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Jérémie 51:2

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2 Et j'enverrai contre Babylone des vanneurs qui la vanneront, et qui videront son pays; car de tous côtés ils seront venus contre elle au jour de son mal.

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Arcanes Célestes # 3448

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3448. Et Achusath son compagnon, et Phicol chef de son armée, signifie les points principaux de la doctrine de leur foi : on le voit par la représentation d'Abimélech, en ce qu'il est la Doctrine de la foi considérant les rationnels ; de là son compagnon et le chef de son armée sont les choses, et même les principales, qui appartiennent à la doctrine ; car le chef, de même que le prince, signifie les choses principales, numéros 1482, 2089, et l'armée elle-même signifie les Doctrinaux ; si l'Armée signifie les doctrinaux, qui appartiennent au Vrai, ou qui sont des vrais inférieurs, cela vient de ce que, dans la Parole, la Milice et la Guerre signifient les choses qui appartiennent à la Milice et à la Guerre spirituelle, numéros 1684, 1788, 2686, comme aussi les armes, savoir, les lances, les boucliers, les arcs, les flèches, les épées, et autres semblables, ainsi qu'il a été montré en bien des endroits ; et comme c'est par les Vrais ou par les Doctrinaux que se livrent les combats spirituels, c'est pour cela que les Armées signifient les vrais ou les doctrinaux, et aussi dans le sens opposé les faux ou les hérésies : que les Armées, dans la Parole, signifient les uns et les autres, on peut le voir par plusieurs passages ; par exemple, dans Daniel :

« Une corne du bouc des chèvres grandit beaucoup vers le midi, et vers le levant, et vers la splendeur ; et elle grandit jusqu'à l'Armée des cieux, et elle jeta à terre (une partie) de l'Armée et des étoiles ; et elle les foula ; même elle s'éleva jusqu'au Prince de l'Armée. Son armée fut livrée sur le (sacrifice) perpétuel pour la prévarication, et elle jeta la vérité à terre. J'entendis un saint qui parlait, et qui dit : jusques à quand cette vision, le (sacrifice) perpétuel et la prévarication dévastatrice, pour livrer et le saint et l'Armée à être foulés ? » - Daniel 8:9-10, 11-12, 13.

La corne qui grandit vers le midi, le levant et la splendeur est la puissance du faux d'après le mal, numéro 2832 ; l'armée des cieux, ce sont les vrais ; le prince de l'armée est le Seigneur quant au Divin Vrai ; et comme l'armée dans le sens bon est le Vrai, il est dit que la corne jeta par terre une partie de l'armée, et ensuite qu'elle jeta la vérité par terre.

Dans le Même :

« Le Roi du Septentrion présentera une multitude plus grande que la première, et sur la fin du temps des années, il viendra en venant avec une grande armée et avec beaucoup de richesses : ensuite il excitera ses forces et son cœur contre le roi du midi avec une grande Armée ; et le roi du midi se mêlera à la guerre avec une Armée grande et très forte, mais il ne résistera pas ; car ceux qui mangent sa nourriture le briseront, et son Armée débordera, et beaucoup tomberont transpercés. » - Daniel 11:13, 25-26.

Là, dans tout le Chapitre, il s'agit de la guerre entre le roi du septentrion et le roi du midi, et par le roi du septentrion sont entendus les faux, ainsi que par son Armée, et par le roi du midi et sou armée, les vrais : c'est une prophétie sur la vastation de l'Église.

Dans Jean :

« Je vis le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus était appelé fidèle et véritable ; il était revêtu d'une robe teinte de sang, et ses Armées dans le ciel Le suivaient sur des chevaux blancs, vêtus de fin lin blanc et net.

Je vis la bête et les rois de la terre, et leurs Armées assemblées pour faire la guerre contre celui qui était monté sur le cheval, et contre son Armée. » - Apocalypse 19:11, 14, 19.

Celui qui était monté sur le cheval blanc, c'est la Parole du Seigneur, ou le Seigneur quant à la Parole, numéros 2760, 2761, 2762 ; ses Armées qui Le suivaient dans le ciel, sont les vrais qui en procèdent, ainsi ceux qui dans le ciel sont dans les vrais ; la bête, ce sont les maux de l'amour de soi ; les rois de la terre et leurs armées sont les faux ; là sont décrits les combats des faux contre le vrai.

Dans David :

« Par la Parole de Jéhovah les cieux ont été faits, et par l'esprit de sa bouche toute leur armée. » - Psaumes 33:6.

