Bible

 

Genèse 41

Studie

   

1 Mais il arriva qu'au bout de deux ans entiers Pharaon songea, et il lui semblait qu'il était près du fleuve.

2 Et voici, sept jeunes vaches belles à voir, grasses et en bon point, montaient [hors] du fleuve, et paissaient dans des marécages.

3 Et voici sept autres jeunes vaches, laides à voir, et maigres, montaient [hors] du fleuve après les autres, et se tenaient auprès des autres jeunes vaches sur le bord du fleuve.

4 Et les jeunes vaches laides à voir, et maigres, mangèrent les sept jeunes vaches belles à voir, et grasses. Alors Pharaon s'éveilla.

5 Puis il se rendormit, et songea pour la seconde fois, et il lui semblait que sept épis grenus et beaux sortaient d'un même tuyau.

6 Ensuite il lui semblait que sept autres épis minces et flétris par le vent d'Orient, germaient après ceux-là.

7 Et les épis minces engloutirent les sept épis grenus et pleins. Alors Pharaon s'éveilla; et voilà le songe.

8 Et il arriva au matin que son esprit fut effrayé, et il envoya appeler tous les magiciens et tous les sages d'Egypte, et leur récita ses songes, mais il n'y avait personne qui les lui interprétât.

9 Alors le grand Echanson parla à Pharaon, en disant : Je rappellerai aujourd'hui le souvenir de mes fautes.

10 Lorsque Pharaon fut irrité contre ses serviteurs, et nous fit mettre, le grand Panetier et moi, en prison, dans la maison du Prévôt de l'hôtel;

11 Alors lui et moi songeâmes un songe en une même nuit, chacun songeant [ce qui lui est arrivé] selon l'interprétation de son songe.

12 Or il y avait là avec nous un garçon Hébreu, serviteur du Prévôt de l'hôtel, et nous lui contâmes nos songes, et il nous les expliqua, donnant à chacun l'explication selon son songe.

13 Et la chose arriva comme il nous l'avait interprétée; [car le Roi] me rétablit en mon état, et fit pendre l'autre.

14 Alors Pharaon envoya appeler Joseph, et on le fit sortir en hâte de la prison; et on le rasa, et on lui fit changer de vêtements; puis il vint vers Pharaon.

15 Et Pharaon dit à Joseph : J'ai songé un songe, et il n'[y a] personne qui l'explique; or j'ai appris que tu sais expliquer les songes.

16 Et Joseph répondit à Pharaon, en disant : Ce sera Dieu, et non pas moi, qui répondra [ce qui concerne] la prospérité de Pharaon.

17 Et Pharaon dit à Joseph : Je songeais que j'étais sur le bord du fleuve.

18 Et voici, sept jeunes vaches grasses, et en bon point, et fort belles, sortaient du fleuve, et paissaient dans des marécages.

19 Et voici, sept autres jeunes vaches montaient après celles-là, chétives, si laides, et si maigres, que je n'en ai jamais vu de semblables en laideur dans tout le pays d'Egypte.

20 Mais les jeunes vaches maigres et laides dévorèrent les sept premières jeunes vaches grasses;

21 Qui entrèrent dans leur ventre, sans qu'il parut qu'elles y fussent entrées; car elles étaient aussi laides à voir qu'au commencement; alors je me réveillai.

22 Je vis aussi en songeant, et il me semblait que sept épis sortaient d'un [même] tuyau, pleins et beaux.

23 Puis voici sept épis petits, minces, et flétris par le vent d'Orient, qui germaient après.

24 Mais les épis minces engloutirent les sept beaux épis; et j'ai dit [ces songes] aux magiciens; mais aucun ne me les a expliqués.

25 Et Joseph répondit à Pharaon : Ce que Pharaon a songé n'est qu'une même chose; Dieu a déclaré à Pharaon ce qu'il s'en va faire.

26 Les sept belles jeunes vaches sont sept ans; et les sept beaux épis sont sept ans; c'est un même songe.

27 Et les sept jeunes vaches maigres et laides qui montaient après celles-là, sont sept ans; et les sept épis vides [et] flétris par le vent d'Orient, seront sept ans de famine.

