Bible

 

Ézéchiel 16:1

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1 La parole de l'Eternel me fut aussi [adressée], en disant :

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L'Amour Conjugal # 119

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119. On voit par les passages suivants que l'Église est appelée Mère:

« Jéhovah dit: Plaidez contre votre Mère; elle n'est pas mon Epouse, et je ne suis pas son Mari. » - Osée 2:2, 5.

« Tu es la fille de ta Mère, qui dédaigne son Mari. » - Ezéchiel 16:45.

« Où est la lettre de divorce de votre Mère, que j'ai renvoyée? » - Esaïe 50:1.

« Ta Mère est comme un cep planté près des eaux, et chargé de fruits. » - Ezéchiel 19:10.

Ces passages concernent l'Église juive.

« Jésus, étendant sa main vers ses disciples, dit: Ma Mère et mes frères sont ceux qui entendent la Parole de Dieu, et qui la font. » - Luc 8:21;Matthieu 12:48-49, Marc 3:33-35.

Par les disciples du Seigneur, il est entendu l'Église.

« Près de la croix de Jésus se tenait sa Mère; et Jésus voyant sa Mère, et près d'elle le disciple qu'Il aimait, dit à sa Mère: Femme, voilà ton fils; et il dit au disciple: Voilà ta Mère; c'est pourquoi, dès cette heure-là, ce disciple la prit chez lui. » - Jean 19:25-27.

Ces paroles font voir que le Seigneur n'a pas reconnu Marie comme sa Mère, mais comme l'Église, c'est pourquoi il l'appelle Femme et Mère du disciple. Il l'a appelée Mère de ce disciple ou de Jean, parce que Jean représentait l'Église quant aux biens de la charité, qui sont l'Église dans la pratique du bien. Pour cette raison, il est dit qu'il la prit chez lui. On voit dans L'Apocalypse Révélée 5-6, 790, 798, 879, que Pierre a représenté la vérité et la Foi, Jacques la charité, et Jean les œuvres de la charité, et aux numéros L'Apocalypse Révélée 233, 790, 903, 915, que les douze disciples ont représenté ensemble l'Église quant à toutes les choses qui la concernent.

