Bible

 

Genèse 41

Studie

   

1 Mais il arriva qu'au bout de deux ans entiers Pharaon songea, et il lui semblait qu'il était près du fleuve.

2 Et voici, sept jeunes vaches belles à voir, grasses et en bon point, montaient [hors] du fleuve, et paissaient dans des marécages.

3 Et voici sept autres jeunes vaches, laides à voir, et maigres, montaient [hors] du fleuve après les autres, et se tenaient auprès des autres jeunes vaches sur le bord du fleuve.

4 Et les jeunes vaches laides à voir, et maigres, mangèrent les sept jeunes vaches belles à voir, et grasses. Alors Pharaon s'éveilla.

5 Puis il se rendormit, et songea pour la seconde fois, et il lui semblait que sept épis grenus et beaux sortaient d'un même tuyau.

6 Ensuite il lui semblait que sept autres épis minces et flétris par le vent d'Orient, germaient après ceux-là.

7 Et les épis minces engloutirent les sept épis grenus et pleins. Alors Pharaon s'éveilla; et voilà le songe.

8 Et il arriva au matin que son esprit fut effrayé, et il envoya appeler tous les magiciens et tous les sages d'Egypte, et leur récita ses songes, mais il n'y avait personne qui les lui interprétât.

9 Alors le grand Echanson parla à Pharaon, en disant : Je rappellerai aujourd'hui le souvenir de mes fautes.

10 Lorsque Pharaon fut irrité contre ses serviteurs, et nous fit mettre, le grand Panetier et moi, en prison, dans la maison du Prévôt de l'hôtel;

11 Alors lui et moi songeâmes un songe en une même nuit, chacun songeant [ce qui lui est arrivé] selon l'interprétation de son songe.

12 Or il y avait là avec nous un garçon Hébreu, serviteur du Prévôt de l'hôtel, et nous lui contâmes nos songes, et il nous les expliqua, donnant à chacun l'explication selon son songe.

13 Et la chose arriva comme il nous l'avait interprétée; [car le Roi] me rétablit en mon état, et fit pendre l'autre.

14 Alors Pharaon envoya appeler Joseph, et on le fit sortir en hâte de la prison; et on le rasa, et on lui fit changer de vêtements; puis il vint vers Pharaon.

15 Et Pharaon dit à Joseph : J'ai songé un songe, et il n'[y a] personne qui l'explique; or j'ai appris que tu sais expliquer les songes.

16 Et Joseph répondit à Pharaon, en disant : Ce sera Dieu, et non pas moi, qui répondra [ce qui concerne] la prospérité de Pharaon.

17 Et Pharaon dit à Joseph : Je songeais que j'étais sur le bord du fleuve.

18 Et voici, sept jeunes vaches grasses, et en bon point, et fort belles, sortaient du fleuve, et paissaient dans des marécages.

19 Et voici, sept autres jeunes vaches montaient après celles-là, chétives, si laides, et si maigres, que je n'en ai jamais vu de semblables en laideur dans tout le pays d'Egypte.

20 Mais les jeunes vaches maigres et laides dévorèrent les sept premières jeunes vaches grasses;

21 Qui entrèrent dans leur ventre, sans qu'il parut qu'elles y fussent entrées; car elles étaient aussi laides à voir qu'au commencement; alors je me réveillai.

22 Je vis aussi en songeant, et il me semblait que sept épis sortaient d'un [même] tuyau, pleins et beaux.

23 Puis voici sept épis petits, minces, et flétris par le vent d'Orient, qui germaient après.

24 Mais les épis minces engloutirent les sept beaux épis; et j'ai dit [ces songes] aux magiciens; mais aucun ne me les a expliqués.

25 Et Joseph répondit à Pharaon : Ce que Pharaon a songé n'est qu'une même chose; Dieu a déclaré à Pharaon ce qu'il s'en va faire.

26 Les sept belles jeunes vaches sont sept ans; et les sept beaux épis sont sept ans; c'est un même songe.

27 Et les sept jeunes vaches maigres et laides qui montaient après celles-là, sont sept ans; et les sept épis vides [et] flétris par le vent d'Orient, seront sept ans de famine.

28 C'est ce que j'ai dit à Pharaon, [savoir] que Dieu a fait voir à Pharaon ce qu'il s'en va faire.

29 Voici, sept ans viennent [auxquels il y aura] une grande abondance dans tout le pays d'Egypte.

30 Mais après ces années-là viendront sept ans de famine; alors on oubliera toute cette abondance au pays d'Egypte, et la famine consumera le pays.

