Bible

 

Jérémie 51:3

Studie

       

3 Qu'on bande l'arc contre celui qui bande son arc, et contre celui qui se confie en sa cuirasse; et n'épargnez point ses gens d'élite, exterminez à la façon de l'interdit toute son armée;

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Arcanes Célestes # 2686

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2686. Que l'arc soit la doctrine du vrai, c'est ce qu'on voit par sa signification. Dans la Parole, partout où il s'agit de Guerres, et partout où sont racontées des guerres, il n'est signifié, dans le sens interne, que des guerres spirituelles, numéro 1664. Il y a eu aussi, dans l'Ancienne Église, des Livres qui étaient intitulés les Guerres de Jéhovah, comme on le voit dans Moïse, - Nombres 21:14-15, 16, - ces guerres qui avaient été écrites en style prophétique avaient un sens interne, et traitaient des combats et des tentations du Seigneur, ainsi que des combats et des tentations de l'Église et des hommes qui sont de l'Eglise ; c'est ce qui est évident, parce que quelques passages en ont été extraits par Moïse ; on le voit aussi par d'autres Livres de cette Église, qui sont nommés Livres des Enoncés prophétiques, - dont il est parlé, Nombres 21:27, 28, 29, 30, - dans lesquels sont presque les mêmes paroles qu'on trouve dans Jérémie, Confér. Nombres 21:28, Jérémie 48:45.

On peut aussi conclure par ces Livres que l'Ancienne Église a eu des Écrits, tant Historiques que Prophétiques, qui étaient Divins et inspirés, et qui, dans le sens interne, traitaient du Seigneur et de son Royaume, et que ces Écrits étaient la Parole pour les hommes de cette Église, comme sont pour nous les Livres Historiques et Prophétiques qui, dans le sens de la lettre, traitent des Juifs et des Israélites, mais qui, dans le sens interne, traitent du Seigneur et des choses appartenant au Seigneur. Comme la Guerre, dans la Parole ainsi que dans les Livres de l'Ancienne Eglise, signifiait la Guerre spirituelle, de même toutes les armes, telles que l'Épée, la Lance, le Bouclier, l'Écu, les Traits, les Flèches et l'Arc, signifiaient spécialement les choses qui appartiennent à la Guerre prise dans le sens spirituel ; il sera dit ailleurs, par la Divine Miséricorde du Seigneur, ce que signifie spécialement chacune de ces armes ; ici, il va être parlé de ce qui concerne l'arc, en ce qu'il signifie la doctrine du vrai, et cela, en raison des traits, flèches ou javelots, qui sont les doctrinaux d'après lesquels et avec lesquels combattent ceux surtout qui sont spirituels et qui, à cause de cela, furent jadis appelés Tireurs d'arc : que l'Arc signifie la Doctrine du vrai, c'est ce dont on peut se convaincre par ces passages ; dans Ésaïe :

« Les traits de Jéhovah (sont) aigus, et tous ses Arcs tendus ; les sabots de ses chevaux sont réputés comme le roc, et ses roues comme la tempête. » - Ésaïe 5:28.

Là, il s'agit des vrais de la doctrine ; les traits sont les vrais spirituels, l'arc la doctrine, les sabots des chevaux les vrais naturels ; les roues leur doctrine ; et comme ces choses ont de telles significations, elles sont attribuées à Jéhovah, auquel elles ne peuvent l'être que dans un sens spirituel, autrement ces expressions seraient vaines et non convenables.

Dans Jérémie :

« Le Seigneur a tendu son Arc comme un ennemi, il a affermi sa droite comme celui qui attaque, et il a tué tout ce qui était désirable à l'œil dans la tente de la fille de Sion, il a répandu comme un feu sa colère. » - Lamentations 2:4.

L'Arc est la doctrine du vrai, laquelle se montre à ceux qui sont dans les faux comme quelque chose d'ennemi et d'hostile ; aucun autre arc ne peut se dire du Seigneur.

