Bible

 

Jérémie 51:13

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13 Tu étais assise sur plusieurs eaux, abondante en trésors; ta fin est venue, et le comble de ton gain déshonnête.

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Arcanes Célestes # 10227

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10227. Le riche ne donnera pas plus, et le pauvre ne donner pas moins, que la moitié d'un sicle, pour donner à Jéhovah, signifie que tous, quelles que soient leurs facultés, doivent également attribuer au Seigneur toutes les choses du vrai d'après le bien : on le voit par la signification du riche, en ce que c'est celui qui a en abondance les vrais et les biens, et les connaissances du vrai et du bien, ainsi qu'il va être montré ; par la signification du pauvre, en ce que c'est celui qui ne les a pas en abondance, comme il va aussi être montré ; par la signification de ne pas donner plus, et ne pas donner moins, en ce que c'est tous également ; par la signification de la moitié d'un sicle, en ce que c'est toutes les choses du vrai d'après le bien, numéro 10221 ; et par la signification de donner à Jéhovah, en ce que c'est attribuer au Seigneur, car par Jéhovah dans la Parole il est entendu le Seigneur ; voir ce qui a été cité, numéro 9373 ; d'après cela, il est évident que par

« le riche ne donnera pas plus, et le pauvre ne donnera pas moins, que la moitié d'un sicle, pour donner à Jéhovah, » il est signifié que tous, quelles que soient leurs facultés, doivent également attribuer au Seigneur toutes, les choses du vrai d'après le bien. Voici ce qui en est : Tous ont la faculté d'être intelligent et d'être sage, mais si l'un est plus sage que l'autre, c'est parce qu'ils n'attribuent pas semblablement au Seigneur toutes les choses de l'intelligence et de la sagesse, qui sont toutes les choses du vrai et du bien ; ceux qui les attribuent toutes au Seigneur sont plus sages que les autres, puisque toutes les choses du vrai et du bien, qui sont la sagesse, influent du ciel, c'est-à-dire, du Seigneur qui est dans le ciel ; l'attribution de toutes ces choses au Seigneur ouvre les intérieurs de l'homme vers le ciel, car ainsi l'on reconnaît que rien du vrai ni du bien ne vient de l'homme ; et autant on reconnaît cela, autant décroît l'amour de soi, et avec l'amour de soi l'obscurité provenant des faux et des maux, et autant aussi l'homme vient dans l'innocence et dans l'amour et la foi envers le Seigneur ; de là, la conjonction avec le Divin, et par suite l'influx et l'illustration ; par là, on voit clairement d'où vient que l'un est plus sage et l'autre moins, et aussi pourquoi le riche ne donnera pas plus, ni le pauvre moins, à savoir, afin que chez tous également il y ait faculté d'être sage ; chez tous, il est vrai, il n'y a pas égale faculté d'être sage, mais il y a également faculté, puisque l'un et l'autre peut être sage. Par la faculté d'être sage, il est entendu non pas la faculté de raisonner sur les vrais et sur les biens d'après les sciences, ni par conséquent la faculté de confirmer tout ce qu'il plaît, mais la faculté de voir clairement ce qui est vrai et bien, de choisir ce qui convient, et de l'appliquer aux usages de la vie ; ceux qui attribuent tout au Seigneur voient clairement, choisissent et appliquent ; ceux, au contraire, qui attribuent non pas au Seigneur, mais à eux-mêmes, savent seulement raisonner sur les vrais et sur les biens, et ils ne voient que ce qui concerne les autres, et cela, non d'après la raison, mais d'après l'actif de la mémoire ; comme ils ne peuvent pénétrer en dedans des vrais mêmes, ils se tiennent en dehors, et confirment tout ce qu'ils saisissent, soit vrai, soit faux ; ceux qui peuvent faire cela avec plus d'érudition' d'après les sciences sont crus par le monde être plus sages que les autres ; mais plus ils s'attribuent toutes choses, ainsi plus ils aiment les choses qu'ils pensent d'après eux-mêmes, plus ils sont insensés, car ils confirment les faux de préférence aux vrais, et les maux de préférence aux biens ; en effet, ils n'ont la lumière que par les illusions et les apparences qui sont dans le monde, et de là par leur lueur, qui est appelée lueur naturelle, et qui a été séparée de la lumière du ciel ; et cette lueur, quand elle a été séparée, n'est qu'obscurité quant aux vrais et aux biens qui appartiennent au ciel. Que les richesses et l'opulence soient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, et soient par conséquent aussi les connaissances du vrai et du bien, qui même sont appelées opulence et richesses spirituelles, on le voit dans la Parole par les passages où elles sont nommées ; par exemple, dans Ésaïe :

« Je ferai la visite sur le fruit de l'orgueil du roi d'Aschur, parce qu'il a dit.

