Bible

 

Jérémie 51:12

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12 Elevez l'enseigne sur les murailles de Babylone, renforcez la garnison, posez les gardes, préparez des embûches; car l'Eternel a formé un dessein, même il a fait ce qu'il a dit contre les habitants de Babylone.

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Arcanes Célestes # 8581

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8581. Voici, Moi, je me tiens devant toi, là, sur le rocher en Horeb, signifie le Seigneur quant aux vrais de la foi : on le voit par la signification du rocher, en ce que c'est la foi, ici la foi procédant du Seigneur, ou le Seigneur quant à la foi, car c'est Jéhovah, c'est-à-dire, le Seigneur, qui dit : Voici, Moi, je

me tiens sur le rocher ; et par la signification du Horeb, en ce qu'il est la Loi Divine ; de là ces paroles signifient le Seigneur quant aux vrais de la foi, qui sont tirés de sa Loi ou de la Parole. Que le Rocher soit le Seigneur quant à la foi, et que, respectivement à l'homme, ce soit la foi qui procède du Seigneur, on le voit par un grand nombre de passages dans la Parole ; comme dans Moïse :

« Donnez grandeur à notre Dieu, le Rocher, dont l'œuvre (est) parfaite : il l'a fait chevaucher sur les lieux élevés de la terre, et il l'a nourri du produit des champs ; il lui a fait sucer du miel de la roche, et de l'huile du caillou du rocher : mais quand gras fut devenu Jeschurun, il regimba, il abandonna le Dieu qui l'avait fait, et il méprisa le Rocher de son salut : le Rocher qui t'a engendré, tu l'as mis en oubli, et tu as oublié Dieu ton Formateur : leur Rocher les a vendus, et Jéhovah les a enfermés ; car il n'est pas comme notre Rocher leur rocher : quand on dit : Où (sont) leurs Dieux, le Rocher auquel ils se sont confiés. " - Deutéronome 32:3-4, 13, 15, 18, 30-31, 37.

D’après ces paroles il est évident que c'est Jéhovah, c'est-à-dire, le Seigneur, qui est appelé Rocher ; que ce soit Jéhovah ou le Seigneur quant à la foi, cela est évident d'après chaque parole de ce passage dans le sens interne.

Dans Daniel :

« Voyant tu fus, jusqu'à ce que fut détachée une pierre, non par des mains, et elle frappa la statue sur ses pieds, qui (étaient) de fer et d'argile, et elle les brisa : alors furent brisés ensemble le fer, l'argile, l'airain , l'argent et l'or, et ils devinrent comme la paille de l'aire en été, tellement que les emporta le vent, et aucun lieu ne fut trouvé, pour eux : mais la Pierre qui frappa .la statue devint un Rocher grand, et remplit toute la terre. Le Dieu des cieux fera surgir un Royaume qui pour les siècles ne » sera point détruit ; même son Royaume à un autre peuple ne passera point, il brisera et consumera tous ces royaumes, mais lui subsistera pour les siècles ; c'est pour cela que tu as vu que du Rocher a été détachée une Pierre, non par des mains, et elle brisa le fer, l'airain, l'argile, l'argent et l'or. » - , , .

Il s'agit ici du Seigneur et de son Royaume, et par la Pierre est entendue la foi, et par le Rocher le Seigneur quant à la foi ; que la Pierre et le Rocher aient ces significations, cela est évident pour quiconque réfléchit ; la pierre aussi dans la Parole signifie le vrai qui appartient à la foi, voir numéros 643, 1298, 3720, 3769, 3771, 3773, 3789, 3798, 6426 ; de là encore le Seigneur quant au Divin Vrai est appelé la Pierre d'Israël, numéro 6426 : si le Rocher est le Seigneur quant au vrai de la foi, c'est parce que par le Rocher est aussi entendu un rempart contre les faux, le rempart lui-même est le vrai de la foi, car par ce vrai on combat tant contre les faux que contre les maux. D'après cela, on peut encore voir que par le Rocher il est entendu le Seigneur quant à la foi, et aussi la foi qui procède du Seigneur ; on peut le voir dans les paroles que le Seigneur a adressées à Pierre, dans Matthieu :

« Moi je te dis que Toi, tu es 11 Pierre, et sur ce Rocher je bâtirai mon Église, et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle ; et je te donnerai les clefs du royaume des cieux, et tout ce que tu lieras sur la terre » sera lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. » - Matthieu 16:18-19.

