Bible

 

Jérémie 51:15

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15 C'est lui qui a fait la terre par sa vertu, et qui a rangé le monde habitable par sa sagesse, et qui a étendu les cieux par son intelligence.

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Du Ciel et de L'Enfer # 365

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365. D'après ce qui précède on peut voir que les riches ainsi que les pauvres viennent dans le Ciel, aussi facilement les uns que les autres. On croit que les pauvres y viennent plus facilement que les riches, parce qu'on n'a pas compris les passages de la Parole qui les concernent. Dans le sens spirituel, par les riches sont entendus ceux qui ont en abondance les connaissances du bien et du vrai, ainsi ceux qui sont au-dedans de l'Eglise où il y a la Parole. Par les pauvres, ceux qui n'ont pas ces connaissances et qui cependant les désirent, ainsi ceux qui sont en dehors de l'Eglise où il n'y a pas la Parole. Par le riche vêtu de pourpre et de fin lin, qui fut jeté dans l'enfer, est entendue la nation juive appelée riche parce qu'elle avait la Parole, et par elle les connaissances du bien et du vrai en abondance. Par les vêtements de pourpre sont signifiées les connaissances du bien, et par les vêtements de fin lin les connaissances du vrai 7 . Au contraire par le pauvre étendu près du vestibule du riche, qui désirait se rassasier de miettes qui tombaient de sa table, et qui fut porté au Ciel par les anges, sont entendues les nations qui n'avaient pas les connaissances du bien et du vrai, et les désiraient cependant (Luc 16:19-31). Par les riches qui furent conviés au grand festin et s'excusèrent, est encore entendue la nation juive, et par les pauvres introduits à leur place sont entendues les nations qui étaient en dehors de l'Eglise (Luc 12:16-24). Le Seigneur dit aussi : Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le Royaume de Dieu, Matthieu 19:24). Dans ce passage, par le riche sont entendus les riches dans les deux sens, le naturel et le spirituel. Dans le sens naturel, les riches qui abondent en richesses et y placent leur cœur ; dans le sens spirituel ceux qui out en abondance les connaissances et les sciences, qui sont les richesses spirituelles, et qui par elles, veulent s'introduire d'après leur propre intelligence dans les choses qui appartiennent au Ciel et à l'Eglise. Comme cela est contre l'ordre Divin, il est dit qu'il est plus facile pour un chameau de passer par le trou d'une aiguille ; dans le sens spirituel, le chameau signifie la faculté d'apprendre et la connaissance en général, et le trou d'une aiguille, le vrai spirituel 8 . Aujourd'hui on ne sait pas que le chameau et le trou d'une aiguille ont ces significations, parce que jusqu'à présent la science qui enseigne le sens spirituel contenu dans les expressions du sens littéral de la Parole, n'a pas été dévoilée. En effet, dans chaque chose de la Parole, il y a un sens spirituel et aussi un sens naturel. La Parole a été écrite au moyen de pures correspondances des choses naturelles avec les choses spirituelles, pour qu'il y eut conjonction du Ciel avec le monde, où des anges avec les hommes après que la conjonction immédiate eut cessé. On peut ainsi voir ce que signifie le riche dans ce passage. Il est évident par différents passages de la Parole que, dans le sens spirituel, par les riches sont entendus ceux qui sont dans les connaissances du vrai et du bien, et par les richesses, les connaissances elles-mêmes qui sont aussi les richesses spirituelles, voir Ésaïe 10:12-14, 30:6-7, 45:3 ; Jérémie 17:3; 48:7; 50:36-37; 51:13 ; Daniel 5:2-4 ; Ezéchiel 26:7, 12; 27:1-36; Zacharie 9:3-4 ; Psaumes 45:13 ; Osée 12:9 ; Apocalypse 3:17-18 ; Luc 14:33, et ailleurs. Par les pauvres dans le sens spirituel sont entendus ceux qui n'ont pas les connaissances du bien et du vrai, et les désirent cependant, on le voit dans Matthieu 11:5 ; Luc 6:20, 21:14, 21 ; Ésaïe 14:30, 29:19, 41:17-18 ; Sophonie 3:12-13. Tous ces passages ont été expliqués selon le sens spirituel dans les Arcanes Célestes 10227.

Poznámky pod čarou:

7. Les vêtements signifient les vrais, ainsi les connaissances ; voir Arcanes Célestes 1073, 2576, 5319, 5954, 9212, 9216, 9952, 10536. La Pourpre signifie le bien céleste, numéro Arcanes Célestes 9467; le Fin Lin signifie le vrai d'origine céleste ; voir Arcanes Célestes 5319, 9469, 9744.

8. Le Chameau, dans la Parole, signifie les connaissances et les sciences en général ; voir Arcanes Célestes 3048, 3071, 3143, 3145. Ce que signifie la broderie, broder, et par suite l'aiguille, numéro Arcanes Célestes 9688. Il est contre l'ordre Divin d'entrer par les scientifiques dans les vrais de la foi, numéro Arcanes Célestes 10236. Ceux qui agissent ainsi deviennent insensés quant aux choses qui appartiennent au Ciel et à l'Eglise ; voir Arcanes Célestes 128, 129, 130, 232, 233, 6047; et dans l'autre vie, quand ils pensent aux choses spirituelles, ils deviennent comme ivres, numéro Arcanes Célestes 1072. Quels ils sont en outre, numéro 196. Exemples qui montrent clairement que les choses spirituelles ne peuvent être saisies, si l'on y entre par les scientifiques ; voir Arcanes Célestes 233, 2094, 2196, 2203, 2209. Il est permis d'entrer par le Vrai spirituel dans les scientifiques qui appartiennent à l'homme naturel, mais sans réciproque, parce qu'il y a influx spirituel dans le naturel, et non influx du naturel dans le spirituel ; voir Arcanes Célestes 3219, 5119, 5259, 5427, 5428, 5478, 6322, 9110, 9111. On doit d'abord reconnaître les Vrais de la Parole et de l'Eglise, et ensuite il est permis de consulter les scientifiques, mais non vice versa. Arcanes Célestes 6047

  
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Thanks to the New Church clergy and their congregations in Francophone West Africa for providing scanned and corrected typescript of the Le Boys des Guays translation.