Dans la force de ma main j'ai agi, et par ma sagesse, parce qu'intelligent je suis ; en conséquence je déplacerai les bornes des peuples, et leurs trésors je pillerai ; ma main trouvera comme un nid les richesses des peuples. » - Ésaïe 10:12-13, 14 ;

Là, dans le sens interne, il s'agit de ceux qui se fient à leur propre intelligence, et qui croient que c'est d'eux-mêmes, et non du ciel, que vient la vraie sagesse ; lé roi d'Aschur est le raisonnement, ici d'après la propre intelligence, numéro 1186 ; de là, piller les trésors et les richesses des peuples, c'est détruire les choses qui sont les vrais de l'intelligence et de la sagesse.

Dans le Même :

« Prophétique sur les bêtes du midi : Ils portent sur l'épaule des ânes leurs richesses, et sur le dos des chameaux leurs trésors, vers l'Egypte. » - Ésaïe 30:6-7.

Les bêtes du midi sont ceux qui sont au dedans de l'Église, ainsi dans la lumière du vrai d'après la Parole, mais qui néanmoins ne lisent la Parole que pour la science, et non pour les usages de la vie ; car le midi, c'est où il y a la lumière du vrai, ainsi où il y a la Parole, numéro 3195, 3708, 5672, 9642 ; l'âne est la science, de même le chameau, et aussi l'Egypte ; que l'âne soit la science, on le voit, numéro 5492, 5741, 7024 ; de même le chameau, numéro 3048, 3071, 3143, 3145, 4156 ; de même aussi l'Egypte voir ce qui a été cité, numéro 9391 : que ces paroles prophétiques doivent être entendues dans le sens spirituel, on peut le voir en ce que sans ce sens personne ne sait ce que sont les bêtes du midi, ce que c'est que porter sur l'épaule des ânes leurs richesses, et sur le dos des chameaux leurs trésors, et cela vers l'Egypte.

Dans le Même :

« Je te donnerai les trésors des ténèbres, et les secrètes richesses des lieux cachés, afin que tu connaisses que (c'est) Moi, Jéhovah. » - Ésaïe 45:3.

Les trésors des ténèbres et les secrètes richesses des lieux cachés sont des choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse célestes, lesquelles ont été cachées à l'homme naturel.

Dans Jérémie :

« Le péché de Jehudah est écrit avec un burin de fer ; ô ma montagne dans le champ ! tes richesses et tous tes trésors au pillage je livrerai. » - Jérémie 17:1, 3 ;

Jehudah est appelé montagne dans le champ, parce que chez lui était le représentatif de l'Église céleste ; car la montagne est l'amour de l'Église céleste, numéro 6435, et le champ est l'Église, numéro 2971, 3766, 7502, 9139, 9295 ; les richesses et les trésors, qui devaient être livrés au pillage, sont tous les vrais et tous les biens de l'Église, qui devaient être dissipés.

Dans le Même :

« A cause de ta confiance en tes ouvrages, et en tes trésors, toi aussi tu seras prise. » - Jérémie 48:7.

Ici encore les trésors sont les doctrinaux et les connaissances de l'Église.

Dans le Même :

« Ëpée ! contre ses chevaux, et contre ses chars, et contre la foule pêle-mêle qui est au milieu d'elle ; épée ! contre ses trésors afin qu'ils soient pillés ; sécheresse sur ses eaux afin qu'elles tarissent. » - Jérémie 50:37-38.

Ceci est dit contre les Chaldéens, par lesquels sont entendus ceux qui sont dans le culte externe sans l'interne, ainsi ceux qui de bouche professent les vrais de la Parole, mais de cœur les nient ; l'épée est le faux qui combat contre les vrais, numéro 2799, 4499, 6353, 7102, 8294 ; les chevaux sont l'intellectuel, numéro 2760, 2761, 2762, 3217, 5321 ; les chars sont les choses qui appartiennent à la doctrine, numéro 5321, 8215 ; les trésors qui seront pillés sont les vrais et les biens de l'Église, qui seront pervertis et périront par l'application aux maux des amours de soi et du monde ; la sécheresse sur les eaux est la privation et la consomption des vrais de la foi, car l'eau est le vrai de la foi, numéro 2702, 3058, 3424, 4976, 8568, 9323 : qui ne peut voir que le sens'littéral n'est point le sens réel de ces paroles ? en effet, qu'y a-t-il de saint, ou de l'Église ou du Ciel, ou quel sens y a-t-il en ceci, que l'épée serait contre les chevaux, contre les chars, contre la foule pêle-mêle, contre les trésors, et que la sécheresse serait sur les eaux afin qu'elles tarissent ? Par ces passages de la Parole et par tous les autres, on peut donc voir clairement qu'il y a dans chaque expression un sens spirituel qui diffère du sens naturel, et que la Parole sans le sens spirituel ne peut pas être dite sainte, ni même être comprise dans la plupart des passages.

