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Jérémie 50:10

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10 Et la Caldée sera abandonnée au pillage, et tous ceux qui la pilleront seront assouvis, dit l'Eternel.

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Arcanes Célestes # 5045

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5045. En la main de Joseph, tous les prisonniers qui étaient dans la maison de prison, signifie par Lui sur tous les faux, c'est-à-dire, le vrai qui gouverne dans l'état des tentations : on le voit par la signification de donner en la main de Joseph, en ce que c'est sous son pouvoir, car la main est le pouvoir, numéro 5008 ; qu'ainsi c'est par Lui, car ce qui se fait par son pouvoir se fait par Lui ; par Joseph dans le sens interne il est entendu le Seigneur, comme il a été déjà montré très-souvent ; et par la signification des prisonniers dans la maison de prison, en ce qu'ils sont les faux, numéros 5037, 5038 ; ainsi par

« le prince de la maison de prison donna en la main de Joseph tous les prisonniers qui étaient dans la maison de prison, » il est signifié le vrai qui gouverne dans l'état des tentations par Lui sur tous les faux, c'est-à-dire que de Lui procédait le vrai par lequel il a gouverné les faux dans l'état des tentations. Ici et dans ce qui suit jusqu'à la fin de ce Chapitre, dans le sens interne, il s'agit du Seigneur, en ce que par la propre puissance, dans l'état des tentations, il a Lui-Même gouverné, c'est-à-dire, vaincu les enfers, qui étaient dans les maux et dans les faux et répandaient continuellement les maux et les faux dans le genre humain : que le Seigneur les ait vaincus et subjugués par la propre puissance, et qu'il ait ainsi en Lui glorifié ou fait Divin l'Humain, on le voit numéros 1616, 1749, 1755, 1813, 1904, 1914, 4921, 1935, 2025, 2026, 2083, 2159, 2574, 2786, 2795, 3036, 3381, 3382, 4075, 4286, 5005 ; cela est évident par un grand nombre de passages dans la Parole, comme aussi par ce passage dans Jean :

« Moi, je dépose mon âme pour de nouveau la prendre ; personne ne me la ravit, mais moi je la dépose de moi-même ; pouvoir j'ai de la déposer, et pouvoir j'ai de la prendre de nouveau. » - Jean 10:17-18.

Que la passion de la croix ait été le dernier des tentations, par lequel il a en lui pleinement glorifié, c'est-à-dire, fait Divin l'Humain, c'est aussi ce qu'on voit clairement par un grand nombre de passages dans la Parole, comme aussi dans Jean 13:31, Jean 17:1, Luc 24:26.