31 Et on ne reconnaîtra plus cette abondance au pays, à cause de la famine qui viendra après; car elle sera très-grande.

32 Et quant à ce que le songe a été réitéré à Pharaon pour la seconde fois, c'est que la chose est arrêtée de Dieu, et que Dieu se hâte de l'exécuter.

33 Or maintenant, que Pharaon choisisse un homme entendu et sage, et qu'il l'établisse sur le pays d'Egypte.

34 Que Pharaon aussi fasse ceci : Qu'il établisse des Commissaires sur le pays, et qu'il prenne la cinquième partie [du revenu] du pays d'Egypte durant les sept années d'abondance.

35 Et qu'on amasse tous les vivres de ces bonnes années qui viendront, et que le blé qu'on amassera, [demeure] sous la puissance de Pharaon pour nourriture dans les villes, et qu'on le garde.

36 Et ces vivres-là seront pour la provision du pays durant les sept années de famine qui seront au pays d'Egypte, afin que le pays ne soit pas consumé par la famine.

37 Et la chose plut à Pharaon, et à tous ses serviteurs.

38 Et Pharaon dit à ses serviteurs : Pourrions-nous trouver un homme semblable à celui-ci, qui eût l'Esprit de Dieu?

39 Et Pharaon dit à Joseph : Puisque Dieu t'a fait connaître toutes ces choses, il n'y a personne qui soit si entendu ni si sage que toi.

40 Tu seras sur ma maison, et tout mon peuple te baisera la bouche; seulement je serai, plus grand que toi quant au trône.

41 Pharaon dit encore à Joseph : Regarde, je t'ai établi sur tout le pays d'Egypte.

42 Alors Pharaon ôta son anneau de sa main, et le mit en celle de Joseph, et le fit vêtir d'habits de fin lin, et lui mit un collier d'or au cou.

43 Et le fit monter sur le chariot qui était le second après le sien, et on criait devant lui; qu'on s'agenouille; et il l'établit sur tout le pays d'Egypte.

44 Et Pharaon dit à Joseph : Je suis Pharaon, mais sans toi nul ne lèvera la main ni le pied dans tout le pays d'Egypte.

45 Et Pharaon appela le nom de Joseph Tsaphenath-Pahanéah, et lui donna pour femme Asenath, fille de Potiphérah, Gouverneur d'On; et Joseph alla [visiter] le pays d'Egypte.

46 Or Joseph était âgé de trente ans, quand il se présenta devant Pharaon Roi d'Egypte, et étant sorti de devant Pharaon, il passa par tout le pays d'Egypte.

47 Et la terre rapporta très-abondamment durant les sept années de fertilité.

48 Et [Joseph] amassa tous les grains de ces sept années, qui furent [recueillis] au pays d'Egypte, et mit ces grains dans les villes; en chaque ville les grains des champs d'alentour.

49 Ainsi Joseph amassa une grande quantité de blé, comme le sable de la mer; tellement qu'on cessa de le mesurer, parce qu'il était sans nombre.

50 Or avant que la [première] année de la famine vînt, il naquit deux enfants à Joseph, qu'Asenath fille de Potiphérah, Gouverneur d'On, lui enfanta.

51 Et Joseph nomma le premier-né, Manassé ; parce que, [dit-il], Dieu m'a fait oublier tous mes travaux, et toute la maison de mon père.

52 Et il nomma le second, Ephraïm; parce que, [dit-il], Dieu m'a fait fructifier au pays de mon affliction.

53 Alors finirent les sept années de l'abondance qui avait été au pays d'Egypte.

54 Et les sept années de la famine commencèrent, comme Joseph l'avait prédit. Et la famine fut dans tous les pays; mais il y avait du pain dans tout le pays d'Egypte.

55 Puis tout le pays d'Egypte fut affamé, et le peuple cria à Pharaon pour [avoir du] pain. Et Pharaon répondit à tous les Egyptiens : Allez à Joseph, [et] faites ce qu'il vous dira.

56 La famine donc étant dans tout le pays, Joseph ouvrit tous [les greniers] qui étaient chez les Egyptiens, et leur distribua du blé; et la famine augmentait au pays d'Egypte.

57 On venait aussi de tout pays en Egypte vers Joseph, pour acheter du blé; car la famine était fort grande par toute la terre.