Dans le Même :

« Babel, qui habites sur beaucoup d'eaux, grande en trésors. » - Jérémie 51:13 ;

Babel, ce sont ceux qui possèdent la Parole, et par suite tous les vrais et tous les biens de l'Église, mais qui les appliquent à l'amour de soi, et par conséquent les profanent, numéro 1326 ; ce qui même fut représenté en ce que le Roi de Babel prit

« tous les vases du Temple, qui étaient d'or et d'argent, et qu'il y but, et alors loua les Dieux d'or et d'argent. » - Daniel 5:2, 3, 4, , [Il manque du texte ici], 2702, 3058, 4976, 8568, 9323 : cela est décrit plus amplement dans l'Apocalypse, où sont recensées les richesses de Babylone, qui y sont nommées marchandises, -Chap. Ézéchiel :

« J'amènerai contre Tyr Nébuchadnézar ; sous les sabots de ses chevaux il foulera toutes tes rues ; on enlèvera tes richesses, et l'on pillera tes marchandises. » - Ézéchiel 2, , .

Par Tyr est entendue l'Église quant aux connaissances du bien et du vrai, numéro 1201 ; par Nébuchadnézar roi de Babel est entendu le profane qui dévaste, numéro 1327 (fin). ; ce qui arrive quand les vrais et les biens de la Parole servent de moyens pour favoriser les maux des amours de soi et du monde par une application de travers ; car alors les maux de ces amours sont dans le cœur, et les saints de l'Église sont dans la bouche ; les sabots des chevaux sont les extrêmes naturels, qui sont les scientifiques entièrement sensuels, numéro 7729 ; et les rues sont les vrais de la foi, .numéro 2336 ; les richesses et les marchandises sont les connaissances du bien et du vrai : comme les connaissances du bien et du vrai sont signifiées par Tyr, numéro 1201, c'est pour cela que lorsqu'il s'agit de Tyr dans la Parole, il s'agit aussi de marchandises et de richesses de divers genres ; par exemple, dans le même Prophète :

« Tharschisch, ta commerçante par une multitude de toutes richesses, en argent, fer, étain et plomb. Damas, ta commerçante pour une multitude de toutes richesses. Par la multitude de tes richesses, et par tes trafics, tu as enrichi tous les Rois de la terre. » - Ézéchiel 27:12, 18, 33.

Dans le Même :

« Dans ta sagesse et dans ton intelligence tu t'es fait des richesses, et tu l'es amassé de l'or et de l'argent dans tes trésors , par la multitude de ta sagesse tu as multiplié tes richesses. » - Ézéchiel 28:4-5 ;

Dans ces passages aussi il s'agit de Tyr ; il y est bien évident que par les richesses dans la Parole ilest entendu les richesses spirituelles, qui sont les connaissances du bien et du vrai, ainsi qui sont les moyens de la sagesse : et aussi dans Zacharie :

« Tyr a amassé de l'argent comme de la poussière, et de l'or comme de la boue des rues ; voici, le Seigneur l'appauvrira, et il renversera dans la mer ses richesses. » - Zacharie 9:3-4 ;

Et dans David :

« La Fille de Tyr t'offrira un présent, la Fille de roi ; ils supplieront tes faces, les riches du peuple. » - Psaumes 45:13.

Là est décrite l'Église quant à l'affection du vrai, et elle est appelée fille de roi, car la fille est l'Église quant à l'affection, numéro 2362, 3963, 6729, 9055 (fin). ; et le roi est le vrai, numéro 1672, 2015, 2069, 3670, 4575, 4581, 4966, 6148 ; c'est pour cela qu'il est dit que la fille de Tyr offrira un présent, et que les riches du peuple supplieront les faces ; les riches du peuple sont ceux qui abondent en vrais et en biens.

Dans Hosëe :

« Éphraïm a dit : Certes je me suis enrichi, j'ai trouvé des richesses pour moi. » - .

Par je me suis enrichi et j'ai trouvé des richesses pour moi, il est entendu qu'il s'est enrichi non pas de richesses mondaines, mais de richesses célestes ; car par Éphraïm, il est entendu l'Intellectuel de l'Église, qui est illustré quand on lit la Parole, numéro 5354, 6222, 6238, 6267.

Dans Jean :

« A l'Ange de l'Église de Laodicée écris : Parce que tu dis : Je suis riche, et je me suis enrichi, et d'aucun secours je n'ai besoin ; et tu ne sais pas que tu es malheureux, et misérable, et indigent, et aveugle et nu : je te conseille d'acheter de Moi de l'or purifié par le feu, afin que tu t'enrichisses, et des vêtements blancs afin que tu sois couvert. » - Apocalypse 3:17-18.

Là, il s'agit de l'Église qui place le tout de l'Église dans les connaissances nues, et par suite s'élève au-dessus des autres, lorsque cependant les connaissances ne sont que des moyens pour corriger et perfectionner la vie ; celui donc qui les possède, sans la vie selon ces connaissances, est malheureux, misérable, indigent, aveugle et nu ; acheter de l'or purifié par le feu, c'est s'acquérir du Seigneur le bien réel ; et acheter des vêtements blancs, c'est s'acquérir du Seigneur les vrais réels provenant de ce bien ; que l'or soit le bien de l'amour, voir ce qui a été cité, numéro 9874 ;.et que les vêtements soient le vrai de la foi, on le voit, numéro 4545, 5248, 5319, 5954, 9212, 9216, 9814, 9952.