Que dans ce passage le Rocher soit le Seigneur quant à la foi, et la foi qui procède du Seigneur, et que Pierre représente cette foi, on le voit dans la Préface au Chapitre 18, 3750, 4738, 6000, 6073 (fin), 6344 (fin). : quiconque pense d'après une raison saine peut aussi voir que le pouvoir d'ouvrir le ciel et de fermer l'enfer pour les bons, et d'ouvrir l'enfer et de fermer le ciel pour les méchants, appartient au Seigneur Seul ; et que s'il appartient à la foi, c'est parce que la foi vient du Seigneur, et par conséquent appartient au Seigneur, c'est-à-dire, parce que le Seigneur Lui-Même est dans la foi ; tout pouvoir dans l'autre vie est aussi par le vrai de la foi d'après le bien, numéros 4931, 6344, 6423, 8200, 8304 ; celui qui pense d'après la raison peut aussi conclure que l'Église du Seigneur a été bâtie non pas sur un homme, ainsi non pas sur Pierre, mais sur le Seigneur Lui-Même, par conséquent sur la foi en Lui. D'après cela on peut voir dans quelles erreurs et dans combien d'erreurs tombent ceux qui pressent strictement le sens de la lettre de la Parole ; et avec quelle avidité les chefs de l'Église saisissent cette erreur qu'un tel pouvoir a été donné à Pierre et conséquemment à ceux qui s'appellent ses successeurs, car elle favorise leur amour, et avec quelle difficulté ils se laissent persuader qu'il est entendu autre chose, car chacun veut s'acquérir le plus haut degré de puissance : par là on voit encore clairement combien il est nécessaire qu'on sache ce que signifient dans le sens interne le rocher, les clefs, les portes de l'enfer, et plusieurs autres choses. Que Jéhovah soit appelé le Rocher, et qu'alors il soit entendu le Seigneur quant à la foi, c'est encore ce qu'on voit par plusieurs autres passages dans la Parole, comme par les suivants, qui vont être rapportés sans autre explication ; dans Ésaïe :

« Envoyez l'Agneau du Dominateur de la terre du Rocher vers le désert à la montagne de Sion. » - Ésaïe 1.

Dans le Même :

« Tu as oublié le Dieu de ton salut, et du Rocher de ton refuge tu ne t'es pas souvenu. » - Ésaïe 17:10.

Dans le Même :

« Aschur tombera par l'épée non d'un homme ; même son Rocher, à cause de sa frayeur, passera. » - Ésaïe 31:8-9.

Dans le Même :

« Qu'ils chantent, les habitants du rocher ! que du sommet des montagnes ils crient ! » - Ésaïe 42:11.

Dans le Même :

« Ecoutez-Moi, (vous) qui suivez la justice, qui cherchez Jéhovah ; regardez vers le Rocher, dont vous avez été taillés. » - Ésaïe 51:1.

Dans Jérémie :

« Abandonnez » les villes, et habitez dans le rocher, habitants de Moab. » - Jérémie 48:28.

Dans le Même :

« Me voici contre toi, montagne qui détruis, qui détruis toute la terre, et j'étendrai ma main contre toi, et je te roulerai d'entre les rochers, et je te mettrai en montagne de combustion, et l'on ne prendra point de toi la pierre pour l'angle, ou la pierre des fondements. » - Jérémie 51:25-26.

Il s'agit de Babel.

Dans David :

« Et il m'a fait monter de la fosse de dévastation, de la fange de la boue, et il a établi sur le roc mes pieds. » - Psaumes 40:3.