28 C'est ce que j'ai dit à Pharaon, [savoir] que Dieu a fait voir à Pharaon ce qu'il s'en va faire.

29 Voici, sept ans viennent [auxquels il y aura] une grande abondance dans tout le pays d'Egypte.

30 Mais après ces années-là viendront sept ans de famine; alors on oubliera toute cette abondance au pays d'Egypte, et la famine consumera le pays.

31 Et on ne reconnaîtra plus cette abondance au pays, à cause de la famine qui viendra après; car elle sera très-grande.

32 Et quant à ce que le songe a été réitéré à Pharaon pour la seconde fois, c'est que la chose est arrêtée de Dieu, et que Dieu se hâte de l'exécuter.

33 Or maintenant, que Pharaon choisisse un homme entendu et sage, et qu'il l'établisse sur le pays d'Egypte.

34 Que Pharaon aussi fasse ceci : Qu'il établisse des Commissaires sur le pays, et qu'il prenne la cinquième partie [du revenu] du pays d'Egypte durant les sept années d'abondance.

35 Et qu'on amasse tous les vivres de ces bonnes années qui viendront, et que le blé qu'on amassera, [demeure] sous la puissance de Pharaon pour nourriture dans les villes, et qu'on le garde.

36 Et ces vivres-là seront pour la provision du pays durant les sept années de famine qui seront au pays d'Egypte, afin que le pays ne soit pas consumé par la famine.

37 Et la chose plut à Pharaon, et à tous ses serviteurs.

38 Et Pharaon dit à ses serviteurs : Pourrions-nous trouver un homme semblable à celui-ci, qui eût l'Esprit de Dieu?

39 Et Pharaon dit à Joseph : Puisque Dieu t'a fait connaître toutes ces choses, il n'y a personne qui soit si entendu ni si sage que toi.

40 Tu seras sur ma maison, et tout mon peuple te baisera la bouche; seulement je serai, plus grand que toi quant au trône.

41 Pharaon dit encore à Joseph : Regarde, je t'ai établi sur tout le pays d'Egypte.

42 Alors Pharaon ôta son anneau de sa main, et le mit en celle de Joseph, et le fit vêtir d'habits de fin lin, et lui mit un collier d'or au cou.

43 Et le fit monter sur le chariot qui était le second après le sien, et on criait devant lui; qu'on s'agenouille; et il l'établit sur tout le pays d'Egypte.

44 Et Pharaon dit à Joseph : Je suis Pharaon, mais sans toi nul ne lèvera la main ni le pied dans tout le pays d'Egypte.

45 Et Pharaon appela le nom de Joseph Tsaphenath-Pahanéah, et lui donna pour femme Asenath, fille de Potiphérah, Gouverneur d'On; et Joseph alla [visiter] le pays d'Egypte.

46 Or Joseph était âgé de trente ans, quand il se présenta devant Pharaon Roi d'Egypte, et étant sorti de devant Pharaon, il passa par tout le pays d'Egypte.

47 Et la terre rapporta très-abondamment durant les sept années de fertilité.

48 Et [Joseph] amassa tous les grains de ces sept années, qui furent [recueillis] au pays d'Egypte, et mit ces grains dans les villes; en chaque ville les grains des champs d'alentour.

49 Ainsi Joseph amassa une grande quantité de blé, comme le sable de la mer; tellement qu'on cessa de le mesurer, parce qu'il était sans nombre.

50 Or avant que la [première] année de la famine vînt, il naquit deux enfants à Joseph, qu'Asenath fille de Potiphérah, Gouverneur d'On, lui enfanta.

51 Et Joseph nomma le premier-né, Manassé ; parce que, [dit-il], Dieu m'a fait oublier tous mes travaux, et toute la maison de mon père.

52 Et il nomma le second, Ephraïm; parce que, [dit-il], Dieu m'a fait fructifier au pays de mon affliction.

53 Alors finirent les sept années de l'abondance qui avait été au pays d'Egypte.

54 Et les sept années de la famine commencèrent, comme Joseph l'avait prédit. Et la famine fut dans tous les pays; mais il y avait du pain dans tout le pays d'Egypte.

55 Puis tout le pays d'Egypte fut affamé, et le peuple cria à Pharaon pour [avoir du] pain. Et Pharaon répondit à tous les Egyptiens : Allez à Joseph, [et] faites ce qu'il vous dira.

56 La famine donc étant dans tout le pays, Joseph ouvrit tous [les greniers] qui étaient chez les Egyptiens, et leur distribua du blé; et la famine augmentait au pays d'Egypte.

