Bible

 

Habacuc 1:8

Studie

       

8 Ses chevaux sont plus légers que les léopards, et ils ont la vue plus aiguë que les loups du soir; et ses gens de cheval se répandront çà et là, même ses gens de cheval viendront de loin; ils voleront comme un aigle qui se hâte pour repaître.

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Arcanes Célestes # 6534

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6534. Aussi des cavaliers, signifie les intellectuels : on le voit par la signification des cavaliers, en ce qu'ils sont les choses qui appartiennent à l'entendement, car le cheval signifie l'intellectuel, numéros 2760, 2761, 2762, 3217, 5321, 6125. Que les cavaliers soient les choses qui appartiennent à l'entendement, on peut en outre le voir par ces passages, dans Moïse :

« Jéhovah seul l'a conduit ; il l'a fait chevaucher sur les hauts lieux de la terre. » - Deutéronome 32:12-13.

Là, il s'agit de l'Église Ancienne ; faire chevaucher sur les hauts lieux de la terre, c'est gratifier d'un entendement supérieur.

Dans David :

« Dans ton honneur monte, et chevauche sur la parole de vérité et de mansuétude et de justice, et ta droite t'enseignera des merveilles. " - Psaumes 45:5.

Là, il s'agit du Seigneur ; chevaucher sur la parole de vérité, c'est être dans l'entendement même du vrai.

Dans le Même :

« Chantez à Dieu, louez son nom, exaltez Celui qui chevauche sur les nuées, par Jah, son nom. » - Psaumes 68:5.

Là aussi, il s'agit du Seigneur ; les nuées, c'est le sens littéral de la Parole, Préface du Chapitre 18 de la Genèse, numéros 4060, 4391, 5922, 6343 (fin).; chevaucher sur elles, c'est être dans le sens interne, où est le vrai dans son intelligence et dans sa sagesse.

Dans Zacharie :

« En ce jour-là je frapperai tout Cheval de stupeur, et son Cavalier de fureur ; et sur la maison de Jehudah j'ouvrirai mon œil ; mais tout Cheval des peuples je frapperai d'aveuglement. » - Zacharie 12:4.

Le cheval est l'intellectuel, et le cavalier l'entendement ; qui ne voit qu'ici le cheval n'est pas un cheval, ni le cavalier un cavalier, mais qu'il est signifié quelque chose qui peut être frappé de stupeur et de fureur, et aussi d'aveuglement ; que cela soit l'entendement, c'est évident. Que les chevaux et les cavaliers signifient les intellectuels, et dans le sens opposé les raisonnements et par suite les faux, on peut le voir dans Jean :

« Je vis, et voici un Cheval blanc, et celui qui était monté dessus avait un arc, et il lui fut donné une couronne, et il sortit victorieux. Alors sortit un autre Cheval, roux, et à celui qui était monté dessus il fut donné d'enlever la paix de dessus la terre, afin qu'ils se tuassent les uns les autres, et il lui fut donné une épée grande. Je vis, et voici un Cheval noir, et celui qui était monté dessus avait une balance à la main. Je vis, et voici un Cheval pâle, et celui qui était monté dessus avait pour nom la mort. » - Apocalypse 6:2, 4, 6, 8.

qu'ici les chevaux et ceux qui étaient montés dessus signifient des choses qui appartiennent à l'entendement du vrai, et qui, dans le sens opposai, appartiennent au faux, cela est évident par chacune des expressions ; le Cheval blanc et celui qui était monté dessus, c'est l'entendement du vrai d'après la Parole ; que celui qui était monté sur le cheval blanc soit le Seigneur quant à la Parole, cela est dit en termes explicites, Apocalypse 19:11, 13, 16 ; le cheval roux et celui qui était monté dessus, ce sont les raisonnements d'après les cupidités du mal, par lesquels il est fait violence aux vrais tirés de la Parole ; le cheval noir et celui qui était monté dessus, c'est l'extinction de l'intellectuel du vrai ; et le cheval pâle et celui qui était monté dessus, c'est la damnation qui en résulte. Les Chevaux et les Cavaliers dans le sens opposé sont aussi l'entendement perverti et par suite les faux, dans Ézéchiel :