Dans le Même :

« De l'extrémité de la terre vers Toi je crie, quand en défaillance tombe mon cœur, vers un rocher élevé au-dessus de moi tu me conduis. » - Psaumes 61:3.

Dans le Même :

« Et il les a nourris de la graisse du froment, et de miel du rocher je les ai rassasiés. » - .

Comme le Rocher signifiait le Seigneur quant à la foi, et la foi procédant du Seigneur, voilà pourquoi il a aussi été fait des choses merveilleuses sur le rocher, ainsi qu'on le voit dans le Livre des Juges :

« L'Ange de Jéhovah dit à Gidéon : Prends la chair et les azymes, et pose-les sur le rocker, et répands le jus : et monta le feu du rocher, et il dévora la chair et les azymes. » - Juges 6:20-21.

Et ailleurs dans le môme Livre :

« Manoach père de Simson prit un chevreau de chèvres, et il l'offrit sur le rocher ; alors l'Ange fit une chose merveilleuse, et il monta dans la flamme. » - Juges 13:19-20.

Ce que signifiaient ces prodiges on peut le voir si, d'après le sens interne, on développe ce que représentait Gidéon, et ce que représentait Manoach père de Simson ; puis ce que signifiaient la chair et les azymes, et le jus, et aussi le chevreau de chèvres et le feu ; car toutes ces choses en général et en particulier représentaient et signifiaient. D'après la signification du Rocher, qui est la foi, on peut aussi savoir ce qui est entendu en ce que Moïse, quand il vit Jéhovah, était placé dam un trou du rocher.

Exode 33:20, 21, 22-23, - car le trou du rocher signifie l'obscur de la foi. Que le Rocher en Horeb, d'où sortirent des eaux, signifie le Seigneur, cela est connu dans les Églises ; et il vient d'être montré qu'il signifie le Seigneur quant à la foi, et aussi la foi procédant du Seigneur. La même chose qui est signifiée par le rocher en Horeb l'est aussi par ces paroles dans Ésaïe :

« Dites : Jéhovah a racheté son serviteur Jacob, alors il n'aura point soif, dans les dévastations il les conduira, des eaux du rocher il leur fera couler, alors qu'il fendra le rocher afin que coulent les eaux. » - Ésaïe 48:20-21.

Si l'eau a été donnée au peuple non d'un autre rocher que de celui qui était en Horeb, c'est parce que Horeb signifie la Loi Divine ; et si la Loi Divine est signifiée par Horeb, c'est parce que la Loi y a été promulguée, et que la foi qui procède du Seigneur vient de la Loi Divine, c'est-à-dire, de la Parole ; en effet, par la Parole le Seigneur enseigne ce que c'est que la foi, et donne aussi la foi.

  
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Arcanes Célestes # 2342

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2342. Et il fit cuire des azymes, signifie la purification : on le voit par la signification d'azyme ou de pain sans levain. Le Pain, dans la Parole, signifie en général toute nourriture céleste et spirituelle, ainsi en général tous les célestes et tous les spirituels, Voir numéros 276, 680, 1798, , 2177 ; le Pain azyme représentait que ces choses étaient sans celles qui sont impures, car le levain signifie le mal et le faux qui rendent impurs et profanes les célestes et les spirituels ; c'est à cause de cette représentation qu'il fut ordonné à ceux qui étaient de l'Eglise Représentative, de n'offrir dans les Sacrifices d'autre pain ou gâteau que celui qui était sans levain, ou azyme, ainsi qu'on le voit dans Moïse :

« Tout Gâteau que vous apporterez à Jéhovah ne sera point fait avec du levain. » - Lévitique 2:11 :- dans le Même :

« Tu ne sacrifieras point sur du (pain) levé le sang de mon sacrifice. » - .