Leur armée ou l'armée des cieux, ce sont les vrais ; parce que l'armée signifie les vrais, les fils du royaume et les anges sont appelés armées des cieux d'après les vrais dans lesquels ils sont ; comme dans Luc :

« Tout-à-coup il y eut avec l'ange une multitude de l'Armée céleste, louant Dieu. » - Luc 2:13.

Dans David :

« Bénissez Jéhovah, (vous) toutes ses Armées, ses ministres, qui faites sa volonté. » - Psaumes 103:21.

Dans le Même :

« Louez Jéhovah, (vous) tous ses Anges ; louez-Le, (vous) toutes ses Armées. » - Psaumes 148:2.

Dans Ésaïe :

« Elevez en haut vos yeux, et voyez : qui a créé ces choses ? (C'est) celui qui fait sortir en nombre leur Armée ; il les appelle tous par leur nom, de la multitude des puissants et des forts il ne manquera pas un homme. » - .

Dans le Même :

« Moi, j'ai fait la terre, et j'ai créé l'homme sur elle ; Moi, mes mains ont étendu les cieux, et j'ai commandé à toute leur Armée. » Ésaïe 45:12.

L'armée des cieux signifie là les vrais, ainsi les Anges, parce qu'ils sont dans les vrais, comme il a été dit.

Dans le Premier Livre des Rois :

« J'ai vu Jéhovah assis sur son trône, et toute l'Armée des cieux qui se tenait près de lui, à sa droite et à sa gauche. » - 1 Rois 22:19.

Dans Joël :

« Jéhovah a donné de sa voix devant son Année, car très grand (est) son camp, car nombreux (sont) ceux qui font sa parole. » - Joël 2:11.

Dans Zacharie :

« Pour ma maison j'établirai le camp d'une Armée, à cause de l'allant et du venant, afin que sur eux ne » passe plus l'exacteur ; tressaille de joie, fille de Sion ; fais retentir tes cris, fille de Jérusalem, voici, ton Roi vient à toi. » - Zacharie 9:8-9.

Là, il s'agit de l'avènement du Seigneur ; son Armée, ce sont les vrais Divins ; c'est de là, et parce que le Seigneur combat seul pour l'homme contre les enfers qui sont dans un continuel effort de s'en emparer, que le Seigneur dans la Parole est si souvent nommé Jéhovah Zebaoth, Dieu Zebaoth, Seigneur Zebaoth, c'est-à-dire, des Armées ; par exemple, dans Ésaïe :

« La voix du tumulte des royaumes des nations assemblées, Jéhovah Zebaoth conduit l'Armée pour la guerre. » - Ésaïe 13:4.

Les royaumes des nations sont les faux d'après les maux ; conduire l'armée pour la guerre, c'est combattre pour l'homme. Comme les douze Tribus d'Israël représentaient le Royaume céleste du Seigneur, et que les Tribus ainsi que Douze signifiaient toutes les choses de la foi dans un seul complexe, c'est-à-dire, tous les vrais du Royaume, numéros 577, 2089, 2129, 2130, 3272 ; c'est pour cela aussi qu'elles étaient appelées les Armées de Jéhovah, comme dans l'Exode, ; 12:17, 41, 51 ; et qu'il fut commandé qu'elles sortissent de l'Egypte selon les Armées, - Exode 6:26.

Qu’elles campassent selon les Armées, - Nombres 1:52.

Et qu'elles fussent distribuées en Armées, - .

Que les Armées signifient les vrais, on le voit aussi dans Ézéchiel :

« La Perse, et Lud, et Puth, ont été dans ton armée, tes hommes de guerre, ils ont suspendu chez toi le bouclier et le casque, eux t'ont donné de l'honneur ; les fils d'Arvad, et ton Armée (ont été) sur tes murailles, tout autour, et les Gamadiens ont été dans tes tours. » - Ézéchiel 27:10-11.

Là, il s'agit de Tyr, par laquelle sont signifiées les connaissances intérieures du bien et du vrai, ainsi ceux qui sont dans ces connaissances, numéro 1201 ; l'Armée, ce sont les vrais eux-mêmes ; que Lud et Puth soient aussi ceux qui sont dans les connaissances, on le voit, numéros 1163, 1164, 1166, 1195, 1231 ; le bouclier et le casque sont les choses qui appartiennent au combat ou à la guerre spirituelle. Que dans le sens opposé les Armées soient les faux, cela est évident dans Ésaïe :

« En ce jour-là Jéhovah visitera l'Armée de la hauteur dans la hauteur, et les rois de la terre sur la terre. » - Ésaïe 24:21.

