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Jérémie 51:13

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13 Tu étais assise sur plusieurs eaux, abondante en trésors; ta fin est venue, et le comble de ton gain déshonnête.

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Arcanes Célestes # 10227

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10227. Le riche ne donnera pas plus, et le pauvre ne donner pas moins, que la moitié d'un sicle, pour donner à Jéhovah, signifie que tous, quelles que soient leurs facultés, doivent également attribuer au Seigneur toutes les choses du vrai d'après le bien : on le voit par la signification du riche, en ce que c'est celui qui a en abondance les vrais et les biens, et les connaissances du vrai et du bien, ainsi qu'il va être montré ; par la signification du pauvre, en ce que c'est celui qui ne les a pas en abondance, comme il va aussi être montré ; par la signification de ne pas donner plus, et ne pas donner moins, en ce que c'est tous également ; par la signification de la moitié d'un sicle, en ce que c'est toutes les choses du vrai d'après le bien, numéro 10221 ; et par la signification de donner à Jéhovah, en ce que c'est attribuer au Seigneur, car par Jéhovah dans la Parole il est entendu le Seigneur ; voir ce qui a été cité, numéro 9373 ; d'après cela, il est évident que par

« le riche ne donnera pas plus, et le pauvre ne donnera pas moins, que la moitié d'un sicle, pour donner à Jéhovah, » il est signifié que tous, quelles que soient leurs facultés, doivent également attribuer au Seigneur toutes, les choses du vrai d'après le bien. Voici ce qui en est : Tous ont la faculté d'être intelligent et d'être sage, mais si l'un est plus sage que l'autre, c'est parce qu'ils n'attribuent pas semblablement au Seigneur toutes les choses de l'intelligence et de la sagesse, qui sont toutes les choses du vrai et du bien ; ceux qui les attribuent toutes au Seigneur sont plus sages que les autres, puisque toutes les choses du vrai et du bien, qui sont la sagesse, influent du ciel, c'est-à-dire, du Seigneur qui est dans le ciel ; l'attribution de toutes ces choses au Seigneur ouvre les intérieurs de l'homme vers le ciel, car ainsi l'on reconnaît que rien du vrai ni du bien ne vient de l'homme ; et autant on reconnaît cela, autant décroît l'amour de soi, et avec l'amour de soi l'obscurité provenant des faux et des maux, et autant aussi l'homme vient dans l'innocence et dans l'amour et la foi envers le Seigneur ; de là, la conjonction avec le Divin, et par suite l'influx et l'illustration ; par là, on voit clairement d'où vient que l'un est plus sage et l'autre moins, et aussi pourquoi le riche ne donnera pas plus, ni le pauvre moins, à savoir, afin que chez tous également il y ait faculté d'être sage ; chez tous, il est vrai, il n'y a pas égale faculté d'être sage, mais il y a également faculté, puisque l'un et l'autre peut être sage. Par la faculté d'être sage, il est entendu non pas la faculté de raisonner sur les vrais et sur les biens d'après les sciences, ni par conséquent la faculté de confirmer tout ce qu'il plaît, mais la faculté de voir clairement ce qui est vrai et bien, de choisir ce qui convient, et de l'appliquer aux usages de la vie ; ceux qui attribuent tout au Seigneur voient clairement, choisissent et appliquent ; ceux, au contraire, qui attribuent non pas au Seigneur, mais à eux-mêmes, savent seulement raisonner sur les vrais et sur les biens, et ils ne voient que ce qui concerne les autres, et cela, non d'après la raison, mais d'après l'actif de la mémoire ; comme ils ne peuvent pénétrer en dedans des vrais mêmes, ils se tiennent en dehors, et confirment tout ce qu'ils saisissent, soit vrai, soit faux ; ceux qui peuvent faire cela avec plus d'érudition' d'après les sciences sont crus par le monde être plus sages que les autres ; mais plus ils s'attribuent toutes choses, ainsi plus ils aiment les choses qu'ils pensent d'après eux-mêmes, plus ils sont insensés, car ils confirment les faux de préférence aux vrais, et les maux de préférence aux biens ; en effet, ils n'ont la lumière que par les illusions et les apparences qui sont dans le monde, et de là par leur lueur, qui est appelée lueur naturelle, et qui a été séparée de la lumière du ciel ; et cette lueur, quand elle a été séparée, n'est qu'obscurité quant aux vrais et aux biens qui appartiennent au ciel. Que les richesses et l'opulence soient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, et soient par conséquent aussi les connaissances du vrai et du bien, qui même sont appelées opulence et richesses spirituelles, on le voit dans la Parole par les passages où elles sont nommées ; par exemple, dans Ésaïe :

« Je ferai la visite sur le fruit de l'orgueil du roi d'Aschur, parce qu'il a dit.

