Bible

 

Jérémie 51:17

Studie

       

17 Tout homme paraît abruti dans sa science; tout fondeur est rendu honteux par les images taillées; car ce qu'ils fondent est une fausseté, et il n'y a point de respiration en elles.

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Du Ciel et de L'Enfer # 365

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365. D'après ce qui précède on peut voir que les riches ainsi que les pauvres viennent dans le Ciel, aussi facilement les uns que les autres. On croit que les pauvres y viennent plus facilement que les riches, parce qu'on n'a pas compris les passages de la Parole qui les concernent. Dans le sens spirituel, par les riches sont entendus ceux qui ont en abondance les connaissances du bien et du vrai, ainsi ceux qui sont au-dedans de l'Eglise où il y a la Parole. Par les pauvres, ceux qui n'ont pas ces connaissances et qui cependant les désirent, ainsi ceux qui sont en dehors de l'Eglise où il n'y a pas la Parole. Par le riche vêtu de pourpre et de fin lin, qui fut jeté dans l'enfer, est entendue la nation juive appelée riche parce qu'elle avait la Parole, et par elle les connaissances du bien et du vrai en abondance. Par les vêtements de pourpre sont signifiées les connaissances du bien, et par les vêtements de fin lin les connaissances du vrai 7 . Au contraire par le pauvre étendu près du vestibule du riche, qui désirait se rassasier de miettes qui tombaient de sa table, et qui fut porté au Ciel par les anges, sont entendues les nations qui n'avaient pas les connaissances du bien et du vrai, et les désiraient cependant (Luc 16:19-31). Par les riches qui furent conviés au grand festin et s'excusèrent, est encore entendue la nation juive, et par les pauvres introduits à leur place sont entendues les nations qui étaient en dehors de l'Eglise (Luc 12:16-24). Le Seigneur dit aussi : Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le Royaume de Dieu, Matthieu 19:24). Dans ce passage, par le riche sont entendus les riches dans les deux sens, le naturel et le spirituel. Dans le sens naturel, les riches qui abondent en richesses et y placent leur cœur ; dans le sens spirituel ceux qui out en abondance les connaissances et les sciences, qui sont les richesses spirituelles, et qui par elles, veulent s'introduire d'après leur propre intelligence dans les choses qui appartiennent au Ciel et à l'Eglise. Comme cela est contre l'ordre Divin, il est dit qu'il est plus facile pour un chameau de passer par le trou d'une aiguille ; dans le sens spirituel, le chameau signifie la faculté d'apprendre et la connaissance en général, et le trou d'une aiguille, le vrai spirituel 8 . Aujourd'hui on ne sait pas que le chameau et le trou d'une aiguille ont ces significations, parce que jusqu'à présent la science qui enseigne le sens spirituel contenu dans les expressions du sens littéral de la Parole, n'a pas été dévoilée. En effet, dans chaque chose de la Parole, il y a un sens spirituel et aussi un sens naturel. La Parole a été écrite au moyen de pures correspondances des choses naturelles avec les choses spirituelles, pour qu'il y eut conjonction du Ciel avec le monde, où des anges avec les hommes après que la conjonction immédiate eut cessé. On peut ainsi voir ce que signifie le riche dans ce passage. Il est évident par différents passages de la Parole que, dans le sens spirituel, par les riches sont entendus ceux qui sont dans les connaissances du vrai et du bien, et par les richesses, les connaissances elles-mêmes qui sont aussi les richesses spirituelles, voir Ésaïe 10:12-14, 30:6-7, 45:3 ; Jérémie 17:3; 48:7; 50:36-37; 51:13 ; Daniel 5:2-4 ; Ezéchiel 26:7, 12; 27:1-36; Zacharie 9:3-4 ; Psaumes 45:13 ; Osée 12:9 ; Apocalypse 3:17-18 ; Luc 14:33, et ailleurs. Par les pauvres dans le sens spirituel sont entendus ceux qui n'ont pas les connaissances du bien et du vrai, et les désirent cependant, on le voit dans Matthieu 11:5 ; Luc 6:20, 21:14, 21 ; Ésaïe 14:30, 29:19, 41:17-18 ; Sophonie 3:12-13. Tous ces passages ont été expliqués selon le sens spirituel dans les Arcanes Célestes 10227.

Poznámky pod čarou:

7. Les vêtements signifient les vrais, ainsi les connaissances ; voir Arcanes Célestes 1073, 2576, 5319, 5954, 9212, 9216, 9952, 10536. La Pourpre signifie le bien céleste, numéro Arcanes Célestes 9467; le Fin Lin signifie le vrai d'origine céleste ; voir Arcanes Célestes 5319, 9469, 9744.

