Bible

 

Jérémie 51:30

Studie

       

30 Les hommes forts de Babylone ont cessé de combattre, ils se sont tenus dans les forteresses, leur force est éteinte, et ils sont devenus [comme] des femmes; on a brûlé ses demeures; et ses barres ont été rompues.

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L’Apocalypse Révélée # 943

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943. Et le Seigneur Dieu des saints prophètes a envoyé son Ange pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt, signifie que le Seigneur, de qui procède la Parole de l'une et de l'autre Alliance, a révélé par le Ciel à ceux qui sont dans les vrais, procédant de Lui, les choses qui doivent certainement arriver. — Le Seigneur Dieu des saints prophètes signifie le Seigneur de qui procède la Parole de l'une et de l'autre Alliance, car par les Prophètes sont signifiés ceux qui enseignent les vrais d'après la Parole, et dans le sens abstrait il est signifié la doctrine du vrai de l'Église, Nos. 8, 173, et dans le sens large la Parole elle-même ; et comme la Parole est signifiée par les saints Prophètes, c'est pour cela que par eux il est signifié la Parole de l'une et de l'autre Alliance ; il a envoyé son Ange pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt, signifie que le Seigneur a révélé à ceux qui sont dans les vrais procédant de Lui les choses qui doivent certainement arriver ; par l'Ange, ici, est signifié le Ciel, comme ci-dessus, Nos. 5, 65, 644, 647, 648, 910 ; par les serviteurs sont signifiés ceux qui sont dans les vrais procédant du Seigneur, Nos. 3, 380, 937 ; par bientôt, il est signifié certainement, No. 4 ; de là, par les choses qui doivent arriver bientôt, il est signifié les choses qui doivent certainement arriver. Si par l'Ange, ici, il est signifié le Ciel, c'est parce que le Seigneur a parlé par le Ciel avec Jean, et parlé aussi par le Ciel avec les Prophètes, et qu'il parle par le Ciel avec tous ceux avec qui il parle ; la raison de cela, c'est que le Ciel Angélique dans le commun est comme un Seul Homme, dont le Seigneur est l'âme et la vie ; c'est pourquoi, tout ce que le Seigneur prononce, il le prononce par le Ciel, comme l'âme et le mental de l'homme prononcent par son corps : que tout le Ciel Angélique dans un seul complexe présente la ressemblance d'un seul Homme, et que cela vienne du Seigneur, on le voit ci-dessus, No. 5 ; dans le Traité Du Ciel et de L'enfer, publié à Londres en 1758, Nos. 59-86 ; dans La Sagesse Angélique Sur La Divine Providence, Nos. 64-69, 162-164, 201-204 et dans La Sagesse Angélique Sur Le Divin Amour et Sur La Divine Sagesse, Nos. 11, 19, 133, 288.

Mais je vais expliquer ce mystère :

Le Seigneur parle par le Ciel, sans que pour cela les Anges y parlent, ils ne savent pas même ce que le Seigneur prononce, si ce n'est quelques-uns d'eux qui sont chez l'homme, et par lesquels le Seigneur parle d'après le Ciel ouvertement, comme lorsqu'il parla avec Jean et avec quelques Prophètes ; car l'influx du Seigneur par le Ciel est comme l'influx de l'âme par le corps ; le corps, il est vrai, parle et agit, et même il sent quelque chose de l'influx, mais toujours est-il que le corps ne fait rien par soi comme par soi-même, mais il est mis en action ; que tel soit le langage, et même tout influx du Seigneur, par le Ciel chez les hommes, il m'a été donné de le savoir par de nombreuses expériences. Les Anges du Ciel, et aussi les Esprits au-dessous des Cieux, ne savent rien de l'homme, comme l'homme non plus ne sait rien d'eux, parce que l'état des esprits et des anges est spirituel, et que l'état des hommes est naturel ; ces deux-états sont uniquement consociés par les correspondances, et la consociation par les correspondances fait, il est vrai, qu'ils sont ensemble dans les affections, mais non dans les pensées ; c'est pourquoi l'un ne sait rien de l'autre, c'est-à-dire que l'homme ne sait rien des esprits avec lesquels il est quant aux affections, et que les esprits ne savent rien de l'homme ; car ce qui est, non pas dans la pensée, mais seulement dans l'affection, n'est pas su, parce que cela n'apparaît pas ou n'est pas vu. Le Seigneur Seul connaît les pensées des hommes.

  
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La Divine Providence # 201

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201. IV. Le Seigneur par sa Divine Providence joint ensemble les affections de tout le Genre Humain dans une seule forme, qui est la forme humaine. Que ce soit là l'universel de la Divine Providence, on le verra dans le paragraphe suivant; ceux qui attribuent tout à la nature, attribuent aussi tout à la prudence humaine; car ceux qui attribuent tout à la nature nient de cœur Dieu, et ceux qui attribuent tout à la prudence humaine nient de cœur la Divine Providence, l'un n'est point séparé de l'autre. Toutefois, cependant, les uns et les autres, pour la réputation de leur nom, et dans la crainte de la perdre, disent de bouche que la Divine Providence est universelle, et que ses singuliers sont chez l'homme, et que ces singuliers dans le complexe sont entendus par la prudence humaine. Mais pense en toi-même, ce que c'est qu'une Providence universelle, quand les singuliers en ont été séparés; est-ce autre chose qu'un simple mot? Car on appelle universel ce qui est formé de singuliers réunis, comme on appelle commun ce qui existe par les particuliers; si donc tu sépares les singuliers, qu'est-ce alors que l'universel, sinon comme quelque chose qui en dedans est vide, ainsi comme une surface au dedans de laquelle il n'y a rien, ou un complexe dans lequel il n'y a aucune chose. Si l'on disait que la Divine Providence est un Gouvernement universel, et qu'aucune chose n'est gouvernée. Mais que seulement tout est tenu dans un enchaînement, et que les choses qui appartiennent au gouvernement sont disposées par d'autres, cela pourrait-il être appelé un gouvernement universel? Aucun roi n'a un gouvernement comme celui-là; car si un roi accordait à ses sujets de gouverner toutes les choses de son royaume, il ne serait plus roi, mais seulement il serait appelé roi, ainsi il aurait seulement la dignité du nom, sans avoir la dignité de la chose: chez un tel roi on ne peut pas dire qu'il y a gouvernement, ni à plus forte raison gouvernement universel. La Providence chez Dieu est appellé prudence chez l'homme; de même que la prudence ne peut pas être dite universelle chez un roi qui ne s'est réservé que le nom de roi afin que le royaume soit appelé royaume, et soit ainsi maintenu; de même la Providence ne pourrait pas être dite universelle, si les hommes pourvoyaient à tout par la propre prudence. Il en est de même du nom de Providence universelle et de gouvernement universel, appliqué à la nature, lorsqu'on entend que Dieu a créé l'univers, et qu'il a donné à la nature de produire d'elle-même toutes choses: que serait alors la Providence universelle, sinon un terme métaphysique, qui outre le mot n'est rien. D'entre ceux qui attribuent à la nature tout ce qui est produit, et à la prudence humaine tout ce qui se fait, et cependant disent de bouche que Dieu a créé la nature, il y en a aussi beaucoup qui ne pensent non plus de la Divine Providence que comme d'un mot vide de sens. Mais ce qui est réel, c'est que la Divine Providence est dans les très-singuliers de la nature, et dans les très-singuliers de la Prudence humaine, et que c'est d'après ces très-singuliers qu'elle est universelle.

  
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