Dans la force de ma main j'ai agi, et par ma sagesse, parce qu'intelligent je suis ; en conséquence je déplacerai les bornes des peuples, et leurs trésors je pillerai ; ma main trouvera comme un nid les richesses des peuples. » - Ésaïe 10:12-13, 14 ;

Là, dans le sens interne, il s'agit de ceux qui se fient à leur propre intelligence, et qui croient que c'est d'eux-mêmes, et non du ciel, que vient la vraie sagesse ; lé roi d'Aschur est le raisonnement, ici d'après la propre intelligence, numéro 1186 ; de là, piller les trésors et les richesses des peuples, c'est détruire les choses qui sont les vrais de l'intelligence et de la sagesse.

Dans le Même :

« Prophétique sur les bêtes du midi : Ils portent sur l'épaule des ânes leurs richesses, et sur le dos des chameaux leurs trésors, vers l'Egypte. » - Ésaïe 30:6-7.

Les bêtes du midi sont ceux qui sont au dedans de l'Église, ainsi dans la lumière du vrai d'après la Parole, mais qui néanmoins ne lisent la Parole que pour la science, et non pour les usages de la vie ; car le midi, c'est où il y a la lumière du vrai, ainsi où il y a la Parole, numéro 3195, 3708, 5672, 9642 ; l'âne est la science, de même le chameau, et aussi l'Egypte ; que l'âne soit la science, on le voit, numéro 5492, 5741, 7024 ; de même le chameau, numéro 3048, 3071, 3143, 3145, 4156 ; de même aussi l'Egypte voir ce qui a été cité, numéro 9391 : que ces paroles prophétiques doivent être entendues dans le sens spirituel, on peut le voir en ce que sans ce sens personne ne sait ce que sont les bêtes du midi, ce que c'est que porter sur l'épaule des ânes leurs richesses, et sur le dos des chameaux leurs trésors, et cela vers l'Egypte.

Dans le Même :

« Je te donnerai les trésors des ténèbres, et les secrètes richesses des lieux cachés, afin que tu connaisses que (c'est) Moi, Jéhovah. » - Ésaïe 45:3.

Les trésors des ténèbres et les secrètes richesses des lieux cachés sont des choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse célestes, lesquelles ont été cachées à l'homme naturel.

Dans Jérémie :

« Le péché de Jehudah est écrit avec un burin de fer ; ô ma montagne dans le champ ! tes richesses et tous tes trésors au pillage je livrerai. » - Jérémie 17:1, 3 ;

Jehudah est appelé montagne dans le champ, parce que chez lui était le représentatif de l'Église céleste ; car la montagne est l'amour de l'Église céleste, numéro 6435, et le champ est l'Église, numéro 2971, 3766, 7502, 9139, 9295 ; les richesses et les trésors, qui devaient être livrés au pillage, sont tous les vrais et tous les biens de l'Église, qui devaient être dissipés.

Dans le Même :

« A cause de ta confiance en tes ouvrages, et en tes trésors, toi aussi tu seras prise. » - Jérémie 48:7.

Ici encore les trésors sont les doctrinaux et les connaissances de l'Église.

Dans le Même :

« Ëpée ! contre ses chevaux, et contre ses chars, et contre la foule pêle-mêle qui est au milieu d'elle ; épée ! contre ses trésors afin qu'ils soient pillés ; sécheresse sur ses eaux afin qu'elles tarissent. » - Jérémie 50:37-38.

