Bible

 

Jérémie 51:30

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30 Les hommes forts de Babylone ont cessé de combattre, ils se sont tenus dans les forteresses, leur force est éteinte, et ils sont devenus [comme] des femmes; on a brûlé ses demeures; et ses barres ont été rompues.

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Arcanes Célestes # 5121

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5121. Et lui dit Joseph : Voici son interprétation, signifie la révélation, d'après la perception par le céleste dans le naturel, de ce qu'il y ait en lui : ou le voit par la signification de dire, dans les historiques de la Parole, en ce que c'est la perception, numéros 1791, 1815, 1819, 1822, 1898, 1919, 2080, 2619, 2862, 3509, 3395 ; ici la révélation d'après la perception, parce qu'il s'agit d'un songe et de son interprétation ; toute révélation, ainsi qu'il va être expliqué, a lieu ou par une conversation avec des Anges par qui le Seigneur parle, ou d'après la perception ; par la représentation de Joseph, en ce qu'il est le céleste dans le naturel, numéros 5086, 5087, 5106 ; et par la signification de l'interprétation, en ce que c'est ce qu'il y avait en lui, numéros 5093, 5105, 5107 : de là il est évident que par

« Joseph lui dit : Voici son interprétation, » il est signifié la révélation d'après la perception par le céleste dans le naturel de ce qu'il y avait en lui. Quant à ce que les révélations ont lieu, ou d'après la perception, ou par une conversation avec des anges par qui le Seigneur parle, il faut qu'on sache que ceux qui sont dans le bien et par suite dans le vrai, et surtout ceux qui sont dans le bien de l'amour envers le Seigneur, ont la révélation d'après la perception ; tandis que ceux qui ne sont pas dans le bien ni par suite dans le vrai, peuvent, à la vérité, avoir des révélations, mais non d'après la perception ; ils les ont par une vive voix qu'ils entendent en eux, ainsi ils les ont du Seigneur par les anges ; cette révélation est externe, mais l'autre révélation est interne ; les Anges, surtout les Anges célestes, ont la révélation d'après la perception ; les hommes de la très-ancienne Église l'ont eue aussi, et même quelques-uns de l'ancienne Église ; mais aujourd'hui il y a à peine quelqu'un qui l'ait, tandis qu'un très-grand nombre d'Hommes, qui même n'étaient pas dans le bien, ont eu des révélations par conversation sans perception, et pareillement par des visions ou par des songes ; telles ont été, pour la plupart, les révélations des Prophètes dans l'Église Juive : ils entendaient une voix, ils voyaient une vision, et songeaient un songe ; mais comme ils n'avaient aucune perception, les révélations étaient purement verbales ou visuelles sans perception de ce qu'elles signifiaient ; en effet, la perception réelle vient du Seigneur par le Ciel, et affecte l'intellectuel spirituellement, et le conduit d'une manière perceptible à penser comme la chose est réellement, avec un assentiment interne dont il ignore l'origine ; il suppose que cela est en lui, et découle de l'enchaînement des choses, mais c'est un dictamen influant du Seigneur par le ciel dans les intérieurs de la pensée au sujet de choses qui sont au-dessus du naturel et du sensuel, c'est-à-dire, de choses qui appartiennent an monde spirituel ou au Ciel : par ce qui vient d'être dit, on peut voir ce que c'est qu'une révélation d'après la perception. Mais quant à la révélation d'après la perception qu'eut le Seigneur, qui est ici représenté par Joseph, et de laquelle il s'agit ici dans le sens interne, elle venait du Divin en Lui, par conséquent de Lui.

  
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Arcanes Célestes # 1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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