Dans Jérémie :

« Moi, Jéhovah, qui donne à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses œuvres ;

Comme une perdrix qui amasse, mais n'enfante point (est) celui qui fait des richesses, mais non avec jugement ; au milieu de ses jours il les laissera, à la fin de ses jours il deviendra insensé. » - Jérémie 17:10-11.

Là, il s'agit de ceux qui s'acquièrent des connaissances sans avoir pour fin d'autre usage que de s'enrichir, c'est-à-dire, de savoir, lorsque cependant c'est à la vie qu'elles doivent servir ; cela est entendu par amasser comme une perdrix et cependant ne pas enfanter, et par faire des richesses, mais non avec jugement.

Dans Luc :

« Quiconque d'entre vous ne renonce pas à toutes ses possessions, ne peut être mon disciple. » - Luc 14:33.

Celui qui ne sait pas que les possessions, dans le sens interne, sont les richesses et l'opulence spirituelles, qui sont les connaissances d'après la Parole, ne peut savoir autre chose, sinon qu'il doit se priver de toutes richesses pour pouvoir être sauvé ; et cependant ce n'est pas là le sens de ces paroles ; là, par les possessions il est entendu toutes les choses qui proviennent de la propre intelligence ; en effet, personne ne peut par soi-même avoir la sagesse, mais on l'a par le Seigneur ; c'est pourquoi renoncer à toutes les possessions, c'est ne s'attribuer rien de l'intelligence ni rien de la sagesse ; et celui qui n'agit pas ainsi ne peut être instruit par le Seigneur, c'est-à-dire, être son disciple. Comme les possessions, les richesses, l'opulence, l'argent et l'or, signifient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, c'est aussi pour cela que le Seigneur compare le Royaume des cieux à un trésor caché dans le champ. » - Matthieu 13:44 ;

Et qu'il est dit, de se faire un trésor gui ne manque point dans les cieux, car où est le trésor, là est le cœur. » - Luc 12:33-34. Matthieu 6:20, 21.

Ceux qui ne savent pas que par les riches sont entendus ceux qui possèdent les connaissances du vrai et du bien, ainsi ceux qui ont la Parole, et que par les pauvres sont entendus ceux qui ne les possèdent pas, mais qui néanmoins les désirent, ceux-là ne peuvent savoir autre chose, si ce n'est que par le riche qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et par le pauvre qui était étendu vers le vestibule du riche, - , [Il manque du texte ici], 9467, et par le fin lin le vrai réel, numéro 5319, 9469, 9596, 9744 ; et que par le pauvre étendu vers le vestibule il est entendu ceux qui sont hors de l'Église, et n'ont pas la Parole, mais désirent néanmoins les vrais et les biens du Ciel et de l'Église ; d'après cela, on voit encore clairement que par les riches il est entendu ceux qui ont la Parole, par conséquent les Divins Vrais, comme aussi dans le prophétique de Marie dans Luc :

« Dieu a rempli de biens ceux qui avaient faim, et il a renvoyé les riches à vide. » - Luc .

Là, ceux qui avaient faim sont ceux qui ailleurs sont appelés pauvres, ainsi ceux qui n'ont ni pain ni eau, et qui ainsi ont faim et soif, c'est-à-dire, ceux qui ne savent ni le bien ni le vrai, et cependant les désirent ; par le pain et par l'eau, dans la Parole, il est signifié le bien et le vrai, numéro 9323 ; et par avoir faim et avoir soif, ainsi par la faim et la soif, il est signifié le désir d'avoir le bien et le vrai. De tels hommes sont aussi entendus ailleurs par les pauvres, comme dans Luc :

« Heureux, vous pauvres, parce qu'à vous est le Royaume des cieux ! Heureux, vous qui avez faim, parce que vous serez rassasiés ! » - Luc 6:20-21 ;

Dans le Même :

« Le Père de famille dit au serviteur : Va dans les places et dans les rues de la ville, et introduis les pauvres, les estropiés, les boiteux et les aveugles. » - Luc 14:21.

Dans le Même :

« A des pauvres bonne nouvelle est annoncée. » - Luc 7:22.

Dans Matthieu :

« A des pauvres bonne nouvelle est annoncée. » - .

Dans Ésaïe :

« Alors paîtront les premiers-nés des pauvres, et les indigents avec confiance se coucheront. » - Ésaïe 14:30.

Dans le Même :

« Les indigents d'entre les hommes dans le Saint d'Israël s'égaieront. » - Ésaïe 29:19.

Dans Zéphanie :

« Je laisserai au milieu de toi un peuple misérable et pauvre, lesquels espéreront dans le nom de Jéhovah ; ceux-là paîtront et se reposeront, et personne qui les épouvante. » - Zéphanie 3:12-13 ;

Et dans Ésaïe :

« Les pauvres et les indigents cherchent de l'eau, mais point ; leur langue de soif périt ; Moi, Jéhovah, je les exaucerai ; j'ouvrirai sur les coteaux des torrents, et au milieu des vallées des fontaines je mettrai. » - Ésaïe 41:17-18.

