Bible

 

Ézéchiel 43:20

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20 Et tu prendras de son sang, et en mettras sur les quatre cornes de l'autel, et sur les quatre coins des saillies, et sur les enclos à l'entour, [et ainsi] tu purifieras l'autel, et feras propitiation pour lui.

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Arcanes Célestes # 5292

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5292. Pendant les sept années d'abondance de vivres, signifie qui ont été insinuées dans ces temps que les vrais ont été multipliés avec les biens : on le voit par la signification des années, en ce qu'elles sont les états, et par suite aussi les temps, ainsi qu'il va être montré ; et par la signification de l'abondance de vivres, en ce qu'elle est la multiplication du vrai, ou le vrai multiplié, numéro 5276, 5278, 5280 ; ici par conséquent les vrais multipliés avec les biens, parce que les vrais ne sont quelque chose qu'avec les biens, et les vrais ne sont renfermés dans l'homme intérieur, ainsi qu'il vient d'être dit, numéro 5291, que conjointe avec les biens. Si les années signifient non-seulement les états, mais aussi les temps, c'est parce que les années dans le sens interne signifient des états entiers, c'est-à-dire, des périodes entières depuis le commencement de l'état jusqu'à la fin ; ces périodes ne peuvent être exprimées autrement que par des temps, et ne peuvent être saisies par ceux qui sont dans le temps, autrement que comme des temps ; que les années et les jours soient non-seulement des états, mais aussi des temps, on le voit, numéro 23, 487, 488, 493, 893, 2906.

  
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Arcanes Célestes # 1906

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1906. A la fin de dix années qu'Abram habitait dans la terre de Canaan, signifie les reliquiae du bien et du vrai provenant du bien que le Seigneur s'était acquises : et par lesquelles ce rationnel fut conçu : cela est constant d'après la signification de dix, en ce que ce nombre désigne les Reliquiae, voir ci-dessus, numéro 576, il a été dit et expliqué, numéros 488, 530, 560, 561, 660, 661, 798, 1050, ce que c'est que les Reliquiae, c'est-à-dire, que ce sont tous les états d'affection du bien et du vrai, dont l'homme est gratifié par le Seigneur, depuis la première enfance jusqu'à la fin de la vie ; ces états sont serrés en lui pour l'usage de sa vie après la mort ; car tous les états de sa vie reviennent successivement dans l'autre vie, et alors ces états sont tempérés par les états du bien et du vrai dont le Seigneur l'a gratifié : c'est pourquoi, plus il a, dans la vie du corps, reçu de Reliquiae, ou reçu de bien et de vrai, plus ses autres totals se présentent agréables et beaux, quand ils reviennent. Chacun, pour peu qu'il y réfléchisse, peut voir clairement que cela doit être ainsi : quand l'homme naît, il n'a de soi-même rien de ce qui appartient au bien, mais il a été tout entier souillé du mal héréditaire, néanmoins en lui influe tout bien, par exemple, en ce qu'il aime ses parents, ses nourrices, ses semblables, et cela d'après l'innocence ; ce sont là des biens qui influent du Seigneur par le Ciel de l'innocence et de la paix, c'est-à-dire, par le Ciel intime, et ainsi l'homme en est imbu, quand il est dans le premier âge de l'enfance ; plus tard, quand il grandit, le bien, l'innocence et cette paix de l'enfance, se retirent peu à peu ; et autant il est introduit dans le monde, autant il l'est dans les voluptés qui en proviennent, dans les cupidités, par conséquent dans les maux, et autant les célestes ou les biens de l'âge enfantin commencent à être séparés ; mais ils restent toujours, et par eux sont tempérés les états dont ensuite l'homme se revêt et qu'il s'acquiert ; sans eux l'homme ne peut nullement être homme ; car les états des cupidités ou du mal seraient plus atroces que ceux de tout animal, s'ils n'étaient pas tempérés par les états de l'affection du bien ; ces états du bien sont ce qu'on nomme les Reliquiae données par le Seigneur et implantées dans le caractère de l'homme, et cela quand l'homme ne le sait pas. Dans l'âge suivant, l'homme est aussi gratifié de nouvelles Reliquiae, mais ces états ne sont pas de même des états du bien, ce sont des états du vrai ; car lorsqu'il grandit il est imbu de vrais, et ces vrais sont pareillement serrés chez lui dans son homme Intérieur ; par ces Reliquiae qui appartiennent au Vrai, et qui sont nées de l'influx des spirituels procédant du Seigneur, l'homme à la faculté de penser et aussi de comprendre ce que c'est que le bien et le vrai de la vie civile et morale, et en outre de recevoir le vrai spirituel ou le vrai de la foi, mais il ne peut recevoir ce vrai que par les Reliquiae du bien dont il a été gratifié dans le premier âge de l'enfance. Qu'il y ait des Reliquiae, et qu'elles soient serrées chez l'homme dans son rationnel intérieur, c'est ce que l'homme ignore absolument, par la raison qu'il pense que rien n'influe ; mais que tout est quelque chose de naturel, né avec lui, et qu'ainsi tout est en lui quand il est enfant, tandis que la chose se passe cependant d'une manière tout-à-fait opposée. Dans la Parole, il s'agit çà et là des Reliquiae (ou restes), et par elles sont signifiés ces états par lesquels l'homme devient homme, et cela, par le Seigneur seul. Mais les Reliquiae qui étaient chez le Seigneur furent tous les états Divins qu'il s'est acquis à Lui-Même, et par lesquels il a uni l'Essence Humaine à l'Essence Divine ; elles ne peuvent pas être mises en comparaison avec les Reliquiae chez l'homme, car celles-ci sont humaines et non pas divines : ces Reliquiae du Seigneur sont ce qui est signifié par les dix années qu'Abram habita dans la terre de Canaan. Quand les Anges entendent la Parole, ils ne savent pas ce que c'est que Dix, mais aussitôt que ce nombre est nommé par l'homme, l'idée des Reliquiae se présente à eux ; car, dans la Parole, le nombre dix et les dîmes signifient les Reliquiae, comme on le voit d'après ce qui a été dit et exposé, numéros 576, 1738 ; et quand ils perçoivent que ce fut à la fin de dix années qu'Abram habita dans la terre de Canaan, leur idée se porte sur le Seigneur et en même temps sur les choses innombrables qui sont signifiées par les Reliquiae chez le Seigneur, lorsqu'il était dans le monde.

  
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