« Oholah a commis scortation sous moi, et elle a aimé ses amants, préfets et généraux, jeunes gens de désir, tous, Cavaliers chevauchant sur des chevaux. Sa sœur Oholibah a aimé les fils d'Aschur, préfets et généraux, voisins, vêtus d'ornements parfaits, Cavaliers chevauchant sur des chevaux, jeunes gens de désir, tous. » - Ézéchiel 23:5-6, 12.

Oholah, c'est l'Église spirituelle pervertie, qui est Samarie, et Oholibah, l'Église céleste pervertie, qui est Jérusalem ; car les Israélites qui étaient de Samarie représentaient l'Église spirituelle, et les Juifs qui étaient de Jérusalem représentaient l'Église céleste ; les Assyriens et les fils d'Aschur, c'est le raisonnement contre les vrais de la foi, numéro 1186 ; les cavaliers chevauchant sur des chevaux, c'est l'entendement perverti, d'où proviennent les faux.

Dans Habacuc :

« Moi, je vais susciter les Chaldéens, la nation amère et prompte qui marche dans la largeur de la terre, pour hériter des habitacles non à elle, de laquelle légers plus que des léopards sont les chevaux, rusés plus que les loups du soir, en sorte que de tous côtés se répandent ses Cavaliers ; de là ses Cavaliers viennent de loin. » - Habacuc 1:6, 8.

Les Chaldéens, ce sont ceux qui sont dans les faux, mais dans les externes ils paraissent être dans les vrais, ainsi c'est la profanation du vrai, mais Babel est la profanation du bien, numéros 1182, 1368 ; marcher dans la largeur de la terre, c'est détruire les vrais ; que la largeur de la terre soit le vrai, on le voit, numéros 3433, 3434, 4482 ; de là il est évident que les cavaliers qui se répandent de tous côtés, et viennent de loin, sont les choses qui appartiennent à l'entendement perverti, ainsi les faux.

  
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Arcanes Célestes # 6343

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6343. Toi, ma vigueur, signifie par elle la puissance au bien : on le voit par la représentation de Reuben, qui ici est toi, en ce qu'il est la foi par l'entendement, numéro 6342 ; et par la signi-fication de la vigueur, en ce que c'est la puissance qui est au bien : quant à ce qui concerne la puissance, à savoir, la puissance de penser et de vouloir, de percevoir, défaire le bien, de croire, de dissiper les faux et les maux, elle vient tout entière du bien par le vrai, le bien est le principal, et le vrai est seulement l'instrumental, numéros 3563, 4931, 5623. S'il est signifié la puissance qui est au bien, c'est parce que la vigueur signifie cette puissance, et que la force signifie la puissance du vrai ; de là vient que le commencement de ma force, comme il est dit ensuite, signifie la première puissance au vrai ; en effet, dans la Parole, le mot par lequel est exprimée la force dans la Langue originale se dit du vrai, et le mot par lequel est exprimée la vigueur se dit du bien. Que la Parole soit sainte, et très-sainte dans ses intérieurs, c'est ce qu'on voit clairement, en ce que dans chacune des choses de la Parole il y a le mariage céleste, à savoir, le mariage du bien et du vrai, ainsi le ciel ; et que, dans le sens intime, il y a dans chaque chose le mariage du Divin Humain du Seigneur avec son Royaume et avec l'Église ; et que, même dans le sens suprême, il y a l'union du Divin Même et du Divin Humain dans le Seigneur ; ces arcanes très-saints sont dans chaque chose de la Parole, ce qui est un indice manifeste que la Parole est descendue du Divin que cela soit ainsi, on peut le voir en ce que, quand il est parlé du bien, il est aussi parlé du vrai ; et que, quand il est parlé de l'Interne, il est aussi parlé de l'Externe ; il y a même des mots qui constamment signifient le bien, et des mots qui constamment signifient le vrai, et des mots qui signifient l'un et l'autre, tant le bien que le vrai ; et s'ils ne les signifient pas, toujours est-il qu'ils s'y appliquent ou qu'ils les enveloppent ; d'après l'application et la signification de ces mots, il est évident que dans chaque chose, comme il a été dit, il y a le mariage du bien et du vrai, c'est-à-dire, le mariage céleste, et dans le sens intime et suprême le Mariage Divin qui est dans le Seigneur, ainsi le Seigneur Lui-Même : cela se présente partout, mais n'est bien évident que dans ces passages, où il y a des répétitions d'une même chose, avec de simples changements de mots, comme dans ce Chapitre, où il est dit de Reuben ;