Les pauvres et les indigents qui cherchent de l'eau sont ceux qui désirent les connaissances du bien et du vrai ; l'eau est le vrai ; le désir est décrit en ce que leur langue périt de soif ; et l'abondance qu'ils doivent avoir est décrite en ce que des torrents seront ouverts sur les coteaux, et des fontaines au milieu des vallées : d'après cela, il est encore évident que des célestes, qui sont les vrais de la foi et les biens de l'amour, sont entendus par les terrestres qui sont les eaux, les torrents sur les coteaux, les fontaines dans les vallées, et que ce sens-ci est le sens littéral de la Parole, mais que ce sens-là est le spirituel, et que la Parole par le sens spirituel est Divine, mais que sans lui elle ne l'est pas. Si l'opulence et les richesses signifient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, c'est aussi d'après la correspondance ; en effet, dans le Ciel chez les Anges toutes choses apparaissent comme resplendissantes d'or, d'argent et de pierres précieuses ; et cela, parce qu'ils sont dans l'intelligence du vrai et dans la sagesse du bien ; car les intérieurs des anges se présentent ainsi visibles d'après la correspondance ; et même chez les esprits qui sont au-dessous des cieux, il y a des richesses qui apparaissent selon l'état de réception du vrai et du bien procédant du Seigneur.

  
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Arcanes Célestes # 3858

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3858. Comme il va, dans ce qui suit, être question des douze fils de Jacob, et que c'est d'eux, comme Pères, que les douze Tribus d'Israël ont reçu leurs noms, il sera dit ici, par forme de prélimi-naire, ce que signifient les Tribus, et pourquoi il y en eut douze ; personne n'a encore connu l'arcane que cela renferme, parce qu'on a cru que les Historiques de la Parole étaient nûment des historiques, et qu'il n'y avait du Divin en eux, qu'en ce qu'ils pouvaient servir à des applications quand il s'agit des choses saintes ; de là on a cru aussi que les douze Tribus ne signifiaient que les distributions du peuple Israélite en autant de nations distinctes ou de familles communes, lorsque cependant elles enveloppent des Divins, savoir, autant de distributions universelles de la foi et de l'amour, par con-séquent des choses qui appartiennent au Royaume du Seigneur dans les cieux et sur les terres, et que même chaque Tribu enveloppe un certain universel : quant à ce que signifie chaque Tribu, on le verra dans ce qui va suivre, lorsqu'il s'agira des fils de Jacob, d'après lesquels ces Tribus ont été nommées : en général, les Douze Tribus ont signifié tout ce qui appartient à la doctrine du vrai et du bien, ou de la foi et de l'amour ; en effet, le vrai et le bien, ou la foi et l'amour, font le Royaume du Seigneur, car les choses qui appartiennent au vrai ou à la foi sont le tout de la pensée dans ce Royaume, et celles qui appartiennent au bien ou à l'amour sont le tout de l'affection ; et comme l'Eglise Juive a été instituée pour représenter le Royaume du Seigneur, c'est pour cela que les distributions de ce peuple en douze Tribus signifiaient ces choses : c'est là l'arcane qui jusqu'à présent n'avait point été dévoilé ; que douze signifie toutes choses en général, c'est ce qui a été exposé précédemment numéros 577, 2089, 2129, 2130 f ; 3272 ; mais avant qu'il s'agisse en particulier de chaque Tribu, je vais ici, d'après la Parole, confirmer que les Tribus signifient les choses qui appartiennent au vrai et au bien, ou à la foi et à l'amour, et qu'ainsi les douze Tribus signifient toutes ces choses ; dans Jean :

« La Cité Sainte, la Jérusalem nouvelle, avait douze portes, et sur les portes douze anges, et des noms écrits qui sont (ceux) des douze Tribus des fils d'Israël : et sur les fondements (étaient) les noms des douze Apôtres de l'Agneau. Il mesura la cité avec la canne en stades douze fois mille, et il mesura sa muraille de cent quarante-quatre coudées, mesure d'homme, c'est-à-dire, d'Ange ; les douze portes étaient douze perles. » - Apocalypse 21:12, 14, 16-17, 21.

