Bible

 

Genèse 7:20

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20 Les eaux se renforcèrent de quinze coudées par-dessus, et les montagnes en furent couvertes.

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Arcanes Célestes # 751

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751. Comme il s'agit ici de la Tentation de l'homme de l'Eglise nouvelle appelée Noach, et qu'il y a peu de personnes, si toutefois il y en a, qui sachent en quoi consistent les Tentations, parce que aujourd'hui il y a peu d'hommes qui subissent de telles tentations, et que ceux qui les subissent croient seulement qu'il y a par inhérence quelque chose en eux-mêmes qui souffre ainsi, il convient de donner sur ce sujet quelques explications : ce sont les mauvais esprits qui alors, comme il a été dit, rappellent les faux et les maux de l'homme, et cela en tirant de sa mémoire tout ce qu'il a pensé et fait depuis son enfance, ce que les mauvais esprits peuvent faire avec tant d'adresse et de malice, qu'on ne saurait le décrire ; mais les Anges qui sont chez l'homme en tirent ses biens et ses vrais, et ainsi le défendent ; c'est ce combat qui est senti et perçu chez l'homme, et qui cause le remords et le tourment de la conscience. Il y a deux genres de Tentations : l'un quant aux intellectuels, l'autre quant aux volontaires. Lorsque l'homme est tenté quant aux intellectuels, les mauvais esprits lui rappellent les actions mauvaises qu'il a faites, et qui sont signifiées ici par les bêtes impures, et ils les censurent et les condamnent ; ils lui rappellent même ses actions bonnes, qui sont aussi signifiées ici par les bêtes pures, mais ils les pervertissent de mille manières ; ils lui retracent aussi en même temps ses pensées, désignées ici par l'Oiseau, et même jusqu'aux choses qui sont ici signifiées par ce qui rampe sur l'humus. Toutefois, cette tentation est légère ; et elle est seulement perçue par le rappel de toutes ces choses dans la mémoire, et par une sorte d'anxiété qui en résulte. Mais, lorsque l'homme est tenté quant à ses volontaires, les actions et les pensées ne sont point ainsi rappelées ; il y a alors des mauvais génies, - ainsi peuvent être appelés les mauvais esprits de ce genre, - qui l'embrasent de cupidités et des honteux amours dont il est rempli, et ainsi combattent par les cupidités mêmes de l'homme, ce qu'ils font avec tant de malice et si clandestinement, que l'homme ne peut jamais croire que c'est leur ouvrage ; car ils pénètrent en un moment dans la vie de ses cupidités, puis changent et tournent presqu'en un instant l'affection du bien et du vrai en affection du mal et du faux, de sorte que l'homme ne peut savoir autre chose, sinon que c'est par lui-même que cela se fait, et qu'ainsi cela coule de son plein gré. Cette tentation est très-grave ; elle est perçue comme une douleur interne et un feu dévorant : il en sera parlé dans la suite. Il m'a été accordé par un grand nombre d'expériences de connaître qu'il en est ainsi, et de savoir quand les mauvais esprits, ou les génies, influaient et se répandaient chez l'homme, d'où ils venaient, quels ils étaient et comment ils agissaient. Dans la suite, par la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera parlé en particulier de ces expériences.

  
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