Ceci est dit contre les Chaldéens, par lesquels sont entendus ceux qui sont dans le culte externe sans l'interne, ainsi ceux qui de bouche professent les vrais de la Parole, mais de cœur les nient ; l'épée est le faux qui combat contre les vrais, numéro 2799, 4499, 6353, 7102, 8294 ; les chevaux sont l'intellectuel, numéro 2760, 2761, 2762, 3217, 5321 ; les chars sont les choses qui appartiennent à la doctrine, numéro 5321, 8215 ; les trésors qui seront pillés sont les vrais et les biens de l'Église, qui seront pervertis et périront par l'application aux maux des amours de soi et du monde ; la sécheresse sur les eaux est la privation et la consomption des vrais de la foi, car l'eau est le vrai de la foi, numéro 2702, 3058, 3424, 4976, 8568, 9323 : qui ne peut voir que le sens'littéral n'est point le sens réel de ces paroles ? en effet, qu'y a-t-il de saint, ou de l'Église ou du Ciel, ou quel sens y a-t-il en ceci, que l'épée serait contre les chevaux, contre les chars, contre la foule pêle-mêle, contre les trésors, et que la sécheresse serait sur les eaux afin qu'elles tarissent ? Par ces passages de la Parole et par tous les autres, on peut donc voir clairement qu'il y a dans chaque expression un sens spirituel qui diffère du sens naturel, et que la Parole sans le sens spirituel ne peut pas être dite sainte, ni même être comprise dans la plupart des passages.

Dans le Même :

« Babel, qui habites sur beaucoup d'eaux, grande en trésors. » - Jérémie 51:13 ;

Babel, ce sont ceux qui possèdent la Parole, et par suite tous les vrais et tous les biens de l'Église, mais qui les appliquent à l'amour de soi, et par conséquent les profanent, numéro 1326 ; ce qui même fut représenté en ce que le Roi de Babel prit

« tous les vases du Temple, qui étaient d'or et d'argent, et qu'il y but, et alors loua les Dieux d'or et d'argent. » - Daniel 5:2, 3, 4, , [Il manque du texte ici], 2702, 3058, 4976, 8568, 9323 : cela est décrit plus amplement dans l'Apocalypse, où sont recensées les richesses de Babylone, qui y sont nommées marchandises, -Chap. Ézéchiel :

« J'amènerai contre Tyr Nébuchadnézar ; sous les sabots de ses chevaux il foulera toutes tes rues ; on enlèvera tes richesses, et l'on pillera tes marchandises. » - Ézéchiel 2, , .

Par Tyr est entendue l'Église quant aux connaissances du bien et du vrai, numéro 1201 ; par Nébuchadnézar roi de Babel est entendu le profane qui dévaste, numéro 1327 (fin). ; ce qui arrive quand les vrais et les biens de la Parole servent de moyens pour favoriser les maux des amours de soi et du monde par une application de travers ; car alors les maux de ces amours sont dans le cœur, et les saints de l'Église sont dans la bouche ; les sabots des chevaux sont les extrêmes naturels, qui sont les scientifiques entièrement sensuels, numéro 7729 ; et les rues sont les vrais de la foi, .numéro 2336 ; les richesses et les marchandises sont les connaissances du bien et du vrai : comme les connaissances du bien et du vrai sont signifiées par Tyr, numéro 1201, c'est pour cela que lorsqu'il s'agit de Tyr dans la Parole, il s'agit aussi de marchandises et de richesses de divers genres ; par exemple, dans le même Prophète :

« Tharschisch, ta commerçante par une multitude de toutes richesses, en argent, fer, étain et plomb. Damas, ta commerçante pour une multitude de toutes richesses. Par la multitude de tes richesses, et par tes trafics, tu as enrichi tous les Rois de la terre. » - Ézéchiel 27:12, 18, 33.

Dans le Même :

« Dans ta sagesse et dans ton intelligence tu t'es fait des richesses, et tu l'es amassé de l'or et de l'argent dans tes trésors , par la multitude de ta sagesse tu as multiplié tes richesses. » - Ézéchiel 28:4-5 ;

Dans ces passages aussi il s'agit de Tyr ; il y est bien évident que par les richesses dans la Parole ilest entendu les richesses spirituelles, qui sont les connaissances du bien et du vrai, ainsi qui sont les moyens de la sagesse : et aussi dans Zacharie :

« Tyr a amassé de l'argent comme de la poussière, et de l'or comme de la boue des rues ; voici, le Seigneur l'appauvrira, et il renversera dans la mer ses richesses. » - Zacharie 9:3-4 ;

Et dans David :

« La Fille de Tyr t'offrira un présent, la Fille de roi ; ils supplieront tes faces, les riches du peuple. » - Psaumes 45:13.