Que la Cité sainte, ou la Nouvelle Jérusalem, soit la Nouvelle Église du Seigneur, cela est évident d'après chacune des expressions de ce passage ; dans ce qui précède, il s'agit de l'état de l'Eglise tel qu'il doit être avant sa fin ; ici, il s'agit de la Nouvelle Eglise, et cela étant ainsi, les portes, la muraille, les fondements ne sont absolument que des choses qui appartiennent à l'Eglise, c'est-à-dire, des choses qui appartiennent à la charité et à la foi, car ce sont celles-ci qui font l'Eglise ; de là chacun peut voir que par douze si souvent répété dans ce passage, et par les Tribus, comme aussi par les Apôtres, il n'est entendu ni douze, ni les tribus, ni les apôtres, mais que douze signifie toutes choses en un seul complexe, comme on le voit expliqué numéros 577, 2089, 2129, 2130 f, 3272 ; la même chose est entendue par le nombre cent quarante-quatre, car ce nombre est douze fois douze ; et comme douze signifie toutes choses, il est évident d'après cela que les douze Tribus signifient toutes les choses qui appartiennent à l'Eglise, lesquelles sont le vrai et le bien, ou la foi et l'amour, comme il a été dit ci-dessus : il en est de même pour les douze apôtres, par lesquels ont aussi été représentées toutes les choses de l'Eglise, c'est-à-dire, toutes celles de la foi et de l'amour, voir numéros 2129, 3354, 3488, 3857 ; c'est donc de là qu'il est dit que ce nombre est mesure d'homme, c'est-à-dire, d'ange, par quoi est entendu l'état du vrai et du bien ; que la mesure soit l'état, on le voit, numéro 3104 ; que l'homme soit ce qui appartient à l'Eglise, cela est évident d'après ce qui a été dit sur la signification de l'homme, numéros 478, 479, 565, 768, 1871, 1894, et aussi en ce que le Royaume du Seigneur est appelé le Très-Grand Homme, et cela d'après le bien et le vrai qui procèdent du Seigneur, ainsi qu'il a été montré à la fin des Chapitres, numéros , ; que l'Ange ait la même signification, on le voit numéros 1705, 1754, 1925, 2821, 3039. Dans l'Ancien Testament chez les Prophètes, il s'agit aussi, comme dans Jean de la Nouvelle Jérusalem, et par elle est signifiée pareillement la Nouvelle Eglise du Seigneur, par exemple, dans Ésaïe 65:18-19, ; ; Ézéchiel 40-48 où par la Nouvelle Jérusalem, par le Nouveau Temple et par la Nouvelle Terre sont décrits dans le sens interne le Royaume du Seigneur dans les cieux, elle Royaume du Seigneur sur les terres, c'est-à-dire, l'Eglise ; là, mieux que partout ailleurs, on peut voir ce qui a été signifié par la Terre, par Jérusalem, par le Temple, et par toutes les choses qui y sont, et aussi ce qui a été signifié par les douze Tribus, car il s'agit du partage delà Terre, et de son héritage selon les Tribus ; et aussi de la Cité et de ses murailles, de son fondement, de ses portes, et de toutes les choses qui devaient y constituer le Temple ; mais il suffira ici de rapporter seulement ce qui est dit des Tribus :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovih : Ici est la limite jusqu'où vous hériterez la Terre, selon les Douze Tribus d'Israël. Vous vous partagerez cette Terre selon les Tribus d'Israël ; mais il sera fait ainsi : Par le sort vous la partagerez en héritage pour vous et pour les étrangers séjournant au milieu de vous ; avec vous ils jetteront le sort pour l'héritage, au milieu des Tribus d'Israël. » - Ézéchiel 47:13, 21, 22, 23.

Quant à la Terre, elle sera au Prince pour possession en Israël, et n'affligeront plus mes Princes, mon peuple, et la Terre ils donneront à la maison d'Israël selon leurs Tribus. » - Ézéchiel 45:8.

Quant aux héritages, on peut voir Chapitre Ézéchiel 48:1, [Il manque du texte ici], 32, 33, [Il manque du texte ici], - qu'en cela ils aient représenté le Royaume du Seigneur, c'est ce que prouve clairement la prophétie de Biléam, dans laquelle il est dit :

« Quand Biléam leva ses yeux et vit Israël habitant selon les Tribus, sur lui vint l'esprit de Dieu, et il proféra son énoncé, et dit : Qu'ils sont bons tes tabernacles, Jacob ! Tes habitacles, Israël ! Comme des vallées ils sont plantés, comme des jardins auprès d'un fleuve, comme des aloès qu'il a plantés Jéhovah, comme des cèdres auprès des eaux. » - Nombres 24:2-3, 5-6, - que Biléam ait prononcé ces paroles d'après Jéhovah, c'est ce qui est dit là en termes formels, - Nombres 22:8, 18-19, 35, Nombres 23:5, - 12, 16, 26. Nombres 24:2, 13.

D'après cela, on voit aussi ce qui avait été représenté par les héritages de la terre de Canaan selon les Tribus, il en est ainsi parlé dans Moïse :

« Prenez le compte de l'assemblée des fils d'Israël selon la maison de leurs pères, depuis le fils de vingt ans, quiconque sort pour l'armée d'Israël ; par le sort sera distribuée la Terre ; selon les noms des Tribus de leurs pères ils recevront un héritage. » - , - et il est dit que par Josué la Terre a été divisée par le sort selon les Tribus. » - Josué 13:1, 15:1, 16:1, 17:1, 18:1, 19:1.