  
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Arcanes Célestes # 5008

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5008. Et il laissa son habit en sa main, signifie qu'il enlevait ce vrai dernier : on le voit par la signification de laisser en sa main, en ce que c'est en son pouvoir, car la main est la puissance ou le pouvoir, numéros 878, 3091, 3387, 3563, ; et comme elle avait saisi son habit, c'est ici enlever ; et par la signification de l'habit, en ce qu'il est le vrai dernier, numéro 5006. Que le vrai naturel non spirituel ait voulu se conjoindre avec le vrai naturel spirituel, et que celui-ci ait eu de l'aversion pour la conjonction, et ait à cause de cela laissé le vrai dernier, ou souffert qu'il fût enlevé, c'est ce que personne ne peut comprendre, à moins que cela ne soit illustré par des exemples ; mais qu'on voie d'abord ce que c'est que le vrai naturel non spirituel, et le vrai naturel spirituel, numéros 4988, 4992 ; et que dans les derniers il y a affinité sans aucune conjonction : mais, comme il a été dit, cette chose sera illustré par des exemples : Soit d'abord celui-ci : il y a au dedans de l'Eglise ce vrai naturel non spirituel, qu'il faut faire du bien aux Pauvres, aux Veuves et aux Orphelins, et que leur faire du bien c'est la charité qui a été commandée dans la Parole ;mais le Vrai non spirituel, c'est-à-dire, ceux qui sont dans le vrai non spirituel, entendent par pauvres, veuves et orphelins, ceux qui sont ainsi nommés ; tandis que le vrai naturel spirituel, c'est-à-dire, ceux qui sont dans confirment cela certainement, mais ils posent que c'est en lieu que les pauvres, les veuves et les orphelins sont entendus ; car ils disent dans leur cœur que ceux qui se nomment pauvres ne sont pas tous pauvres ; qu'il y en a même parmi eux qui vivent très-méchamment, qui ne craignent ni Dieu ni les hommes, et qui se précipiteraient dans tous les crimes, si la crainte ne les retenait ; et qu'en outre par les pauvres dans la Parole sont entendus ceux qui le sont spirituellement, c'est-à-dire, ceux qui savent et avouent de cœur que par eux-mêmes ils n'ont rien du vrai ni du bien, mais que toutes choses leur sont données gratuitement ; il en est de même pour les veuves et les orphelins, avec la différence par rapport à l'état ; par cet exemple, il est évident que faire du bien aux pauvres, aux veuves et aux orphelins, qui sont ainsi nommés, c'est le dernier du vrai pour ceux qui sont dans le vrai naturel spirituel, et que ce vrai est comme un habit qui couvre les intérieurs : il est évident aussi que ce dernier du vrai est d'accord avec le vrai chez ceux qui sont dans le vrai naturel non spirituel, mais que néanmoins il y a, non pas conjonction, mais affinité. Soit pour exemple, qu'il faut faire du bien au prochain : ceux qui sont dans le vrai naturel spirituel ont chaque pour prochain, mais néanmoins ils les ont tous dans un rapport et un degré différents, et ils disent dans leur cœur que ceux qui sont dans le bien sont préférence aux autres le prochain, à qui il faut faire du bien ;que ceux qui sont dans le mal sont aussi le prochain, mais qu'alors il leur est fait du bien s'ils sont punis selon les lois, parce que par les punitions ils sont corrigés, et qu'ainsi on empêche même que par eux et par leurs exemples il ne soit fait du mal aux bons : ceux qui, au dedans de l'Eglise, sont dans le vrai naturel non spirituel disent aussi que chaque homme est le prochain, mais ils n'admettent ni degrés ni rapports ; c'est pourquoi, s'ils sont dans le bien naturel, ils font du bien sans distinction à quiconque émeut leur commisération, et plus souvent aux méchants qu'aux bons, parce que les méchants, par leur malice, savent mieux exciter les sentiments de pitié ; par cet exemple, on voit aussi que là néanmoins il y a, non pas conjonction, mais seulement affinité, car les uns ont une autre idée et un autre sentiment que les autres sur le prochain et sur la charité à l'égard du prochain. Soit encore un exemple : ceux qui sont dans le vrai naturel spirituel en général que les pauvres et les malheureux hériteront le royaume céleste ;mais cela est pour eux un vrai dernier, car ils renferment ce vrai intérieur, que ces pauvres et ces malheureux ceux qui spirituellement sont tels, et que ce sont ceux-là qui ont été entendus dans la Parole par les pauvres et les malheureux auxquels appartiendra le royaume céleste ; mais ceux qui, au-dedans de l'Eglise, sont dans le vrai naturel non spirituel, disent qu'il ne peut pas y avoir d'autres héritiers du royaume céleste que ceux qui dans le monde ont été réduits à la pauvreté, qui vivent dans des misères, et qui sont plus que tous les autres dans l'affliction ; il les appellent même les richesses, les dignités, les joies mondaines, tout autant d'obstacles ou de moyens qui éloignent l'homme du ciel ;d'après cet exemple, on voit encore ce que c'est que ce vrai dernier, et quel est ce vrai dernier, dans lequel ils se réunissent, mais qu'il y seulement affinité et non pas conjonction. Soit aussi cet exemple : Ceux qui sont dans le vrai naturel spirituel ont pour vrai dernier que les choses qui sont nommées saintes dans la Parole ont été saintes, comme l'arche avec le propitiatoire, le chandelier, les parfums ; les pains et autres objets, puis l'autel, et comme le temple, et aussi comme les habits d'Aharon, qui sont appelés habits de sainteté, principalement l'éphod avec le pectoral où étaient l'urim et le thumim ; mais toutefois ils ont de ce vrai dernier cette idée que ces choses n'ont été saintes en elles-mêmes, et qu'il n'y avait en elles aucune sainteté infuses, mais qu'elles ont été d'une manière représentative, c'est-à-dire qu'elles représentaient les spirituels et les célestes du Royaume du Seigneur, et dans le sens suprême le Seigneur Lui-Même ; mais ceux qui sont dans le vrai naturel non spirituel les appellent pareillement saintes, mais saintes en elles-mêmes par infusion ; par là on voit clairement qu'ils se réunissent, mais qu'ils ne se conjoignent point, car ce vrai est d'une autre forme, parce qu'il appartient à une idée, chez l'homme spirituel que chez l'homme purement naturel. Soit enfin cet exemple : c'est un Vrai dernier pour l'homme spirituel, que tous les vrais Divins peuvent être confirmés d'après le sens littéral de la Parole, et aussi par les rationnels ou les intellectuels chez ceux qui ont été illustrés ; ce vrai dernier et commun est reconnu aussi par l'homme naturel, mais celui-ci croit principalement que tout ce qui peut être confirmé d'après la Parole est vrai, et principalement ce qu'il a lui-même ainsi confirmé ; ils réunissent donc en cela que tout Vrai Divin peut être confirmé, mais ce vrai commun est considéré par lui autrement que par l'autre ; celui qui est homme purement naturel croit vrai Divin tout ce que lui-même a confirmé, ne sachant pas que le faux peut être confirmé comme vrai, et que le faux confirmé se montre absolument comme vrai, et aussi plus brillant que le vrai lui-même, parce que les illusions des sens viennent à son appui et le présentent dans la lumière du monde séparée d'avec la lumière du ciel : par là aussi l'on voit quel est le vrai dernier spirituel devant l'homme naturel, à savoir, qu'il est comme un habit ; et que, quand cet habit est enlevé, l'homme spirituel et l'homme naturel ne sont nullement d'accord ; qu'en conséquence l'homme spirituel n'a plus rien pour se défendre contre l'homme naturel, ce qui est signifié en ce qu'il est dit que Joseph, après avoir laissé son habit, s'enfuit et sortit dehors ; car l'homme purement naturel ne reconnaît pas les intérieurs ; lors donc que les extérieurs sont ôtés ou enlevés, ils sont aussitôt désunis : et de plus, l'homme naturel appelle faux tout ce par quoi l'homme spirituel confirme le vrai dernier, car l'homme ne peut voir si ce qu'il confirme est ainsi ou non ; il est impossible par la lumière naturelle de voir les choses qui appartiennent à la lumière spirituelle, cela est contre l'ordre ; mais il selon l'ordre qu'on voie par la lumière spirituelle les choses qui sont dans la lumière naturelle.

  
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