Là est décrite l'Église quant à l'affection du vrai, et elle est appelée fille de roi, car la fille est l'Église quant à l'affection, numéro 2362, 3963, 6729, 9055 (fin). ; et le roi est le vrai, numéro 1672, 2015, 2069, 3670, 4575, 4581, 4966, 6148 ; c'est pour cela qu'il est dit que la fille de Tyr offrira un présent, et que les riches du peuple supplieront les faces ; les riches du peuple sont ceux qui abondent en vrais et en biens.

Dans Hosëe :

« Éphraïm a dit : Certes je me suis enrichi, j'ai trouvé des richesses pour moi. » - .

Par je me suis enrichi et j'ai trouvé des richesses pour moi, il est entendu qu'il s'est enrichi non pas de richesses mondaines, mais de richesses célestes ; car par Éphraïm, il est entendu l'Intellectuel de l'Église, qui est illustré quand on lit la Parole, numéro 5354, 6222, 6238, 6267.

Dans Jean :

« A l'Ange de l'Église de Laodicée écris : Parce que tu dis : Je suis riche, et je me suis enrichi, et d'aucun secours je n'ai besoin ; et tu ne sais pas que tu es malheureux, et misérable, et indigent, et aveugle et nu : je te conseille d'acheter de Moi de l'or purifié par le feu, afin que tu t'enrichisses, et des vêtements blancs afin que tu sois couvert. » - Apocalypse 3:17-18.

Là, il s'agit de l'Église qui place le tout de l'Église dans les connaissances nues, et par suite s'élève au-dessus des autres, lorsque cependant les connaissances ne sont que des moyens pour corriger et perfectionner la vie ; celui donc qui les possède, sans la vie selon ces connaissances, est malheureux, misérable, indigent, aveugle et nu ; acheter de l'or purifié par le feu, c'est s'acquérir du Seigneur le bien réel ; et acheter des vêtements blancs, c'est s'acquérir du Seigneur les vrais réels provenant de ce bien ; que l'or soit le bien de l'amour, voir ce qui a été cité, numéro 9874 ;.et que les vêtements soient le vrai de la foi, on le voit, numéro 4545, 5248, 5319, 5954, 9212, 9216, 9814, 9952.

Dans Jérémie :

« Moi, Jéhovah, qui donne à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses œuvres ;

Comme une perdrix qui amasse, mais n'enfante point (est) celui qui fait des richesses, mais non avec jugement ; au milieu de ses jours il les laissera, à la fin de ses jours il deviendra insensé. » - Jérémie 17:10-11.

Là, il s'agit de ceux qui s'acquièrent des connaissances sans avoir pour fin d'autre usage que de s'enrichir, c'est-à-dire, de savoir, lorsque cependant c'est à la vie qu'elles doivent servir ; cela est entendu par amasser comme une perdrix et cependant ne pas enfanter, et par faire des richesses, mais non avec jugement.

Dans Luc :

« Quiconque d'entre vous ne renonce pas à toutes ses possessions, ne peut être mon disciple. » - Luc 14:33.

Celui qui ne sait pas que les possessions, dans le sens interne, sont les richesses et l'opulence spirituelles, qui sont les connaissances d'après la Parole, ne peut savoir autre chose, sinon qu'il doit se priver de toutes richesses pour pouvoir être sauvé ; et cependant ce n'est pas là le sens de ces paroles ; là, par les possessions il est entendu toutes les choses qui proviennent de la propre intelligence ; en effet, personne ne peut par soi-même avoir la sagesse, mais on l'a par le Seigneur ; c'est pourquoi renoncer à toutes les possessions, c'est ne s'attribuer rien de l'intelligence ni rien de la sagesse ; et celui qui n'agit pas ainsi ne peut être instruit par le Seigneur, c'est-à-dire, être son disciple. Comme les possessions, les richesses, l'opulence, l'argent et l'or, signifient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, c'est aussi pour cela que le Seigneur compare le Royaume des cieux à un trésor caché dans le champ. » - Matthieu 13:44 ;

Et qu'il est dit, de se faire un trésor gui ne manque point dans les cieux, car où est le trésor, là est le cœur. » - Luc 12:33-34. Matthieu 6:20, 21.