   

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Arcanes Célestes # 5291

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5291. Et qu'il impose au cinquième la terre d'Egypte, signifie les choses qui doivent être conservées et ensuite renfermées : on le voit par la signification d'imposer au cinquième, en ce qu'ici cela enveloppe la même chose que dîmer ; dans la Parole dîmer signifie faire des restes (reliquiœ) ; faire des restes, c'est rassembler les vrais et les biens et ensuite les renfermer ; que des restes soient des biens et des vrais renfermés par le Seigneur dans l'homme intérieur, on le voit, numéro 468, 530, 560, 561, 661, 1050, 1906, 2284, 5135 ; et que dans la Parole les restes soient signifiés par des dîmes, on le voit, numéro 576, 1738, 2280 ; et pareillement par dix, numéro 1906, 2284 ; de là aussi par cinq, nombre qui est la moitié du nombre dix ; la moitié et le double, quant aux nombres dans la Parole, enveloppent la même chose ; par exemple, vingt la même chose que dix, et quatre la même chose que deux, six la même que trois, vingt-quatre la même que douze, et ainsi du reste ; il en est de même des nombres encore multipliés ; ainsi cent, et aussi mille, enveloppent la même chose que dix ; soixante-douze, et aussi cent quarante-quatre, la même que douze ; par les nombres simples, par lesquels et avec lesquels des nombres ont été composés par multiplication, on peut donc savoir ce qu'enveloppent les nombres composés ; on peut aussi par des nombres entiers savoir ce qu'enveloppent des nombres plus simples, ainsi par dix ce qu'enveloppe cinq, par cinq ce qu'enveloppe deux et demi, et ainsi du reste ; en général, il faut qu'on sache que les nombres multipliés enveloppent la même chose mais plus pleinement, et que les nombres divisés enveloppent la même chose mais non si pleinement. Quant à ce qui concerne spécialement cinq, ce nombre a une double signification, il signifie peu et par suite quelque chose, et il signifie les restes ; s'il signifie peu, c'est d'après son rapport avec ces nombres qui signifient beaucoup, à savoir, avec mille et cent, et par suite aussi avec dix ; car mille et cent signifient beaucoup, voir numéro 2575, 2636 ; et dix aussi, numéro 3107, 4638 ; c'est de là que cinq signifie peu et aussi quelque chose, numéro 649, 4638 ; si cinq signifie les restes, c'est quand il se réfère à dix, car dix signifie les restes, ainsi qu'il a été dit ci-dessus : que tous les nombres dans la Parole signifient des choses, on le voit, numéro 575, 647, 648, 755, 813, 1963, 1988, 2075, 2252, 3252, 4264, 4495, 4670, 5265. Celui qui ne sait pas qu'il y a dans la Parole un sens interne, qui ne se montre pas dans la lettre, sera extrêmement étonné que les nombres dans la Parole signifient aussi des choses, et cela surtout, parce qu'il ne peut former aucune idée spirituelle d'après les nombres ; mais toujours est-il que les nombres découlent de l'idée spirituelle, qui est chez les Anges, ainsi qu'on le voit, numéro 5265 ; on peut savoir, il est vrai, quelles sont les idées, ou quelles sont les choses, auxquelles correspondent les nombres, mais on ignore encore d'où vient cette correspondance ; par exemple, d'où vient la correspondance de douze avec toutes les choses de la foi, la correspondance de sept avec les choses saintes, la correspondance de dix et aussi celle de cinq avec les biens et les vrais renfermés par le Seigneur dans l'homme intérieur, et ainsi du reste : mais néanmoins il suffit de savoir qu'il y a une correspondance, et que d'après cette correspondance tous les nombres dans la Parole signifient quelque chose dans le monde spirituel, qu'en conséquence il y a aussi renfermé en eux un Divin inspiré ; comme, pour exemple, dans les passages suivants, où cinq est nommé ; ainsi, dans la Parabole du Seigneur sur

« l'homme qui s'en alla en voyage, et livra à ses serviteurs ses richesses, à l'un cinq talents, à un autre deux, et à un troisième un ; celui qui avait reçu cinq talents, les fit valoir et gagna cinq autres talents ; de même, celui qui en avait reçu deux, en gagna deux autres : mais celui qui en avait reçu un seul cacha l'argent de son seigneur dans la terre. » Matthieu 25:14, [Il manque du texte ici], ; ; ; , ,1551, 2954, car la foi sans la charité ne peut pas faire du profit ou porter du fruit ; telles sont les choses enveloppées dans ces nombres. Il en est de même dans d'autres paraboles, par exemple, dans celle de