57 On venait aussi de tout pays en Egypte vers Joseph, pour acheter du blé; car la famine était fort grande par toute la terre.

   

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Arcanes Célestes # 5291

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5291. Et qu'il impose au cinquième la terre d'Egypte, signifie les choses qui doivent être conservées et ensuite renfermées : on le voit par la signification d'imposer au cinquième, en ce qu'ici cela enveloppe la même chose que dîmer ; dans la Parole dîmer signifie faire des restes (reliquiœ) ; faire des restes, c'est rassembler les vrais et les biens et ensuite les renfermer ; que des restes soient des biens et des vrais renfermés par le Seigneur dans l'homme intérieur, on le voit, numéro 468, 530, 560, 561, 661, 1050, 1906, 2284, 5135 ; et que dans la Parole les restes soient signifiés par des dîmes, on le voit, numéro 576, 1738, 2280 ; et pareillement par dix, numéro 1906, 2284 ; de là aussi par cinq, nombre qui est la moitié du nombre dix ; la moitié et le double, quant aux nombres dans la Parole, enveloppent la même chose ; par exemple, vingt la même chose que dix, et quatre la même chose que deux, six la même que trois, vingt-quatre la même que douze, et ainsi du reste ; il en est de même des nombres encore multipliés ; ainsi cent, et aussi mille, enveloppent la même chose que dix ; soixante-douze, et aussi cent quarante-quatre, la même que douze ; par les nombres simples, par lesquels et avec lesquels des nombres ont été composés par multiplication, on peut donc savoir ce qu'enveloppent les nombres composés ; on peut aussi par des nombres entiers savoir ce qu'enveloppent des nombres plus simples, ainsi par dix ce qu'enveloppe cinq, par cinq ce qu'enveloppe deux et demi, et ainsi du reste ; en général, il faut qu'on sache que les nombres multipliés enveloppent la même chose mais plus pleinement, et que les nombres divisés enveloppent la même chose mais non si pleinement. Quant à ce qui concerne spécialement cinq, ce nombre a une double signification, il signifie peu et par suite quelque chose, et il signifie les restes ; s'il signifie peu, c'est d'après son rapport avec ces nombres qui signifient beaucoup, à savoir, avec mille et cent, et par suite aussi avec dix ; car mille et cent signifient beaucoup, voir numéro 2575, 2636 ; et dix aussi, numéro 3107, 4638 ; c'est de là que cinq signifie peu et aussi quelque chose, numéro 649, 4638 ; si cinq signifie les restes, c'est quand il se réfère à dix, car dix signifie les restes, ainsi qu'il a été dit ci-dessus : que tous les nombres dans la Parole signifient des choses, on le voit, numéro 575, 647, 648, 755, 813, 1963, 1988, 2075, 2252, 3252, 4264, 4495, 4670, 5265. Celui qui ne sait pas qu'il y a dans la Parole un sens interne, qui ne se montre pas dans la lettre, sera extrêmement étonné que les nombres dans la Parole signifient aussi des choses, et cela surtout, parce qu'il ne peut former aucune idée spirituelle d'après les nombres ; mais toujours est-il que les nombres découlent de l'idée spirituelle, qui est chez les Anges, ainsi qu'on le voit, numéro 5265 ; on peut savoir, il est vrai, quelles sont les idées, ou quelles sont les choses, auxquelles correspondent les nombres, mais on ignore encore d'où vient cette correspondance ; par exemple, d'où vient la correspondance de douze avec toutes les choses de la foi, la correspondance de sept avec les choses saintes, la correspondance de dix et aussi celle de cinq avec les biens et les vrais renfermés par le Seigneur dans l'homme intérieur, et ainsi du reste : mais néanmoins il suffit de savoir qu'il y a une correspondance, et que d'après cette correspondance tous les nombres dans la Parole signifient quelque chose dans le monde spirituel, qu'en conséquence il y a aussi renfermé en eux un Divin inspiré ; comme, pour exemple, dans les passages suivants, où cinq est nommé ; ainsi, dans la Parabole du Seigneur sur