Dans Habacuc :

« Jéhovah, tu montes sur tes chevaux, tes chars (sont) le salut ; ton Arc sera mis entièrement à nu. » - Lamentations 3:8-9 ;

Dans ce passage l'arc est aussi la doctrine du bien et du vrai.

Dans Moïse :

« Ils l'aigriront et ils lanceront des traits, et ils auront de la haine contre lui les Archers ; il s'assiéra sur la fermeté de son Arc, et les bras de ses mains seront fortifiés par les mains du puissant de Jacob ; de là (il sera) le Pasteur, la Pierre d'Israël. » - Genèse 49:23-24.

Là, il s'agit de Joseph ; l'Arc est la doctrine du bien et du vrai.

Dans Jean :

« Je vis, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus avait un Arc ; on lui donna une couronne. » - Apocalypse 6:2.

Le cheval blanc est la sagesse, et celui qui était dessus est la Parole, ainsi qu'il est clairement dit au Chapitre 19 : Vers. 13, où il s'agit de nouveau du cheval blanc ; et comme celui qui était dessus est la Parole, il est évident que l'Arc est la doctrine du vrai, Dans Ésaïe :

« Qui a de l'orient excité la justice ? Il l'a appelé à sa suite ; il a placé devant Lui les nations ; et l'a fait dominer sur les rois ; il (les) a livrés comme de la poussière à son épée, comme de la paille agitée à son Arc. » - Ésaïe 41:2.

Là, il s'agit du Seigneur ; l'épée est le vrai, l'arc est la doctrine qui procède du Seigneur.

Dans le Même :

« Je poserai en eux un signe, et j'enverrai des réchappes d'entre eux vers les nations de Tharschisch, de Pul et de Lud, qui tirent de l'arc, de Thubal et de Javan. » - Ésaïe 66:19.

Ceux qui tirent de l'arc sont ceux qui enseignent la doctrine ; on a vu ce qui est signifié par Tharschisch, numéro 1156 ; par Lud, numéros 1195, 1231 ; par Thubal, numéro 1151 ; par Javan, numéro 1152, 1153, 1155.

Dans Jérémie :

« A la voix du cavalier et du tireur d'arc, toute la ville a fui ; ils sont entrés dans les nuées, et ils sont montés dans les rochers ; toute la ville a été abandonnée. » - Jérémie 4:29.

Le cavalier signifie ceux qui disent le vrai, l'arc est la doctrine du vrai que fuient ou craignent ceux qui sont dans les faux.

Dans le Même :

« Rangez l'armée contre Babel, tout à l'entour ; vous tous qui tendez l'arc, tirez contre elle, n'épargnez pas les traits, parce qu'elle a péché contre Jéhovah. » - Jérémie 50:44, Jérémie 51:2-3.

Là, ceux qui tirent et qui tendent l'arc sont ceux qui disent et qui enseignent la doctrine du vrai.

Dans Zacharie :

« Je retrancherai le Char d'Ephraïm, et le cheval de Jérusalem ; et l'Arc de guerre sera retranché ; et il parlera de paix aux nations. » - .

Ephraïm, c'est l'entendement du vrai de l'Église ; l'arc, c'est la doctrine. Dans Samuel :

« David prononça une lamentation sur Saül et sur Jonathan son fils ; et il l'intitula : Enseignement aux fils de Juda pour l'arc. » - 2 Samuel 1:17-18.

Là, il s'agit, non de l'arc, mais des doctrinaux de la foi.

Dans Ézéchiel :

« Parole du Seigneur Jéhovih : c'est le jour dont j'ai parlé ; et les habitants des villes d'Israël sortiront, et ils embraseront et brûleront les armes, et l'écu, et le bouclier, et l'Arc, et les traits, et le bâton de main et la lance, et ils y embraseront le feu sept ans. » - Ézéchiel 39:9.

Les armes, nommées dans ce passage, sont toutes des armes de la guerre spirituelle ; l'arc avec les traits, c'est la doctrine et ses vrais.