« l'homme parti pour un pays éloigné, afin de recevoir pour lui un royaume ; il donna à ses serviteurs dix mines, et il leur dit d'en trafiquer jusqu'à ce qu'il soit revenu ; lorsqu'il revint, le premier dit : Seigneur, ta mine a produit dix mines. Il lui dit : Bien, bon serviteur, parce que dans une très-petite (chose) tu as été fidèle, sois avec pouvoir sur dix villes. Le second dit : Seigneur, ta mine a fait cinq mines. Il lui dit de même : Toi aussi, sois sur cinq villes. Un troisième avait mis la mine dans un linge, mais le seigneur dit : Otez-lui la mine, et donnez-la à celui qui a les dix mines. » Luc 19:12, , [Il manque du texte ici], Luc 14:19 ; du riche, quand il dit a Abraham : J'ai cinq frères, envoie Lazare pour qu'il les avertisse, de peur qu'ils ne viennent dans ce lieu de tourment. » Luc 16:28 ; des

« dix vierges, dont cinq prudentes, et cinq insensées. » : pareillement dans ces paroles du Seigneur :

« Pensez-vous que je sois venu donner la paix sur la terre ? non, vous dis-je, mais la division ; car ils seront désormais cinq dans une maison, divisés ; trois contre deux, et deux contre trois. » Luc 12:51-52 ; et aussi dans ces historiques eux-mêmes, où il est dit que le Seigneur

« nourrit cinq mille hommes avec cinq pains et deux poissons ; et qu'alors il les fit asseoir par centaines et par cinquantaines, et qu'après qu'ils eurent mangé, on ramassa douze corbeilles de morceaux. » . Marc 6:38, ; comme ces passages sont historiques, à peine peut-on croire que les nombres aient une signification, ainsi le nombre cinq mille qui fut celui des hommes, le nombre cinq qui fut celui des pains, le nombre deux qui fut celui des poissons, les nombres cent et cinquante qui furent ceux des rangées de personnes assises, et enfin le nombre douze qui fut celui des corbeilles où furent mis les morceaux ; et cependant dans chacun de ces nombres il y a un arcane ; car c'est par la Providence que tout cela est arrivé, afin que les Divins fussent représentés. Dans les passages suivants, cinq signifie aussi dans le monde spirituel des choses auxquelles correspond ce nombre dans l'un et l'autre sens, le réel et l'opposé ; dans Ésaïe :

« Il sera laissé en lui des grappillages, comme à l'olivier qu'on a secoué, deux, trois baies, à la tête d'une branche ; quatre, cinq, dans ses branches fertiles. » Ésaïe 17:6-7.

Dans le Même :

« En ce jour-là, il y aura cinq villes dans la terre d'Egypte, parlant des lèvres de Canaan, et jurant à Jéhovah Sébaoth. » Ésaïe 19:18.

Dans le Même :

« Un millier devant la réprimande d'un seul, devant la réprimande de cinq vous fuirez, jusqu'à ce que vous soyez de reste comme le mat sur la tête de la montagne, et comme l'étendard sur la colline. » Ésaïe 30:17.

Dans Jean :

« Le cinquième ange sonna de la trompette, alors je vis une étoile qui du ciel tomba en la terre, et lui fut donnée la clef du puits de l'abîme ; aux sauterelles, qui en sortaient, il fut dit de ne point tuer les hommes qui n'auraient point le sceau de Dieu sur leurs fronts, mais de les tourmenter cinq mois. apoc. Jean 9:1, 5, 10.