« l'homme qui s'en alla en voyage, et livra à ses serviteurs ses richesses, à l'un cinq talents, à un autre deux, et à un troisième un ; celui qui avait reçu cinq talents, les fit valoir et gagna cinq autres talents ; de même, celui qui en avait reçu deux, en gagna deux autres : mais celui qui en avait reçu un seul cacha l'argent de son seigneur dans la terre. » Matthieu 25:14, [Il manque du texte ici], ; ; ; , ,1551, 2954, car la foi sans la charité ne peut pas faire du profit ou porter du fruit ; telles sont les choses enveloppées dans ces nombres. Il en est de même dans d'autres paraboles, par exemple, dans celle de

« l'homme parti pour un pays éloigné, afin de recevoir pour lui un royaume ; il donna à ses serviteurs dix mines, et il leur dit d'en trafiquer jusqu'à ce qu'il soit revenu ; lorsqu'il revint, le premier dit : Seigneur, ta mine a produit dix mines. Il lui dit : Bien, bon serviteur, parce que dans une très-petite (chose) tu as été fidèle, sois avec pouvoir sur dix villes. Le second dit : Seigneur, ta mine a fait cinq mines. Il lui dit de même : Toi aussi, sois sur cinq villes. Un troisième avait mis la mine dans un linge, mais le seigneur dit : Otez-lui la mine, et donnez-la à celui qui a les dix mines. » Luc 19:12, , [Il manque du texte ici], Luc 14:19 ; du riche, quand il dit a Abraham : J'ai cinq frères, envoie Lazare pour qu'il les avertisse, de peur qu'ils ne viennent dans ce lieu de tourment. » Luc 16:28 ; des

« dix vierges, dont cinq prudentes, et cinq insensées. » : pareillement dans ces paroles du Seigneur :

« Pensez-vous que je sois venu donner la paix sur la terre ? non, vous dis-je, mais la division ; car ils seront désormais cinq dans une maison, divisés ; trois contre deux, et deux contre trois. » Luc 12:51-52 ; et aussi dans ces historiques eux-mêmes, où il est dit que le Seigneur

« nourrit cinq mille hommes avec cinq pains et deux poissons ; et qu'alors il les fit asseoir par centaines et par cinquantaines, et qu'après qu'ils eurent mangé, on ramassa douze corbeilles de morceaux. » . Marc 6:38, ; comme ces passages sont historiques, à peine peut-on croire que les nombres aient une signification, ainsi le nombre cinq mille qui fut celui des hommes, le nombre cinq qui fut celui des pains, le nombre deux qui fut celui des poissons, les nombres cent et cinquante qui furent ceux des rangées de personnes assises, et enfin le nombre douze qui fut celui des corbeilles où furent mis les morceaux ; et cependant dans chacun de ces nombres il y a un arcane ; car c'est par la Providence que tout cela est arrivé, afin que les Divins fussent représentés. Dans les passages suivants, cinq signifie aussi dans le monde spirituel des choses auxquelles correspond ce nombre dans l'un et l'autre sens, le réel et l'opposé ; dans Ésaïe :

« Il sera laissé en lui des grappillages, comme à l'olivier qu'on a secoué, deux, trois baies, à la tête d'une branche ; quatre, cinq, dans ses branches fertiles. » Ésaïe 17:6-7.

Dans le Même :

« En ce jour-là, il y aura cinq villes dans la terre d'Egypte, parlant des lèvres de Canaan, et jurant à Jéhovah Sébaoth. » Ésaïe 19:18.

Dans le Même :

« Un millier devant la réprimande d'un seul, devant la réprimande de cinq vous fuirez, jusqu'à ce que vous soyez de reste comme le mat sur la tête de la montagne, et comme l'étendard sur la colline. » Ésaïe 30:17.

Dans Jean :

« Le cinquième ange sonna de la trompette, alors je vis une étoile qui du ciel tomba en la terre, et lui fut donnée la clef du puits de l'abîme ; aux sauterelles, qui en sortaient, il fut dit de ne point tuer les hommes qui n'auraient point le sceau de Dieu sur leurs fronts, mais de les tourmenter cinq mois. apoc. Jean 9:1, 5, 10.