Ceux qui ne savent pas que par les riches sont entendus ceux qui possèdent les connaissances du vrai et du bien, ainsi ceux qui ont la Parole, et que par les pauvres sont entendus ceux qui ne les possèdent pas, mais qui néanmoins les désirent, ceux-là ne peuvent savoir autre chose, si ce n'est que par le riche qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et par le pauvre qui était étendu vers le vestibule du riche, - , [Il manque du texte ici], 9467, et par le fin lin le vrai réel, numéro 5319, 9469, 9596, 9744 ; et que par le pauvre étendu vers le vestibule il est entendu ceux qui sont hors de l'Église, et n'ont pas la Parole, mais désirent néanmoins les vrais et les biens du Ciel et de l'Église ; d'après cela, on voit encore clairement que par les riches il est entendu ceux qui ont la Parole, par conséquent les Divins Vrais, comme aussi dans le prophétique de Marie dans Luc :

« Dieu a rempli de biens ceux qui avaient faim, et il a renvoyé les riches à vide. » - Luc .

Là, ceux qui avaient faim sont ceux qui ailleurs sont appelés pauvres, ainsi ceux qui n'ont ni pain ni eau, et qui ainsi ont faim et soif, c'est-à-dire, ceux qui ne savent ni le bien ni le vrai, et cependant les désirent ; par le pain et par l'eau, dans la Parole, il est signifié le bien et le vrai, numéro 9323 ; et par avoir faim et avoir soif, ainsi par la faim et la soif, il est signifié le désir d'avoir le bien et le vrai. De tels hommes sont aussi entendus ailleurs par les pauvres, comme dans Luc :

« Heureux, vous pauvres, parce qu'à vous est le Royaume des cieux ! Heureux, vous qui avez faim, parce que vous serez rassasiés ! » - Luc 6:20-21 ;

Dans le Même :

« Le Père de famille dit au serviteur : Va dans les places et dans les rues de la ville, et introduis les pauvres, les estropiés, les boiteux et les aveugles. » - Luc 14:21.

Dans le Même :

« A des pauvres bonne nouvelle est annoncée. » - Luc 7:22.

Dans Matthieu :

« A des pauvres bonne nouvelle est annoncée. » - .

Dans Ésaïe :

« Alors paîtront les premiers-nés des pauvres, et les indigents avec confiance se coucheront. » - Ésaïe 14:30.

Dans le Même :

« Les indigents d'entre les hommes dans le Saint d'Israël s'égaieront. » - Ésaïe 29:19.

Dans Zéphanie :

« Je laisserai au milieu de toi un peuple misérable et pauvre, lesquels espéreront dans le nom de Jéhovah ; ceux-là paîtront et se reposeront, et personne qui les épouvante. » - Zéphanie 3:12-13 ;

Et dans Ésaïe :

« Les pauvres et les indigents cherchent de l'eau, mais point ; leur langue de soif périt ; Moi, Jéhovah, je les exaucerai ; j'ouvrirai sur les coteaux des torrents, et au milieu des vallées des fontaines je mettrai. » - Ésaïe 41:17-18.

Les pauvres et les indigents qui cherchent de l'eau sont ceux qui désirent les connaissances du bien et du vrai ; l'eau est le vrai ; le désir est décrit en ce que leur langue périt de soif ; et l'abondance qu'ils doivent avoir est décrite en ce que des torrents seront ouverts sur les coteaux, et des fontaines au milieu des vallées : d'après cela, il est encore évident que des célestes, qui sont les vrais de la foi et les biens de l'amour, sont entendus par les terrestres qui sont les eaux, les torrents sur les coteaux, les fontaines dans les vallées, et que ce sens-ci est le sens littéral de la Parole, mais que ce sens-là est le spirituel, et que la Parole par le sens spirituel est Divine, mais que sans lui elle ne l'est pas. Si l'opulence et les richesses signifient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, c'est aussi d'après la correspondance ; en effet, dans le Ciel chez les Anges toutes choses apparaissent comme resplendissantes d'or, d'argent et de pierres précieuses ; et cela, parce qu'ils sont dans l'intelligence du vrai et dans la sagesse du bien ; car les intérieurs des anges se présentent ainsi visibles d'après la correspondance ; et même chez les esprits qui sont au-dessous des cieux, il y a des richesses qui apparaissent selon l'état de réception du vrai et du bien procédant du Seigneur.