Dans l'autre vie, les vrais mêmes séparés d'avec les biens paraissent comme des traits, quand ils sont représentés à la vue. De même que l'Arc signifie la doctrine du vrai, de même il signifie dans le sens opposé la doctrine du faux : les expressions de ce genre, dans la Parole, ont pour la plupart un sens opposé, comme il a été dit et montré très souvent ;

Par exemple, dans Jérémie :

« Voici, un peuple vient de la terre du Septentrion, et une grande nation sera excitée des confins de la terre ; ils saisissent l'Arc et la lance ; cette (nation est) cruelle, et ils n'auront point de compassion ; leur voix sera tumultueuse comme la mer, ils seront montés sur des chevaux, équipés comme un homme de guerre, contre toi, fille de Sion. » - Jérémie 6:22-23 ; dans ce passage l'arc est pris pour la doctrine du faux.

Dans le Même :

« Voici, un peuple vient du septentrion, et une grande nation et plusieurs rois seront excités des confins de la terre ; ils tiennent l'Arc et la lance, ils (sont) cruels, et ils n'ont point de compassion. » - Jérémie 50:41-42.

Même signification.

Dans le Même :

« Ils tendent leur langue, leur Arc (pour) le mensonge, et non pour la vérité ; ils prévalent dans la terre, » parce qu'ils s'en sont allés d'un mal dans un mal, et ils ne M'ont point connu. » - Jérémie 9:1, 2.

Que l'arc soit la doctrine du faux, ou le voit clairement, car il est dit qu'ils tendent la langue, que leur arc est pour le mensonge et non pour la vérité.

Dans le Même :

« Ainsi a dit Jéhovah Zebaoth : voici, Moi je vais briser l'Arc et d'Elam, le principe de sa force. » - Jérémie 49:35.

Dans David :

« Allez, voyez les œuvres de Jéhovah, qui met des solitudes en la terre, faisant cesser les guerres jusqu'à l'extrémité de la terre ; il brise l'Arc, il coupe la lance, il brûle les chariots au feu.

Psaumes 46:9-10.

Dans le Même :

« En Juda Dieu est connu, en Israël son Nom (est) grand ; et en Schalem sera son tabernacle, et son habitacle en Sion ; là il a brisé les traits enflammés de l'Arc, le bouclier, et l'épée, et la guerre. » - Psaumes 76:2-3, 4.

Dans le Même :

« Voici, les impies tendent l'Arc, ils préparent leurs flèches sur la corde pour (les) lancer dans les ténèbres contre ceux qui ont le cœur droit. » - Psaumes 11:2.

Ici, l'arc et les flèches sont évidemment pris pour les doctrinaux du faux.

  
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Arcana Coelestia # 9666

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9666. 'And the middle bar in the midst of the boards that passes through from end to end' means the chief power from which the power everywhere else extends. This is clear from the meaning of 'bar' or 'pole' as power, dealt with in 9496; from the meaning of 'middle' as what is inmost and chief, dealt with in 1074, 2940, 2973, 5897, 6084, 6103; from the meaning of 'passing through from end to end', when it refers to 'the bar' by which power is meant, as the power everywhere else that is derived and extends from it.

[2] None can have any real knowledge of these matters unless they know about the nature of things which are more internal and those which are more external in the spiritual world. Things that are the best and purest, and so more perfect than all others, exist in the inmost part. Those which are spread out from there towards more external parts are less and less perfect the further away they lie from inmost things, ending in those in the outermost parts, which are the least perfect of all, 9648. Things are said to be less perfect when they can be more easily twisted out of the shape and beauty they possess, and so out of the order that is theirs. The situation in all this is like that with fruits. Within them they have seeds, surrounded by the flesh. The seeds exist in a state more perfect than the flesh outside them, as becomes clear from the fact that when the flesh decays the seeds still remain intact. The like applies to the seeds themselves. Inmostly in these there is the reproductive germ, which exists in a perfect state compared with the parts outside it; for the germ remains in its intactness, producing a new tree or young plant when the more external parts of the seed are broken down. Things in heaven are arranged in the same way. The inmost things there, being closer to the Lord, exist in a perfect state compared with more external ones. For this reason the inmost heaven enjoys greater wisdom and intelligence, and consequently greater happiness than the heavens below. The like applies within each heaven; the inmost is more perfect than the surrounding parts. The like applies also to the person with whom the good of love and the truths of faith are present. That person's internal exists in a more perfect state than the external; for the internal man dwells in the heat and light of heaven, but the external in the heat and light of the world. In every form that is perfect the situation is the same, in that its inmost part is the best, the inmost being what is meant by 'the middle'.