Dans le Même :

« Ici est l'intelligence, si quelqu'un a de la sagesse : Les sept têtes sont sept montagnes, sur lesquelles la femme est assise, et ce sont sept rois, les cinq sont tombés, et l'un est, l'autre n'est pas encore venu, et quand il sera venu, peu de temps il faut qu'il demeure. apoc. Jean 17:9-10. Et il y avait pareillement un représentatif dans le nombre cinq dans ces passages, à savoir, que l'estimation de l'homme et de la femme serait selon les années,

« depuis un mois jusqu'à cinq ans, et depuis cinq ans jusqu'à vingt. » : que

« si l'on rachetait un champ, on ajouterait le cinquième. » Lévitique 27:19 : que

« si l'on rachetait les dîmes, on ajouterait aussi le cinquième. » Lévitique 27:31 : que les premiers-nés de superflu

« devaient être rachetés cinq sicles. » ;

Que le premier-né de la bête impure devait être racheté « en ajoutant le cinquième. » Lévitique 27:27 :

Que dans certaines prévarications pour amende « on ajouterait le cinquième. » , Nombres 5:6, 7, 8 :

Et que « celui qui aurait dérobé un bœuf ou une pièce de menu bétail, et l'aurait tué ou vendu, restituerait cinq bœufs pour le bœuf, et quatre pièces de menu bétail pour la pièce de menu bétail. .

Que le nombre cinq contienne en soi un arcane céleste, et le même que dix, on le voit clairement par les Chérubins, dont il est parlé dans le Premier Livre des Rois :

« Salomon fit dans le sanctuaire deux Chérubins de bois d'olivier, dix coudées la hauteur de chacun ; cinq coudées l'aile d'un Chérubin, et cinq coudées l'aile de l'autre Chérubin ; dix coudées depuis les extrémités de ses ailes jusqu'aux extrémités de ses ailes ; ainsi dix coudées le Chérubin, même mesure et même proportion aux deux Chérubins. »  ;

Et on le voit clairement aussi par les bassins autour du temple ; puis, par les chandeliers, dont il est parlé dans le même Livre :

« On plaça cinq bases de bassins près de l'épaule de la maison à droite, et cinq près de l'épaule de la maison à gauche. On plaça cinq Chandeliers à droite, et cinq à gauche devant le sanctuaire. » 1 Rois 7:39, 49.

Si la Mer d'airain était de « dix aunes de son bord à son bord, et de cinq aunes de hauteur, et de trente aunes de circonférence, » (1 Rois 7:23), c'était afin que les choses saintes fussent signifiées, tant par les nombres dix et cinq, que par trente, nombre de la circonférence, lequel, il est vrai, ne répond pas géométriquement au diamètre, mais néanmoins enveloppe spirituellement ce qui est signifié par le pourtour de ce vase. Que tous les nombres signifient des choses dans le monde spirituel, cela est très-évident par les nombres dans Ézéchiel, où il s'agit de la nouvelle Terre, de la nouvelle Cité, et du nouveau Temple, dont l'Ange mesura chaque partie, voir les Chapitres Ézéchiel 40:41, , ; la description de presque toutes les choses saintes y est produite par des nombres, c'est pourquoi celui qui ne sait pas ce qu'enveloppent ces nombres peut à peine savoir quelque chose des arcanes qui y sont contenus ; on y trouve le nombre dix et le nombre cinq, Chapitre Ézéchiel 40:7, 11, 48. Ézéchiel 41:2, 9, 11-12. Ézéchiel 42:4, 45:11, 14, outre les nombres multipliés, à savoir, vingt-cinq, cinquante, cinq cent, cinq mille ; que la nouvelle terre, la nouvelle cité et le nouveau temple, y signifient le Royaume du Seigneur dans les cieux, et par suite l'Église du Seigneur dans les terres, on l'y voit par chaque détail. Ces détails sur le nombre cinq ont été rassemblés, parce qu'ici et dans les versets suivants il s'agit de la terre d'Egypte, à savoir, qu'on y doit rassembler pendant les sept années d'abondance la cinquième partie des vivres, et les conserver pour l'usage des années suivantes de famine ; il a donc été montré que la cinquième partie signifie les biens et les vrais renfermés chez l'homme par le Seigneur, et réservés pour l'usage, quand arrivera la famine, c'est-à-dire, quand il y aura manque et privation du bien et du vrai ; car si ces biens et ces vrais n'étaient pas renfermés par le Seigneur chez l'homme, il n'y aurait dans l'état de tentation et de vastation rien qui l'élevât, par conséquent rien par quoi il pût être régénéré, ainsi l'homme serait sans moyen de salut dans l'autre vie.