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Arcanes Célestes # 5428

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5428. Et eux ne le reconnurent point, signifie que le vrai d'après le Divin n'apparaissait pas dans la lumière naturelle non encore illuminée par la lumière céleste : on peut le voir par ce qui précède ; en effet, quand par

« reconnut Joseph ses frères » il est signifié que les vrais communs de l'Église apparaissaient au céleste du spirituel d'après sa lumière, il s'ensuit que par

« eux ne le reconnurent point, » il est signifié que le céleste du spirituel, ou le vrai d'après le Divin n'apparaissait pas aux vrais communs de l'Église dans la lumière naturelle non encore illuminée par la lumière céleste : d'après ce qui vient d'être dit, on voit clairement, à la vérité, comment la chose se passe, mais comme ce sujet est au nombre des arcanes, je vais l'illustrer par des exemples ; soit pour exemple la gloire du ciel : Ceux qui pensent à la gloire du ciel d'après une lumière naturelle non illuminée par la lumière du ciel, parce qu'ils sont sans médium, et plus encore s'il n'y a pas correspondance, ne peuvent avoir de cette gloire une autre idée que celle qu'ils ont de la gloire du monde ; ainsi, quand ils lisent des révélations prophétiques, surtout celles de Jean dans l'Apocalypse, ils voient que tout y est dans la plus grande magnificence ; toutefois, quand on leur dit que la gloire du ciel surpasse toute la magnificence du monde, au point que celle-ci peut à peine être comparée à celle-là, et que cependant cela n'est point la gloire du ciel, mais que la gloire du ciel est le Divin qui sort avec éclat de chacune des choses qui y apparaissent, et aussi la perception des Divins et par suite la sagesse ; mais cette gloire est seulement pour ceux qui y regardent cette magnificence comme rien respectivement à la sagesse, et qui attribuent au Seigneur toute sagesse et ne s'en attribuent absolument aucune ; cette gloire du ciel, quand elle est considérée d'après la lumière naturelle sans médium, et plus encore s'il n'y a pas correspondance, n'est nullement reconnue. Soit aussi pour exemple la puissance angélique : Ceux qui pensent à la puissance angélique, surtout à celle des archanges dont il est fait mention dans la Parole, et cela d'après une lumière naturelle non illuminée par la lumière du ciel, parce qu'ils sont sans médium, et plus encore s'il n'y a pas correspondance, ne peuvent avoir de cette puissance une autre idée que celle qu'ils ont de la puissance des puissants du monde, qui ont sous eux des milliers de milliers d'inférieurs auxquels ils commandent, et que les positions éminentes dans le ciel consistent en un tel pouvoir ; mais quand on leur dit que la puissance angélique, il est vrai, surpasse toute la puissance des puissants du monde, et qu'elle est si grande qu'un seul d'entre les moindres anges peut chasser des myriades d'esprits infernaux et les précipiter dans leurs enfers, et que c'est pour cela même que, dans la Parole, ils sont nommés Puissances, et aussi Dominations ; mais que néanmoins le plus petit d'entre eux est le plus grand, c'est-à-dire, que celui qui croit, veut et perçoit que le tout de la puissance vient du Seigneur et que rien ne vient de lui, est le plus puissant ; que par conséquent ceux qui y sont des Puissances ont une complète aversion pour toute puissance qui viendrait d'eux-mêmes ; cela aussi, quand on le considère par la lumière naturelle sans le médium, et plus encore s'il n'y a pas correspondance, n'est pas non plus reconnu. Soit encore un exemple : Celui qui, d'après un naturel sans médium, et plus encore s'il n'y a pas correspondance, considère la Liberté, ne peut savoir autre chose, sinon que la Liberté consiste à penser et à vouloir d'après soi, et à pouvoir agir sans frein comme on pense et comme on veut, aussi est-ce pour cela que l'homme naturel, afin de pouvoir avoir tout ce qu'il pense et veut, veut être le plus opulent, et afin de pouvoir faire ce qu'il pense et veut, veut être le plus puissant, et se croit alors dans la plus grande Liberté et par suite dans la félicité même ; mais si on lui dit que la Liberté même, qu'on nomme Liberté céleste, n'est nullement cela, et qu'elle consiste à ne rien vouloir par soi-même, mais à vouloir par le Seigneur, et même à ne rien penser par soi-même, mais à penser par le ciel, et qu'en conséquence les anges sont tout-à-fait dans l'abattement et dans la douleur, quand il leur est permis de penser d'après eux et de vouloir d'après eux, cela n'est pas reconnu, par ces exemples on peut voir , en quelque sorte ce qu'il en est de cet arcane, que le vrai d'après le Divin n'apparaissait pas dans la lumière naturelle non encore illuminée par la lumière céleste, ce qui est signifié en ce que les frères de Joseph ne le reconnurent point.

  
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