Là, l'Armée de la hauteur, ce sont les faux d'après l'amour de soi.

Dans Ézéchiel :

« Je te réduirai, et je mettrai des hameçons dans tes mâchoires, et je te mettrai dehors, toi et toute ton armée, chevaux et cavaliers, tous parfaitement équipés, grande assemblée avec l'écu et le bouclier, tous maniant l'épée ; tu viendras de ton lieu, des frontières du septentrion, toi et beaucoup de peuples avec toi, montant tous sur des chevaux, grande assemblée et grande Armée. » - Ézéchiel 38:4, 15.

Là, il s'agit de Gog, par lequel est signifié le culte externe séparé d'avec l'interne, ainsi devenu idolâtre, numéro 1151 ; son armée, ce sont les faux.

Dans Jérémie :

« J'enverrai contre Babel, qui vise, en bandant son arc et qui s’exalte dans sa cuirasse ; n'épargnez pas ses jeunes gens, dévouez à l'extermination toute son Armée. » - Jérémie 51:2-3.

Babel est le culte dont les externes se montrent saints, mais dont les intérieurs sont profanes, numéros 1182, 1283, 1295, 1304, 1306, 1307, 1308, 1321, 1322, 1326 ; son armée, ce sont les faux de ceux qui sont dans le culte ; il en est de même ailleurs de l'année de Babel ; par exemple, dans Jérémie 34:1, .

Dans Ézéchiel :

« Pharaon les verra, et il se consolera sur toute sa multitude ; transpercés par l'épée (seront) Pharaon et toute son Armée, parce que je répandrai la terreur de Moi-Même dans la terre des vivants. » - Ézéchiel 32:31-32.

Là, il s'agit de l'Egypte, par laquelle sont signifiés ceux qui pervertissent les vrais par des raisonnements d'après les scientifiques, numéros 1164, 1165 ; son année ou l'armée de Pharaon, ce sont les faux qui en proviennent ; il en est aussi de même ailleurs de l'armée de Pharaon, comme dans Jérémie 37:5, 7, Jérémie 46:2. Ézéchiel 17:17.

Dans Luc :

« Quand vous verrez Jérusalem environnée par les Armées, sachez que sa dévastation est proche. » - Luc 21:20.

Là, il s'agit de la consommation du siècle, ou du dernier temps de l'Église, quand il n'y a plus aucune foi ; que Jérusalem signifie l'Église, on le voit numéro 2117 ; elle est environnée par les armées, quand elle est assiégée par les faux. De là il est évident que les Armées des cieux, que les juifs et les idolâtres ont adorées, signifiaient, dans le sens interne, les faux ; il en est parlé dans le Second Livre des Rois :

« Ils abandonnèrent tous les commandements de leur Dieu, et ils s'étaient fait en fonte deux veaux ; et ils firent un bocage, et ils se prosternèrent devant l'Armée des cieux. » - 2 Rois 17:16.

Là, il s'agit des Israélites ; et ailleurs, où il est question de Menasse :

« Il bâtit des autels à toute l'Armée des cieux. » - 2 Rois 21:5.

Et il est dit du roi Josias :

« Qu'il fit tirer hors du Temple tous les vases faits pour Baal, et pour le bocage, et pour toute l'Armée des cieux. 2 Rois 23:4 ;

Et dans Jérémie il est dit qu'on exposerait les os des princes, des prêtres et des prophètes au soleil, à la lune et à toute l'Armée des cieux, qu'ils avaient aimés et qu'ils avaient servis, et après lesquels ils avaient marché. » - Jérémie 8:2.

Et ailleurs :

« Les maisons de Jérusalem et la maison du roi de Juda seront, comme Topheth, impures, quant à toutes les maisons sur les toits desquelles ils ont fait des parfums à toute l'Armée des cieux, et des libations à d'autres Dieux. » - Jérémie 19:13 ;

Et dans Zéphanie :

« J'étendrai ma main contre ceux qui adorent sur les toits l'Armée des cieux. » - Zéphanie 1:5.

Ce sont, en effet, les Etoiles qui principalement sont appelées l'Armée des cieux, mais on voit, numéros 1128, 1808, que les Étoiles signifient les vrais, et dans le sens opposé, les faux.