« Toi, ma vigueur, et le commencement de ma force ; » puis,

« excellent en éminence, et excellent en valeur ; » ici la vigueur se rapporte au bien, et la force au vrai ; excellent en éminence se rapporte au vrai, et excellent en valeur au bien : pareillement dans le Verset qui suit sur Reuben :

« Tu es monté sur la couche de ton père, alors tu l'as profanée ; sur mon lit il est monté : » pareillement dans les Versets qui suivent sur Schiméon et Lévi :

« Maudite (soit) leur colère, car (elle est) véhémente ; et leur emportement, car (il est) dur ; je les diviserai en Jacob, et je les disperserai en Israël. » - Vers. 7.

Où la colère signifie l'aversion contre le bien, et l'emportement l'aversion contre le vrai, et où Jacob est l'Externe de l'Église, et Israël l'Interne. Puis il est dit de Jehudah :

« Tes frères te célébreront ; vers toi se prosterneront les fils de ton père. " - Vers. 8.

Et ensuite :

« Il attache au cep son ânon, et au cep excellent le fils de son ânesse. Il lave dans le vin son vêtement, et dans le sang des raisins son manteau. “ - Vers. 11.

De Zébulon :

« Au port des mers il habitera, et lui au port des navires. » - Vers. 13.

De Dan :

« Il sera un serpent sur le chemin, un serpent à élan sur le sentier. " - Vers. 17.

De semblables répétitions se rencontrent fréquemment dans les Psaumes et dans les Prophètes ; par exemple, dans Ésaïe :

« Babel ne sera point habitée à toute éternité, et l'on n'y demeurera point jusqu'à génération et génération. Proche est son temps, et il viendra, et ses jours ne seront point prolongés. » - Ésaïe 13:20, 22.

Dans le Même :

« Cherchez dans le Livre de Jéhovah, et lisez : Aucune de ces choses ne manquera, l'une ne désirera pas l'autre : car de bouche Lui-Même a commandé, et son Esprit les a rassemblées. Lui-Même leur a jeté le sort, et sa main en a fait le partage pour eux à ta règle : jusqu'à éternité ils la posséderont, pour génération et génération ils y habiteront. " - Ésaïe 34:16-17.

De même dans mille autres passages : celui qui ne sait pas que dans la Parole les mots sont significatifs des spirituels et des célestes, et que quelques-uns se disent du bien, et quelques autres du vrai, ne peut faire autrement que de croire que ce sont là des répétitions employées seulement pour remplir, et qu'ainsi en elles-mêmes elles sont inutiles ; de là vient que ceux qui pensent peu favorablement de la Parole rangent aussi ces répétitions parmi les sujets de mépris, tandis que cependant elles renferment les Divins mêmes, à savoir, le mariage céleste qui est le ciel même, et le Mariage Divin qui est le Seigneur Lui-Même : c'est ce sens qui est la gloire dans laquelle est le Seigneur, et le sens littéral est la nuée dans laquelle est cette gloire ; - Luc 21:27.

voir la Préface à la 5922.

  
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