Dans le Même :

« Ici est l'intelligence, si quelqu'un a de la sagesse : Les sept têtes sont sept montagnes, sur lesquelles la femme est assise, et ce sont sept rois, les cinq sont tombés, et l'un est, l'autre n'est pas encore venu, et quand il sera venu, peu de temps il faut qu'il demeure. apoc. Jean 17:9-10. Et il y avait pareillement un représentatif dans le nombre cinq dans ces passages, à savoir, que l'estimation de l'homme et de la femme serait selon les années,

« depuis un mois jusqu'à cinq ans, et depuis cinq ans jusqu'à vingt. » : que

« si l'on rachetait un champ, on ajouterait le cinquième. » Lévitique 27:19 : que

« si l'on rachetait les dîmes, on ajouterait aussi le cinquième. » Lévitique 27:31 : que les premiers-nés de superflu

« devaient être rachetés cinq sicles. » ;

Que le premier-né de la bête impure devait être racheté « en ajoutant le cinquième. » Lévitique 27:27 :

Que dans certaines prévarications pour amende « on ajouterait le cinquième. » , Nombres 5:6, 7, 8 :

Et que « celui qui aurait dérobé un bœuf ou une pièce de menu bétail, et l'aurait tué ou vendu, restituerait cinq bœufs pour le bœuf, et quatre pièces de menu bétail pour la pièce de menu bétail. .

Que le nombre cinq contienne en soi un arcane céleste, et le même que dix, on le voit clairement par les Chérubins, dont il est parlé dans le Premier Livre des Rois :

« Salomon fit dans le sanctuaire deux Chérubins de bois d'olivier, dix coudées la hauteur de chacun ; cinq coudées l'aile d'un Chérubin, et cinq coudées l'aile de l'autre Chérubin ; dix coudées depuis les extrémités de ses ailes jusqu'aux extrémités de ses ailes ; ainsi dix coudées le Chérubin, même mesure et même proportion aux deux Chérubins. »  ;

Et on le voit clairement aussi par les bassins autour du temple ; puis, par les chandeliers, dont il est parlé dans le même Livre :

« On plaça cinq bases de bassins près de l'épaule de la maison à droite, et cinq près de l'épaule de la maison à gauche. On plaça cinq Chandeliers à droite, et cinq à gauche devant le sanctuaire. » 1 Rois 7:39, 49.

Si la Mer d'airain était de « dix aunes de son bord à son bord, et de cinq aunes de hauteur, et de trente aunes de circonférence, » (1 Rois 7:23), c'était afin que les choses saintes fussent signifiées, tant par les nombres dix et cinq, que par trente, nombre de la circonférence, lequel, il est vrai, ne répond pas géométriquement au diamètre, mais néanmoins enveloppe spirituellement ce qui est signifié par le pourtour de ce vase. Que tous les nombres signifient des choses dans le monde spirituel, cela est très-évident par les nombres dans Ézéchiel, où il s'agit de la nouvelle Terre, de la nouvelle Cité, et du nouveau Temple, dont l'Ange mesura chaque partie, voir les Chapitres Ézéchiel 40:41, , ; la description de presque toutes les choses saintes y est produite par des nombres, c'est pourquoi celui qui ne sait pas ce qu'enveloppent ces nombres peut à peine savoir quelque chose des arcanes qui y sont contenus ; on y trouve le nombre dix et le nombre cinq, Chapitre Ézéchiel 40:7, 11, 48. Ézéchiel 41:2, 9, 11-12. Ézéchiel 42:4, 45:11, 14, outre les nombres multipliés, à savoir, vingt-cinq, cinquante, cinq cent, cinq mille ; que la nouvelle terre, la nouvelle cité et le nouveau temple, y signifient le Royaume du Seigneur dans les cieux, et par suite l'Église du Seigneur dans les terres, on l'y voit par chaque détail. Ces détails sur le nombre cinq ont été rassemblés, parce qu'ici et dans les versets suivants il s'agit de la terre d'Egypte, à savoir, qu'on y doit rassembler pendant les sept années d'abondance la cinquième partie des vivres, et les conserver pour l'usage des années suivantes de famine ; il a donc été montré que la cinquième partie signifie les biens et les vrais renfermés chez l'homme par le Seigneur, et réservés pour l'usage, quand arrivera la famine, c'est-à-dire, quand il y aura manque et privation du bien et du vrai ; car si ces biens et ces vrais n'étaient pas renfermés par le Seigneur chez l'homme, il n'y aurait dans l'état de tentation et de vastation rien qui l'élevât, par conséquent rien par quoi il pût être régénéré, ainsi l'homme serait sans moyen de salut dans l'autre vie.