  
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Arcanes Célestes # 1832

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1832. Et il ne partagea pas la volatile, signifie les spirituels, en ce qu'à leur égard il n'existe pas un tel parallélisme ni une telle correspondance on en trouve la preuve dans la signification de volaille (oiseau, en ce qu'elle est le spirituel comme on vient de le voir au verset 9, et en ce que la volaille n' pas été divisée en deux parties, et que par conséquent il n'a pas un tel parallélisme ni une telle correspondance. Les spirituels , comme il a été souvent dit, signifient toutes les choses qui appartiennent à la foi, par conséquent dans les doctrinaux, car ceux-ci sont nommés choses de foi, quoiqu'ils n'appartiennent pas à la foi, avant d'être conjoints à la charité ; entre eux et le Seigneur il n'y a point de parallélisme ni de correspondance ; ils sont tels, en effet, qu'ils n'influent pas par le dictamen interne ni par la conscience, comme ce qui appartient à l'amour et à la charité, mais ils influent au moyen de l'instruction et par conséquent au moyen de l'audition ; ainsi c'est par l'extérieur et non par l'intérieur qu'ils influent, et par conséquent chez l'homme ils forment ses vases ou ses récipients. Pour la plus grande partie, ils paraissent comme des vrais et ne sont pas des vrais ; tels sont ceux qui appartiennent au sens littéral de la Parole et sont des représentatifs du vrai et significatifs du vrai, et qui par conséquent en eux-mêmes ne sont pas non plus des vrais ; il y en a même qui sont des faux, et qui cependant peuvent servir pour vases et pour récipients. Or, chez le Seigneur il n'y a que des vrais essentiellement vrais, c'est pour cela qu'il n'y a pour ces spirituels ni parallélisme, ni correspondance ; mais toutefois ils peuvent être adaptés pour servir de vases aux célestes qui appartiennent à l'amour et à la charité ; ce sont ces spirituels qui constituent la nuée de la partie intellectuelle, dont il a été précédemment parie, et dans laquelle le Seigneur insinue la charité et fait ainsi la conscience. Par exemple, chez ceux qui restent dans le sens littéral de la Parole et pensent que c'est le Seigneur qui induit en tentation, qui tourmente ainsi la conscience de l'homme ; que c'est lui qui en permettant le mal est la cause du mal ; que c'est lui qui précipite les méchants dans l'enfer, etc. ; de tels spirituels sont des vrais apparents, mais ils ne sont pas des vrais ; et parce qu'ils ne sont pas des vrais en eux-mêmes, il n'y a pas de parallélisme ni de correspondance ; le Seigneur néanmoins les laisse entiers chez l'homme et les adapte miraculeusement par la charité, pour qu'ils puissent servir de vases aux célestes. Il en est aussi de même du culte des nations proches, de leurs doctrinaux, de leur morale et même de leurs idoles, le Seigneur les laisse pareillement en entier, et toujours est-il que par la charité il les adapte afin qu'ils servent aussi de vases. Et il en fut de même d'un très-grand nombre de rites dans l'Eglise Ancienne et par la suite dans l'Eglise Judaïque, rites qui n'étaient en eux-mêmes que des pratiques religieuses dans lesquelles il n'y avait point de vrai, et qui furent tolérés, permis et même commandés, parce qu'ils avaient été considérés par leurs ancêtres comme des saintetés, et qu'ainsi ils avaient été implantés et gravés dans leurs esprit dès leur enfance comme des vrais. Ce sont ces choses et d'autres semblables qui sont signifiées quand il est dit que les oiseaux ne furent pas partagés ; car le Seigneur laisse entières les choses qui sont une fois implantées dans l'opinion de l'homme et regardées comme saintes, pourvu qu'elles ne soient pas contre l'ordre Divin ; et quoiqu'il n'y ait ni parallélisme, ni correspondance, il les adapte ; ce sont aussi ces choses qui furent signifiées dans l'Eglise Judaïque par l'usage de ne pas diviser les oiseaux dans les sacrifices, car diviser c'est placer les parties vis-à-vis l'une de l'autre pour qu'elles correspondent exactement ; or, comme les choses dont il a été parlé ne correspondent pas d'une manière adéquate, elles disparaissent dans l'autre vie chez ceux qui se laissent instruire, et les vrais mêmes sont implantés dans les affections du bien. Que les oiseaux n'aient pas non plus été divisés dans l'Eglise Judaïque, par le motif de cette représentation et de cette signification, c'est ce qu'on voit dans Moïse :

« Si son présent à Jéhovah est un holocauste d'oiseau et il apportera des tourterelles ou des petits de colombes ; et il l'entamera avec ses ailes, mais il ne le divisera pas. » - Lévitique 1:14, 17.

Il en était de même dans les sacrifices pour le péché.

Lévitique 5:7-8.

  
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