8. Le Chameau, dans la Parole, signifie les connaissances et les sciences en général ; voir Arcanes Célestes 3048, 3071, 3143, 3145. Ce que signifie la broderie, broder, et par suite l'aiguille, numéro Arcanes Célestes 9688. Il est contre l'ordre Divin d'entrer par les scientifiques dans les vrais de la foi, numéro Arcanes Célestes 10236. Ceux qui agissent ainsi deviennent insensés quant aux choses qui appartiennent au Ciel et à l'Eglise ; voir Arcanes Célestes 128, 129, 130, 232, 233, 6047; et dans l'autre vie, quand ils pensent aux choses spirituelles, ils deviennent comme ivres, numéro Arcanes Célestes 1072. Quels ils sont en outre, numéro 196. Exemples qui montrent clairement que les choses spirituelles ne peuvent être saisies, si l'on y entre par les scientifiques ; voir Arcanes Célestes 233, 2094, 2196, 2203, 2209. Il est permis d'entrer par le Vrai spirituel dans les scientifiques qui appartiennent à l'homme naturel, mais sans réciproque, parce qu'il y a influx spirituel dans le naturel, et non influx du naturel dans le spirituel ; voir Arcanes Célestes 3219, 5119, 5259, 5427, 5428, 5478, 6322, 9110, 9111. On doit d'abord reconnaître les Vrais de la Parole et de l'Eglise, et ensuite il est permis de consulter les scientifiques, mais non vice versa. Arcanes Célestes 6047

  
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Thanks to the New Church clergy and their congregations in Francophone West Africa for providing scanned and corrected typescript of the Le Boys des Guays translation.

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Arcanes Célestes # 2363

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2363. Que je les amène, Je vous prie, vers vous, signifie la béatitude qui en provient, savoir, des affections du bien et du vrai ; on le voit par le sens de ces paroles, quand elles se disent des affections qui sont ici signifiées par les filles. Quant à ce qui concerne la chose elle-même, savoir, que la béatitude et la félicité sont seulement dans l'affection du bien et du vrai, c'est ce qu'ignorent profondément tous ceux qui sont dans le mal et dans le plaisir du mal ; la béatitude dans l'affection du bien et du vrai leur paraît comme une chose de néant ou comme une chose triste, et à quelques-uns, comme une chose douloureuse et même mortifère ; tels sont les génies et les esprits infernaux ; ils pensent et ils croient que, s'ils étaient privés du plaisir de l'amour de soi et du monde, et par conséquent du plaisir des maux qui en proviennent, il ne pourrait leur rester rien de la vie ; mais quand on leur montre que c'est alors que la vie même commence avec béatitude et félicité, ils éprouvent une sorte de tristesse qui provient de la perte de leur plaisir, et lorsqu'on les conduit parmi ceux qui sont dans une telle vie, ils sont saisis de douleur et de tourment ; de plus, ils commencent alors à sentir en eux quelque chose de cadavéreux et une horreur infernale ; aussi le Ciel, dans lequel existent cette béatitude et cette félicité, le nomment-ils leur prennent la fuite, autant qu'ils peuvent s'éloigner et se cacher de la face du Seigneur : que cependant toute béatitude et toute félicité consistent dans l'affection du bien appartenant à l'amour et à la charité, et dans l'affection du vrai appartenant à la foi, en tant que ce vrai conduit à ce bien, c'est ce qu'on peut voir en ce que le Ciel, c'est-à-dire la vie angélique, consiste en cela, et aussi en ce qu'il affecte à partir des intimes, parce qu'il influe du Seigneur par les intimes, voir numéros 440, 541, 545 : alors aussi la sagesse et l'intelligence pénètrent et remplissent les parties secrètes du mental lui-même, et les embrasent le bien d'une flamme céleste, et le vrai d'une manière céleste, et cela avec la perception d'une béatitude et d'une félicité qu'on ne saurait exprimer par aucune parole : ceux qui sont dans cet état perçoivent combien est nulle, triste et lamentable la vie de ceux qui sont dans les maux de l'amour de soi et du monde. Toutefois, pour que l'homme sache quelle est respectivement cette vie, savoir, la vie de l'amour de soi et du monde, ou, ce qui est la même chose, la vie de l'orgueil, de l'avarice, de l'envie, de la haine, de la vengeance, de l'inhumanité, de l'adultère, que celui qui est doué de quelque force d'imagination se représente le caractère de quelqu'un de ceux qui vivent ainsi, ou, s'il le peut, qu'il le peigne devant soi, selon les idées que l'expérience, la science et la raison peuvent lui donner de ces vices, alors suivant qu'il en sera approché de plus près dans sa représentation ou dans son tableau, il verra combien ils sont horribles, et que ce sont des formes diaboliques dans lesquelles il n'y a rien d'humain : ce sont des formes de cette espèce que prennent après la mort tous ceux qui ont perçu le plaisir de la vie dans de tels vices, et ces formes sont d'autant plus horribles qu'ils y ont perçu plus de plaisir : si, au contraire, il se représente le caractère de l'amour et de la charité, ou qu'il se le retrace aussi par une forme, alors selon qu'il en sera approché de plus près dans la représentation ou dans son tableau, il verra que c'est une forme angélique, pleine de grâces et de beautés, dans laquelle il y a le céleste et le Divin ; qui peut jamais croire que ces deux formes puissent être ensemble ? Et qui peut croire que cette forme diabolique puisse être dépouillée et remplacée par la forme de la charité, et cela, au moyen de la foi à laquelle cette vie est opposée ? Car après la mort chacun reste avec sa vie, ou, ce qui est la même chose, avec son affection, selon laquelle est alors toute sa pensée, et par conséquent toute sa foi qui se manifeste ainsi telle qu'elle avait été dans son cœur.

  
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