  
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Arcanes Célestes # 5321

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5321. Et il le fit monter sur le second char, signifie le significatif que de lui vient toute doctrine du bien et du vrai : on le voit par la signification du char, en ce qu'il est la doctrine du bien et du vrai, ainsi qu'il va être expliqué ; d'où il suit que le faire monter sur un char est le significatif que cette doctrine vient de lui : ces paroles se réfèrent à celles qui ont été prononcées précédemment par Pharaon :

« Toi, tu seras sur ma maison, et sur ta bouche te baisera tout mon peuple, seulement par le trône je serai grand plus que toi, » Vers. 40. S'il est signifié que de Lui vient la doctrine du bien et du vrai, c'est parce que par Joseph est représenté le Seigneur quant au Divin spirituel, numéro 3971, 4669, ainsi quant au Divin Vrai procédant du Divin Humain du Seigneur, numéro 4723, 4727, duquel Divin Vrai procède le Céleste du spirituel : que le tout de la doctrine du bien et du vrai vienne de là, c'est parce que le Seigneur est la doctrine elle-même, car le tout de la doctrine procède de Lui, et le tout de la doctrine traite de Lui ; en effet, le tout de la doctrine traite du bien de l'amour et du vrai de la foi ; ce bien et ce vrai procèdent du Seigneur, c'est pourquoi le Seigneur est non-seulement dans l'un et l'autre, mais Il est même l'un et l'autre ; il est donc évident que la doctrine qui traite du bien et du vrai, traite du Seigneur seul, et qu'elle procède de son Divin Humain ; aucune chose de la doctrine ne peut jamais procéder du Divin Même, si ce n'est par le Divin Humain, c'est-à-dire, par la Parole qui, dans le sens suprême, est le Divin Vrai procédant du Divin Humain du Seigneur ; ce qui procède du Divin Même immédiatement ne peut pas même être saisi par les Anges dans le ciel intime, par la raison que cela est infini, et par conséquent surpasse toute conception même angélique ; mais ce qui procède du Divin Humain du Seigneur peut être saisi, parce que cela concerne Dieu comme un Divin Homme, dont on peut se former d'après l'Humain quelque idée, et l'idée qu'on s'est formée de l'Humain est acceptée, quelle qu'elle soit, pourvu qu'elle découle du bien de l'innocence, et qu'elle soit dans le bien de la charité ; voilà ce qui est entendu par les paroles du Seigneur dans Jean :

« Dieu, personne ne le vit jamais ; l'Unique-Engendré Fils, qui est dans le sein du Père, Lui L'a exposé. » Jean 1:18 ; dans le Même ;

« Vous n'avez jamais entendu la voix du Père, ni vu son aspect. » Jean 5:37 ; et dans Matthieu :

« Nul ne connaît le Père que le Fils, et celui à qui le Fils aura voulu le révéler. » Matthieu 11:27. Dans la Parole, il est fait mention de Chars dans un grand nombre de passages, et à peine quelqu'un sait-il que là par eux sont signifiés les doctrinaux du bien et du vrai, et aussi les scientifiques qui appartiennent aux doctrinaux, par la raison que aucun spirituel n'entre dans l'idée, mais seulement le naturel historique, quand est nommé le char, comme aussi quand sont nommés les chevaux qui sont devant le char ; et cependant par les chevaux dans la Parole il est signifié les intellectuels, numéro 2760, 2761, 2762, 3217, et par suite par le char les doctrinaux et les scientifiques des doctrinaux. Que les Chars soient les doctrinaux de l'Église, et aussi les scientifiques, c'est ce dont j'ai pu me convaincre par les chars que j'ai tant de fois vus dans l'autre vie ; il y a aussi un lieu à droite, près de la terre inférieure, où apparaissent des chars et des chevaux avec des écuries disposées en ordre ; là se promènent et s'entretiennent ensemble ceux qui ont été érudits dans le monde, et qui ont eu pour fin d'érudition la vie ; ces apparitions leur viennent des Anges des cieux supérieurs ; quand ceux-ci parlent des intellectuels, des doctrinaux et des scientifiques, de tels objets apparaissent alors aux esprits qui sont dans ce lieu. Que les chars et les chevaux aient de telles significations, on le voit très-clairement en ce qu'Elie apparut emporté dans le ciel par un char de feu et des chevaux de feu, et en ce que lui et Elisée ont été appelés Char d'Israël et ses cavaliers ; il en est ainsi parlé dans le Second Livre des Rois :