  
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Arcanes Célestes # 5135

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5135. Car par vol j'ai été dérobé, signifie que les célestes ont été aliénés par le mal : on le voit par la représentation de Joseph, qui dit cela de lui, en ce qu'il est le céleste dans le naturel, numéros 5086, 5087, 5106, par conséquent les célestes qui y sont ; et par la signification d'être dérobé par vol, en ce que c'est être aliéné par le mal ; en effet, voler, c'est aliéner ; et le vol est le mal qui aliène ; et aussi le vol est le mal qui revendique les célestes qui sont dans le naturel ; le vol signifie l'aliénation respectivement à l'habitation dont il s'empare, d'où il chasse les biens et les vrais, et qu'il remplit de maux et de faux ; et le vol signifie la réclamation pour soi de ce qui est à autrui, quand il s'attribue et fait siens les biens qui sont dans cette habitation, et aussi quand il s'applique aux maux et aux faux. Pour qu'on sache ce que c'est que le vol dans le sens spirituel, il faut dire ce qui se passe à l'égard des maux et des faux, quand ils entrent et s'emparent de la place, et aussi quand ils revendiquent pour eux les biens et les vrais qui y sont : Depuis le premier jour jusqu'au second âge de l'enfance, et parfois jusqu'à la première adolescence, l'homme se pénètre de biens et de vrais par l'instruction qu'il reçoit de ses parents et de ses maîtres, car alors il saisit ces biens et ces vrais, et il les croit avec simplicité ; l'état de l'innocence pousse en avant, et les dispose dans la mémoire, mais il les place à la première entrée, car l'innocence enfantine et puérile n'est pas l'innocence interne qui affecte le rationnel, mais c'est une innocence externe qui seulement affecte le naturel extérieur, numéros 2306, 3183, 3494, 4563, 4797 ; mais quand l'homme avance en âge, et qu'il commence à penser, non, comme auparavant, d'après les parents et les maîtres, mais par lui-même, il reprend et pour ainsi dire rumine ce qu'extérieurement il avait appris et cru, et alors ou il le confirme, ou il en doute, ou il nie ; s'il le confirme, c'est un indice qu'il est dans le bien ; s'il le nie, c'est un indice qu'il est dans le mal ; et s'il en doute, c'est un indice qu'avec le progrès de l'âge il arrivera ou à l'affirmatif ou au négatif ; les choses que l'homme comme enfant a saisies ou crues dans le premier âge, et qu'ensuite il confirme, ou dont il doute, ou qu'il nie, sont principalement que Dieu existe et qu'Il est un, qu'Il a créé toutes choses, qu'Il récompense ceux qui agissent bien, et punit ceux qui font les maux : qu'il y a une vie après la mort, et que les méchants viennent dans l'enfer, et les bons dans le ciel, qu'en conséquence il y a un enfer et un ciel, que la vie après la mort est éternelle ; et ensuite, qu'il faut prier chaque jour, et prier avec humilité, qu'il faut observer saintement les jours de sabbath, honorer son père et sa mère, ne point commettre adultère, ne point tuer, ne point voler, et plusieurs autres préceptes semblables ; l'homme puise ces choses et s'en pénètre dès l'enfance ; mais quand il commence à penser par lui-même et à se conduire lui-même, s'il confirme chez lui, et qu'il y en ajoute plusieurs autres encore plus intérieurs et y conforme sa vie, cela va bien alors pour lui ; mais s'il commence à les enfreindre et enfin à les nier, quoique dans les externes il y conforme sa vie à cause des lois civiles et à cause de la société, il est alors dans le mal ; c'est ce mal qui est signifié par le vol, en tant que comme un voleur il s'empare de la place où étaient auparavant le bien, et en tant que chez plusieurs il enlève les biens et les vrais qui y étaient auparavant, et il les applique à confirmer les maux et les faux. Le Seigneur, autant qu'il est possible , éloigne alors de cette place les biens et les vrais de l'enfance et les retire vers les intérieurs ; ces biens et ces vrais déposés dans le naturel intérieur sont signifiés dans la Parole par les restes, numéros 468, 530, 560, 561, 660, 661, 1050, 1738, 1906, 2284 ; mais si le mal y vole les biens et les vrais, et les applique à confirmer les maux et les faux, surtout si c'est par fourberie, alors il consume ces restes, car alors il mêle les maux avec les biens et les faux avec les vrais, jusqu'au point qu'ils ne peuvent être séparés, et alors c'en est de l'homme. Que le vol ait ces significations, on peut le voir par la seule application du vol aux choses qui appartiennent à la vie spirituelle ; dans la vie spirituelle il n'y a pas d'autres richesses que les connaissances du bien et du vrai, ni d'autres possessions et héritages que les félicités de la vie qui proviennent des biens et des vrais ; les voler, ainsi qu'il vient d'être dit, c'est le vol dans le sens spirituel ; c'est pourquoi dans la Parole par les vols il n'est pas signifié autre chose dans le sens interne, comme dans Zacharie :