Que le Royaume du Seigneur ait été représenté là, ainsi qu'il a été dit, cela est évident d'après chacune des expressions, car la Terre de Canaan signifiait ce Royaume, voir numéro 1585, 1607, 3038, 3481, 3705 ; si les Tribus sont nommées Armées, et s'il est dit qu'elles camperaient selon les Armées et se mettraient en marche selon les Armées, - Nombres 2:4, 6, 8, 11, 13, 15, 19, 21, 22, 23, 26, 28, 30, - c'est parce que les Armées signifiaient la même chose, savoir, les vrais et les biens, numéro 3448, et parce que le Seigneur est nommé Jéhovah Sébaoth ou Jéhovah des Armées, numéro 3448 ; c'est de là que les fils d'Israël ont été appelés Armées de Jéhovah quand ils sortirent d'Egypte, comme dans Moïse :

« Il arriva au bout de trente ans et quatre cents ans, il arriva en ce même jour-là, que sortirent toutes les Armées de Jéhovah de la terre d'Egypte. » - Exode 12:41.

Chacun peut savoir que ceux qui ont été tels en Egypte, et ensuite tels dans le désert, n'ont été appelés Armées de Jéhovah que représentativement, car ils n'ont été dans aucun bien ni dans aucun vrai, ils étaient la plus méchante de toutes les Nations. De là aussi on peut voir clairement ce qui a été signifié par les Noms des Douze Tribus sur le Pectoral d'Aharon, appelé Urim et Thumim, dont il est ainsi parlé dans Moïse :

« Il y aura en quatre rangs douze pierres, ces pierres seront selon les noms des douze Tribus d'Israël, douze selon leurs noms ; à gravures de sceau, à chacune selon son nom, elles seront pour les douze Tribus. » - .

En effet, Aharon représentait le Divin Sacerdoce du Seigneur, et c'est pour cela que toutes les choses dont il était revêtu signifiaient les Divins célestes et spirituels, mais d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, enverra, quand il en sera question, ce que ces choses signifiaient ; sur le Pectoral lui-même, comme étant très-saint, étaient les représentations de tout ce qui appartient à l'amour et à la foi pour le Seigneur, c'est là l'Urim et le Thumim ; si les Noms ont été gravés sur des pierres précieuses, c'est parce que les Pierres en général signifient les vrais, numéros 1298, 3720, les Pierres précieuses, les vrais qui brillent par le bien, numéro 114 ; et comme les Noms de chaque Tribu signifiaient la qualité, c'est encore pour cela qu'une pierre spéciale était désignée pour chaque Tribu, - Exode 28:17, 18, 19, 20 ; Exode 39:8, 10, 11, 12, 13, - laquelle Pierre par sa couleur et son brillant exprimait la qualité qui était signifiée par chaque Tribu ; de là venait que Jéhovah ou le Seigneur donnait des réponses par l'Urim et le Thumim. Par les deux Pierres de Schoham, qui étaient sur les deux épaules de l'Ephod, la même chose était aussi représen-tée, mais dans un moindre degré que par les douze pierres du Pectoral, car les épaules signifiaient toute la puissance, ainsi la Toute-Puissance du Seigneur, numéro 1085, tandis que la Poitrine, ou le cœur et les Poumons, signifiait l'amour Divin céleste et spirituel, le cœur l'amour Divin céleste, les poumons l'amour Divin spirituel, voir numéro 3635, et à la fin de ce Chapitre où il s'agit du Très-Grand Homme et de sa correspondance avec la province du Cœur et avec la province des Poumons : quant aux deux Pierres sur les épaules de l'Ephod, il en est ainsi parlé dans Moïse :

« Tu prendras deux Pierres de Schoham, et tu graveras sur elles les noms des fils d'Israël, six de leurs noms sur une Pierre, et les six noms restants sur l'autre Pierre, selon leurs générations ; tu poseras les deux Pierres sur les épaules de l'Ephod, pierres de souvenir pour les fils d'Israël. » - Exode 28:9-10, 11, Exode 39:6-7.

Comme les Tribus signifiaient les choses qui appartiennent au vrai et au bien, ou qui appartiennent à la Coi et à l'amour, et chaque Tribu un certain universel de ces choses, et la Tribu de Lévi l'Amour, ainsi qu'on le verra clairement par l'explication du Vers. 34 de ce Chapitre, on peut savoir par là ce qui était signifié lorsqu'il fut ordonné de poser des verges, une pour chaque Tribu, dans la Tente de Convention, et que la verge seule de Lévi fleurit avec des amandes ; il en est ainsi parlé dans Moïse :

« Prends douze verges, une verge par Tête de la maison de leurs pères, et dépose-les dans la Tente de Convention, et écris le nom d'Aharon sur la verge de Lévi ; la verge d'Aharon fut placée au milieu : le lendemain, voici, la Verge d'Aharon avait fleuri pour la Tribu de Lévi, elle avait produit sa fleur, en sorte qu'elle fleurissait en fleur, et qu'elle portait des amandes. » - .