« Voici, un Char de feu et des chevaux de feu intervinrent entre eux, et Elie monta dans le tourbillon au ciel ; et Elischa (le) voyait et criait : Mon père ! mon père ! Char d'Israël et ses Cavaliers. » 2 Rois 2:11-12 ;

Et il est dit d'Elisée dans le même Livre :

« Lorsqu'Elischa était malade de la maladie dont il mourut, vers lui descendit Joasch, roi d'Israël, et il pleura devant ses faces, et il dit : Mon père ! mon père ! Char d'Israël et ses Cavaliers, » 2 Rois 13:14 ; la raison pour laquelle ils ont été appelés ainsi, c'est que l'un et l'autre, tant Élie qu'Elisée, ont représenté le Seigneur quant à la Parole, voir Préface Chapitre 18 à Genèse ; et numéro 2762, 5247 (fin). ; la Parole elle-même principalement est la doctrine du bien et du vrai, car le tout de la doctrine en provient ; c'était encore d'après la même raison que le serviteur, dont Jéhovah ouvrit les yeux, vit autour d'Elisée, la montagne pleine de chevaux et de chars de feu, » 2 Rois . Que le Char soit le doctrinal, et le Cheval l'intellectuel, on le voit aussi par d'autres passages dans la Parole, comme dans Ézéchiel :

« Vous serez rassasiés, sur ma table, de cheval et de char, de fort et de tout homme de guerre ; ainsi je donnerai ma gloire aux nations. » Apocalypse 19:18.

Là, il s'agit de l'avènement du Seigneur ; que là par cheval et char il ne soit signifié ni cheval ni char, cela est évident pour chacun, car sur la table du Seigneur on se rassasiera non de ces choses, mais de celles qui sont signifiées par le cheval et le char, à savoir, d'intellectuels et de doctrinaux du bien et du vrai. Des choses semblables sont signifiées par les chevaux et par les chars dans les passages suivants ; dans David :

« Les chars de Dieu sont par doubles myriades, milliers d'anges de paix, le Seigneur en eux, Sinaï dans le sanctuaire. » Psaumes 68:18.

Dans le Même :

« Jéhovah s'enveloppe de lumière comme d'un vêtement, il étend les cieux comme une courtine, lambrissant avec les eaux ses chambres hautes ; il fait des nuées ses chars, il marche sur les ailes du vent. » Psaumes 104:2-3.

Dans Ésaïe :

« Prophétique du désert de la mer : Ainsi m'a dit le Seigneur : Pose la sentinelle ; ce qu'elle verra, qu'elle l'annonce ; elle vit donc , char, paire de cavaliers, char à âne, char à chameau, et elle écouta avec attention, grande attention ; car s'écria un lion : Sur le guet, Seigneur, moi je me tiens continuellement de jour, et sur mes gardes, moi, je suis aposté toutes les nuits ; or, voici, char d'homme, paire de cavaliers ; et il dit : Elle est tombée, elle est tombée, Babel ! » Ésaïe 21:1, 6-7, 8-9.

Dans le Même :

« Alors ils amèneront tous vos frères d'entre toutes les nations, en présent à Jéhovah, sur les chevaux, et sur le char, et sur les voitures couvertes, et sur les mulets, et sur les dromadaires, à la montagne de ma sainteté, à Jérusalem. » Ésaïe 66:20.

Dans le Même :

« Voici, Jéhovah dans le feu viendra, et comme la tempête (seront) ses chars. » Ésaïe 66:15.

Dans Habacuc :

« Est-ce contre les fleuves que s'est courroucé Jéhovah ? est-ce contre les fleuves (qu'est) ta colère ? est-ce contre la mer (qu'est) ton emportement, que tu montes sur tes chevaux ? tes chars (sont) le salue. » Habacuc 3:8.

Dans Zacharie :

« Je levai mes yeux, et je vis, et voici, quatre chars sortant d'entre deux des montagnes, et ces montagnes, montagnes d'airain ; au premier char des chevaux roux, au second char des chevaux noirs, au troisième char des chevaux blancs, et au quatrième char des chevaux tachetés. » Zacharie 6:1, 2, 3.