  
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Arcanes Célestes # 1025

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1025. Avec votre semence après vous signifie ceux qui sont créés de nouveau : c'est ce qui est prouvé par la signification de la semence et par la suite du Verset ; par la signification de la semence : la semence, dans le sens littéral, désigne la postérité ; mais dans le sens interne elle signifie la foi ; et comme il n'y a de foi, ainsi qu'on l'a dit souvent, que là où existe la charité, c'est donc la charité elle-même qui est désignée dans le sens interne par la semence. Par la suite du Verset : en effet, il est constant qu'il s'agit non-seulement de l'homme qui est dans l'Eglise, mais aussi de l'homme qui est hors de l'Eglise, par conséquent de tout le genre humain. Partout où est la charité, fut-ce même chez les nations les plus éloignées de l'Eglise, là est la semence ; car la semence céleste est la charité. En effet, aucun homme ne peut faire par soi-même quelque chose de bien, mais tout bien vient du Seigneur ; le bien que font les gentils existe aussi par le Seigneur ; j'en parlerai, dans la suite, par la Divine, Miséricorde du Seigneur. J'ai montré ci-dessus, numéro 225, que la semence de Dieu est la foi ; ici et dans d'autres passages, par la foi on entend la charité dont précède la foi, car il n'y a de foi qui soit réellement foi que la foi de la charité. Il en est de même dans les autres passages de la Parole où la semence est nommée : par exemple, lorsqu'il est question de la semence d'Abraham, ou de celle d'Isaac, ou de celle de Jacob, c'est l'amour ou la charité qui est signifié ; car Abraham a représenté l'Amour céleste et Isaac l'Amour spirituel en tant que ces amours appartiennent à l'homme interne, et Jacob a représenté ces mêmes amours en tant qu'ils appartiennent à l'homme externe ; c'est ce qu'on peut remarquer non-seulement dans les livres prophétiques, mais encore dans les livres historiques. Dans le Ciel, on ne perçoit pas les faits historiques de la Parole, mais on perçoit ce qui est signifié par ces faits. Ce n'est pas seulement pour l'homme que la Parole a été écrite, elle l'a été aussi pour les Anges. Quand l'homme lit la Parole et n'en saisit que le sens littéral, les Anges comprennent le sens interne et se saisissent point le sens de la lettre ; les idées matérielles, mondaines et corporelles qui sont produites dans l'homme quand il lit la Parole, deviennent chez les Anges des idées spirituelles et célestes. Ainsi, quand l'homme lit un passage où il est question d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, les Anges ne pensent nullement à Abraham, à Isaac, ni à Jacob, mais ils réfléchissent aux choses que ces personnages représentées et qui sont par conséquent signifiées par eux. Il en est de même lorsqu'il s'agit de Noach, de Schem, de Cham et de Japhet ; les Anges ne connaissent pas ces personnes, et ne perçoivent autre chose que l'Eglise Ancienne ; les Anges intérieurs n'ont même pas la perception de l'Eglise, mais ils perçoivent la foi de cette Eglise, et selon l'enchaînement du sujet, l'état des choses dont il est question. Il en est encore de même quand, dans la Parole, il est parlé de semence, comme ici, où il est dit, au sujet, de Noach, qu'une alliance serait établie avec eux et avec leur semence après eux : les Anges n'ont pas la perception de la postérité de Noach, - Noach n'ayant jamais existé, car c'est l'Eglise Ancienne qui a été ainsi appelée ; - mais par semence ils entendent la charité qui a été l'essentiel de la foi de cette Eglise. Il en est de même dans les récits historiques sur Abraham, Isaac et Jacob ; quand il est parlé de leur semence, les Anges n'entendent nullement leur postérité propre ; mais ils entendent tous ceux en général, tant au dedans qu'au dehors de l'Eglise, qui ont chez eux la semence céleste ou la charité ; bien plus, les Anges intérieurs perçoivent l'amour même qui, abstraction faite des personnes, est la semence céleste. Il résulte des passages suivants, où il s'agit d'Abraham, que la semence signifie l'amour, et tout homme chez qui est l'amour :

« Jéhovah dit : Je donnerai cette terre à ta semence. » - Genèse 12:7 ;

Puis :