« Je levai mes yeux , et je vis, et voici, un rouleau volant ; alors il me dit : c'est la malédiction qui sort sur les faces de toute la terre, car quiconque vole d'ici, comme elle est innocent ; et quiconque se parjure, comme elle est innocent : j'ai l'ai chassée, afin qu'elle entre dans la maison du voleur, et dans la maison de celui qui se parjure par mon Nom pour le mensonge, et qu'elle passe la nuit dans sa maison, et qu'elle la consume, et ses bois et ses pierres. » - Zacharie 5:1, 2, 3-4 ;

Le mal qui enlève les restes du bien est signifié par celui qui vole et par la maison du voleur, et le faux qui enlève les restes du vrai est signifié par celui qui se parjure et par la maison du parjure ; les faces de toute la terre, c'est toute l'Eglise ; aussi est-il dit que cette malédiction consumera la maison, et ses bois et ses pierres ; la maison est le mental naturel, ou l'homme quant à ce mental, numéros 3128, 3538, 4973, 5023 ; les bois sont les biens dans ce mental, numéros 2784, 2812, 3720, 4943 ; et les pierres sont les vrais, numéros 643, 1298, 3720. La profanation, et par suite l'enlèvement du bien et du vrai sont dans le sens spirituel signifiés par l'action d'Achan, qui, d'entre les dépouilles vouées à l'anathème, prit une robe de Schinéar, deux cents sicles d'argent , et un lingot d'or, et les enfouit sous sa tente ; aussi, fut-il lapidé et toutes ces choses furent-elles brûlées ; il en est parlé ainsi dans Josué :

« Jéhovah dit à Josué : Israël a péché, ils ont transgressé mon alliance que je leur ai commandée, et ils ont pris de l'anathème, ils ont volé, ils ont menti, et ils l'ont placé parmi leurs bagages. » - Josué 7:11, 21, 25.

Les choses vouées à l'anathème signifiaient les faux et les maux, qui ne devaient en aucune manière être mêlées avec les choses saintes ; la robe de Schinéar, les sicles d'argent et le lingot d'or, sont dans le sens spirituel des espèces de faux ; les enfouir sous la terre dans le milieu de la tente, signifiait le mélange avec les choses saintes ; que la tente soit ce qui est saint, on le voit, numéros 414, 1102, 156, 3312, 2145, 2152, 3312, 4128, 4391, 4599 ; cela a été signifié en ce qu'il est dit qu'ils ont volé, qu'ils ont menti, et qu'ils l'ont placé parmi leurs bagages, car les bagages (ou les vases) sont les saints vrais, numéros 3068, 3079, 3316, 3318.

Dans Jérémie :

« J’amènerai la ruine d'Esaü sur lui, le temps auquel je le visiterai ; si des vendangeurs venaient chez toi, ne laisseraient-ils du grappillage ? Si, des voleurs pendant la nuit, gâteraient-ils ce qui serait suffisant ? Moi, je dépouillerai Esaü, je découvrirai ses lieux secrets, et il ne pourra pas se cacher ; dévastée a été sa semence, et ses frères et ses voisins, et lui ne sera plus. » - Jérémie 49:8, 9, 10 ;

Esaü, c'est le mal de l'amour de soi, auquel les faux ont été adjoints, numéro 3322 ; que ce mal consume les restes du bien et du vrai, c'est ce qui est signifié par

« si, des voleurs pendant la nuit, gâteraient-ils ce qui serait suffisant ? et par

« dévastée a été sa semence, et ses frères et ses voisins, et lui ne sera plus ; » la semence, ce sont les vrais qui appartiennent à la foi procédant de la charité, numéros 1025, 1447, 1610, 1940, 2848, 3038, 3310, 3373 ; les frères, ce sont les biens qui appartiennent à la charité, Nos367, 2508, 2524, 2360, 3160, 3303, 3459, 3815, 4121, 4191 ; les voisin, ce sont choses adjointes et alliées aux vrais et aux biens qui lui appartiennent. Il est dit pareillement d'Esaü dans Obadie :

« Si des voleurs viennent chez toi, si des brigands de nuit, comment seras-tu saccagé ? Ne voleront-ils pas ce qui leur sera suffisant ? Si des vendangeurs viennent chez toi, ne laisseront-ils pas du grappillage ? » - Vers. 5.