Et dans Jérémie :

« Ils entreront par les portes de cette cité, rois et princes, siégeant sur le trône de David, montant sur le char et sur les chevaux, eux et leurs princes, l'homme de Jehudah et les habitants de Jérusalem, et sera habitée cette cité pour l'éternité, » ; la cité qui sera habitée pour l'éternité, ce n'est point Jérusalem, mais c'est l'Église du Seigneur qui est signifiée par Jérusalem, numéro 402, 2117, 3654 : les rois qui entreront par les portes de cette cité, ce ne sont point des rois, mais ce sont les vrais de l'Église, numéro 1672, 1728, 2015, 2069, 3009, 3670, 4575, 4581, 4966, 5044, 5068 ; ainsi, les princes ne sont pas non plus des princes, mais ce sont les choses principales du vrai, numéro 1482, 2089, 5044 ; ceux qui siègent sur le trône de David sont les Divins Vrais qui procèdent du Seigneur, numéro 5313 ; ceux qui montent sur le char et sur les chevaux sont les intellectuels et les doctrinaux qui proviennent de ces vrais, Les chars sont aussi très-souvent mentionnés dans les historiques de la Parole, et parce que tous les historiques de la Parole représentent et que tous les mots signifient des choses qui sont dans le Royaume du Seigneur et dans l'Église, là aussi les chars signifient des choses semblables. Comme, dans la Parole, la plupart des expressions ont aussi le sens opposé, de même encore les chars, et dans ce sens ils signifient les doctrinaux du mal et du faux, puis les scientifiques qui les confirment ; comme dans ces passages.

Dans Ésaïe :

« Malheur à ceux qui descendent en Egypte pour du secours, et sur le cheval ils s'appuient, et ils se confient sur le char parce qu'il y en a beaucoup, et sur les cavaliers parce qu'il sont très-forts, mais ils ne regardent point au saint d'Israël. » Ésaïe 31:1.

Dans le Même :

« Par la main de tes serviteurs tu as blasphémé le Seigneur, et tu as dit : Par la multitude de mon char, moi, j'ai monté sur la hauteur des montagnes, sur les côtés du Liban, où je retrancherai la grandeur de ses cèdres, l'élite de ses sapins. » Ésaïe 37:24, c'est une réponse prophétique aux paroles orgueilleuses de Rabschaké, général du roi d'Aschur.

Dans Jérémie :

« Voici des eaux, montant du septentrion, qui deviendront en torrent inondant ; et elles inonderont la terre et sa plénitude, la ville et ceux qui y habitent ; et tout habitant de la terre hurlera, à cause du bruit du battement des sabots de ses forts chevaux, à cause du tumulte de son char, du fracas de ses roues. » Jérémie 47:2-3.

Dans Ézéchiel :

« A cause de la multitude de ses chevaux leur poussière te couvrira, à cause de la voix de cavalier et de roue et de char les murailles seront ébranlées, quand il viendra dans tes portes, comme on entre dans une ville forcée ; sous les sabots de ses chevaux il foulera toutes les rues. » Ézéchiel 26:10-11.

Dans Haggée :

« Je renverserai le trône des royaumes, et je détruirai la force des royaumes des nations, je renverserai même le char et ceux qui le montent, et les chevaux et leurs cavaliers descendront. » .

Dans Zacharie :

« Je retrancherai le char d'Éphraïm et le cheval de Jérusalem, je retrancherai l'arc de guerre ; au contraire, il parlera de paix aux nations. » Zacharie 9:10.

Dans Jérémie :

« L'Egypte, comme le fleuve, monte ; et comme les fleuves sont agitées ses eaux ; car elle a dit : Je monterai, je couvrirai la terre, je détruirai la ville et ceux qui y habitent ; montez, chevaux, entrez en fureur, chariots. » Jérémie 46:8-9. Par les chevaux et les chars avec lesquels les Égyptiens poursuivirent les fils d'Israël, et avec lesquels Pharaon entra dans la mer de Suph, où les roues des chars furent déplacées, et par plusieurs choses qui concernent les chevaux et les chars, et qui font la plus grande partie de cette description, Exode 14 : Vers. 6, 7, 9, 17, 23, 25, 26, et Exode 15:4, 19, sont signifiés les intellectuels, les doctrinaux et les scientifiques du faux, et par suite les rationnels, qui pervertissent et éteignent les vrais de l'Eglise ; c'est leur destruction et leur mort qui y sont décrites.

  
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