« Toute la » terre que tu vois, je la donnerai à toi et à ta semence pour l'éternité, et je placerai ta semence comme la poussière de la terre. » - Genèse 13:15-16, - Ceux qui sont dans le sens de la lettre ne saisissent rien autre chose sinon que par semence on entend la postérité d'Abraham, et par terre la terre de Canaan, d'autant plus que cette terre a été donnée à sa postérité ; mais ceux qui sont dans le sens interne, comme y est tout le ciel, par la semence d'Abraham n'entendent que l'amour, et par la terre de Canaan n'entendent que le Royaume du Seigneur dans les cieux et sur les terres : la possession de la terre de Canaan pour la postérité d'Abram ne fut qu'un représentatif, dont je parlerai ailleurs par la Divine Miséricorde du Seigneur. On lit de même dans d'autres passages de la Genèse, au sujet d'Abram : » Jéhovah le mena dehors, et dit : Regarde maintenant vers le ciel, et compte les » Voiles, si tu peux les compter ; et il lui dit : Ainsi sera ta Semence. " - Genèse 15:5, - Il y a ici même signification ; comme Abram représentait l'amour ou la foi salvifique, par la semence, dans le sens interne, on n'entend d'autre postérité que ceux lui, dans l'univers, sont dans l'amour. De même :

« J'établirai mon alliance entre Moi et toi, et entre ta Semence après toi ; et je donnerai à toi et à ta Semence après toi la terre des pèlerinages, toute la terre de Canaan, en possession éternelle, et je leur serai pour Dieu. Ceci (est) Mon alliance que tu garderas entre moi et vous, et entre ta semence après toi : que tout mâle d'entre vous soit circoncis. » - Genèse 17:7-8, 10.

Là, établir l'alliance signifie pareillement la conjonction du Seigneur et les hommes de l'univers par l'amour, lequel amour a été représenté par Abram ; on voit par là ce que signifie sa semence ; on dit qu'elle signifie tous ceux de l'univers qui sont dans l'amour. L'alliance était la circoncision dont il s'agit ici, et par laquelle le Ciel n'entend jamais la circoncision de la chair, mais par laquelle il entend la circoncision du cœur, que pratiquent ceux qui sont dans l'amour. La circoncision était le représentatif de la régénération par l'amour ; c'est ce qui est clairement expliqué dans Moïse :

« Jéhovah Dieu circoncira ton cœur et le cœur de ta semence, » pour aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme, afin que tu vives. » - Deutéronome 30:6. Ce passage montre clairement ce que c'est que la circoncision dans le sens interne ; c'est pourquoi partout où se trouve le mot circoncision, on n'entend autre chose que l'amour et la charité, et la vie qui en précède. On voit aussi, par les paroles du Seigneur à Abraham et à Isaac, que la semence d'Abraham signifie tous ceux de l'univers qui sont dans l'amour. Après qu'Abraham eut voulu sacrifier Isaac, selon l'ordre qu'il en avait reçu, le Seigneur lui dit :

« En bénissant Je te bénirai, et en multipliant je multiplierai ta Semence comme les étoiles des cieux, et comme le sable qui (est} sur le » rivage de la mer ; et ta Semence héritera la porte de tes ennemis, et toutes les Nations de la terre seront bénies dans ta Semence.

« - Genèse 22:17-18.

On voit clairement par là qu'on entend par la semence tous ceux de l'univers qui sont dans l'amour. De même qu'Abraham, comme on l'a dit, a représenté l'amour céleste, de même Isaac a représenté l'amour spirituel ; aussi, par la semence d'Isaac, n'entend-on autre chose que tout homme chez lequel il y a l'amour spirituel ou la charité. Voici ce que le Seigneur dit à Isaac :

« Séjourne dans cette terre, et je serai avec toi, et je te bénirai ; et je donnerai à toi et à ta Semence toutes ces terres, et je confirmerai le serment que j'ai juré à Abraham ton père ; et je ferai multiplier ta Semence comme les étoiles des cieux, et je donnerai à ta Semence toutes ces terres ; et toutes les Nations de la terre seront bénies dans ta Semence. » - Genèse 26:3-4, 24.

On voit clairement qu'il s'agit là de toutes les nations qui sont dans la charité. L'Amour céleste, représenté par Abraham, est comme le père de l'amour spirituel représenté par Isaac ; car le spirituel, comme je l'ai expliqué, tire son origine du céleste. Comme Jacob représentait les externes de l'Eglise, qui existent par les internes, il représentait ainsi toutes les choses qui, dans l'homme externe, doivent leur origine à l'amour et à la charité ; aussi sa semence signifie-t-elle tous ceux qui, dans l'univers, ont dans un culte externe dans lequel est le culte interne, et qui ont des œuvres de charité dans lesquelles est la charité procédant du Seigneur. C'est de cette semence que le Seigneur parla à Jacob, après que celui-ci eut vu en songe une échelle :

« Moi Jéhovah, » le Dieu d'Abraham ton père, et le Dieu d'Isaac, la terre sur laquelle tu es couché je la donnerai à toi et à ta Semence ; et » ta Semence sera comme la poussière de la terre ; et toutes les familles de l'humus seront bénies dans toi et dans ta Semence. » - Genèse 28:13-14 ; Genèse 32:13 ; Genèse 48:4.