Et c'est pour cela qu'il fut aussi ordonné de ne manger, pendant les sept jours de la Pâque, d'autre Pain que le pain sans levain ou l'azyme ; il en est ainsi parlé dans Moïse :

« Pendant sept jours vous mangerez des azymes ; même dès le premier jour vous ferez disparaître de vos maisons le Levain, parce que quiconque mangera du (pain) levé, depuis le premier jour jusqu'au septième, cette âme là sera retranchée d'Israël. Au premier (mois), le quatorzième jour du mois, sur le soir, vous mangerez des azymes, jusqu'au vingt-unième jour du mois, au soir, pendant sept jours, il ne se trouvera pas de (pain) Levé dans vos maisons, parce que quiconque mange du (pain) levé, et cette âme là sera retranchée de l'assemblée d'Israël, tant l'étranger que l'indigène de la terre. » - Exode 18, 19, 20 ; outre d'autres passages, par exemple : Exode 13:6-7Deutéronome 16:3-4.

C'est de la Pâque a été appelée la Fête des Azymes, - Lévitique 23:6, Nombres 28:16, Matthieu 26:17, .

Ailleurs, par la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera montré que la Pâque représentait la glorification du Seigneur, et ainsi la conjonction du Divin avec le genre humain ; et comme la conjonction du Seigneur avec le genre humain s'opère par l'amour et la charité, et par la foi qui en procède, ces spirituels étaient représentés par le pain azyme, qu'on devait manger pendant les jours de la Pâque ; et pour qu'ils ne fussent pas souillés chose de profane, le pain levé fut en conséquence interdit avec tant de sévérité, que ceux qui en mangeaient étaient retranchés ; il est, en effet, impossible que ceux qui profanent les célestes et les spirituels ne périssent point : chacun peut voir que, sans cet arcane, jamais ce rite n'eut été prescrit sous une peine si sévère ; tout ce qui avait été ordonné dans cette Eglise, même jusqu'à la cuisson, représentait un arcane ; il en était de même de tout ce que firent les fils d'Israël, quand ils sortirent d'Egypte, savoir, en ce qu'il leur fut ordonné

« de manger cette nuit là de la chair rôtie au feu, et des Azymes sur des (herbes) amères ; de ne manger rien de cru, ni de cuit dans l'eau, la tête sur les jarrets ; de n'en rien laisser jusqu'au matin, de brûler le reste au feu. » - Exode 12:8-9, 10 :

Il y avait une représentation dans chacune de ces choses, savoir : manger la nuit, la chair rôtie au feu, l'azyme sur des herbes amères, la tête sur les jarrets, rien de cru, rien de cuit dans l'eau, n'en rien laisser jusqu'au matin, et brûler au feu ce qui en resterait ; mais ces arcanes ne se manifestent nullement, à moins qu'ils ne soient dévoilés par le sens interne ; on peut seulement voir par là que dans la Parole tout est Divin. Il en était de même du rite concernant le Naziréen ;

« Le Prêtre devait prendre l'épaule cuite du bélier et un gâteau azyme de la corbeille, et un beignet azyme, et les mettre sur les paumes des mains du Naziréen après avoir rasé son naziréat. » - Nombres 6:19.

Celui qui ne sait pas que le Naziréen représentait l'homme céleste même, ne sait pas non plus que toutes ces choses, tant en général qu'en particulier, enveloppent des célestes, par conséquent des arcanes qui ne se manifestent pas dans la lettre, c'est-à-dire, l'épaule cuite du bélier, un gâteau sans levain, un beignet sans levain, et une coupe de cheveux ; d'après cela on peut voir quelle opinion doivent prendre de la Parole ceux qui ne croient pas qu'elle contient un sens interne, car sans l'interne chacune de ces choses est sans importance ; mais dès qu'on écarte le cérémonial ou le rite, tout y devient Divin et Saint ; il en est aussi de même de tout le reste, et par conséquent de l'Azyme, qui est le saint de l'amour, ou le saint des saints, comme on le voit aussi dans Moïse :

« Le reste des Azymes sera mangé par Aharon et ses fils dans le lieu de la sainteté, parce que ces (Azymes) sont le saint des saints. » - Lév Nombres 6:9, 10.

Le pain azyme est donc l'amour pur, et la cuisson de l'azyme, la purification.

  
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