Les vendangeurs, ce sont les faux qui ne proviennent du mal ; par faux ne sont point consumés les biens et les vrais renfermés par le Seigneur dans le naturel intérieur chez l'homme, c'est-à-dire, les restes ; mais ils le sont par les faux qui proviennent des maux, ces derniers faux volent les vrais et les biens, et ils les emploient même à confirmer les maux et les faux par des applications pernicieuses.

Dans Joël :

« Un peuple grand, fort, comme des héros ils courront, comme des hommes de guerre, ils monteront sur la muraille, et chacun s'avancera dans son chemin ; dans la ville ils se répandront, sur la muraille ils courront, dans les maisons ils monteront, par les fenêtres ils entreront comme le voleur. » - Joël 2:7, 9.

un peuple grand et fort, ce sont les faux qui combattent contre les vrais, numéros 1259, 1260 ; et parce qu'ils combattent fortement en détruisant les vrais, ils sont appelés héros et comparés à des hommes de guerre ; la ville dans laquelle ils sont dits se répandre, ce sont les doctrinaux du vrai ; numéros 402, 2268, 2449, 2712, 2943, 3216 ; les maisons dans lesquelles ils monteront, ce sont les biens qu'ils détruisent, numéros 710, 1708, 2048, 2233, 3128, 3652, 3720, 4982 ; les fenêtres par lesquelles ils entreront, ce sont les intellectuels et les raisonnements qui en proviennent, numéros 655, 658, 3391 ; de là ils sont comparés à un voleur, parce qu'ils s'emparent de la place où étaient auparavant les vrais et les biens.

Dans David :

« Tandis que toi, tu hais la discipline, et tu rejettes mes paroles derrière toi ; si tu vois un voleur, tu cours avec lui, et avec les adultères (est) ta portion ; ta bouche tu ouvres pour le mal, et ta langue trame la fourberie. » - Psaumes 50:17, 18, 19.

Là, il s'agit de l'impie ; courir avec le voleur, c'est aliéner de soi le vrai par le faux.

Dans Apocalypse :

“ Ils ne firent point pénitence de leurs homicides, ni de leurs enchantements, ni de leurs scortations, ni de leurs vols. » - Apocalypse 9:21.

Les homicides, ce sont les maux qui détruisent les biens ; les enchantements, ce sont les faux qui détruisent les vrais ; les scortations, ce sont les vrais falsifiés ; les vols, ce sont les biens qui là sont aliénés.

Dans Jean :

« En vérité, en vérité, je vous dis : celui qui n'entre pas par la porte dans la bergerie des brebis, mais qui y monte par un autre endroit, celui-là est un voleur et un larron ; mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. Moi, je suis la porte, par Moi si quelqu'un entre, il sera sauvé, et il entrera et sortira, et pâturage, il trouvera ; le voleur ne vient que pour voler, et massacrer et détruire, » - Jean 10:1-2, 7, 9-10 ;

Là aussi le voleur, c'est le mal du mérite, car celui qui enlève au Seigneur les choses qui Lui appartiennent et se les attribue, est appelé voleur ; comme ce mal ferme le chemin, afin que le bien et le vrai qui proviennent du Seigneur n'influent point, il est dit qu'il massacre et qu'il détruit. Par tu ne voleras point dans le Décalogue, il est signifié la même chose, numéro 4174, - Deutéronome 5:17.

D'après ce qui vient d'être dit, on peut voir ce qui est signifié dans le sens spirituel par les Lois portées dans l'Eglise Juive sur les vols, par exemple, Exode 21:16-17Exode 22:1, 2, Deutéronome 24:7 ; car toutes les Lois inscrites dans la Parole, ayant tiré leur origine du monde spirituel, correspondent aux lois qui sont dans le ciel.

  
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