Outre les passages de la Parole que j'ai rapportés ci-dessus, numéro 223, je citerai les suivants pour prouver encore que la semence n'a pas d'autre significations.

Dans Ésaïe :

« Toi (tu es) Israël mon serviteur, Jacob » que j'ai élu, la Semence d'Abraham mon ami. » - Ésaïe 41:8.

Il s’agit là de la régénération de l'homme ; Israël et Jacob y sont pris d'une manière distincte, comme dans beaucoup d'autres passages de la Parole ; les internes de l'Eglise spirituelle sont signifiés par Israël, et ses externes par Jacob ; les uns et les autres sont appelés semence d'Abraham, c'est-à-dire semence de l'Eglise céleste, parce que le céleste, le spirituel et le naturel se succèdent.

Dans Jérémie :

« Moi, je t'avais planté cep tout excellent, Semence de vérité ; comment l'as-tu changée pour moi en (sarments) dégénérés d'un cep étranger ? » - Jérémie 2:21.

Il s'agit là de l'Eglise spirituelle, qui est le cep excellent, dont la charité ou la foi de la charité est appelée semence de vérité.

Dans le Même :

« Comme » l'armée des cieux ne se compte pas, et que le sable de la mer » ne se mesure pas, ainsi je multiplierai la Semence de David mon » serviteur, et les Lévites mes ministres. » - Jérémie 33:22.

Là, il est évident que la semence est la semence céleste, car David signifie le Seigneur. Chacun sait bien que la semence de David n’?à point été comme l'armée des cieux qui ne se compte pas ni comme le sable de la mer qui ne se mesure pas.

Dans le Même :

« Voici les jours qui viennent, dit Jéhovah, et je susciterai à David un germe juste, et il règnera (comme) roi ; il agira avec intelligence, et il fera le jugement et la justice dans la terre. Dans Ses jours, Juda sera sauvé, et Israël habitera en sécurité ; et ce nom par lequel on l'appellera (est) le sien : Jéhovah notre justice. C'est pourquoi, voici les jours qui viennent, dit » Jéhovah, et l'on ne dira plus : Jéhovah le vivant, Qui a fait monter les fils d'Israël de la terre d'Egypte ; mais (on dira) : Jéhovah » le vivant Qui a fait monter et Qui a ramené la Semence de la » maison d'Israël de la terre du septentrion. » - Jérémie 23:5-6, 7-8.

Ce qui est signifié là est tout à fait différent de ce qui se présente dans le sens de la lettre ; par David on n'entend pas David, ni par Juda Juda, ni par Israël Israël, mais par David on entend le Seigneur, par Juda le céleste, par Israël le spirituel ; c'est pourquoi la semence d'Israël signifie ceux chez lesquels il y a la charité ou la foi de la charité.

Dans David :

« (Vous) qui craignez- Jéhovah, louez-Le ; toute Semence de Jacob, glorifiez-Le ; toute » Semence d'Israël, redoutez-Le. » - Ps, Jérémie 22:24, 25.

Là, par la semence d'Israël, on n'entend pas d'autre semence que l'Eglise spirituelle.

Dans Ésaïe :

« Sa race sera une Semence de sainteté. » - .

Il s’agit là des Reliquiae qui sont saintes, parce qu'elles appartiennent au Seigneur.

Dans le Même :

« Je ferai sortir de Jacob une Semence, et de Juda pour possesseur de mes montagnes, et mes élus possèderont la (terre), et mes serviteurs l'habiteront. » - Ésaïe 65:9.

Là, il s'agit de l'Eglise céleste interne et externe.

Dans le Même :

« Ils n'engendreront » pas dans le trouble, eux et leurs descendants avec eux (seront) la » Semence des bénis de Jéhovah. » - Ésaïe 65:23.

Il s’agit là des nouveaux cieux et de la nouvelle terre, ou du Royaume du Seigneur : les engendrés ou les régénérés par l'amour qui seront dans ce royaume sont appelés la semence des bénis de Jéhovah.

  
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