Ce qui signifiait que l'amour était l'essentiel et le principal de tout dans le Royaume du Seigneur, et que de là provenait toute fructification ; et si le Nom d'Aharon était sur cette verge, c'est parce qu'Aharon représentait le Seigneur quant à Son Divin Sacerdoce ; que le Sacerdoce du Seigneur signifie le Divin Bien qui appartient, à son Amour et à sa Miséricorde, et que la Royauté du Seigneur signifie le Divin Vrai qui procède du Divin Bien, on le voit numéros 1728, 2015 (fin). 3670, Maintenant, d'après tout ce qui a été rapporté, on peut voir ce qui est signifié dans les passages suivants par les Tribus, et par les douze Tribus ; ainsi dans Jean : » J'entendis le nombre des marqués, cent quarante-quatre mille marqués de toute Tribu d'Israël ; de la Tribu de Jehudah douze mille marqués ; de la Tribu de Ruben douze mille marqués ; de la Tribu de Cad douze mille marqués ; de la Tribu d'Ascher douze mille marqués ; de la Tribu de Naphtali douze mille marqués ; de la Tribu de Ménasché douze mille marqués ; de la Tribu de Schiméon douze mille marqués ; de la Tribu de Lévi douze mille marqués ; de la Tribu d'Isaschar douze mille marqués ; de la Tribu de Zébulon douze mille marqués ; de la Tribu de Joseph douze mille marqués ; de la Tribu de Benjamin douze mille marqués. » - Apocalypse 7:4-5, 6, 7, 8.

Dans Moïse :

« Souviens-toi des jours d'éternité, discernez les années de génération et génération, lorsque le Très-Haut donnait l'Héritage aux Nations, lorsqu'il séparait les fils de l'homme, il établit les limites des peuples, selon le nombre des fils d'1sraël. » - Deutéronome 32:7-8.

Dans David :

« Jérusalem ! Bâtie comme une Cité dont les parties se tiennent ensemble, où montent les Tribus, les Tribus de Jah, témoignage à Israël, pour confesser le Nom de Jéhovah. » - Psaumes 122:3-4.

Dans Josué :

« Quand passera l'arche de l'alliance du Seigneur de toute la terre devant vous dans le Jourdain, prenez douze hommes des Tribus d'Israël, un homme de chaque Tribu ; il arrivera que quand reposeront les plantes des pieds des prêtres qui portent l'arche de Jéhovah, le Seigneur de toute la terre, dans les eaux du Jourdain, les eaux du Jourdain seront tranchées, et elles s'arrêteront en un monceau. » - .

Et plus loin :

« Prenez du milieu du Jourdain, de la station des pieds des prêtres, en (les) préparant, douze pierres que vous emporterez avec vous, chaque homme une pierre sur son épaule, selon le nombre des Tribus d'Israël, afin que soit ceci en signe que les eaux du Jourdain ont été tranchées. De plus Josué dressa douze pierres au milieu du Jourdain, au lieu de la station des pieds des prêtres qui portaient l'arche de l'alliance. » - .

De même :

« Elle prit douze pierres, selon le nombre des Tribus des fils de Jacob, auquel avait été adressée cette parole : Israël sera ton nom ; et il bâtit un Autel au nom de Jéhovah. » - 1 Rois 18:31-32. Que les Tribus soient les biens de l'amour et les vrais de la foi, on le voit aussi d'après les paroles du Seigneur dans Matthieu :

« Alors apparaîtra le signe du Fils de l'homme, et alors gémiront toutes les Tribus du la Terre, et elles verront le Fils de l'homme venir dans les nuées du ciel avec force et gloire. » - Matthieu 24:30.

Là, par toutes les Tribus de la terre qui gémiront, il est signifié qu'il n'y aura plus aucune reconnaissance du vrai, ni aucune vie du bien, car là il s'agit de la consommation du siècle : de même dans Jean :

« Voici, il viendra avec les nuées, et Le verra tout œil, et ceux qui l'ont percé, et gémiront sur lui toutes les Tribus de la Terre. » - Apocalypse 1:7 ;

Dans la Préface du Chapitre 18 de la Genèse, on voit ce que c'est que venir dans les nuées du ciel ; voir en outre ce qui m'a été montré par expérience sur douze, numéros 2129, 2130. Si toutes les choses de la foi et de l'amour ont été appelées Tribus, c'est parce que le même mot, dans la Langue Originale, signifie aussi sceptre et bâton ; ailleurs, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera montré que le sceptre, et aussi le bâton, c'est la puissance ; de là le nom de Tribu enveloppe ce sens, que dans les biens et dans les vrais il y a toute puissance par le Seigneur ; c'est pour cela même que les Anges ont été nommés Puissances, et aussi Principautés, car les Princes signifient les choses principales de la charité et de la foi, comme les douze Princes qui sont nés d'Ismaël, - Genèse 25:16. Voir numéros 2089, 3272 ; et les Princes qui étaient à la tête des Tribus, - , .

D'après tout ce qui a été dit jusqu'ici sur les douze Tribus, on peut savoir pourquoi les disciples du Seigneur, qui ensuite furent nommés Apôtres, étaient au nombre de douze, et savoir qu'ils ont, comme les Tribus, représenté l'Eglise du Seigneur quant aux biens et aux vrais, numéros 2129, 3354, 3488, 3857 : que Pierre ait représenté la foi, Jacques la charité, et Jean les œuvres de la charité, on le voit dans la Préface du Chapitre , 3750 ; c'est aussi ce qu'on voit très-clairement d'après ce que le Seigneur a dit d'eux et avec eux.

  
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