[3] The reason why 'passing through from end to end', said in reference to a bar or pole, means the power everywhere else that is derived and extends from the chief power is that 'from end to end' means the first end and the final end, 1 thus from beginning to end since the first end is the beginning. Consequently by 'the ends' all things and everywhere are meant, as in Jeremiah,

The sword of Jehovah is devouring from [one] end of the land to the [other] end of it. Jeremiah 12:12.

'The sword' stands for truth engaged in conflict against falsity and destroying it, and in the contrary sense falsity engaged in conflict against truth and destroying it, 2799, 4499, 6353, 7102, 8294. 'Devouring from [one] end of the land to the [other] end of it' stands for all things of the Church, 'the land' being the Church, 9334. In David,

From the end of the heavens is His going forth, and His circuit to the ends of them. Psalms 19:6.

Here also 'from the end of the heavens to the ends of them' stands for all things and everywhere.

[4] In Mark,

He will send His angels and gather together His elect from the four winds, from the end of the earth even to the end of heaven. Mark 13:27.

'The end of the earth' and 'the end of heaven' stand for all the external and the internal things of the Church, 'the earth' being the external part of the Church and 'heaven' the internal part of it, see 1733, 1850, 2117, 2118 (end), 3355 (end), 4535, where it explains what a new earth and a new heaven are. The plural 'ends' has the same meaning, in Isaiah,

Look to Me, that you may be saved, all ends of the earth. Isaiah 45:22.

In David,

O God of our salvation, [You are] the confidence of all the ends of the earth and of the far-off parts of the sea. Psalms 65:5.

And the singular has the same meaning in the expression 'even to the end': In Isaiah,

... [that] you may be 2 My salvation even to the end of the earth. Isaiah 49:6.

In the same prophet,

Jehovah will cause it to be heard even to the end of the earth, Say to the daughter of Zion, Behold, your salvation will come. Isaiah 62:11.

In Jeremiah,

A clamour will come even to the end of the earth. Jeremiah 25:31.

'Even to the end' implies from end to end.

[5] But when 'end' is used to denote solely what is outermost or last and lowest it means that which is the lowest part of heaven or of the Church, as in Isaiah,

Sing to Jehovah a new song; [sing] His praise, you end of the earth falling away to the sea, and you fullness of it (the islands and their inhabitants). Isaiah 42:10.

'You end of the earth falling away to the sea' stands for the last and lowest part of the Church where goodness and truth dwell in obscurity. For this meaning of 'the sea', see 9653. 'The islands' stands for those more remote from truths, and consequently from [true] worship, 1158.

[6] In the same prophet,

Bring My sons from afar, and My daughters from the end of the earth. Isaiah 43:6.

'Sons from afar' are those who dwell in obscurity in respect of truths, 'daughters from the end of the earth' those who do so in respect of forms of good, as gentile nations did. By 'sons' those in possession of truths are meant, and in the abstract sense truths themselves, see 264, 489, 491, 1147, 2623, 2803, 2813, 3373, 3704, and by 'daughters' those with whom forms of good exist, and in the abstract sense the forms of good themselves, 489-491, 2362, 3963, 8994. From this it is also evident that 'end' has regard to good and 'afar' to truth, as also in Psalms 65:5 and Isaiah 13:5. But it should be remembered that by 'the end of heaven' not an end that is spatial but a state of goodness and truth should be understood; for there is no space in heaven, only an appearance of it that is determined by states of goodness and truth.

Poznámky pod čarou:

1. i.e. the initial end in view and the subsequent accomplishment of that end

2. Reading Sis (you may be) for Sit (he may be)

  
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Thanks to the Swedenborg Society for the permission to use this translation.