  
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L’Apocalypse Révélée # 799

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799. Parce que tes marchands étaient les grands de la terre, signifie que les supérieurs dans leur Hiérarchie Ecclésiastique sont tels, parce que par divers droits, même des droits arbitraires, qui leur sont abandonnés dans les statuts de l’ordre, ils commercent et font des profits. Par les grands sont entendus les supérieurs dans leur Hiérarchie Ecclésiastique, qui sont appelés Cardinaux, Évoques et Primats ; ils sont appelés marchands, parce qu'ils s'enrichissent par les choses saintes de l'Église, comme par des marchandises, Nos. 771, 783 ; ici, ce sont ceux qui, par divers droits, même des droits arbitraires, à eux abandonnés dans les statuts de l'ordre, commercent et font des profits : d'après ce qui précède, on voit clairement pourquoi cela est dit, car cela en est la conséquence ; dans ce qui précède, il est dit que dans Babylone ne sera plus entendue voix de joueurs de harpe et de musiciens, et de joueurs de flûte et de trompette, qu'il n'y sera plus trouvé d'ouvrier de quelque métier que ce soit, qu'il n'y sera plus entendu de voix de meule, qu'il n'y aura plus lumière de lampe, ni voix de fiancé et de fiancée, ce qui signifie que dans Babylone il n'y aura aucune affection du vrai spirituel, aucun entendement et par suite aucune pensée de ce vrai, ni recherche, ni examen, ni illustration, ni perception de ce vrai, et par conséquent aucune conjonction du bien et du vrai, laquelle fait l'Église ; voir ci-dessus, Nos. 792, 793, 794, 796, 797 ; s'ils n'ont point ces choses, c'est parce que les supérieurs, dans l'ordre, commercent et s'enrichissent, et ainsi donnent l'exemple aux inférieurs ; voilà donc pourquoi il est dit « parce que les marchands étaient les grands de la terre. » Mais quelqu'un dira peut-être : Quels sont ces droits, même arbitraires, qui peuvent être appelés Marchandises ? Ce ne sont pas leurs revenus annuels, ni leurs appointements ; mais ce sont les dispenses en vertu du pouvoir des clefs, à savoir, en ce qu'ils remettent des péchés même énormes, et exemptent par là des peines temporelles ; en ce que, par des intercessions auprès du Pape, ils peuvent autoriser à contracter des mariages à 'des degrés prohibés, et à en rompre à des degrés non prohibés, et donner eux-mêmes l'autorisation par des tolérances sans recourir à l'intercession: ce sont les concessions de privilèges qui sont de leur juridiction ; les ordinations de ministres, et les confirmations ; les dons gratuits généraux et particuliers qu'ils reçoivent des monastères ; les revenus de biens appartenant à d'autres, qu'ils s'adjugent, et plusieurs autres expédients. Voilà ce qui est cause, et non leurs revenus annuels s'ils s'en contentaient, qu'il n'y a en eux aucune affection du vrai spirituel, ni pensée, ni examen, ni perception de ce vrai, ni conjonction du bien et du vrai, parce que ce sont là des gains de l'injuste Mammon, et que l'injuste convoite perpétuellement les richesses naturelles, et a en aversion les richesses spirituelles qui sont les Divines Vérités d'après la Parole. D'après ces considérations, on peut maintenant voir que « parce que les marchands étaient les grands de la terre, » signifie que les supérieurs dans leur Hiérarchie Ecclésiastique sont tels, parce que par divers droits, même arbitraires, qui leur sont abandonnés dans leurs statuts, ils commercent et font des profils. Il sera encore dit ici quelque chose de la dispense d'après le pouvoir des clefs au sujet de crimes même énormes, par laquelle ils libèrent les coupables, non-seulement des peines éternelles, mais même des peines temporelles, et s'ils ne les libèrent, du moins les mettent en sûreté par des asiles : qui est-ce qui ne voit que cela n'est point du droit ecclésiastique, mais est du droit civil ; et que c'est étendre la domination sur tout ce qui est séculier, et détruire la sécurité publique ; et que par ce pouvoir qu'ils ont encore conservé, ils sont en puissance de ramener leur première domination despotique sur tous les jugements établis par les rois, ainsi sur les juges même suprêmes ? C'est aussi ce qu'ils feraient, s'ils ne craignaient qu'on ne se retirât d'eux : c'est là ce qui est entendu dans Daniel, quand il est dit que la quatrième Bête, qui monta de la mer, « pensera à changer les temps et le droit. » — Daniel 7:25.

ci-dessus, No. 790, à la fin, il est dit que Pierre a représenté la vrai de la foi de l'Église, Jacques le bien de la charité de l'Église, et Jean les bonnes œuvres des hommes de l'Église, et que les douze Apôtres ensemble ont représenté l'Église quant à toutes les choses qui lui appartiennent ; qu'ils aient représenté toutes ces choses, cela est bien évident par ces paroles que le Seigneur leur a adressées, dans Matthieu :

— « Quand sera assis le Fils de l'homme sur le Trône de sa gloire, vous serez aussi assis, vous, sur douze Trônes jugeant les douze Tribus d'Israël. » — Matthieu 19:28 ; Luc 22:30.

— par ces paroles, il ne peut être signifié autre chose, sinon que le Seigneur doit juger tous les hommes selon les biens et les vrais de l'Église ; si ce n'était pas là ce qui est entendu par ces paroles, mais que ce fussent les Apôtres eux-mêmes, tous ceux qui, dans la grande Ville de Babylone, se disent les successeurs des Apôtres, pourraient aussi s'arroger le droit d'être assis sur autant de trônes qu'ils sont en nombre, depuis le Pape jusqu'au moine, et de juger tous les hommes sur le globe tout entier.

  
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