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Exode 29:45

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45 Et j'habiterai au milieu des enfants d'Israël, et je leur serai Dieu;

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Arcanes Célestes # 10114

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10114. Et s'il reste de la chair des consécrations, et du pain jusqu'au matin, signifie les biens spirituels et célestes, qui n'ont point été conjoints à l'état nouveau : on le voit par la signification de ce qui reste de ta chair et du pain, en ce que c'est ce qui n'a point été approprié, car manger signifie être approprié, numéro 10109 ; ainsi ce qui n'a point été mangé signifie ce qui n'a point été approprié ; par la signification de la chair, en ce qu'elle est le bien, numéros 7950, 9127 ; par la signification de consécrations, en ce que c'est le réceptif, numéros 10076, 10110 ; de là, la chair des consécrations signifie la réception du vrai dans le bien, par conséquent la conjonction du vrai et du bien, mais ici la non-réception et la non-conjonction, parce qu'il est entendu ce qui en reste ; par la signification du pain, en ce qu'il est le bien céleste, qui est le bien intime, numéro 10077 ; et par la signification du matin, en ce que c'est l'état nouveau, numéros 8211, 8427 ; de là il est évident que par « s'il reste de la chair des consécrations et du pain jusqu'au matin, » il est signifié les biens spirituels et célestes qui n'ont point été conjoints à l'état nouveau ; car la chair du sacrifice signifie le bien spirituel, qui est le bien de la charité à l'égard du prochain, et le pain signifie là le bien céleste, qui est le bien de l'amour envers le Seigneur. De plus, il sera dit en peu de mots ce qui est entendu par la non-conjonction à l'état nouveau : L'état nouveau est tout état de conjonction du bien et du vrai, c'est-à-dire, quand l'homme qui est régénéré agit d'après le bien, ainsi d'après l'affection appartenant à l'amour, et non comme précédemment d'après le vrai, ou d'après l'obéissance seule ; il y a aussi état nouveau, quand ceux qui sont dans le ciel sont dans le bien de l'amour, cet état y est appelé Te matin, car les états, de l'amour et de la foi y varient comme dans les terres le midi, le soir, le point du jour et le matin ; il y a encore état nouveau quand une vieille Église finit, et qu'une nouvelle Église commence ; tous ces nouveaux états sont signifiés dans la Parole par le matin ; il a été parlé çà et là de chacun de ces états dans les explications sur la Genèse et sur l'Exode. De semblables choses sont signifiées par :

« Il ne sera point laissé de chair de la bête paschale jusqu'au malin, et ce qui en restera sera brûlé au feu. » - Exode 12:10 ;

Et aussi car la graisse de la fête ne passera point la nuit jusqu'au matin, » - Exode 23:18 : -de semblables choses sont encore signifiées en ce que le reste de la chair du sacrifice eucharistique était mangé aussi le lendemain, mais était brûlé au troisième jour. " - Lévitique 7:16, 17, 18Lévitique 19:6-7.

Le troisième jour signifie aussi l'état nouveau, voir numéros 4901, 5123, 5159 ; si cela a été ainsi permis, c'est parce que les sacrifices eucharistiques étaient des sacrifices votifs et volontaires, non pas, comme les autres, pour la purification et la sanctification, mais pour manger dans un lieu saint, et pour témoigner la joie du cœur d'après le culte Divin ; et ces repas, qu'ils appelaient saints, les réjouissaient plus que tout autre culte. De semblables choses sont encore signifiées en ce qu'on ne laissait rien de la manne jusqu'au matin ; il en est parlé ainsi dans Moïse :

« Moïse dit : Que personne ne laisse de la manne jusqu'au matin ; mais ils n'obéirent point à Moïse, car ils en réservèrent jusqu'au matin, et elle produisit des vers et se putréfia. » - Exode 16:19-20.

  
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Arcanes Célestes # 3570

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3570. Et il lui apporta, et il mangea, signifie la conjonction du bien d'abord ; et il lui présenta du vin, et il but, signifie la conjonction du vrai ensuite : on le voit par la signification de manger ; en ce

Que c'est être conjoint et approprié quant au bien, numéro 3568 ; par la signification du vin, en ce qu'il est le vrai qui provient du bien, numéros 1071, 1798 ; et par la signification de boire, en ce que c'est être conjoint et approprié quant au vrai, numéro 3168. Quant à ce que le Bien du Rationnel, qui est représenté par Isaac se conjoint le bien d'abord, et le vrai ensuite, et cela par le Naturel, qui est Jacob, voici ce qu'il en est : quand le naturel est dans cet état, dont il a été parlé ci-dessus, numéros 3539, 3548, 3556, 3563, qui consiste en ce que le bien est au dehors et le vrai au-dedans, il admet alors plusieurs choses qui ne sont pas des biens, ce sont néanmoins des choses utiles, tels que sont les moyens pour le bien dans leur ordre ; mais le bien du Rationnel ne s'en conjoint et ne s'en approprie pas d'autres que celles qui conviennent à son bien, car le bien ne reçoit pas autre chose ; tout ce qui ne lui convient pas, il le rejette, il laisse les autres choses dans le Naturel, afin qu'elles servent de moyens pour l'admission et l'introduction de plusieurs autres choses qui lui conviennent : le Rationnel est dans l'homme Interne ; ce qui s'y passe, le Naturel ne le connaît pas, car cela est au-dessus de sa sphère d'aperception ; de là vient que l'homme, qui mène seulement une vie naturelle, ne peut rien savoir des choses qui se passent chez lui dans son homme Interne ou dans son Rationnel, le Seigneur les dispose, sans que l'homme en sache absolument rien ; c'est de là que l'homme ignore entièrement comment il est régénéré, et sait à peine qu'il est régénéré : mais s'il veut le savoir, qu'il fasse seulement attention aux fins qu'il se propose, lesquelles il découvre rarement à un autre ; si les fins sont pour le bien c'est-à-dire s'il s'intéresse plus au prochain et au Seigneur qu'à lui-même, alors il est dans l'état de la régénération ; mais si les fins sont pour le mal, c'est-à-dire s'il s'intéresse plus à lui-même qu'an prochain et au Seigneur, qu'il sache qu'alors il n'est nullement dans l'état de la régénération : l'homme par les fins de sa vie est dans l'autre vie par les fins du bien, dans le ciel avec les Anges ; mais par les fins du mal, dans l'enfer avec les diables : les fins chez l'homme ne sont autre chose que ses amours, car ce que l'homme aime, il l'a pour fin ; et comme ses fins sont ses amours, elles sont sa vie intime, voir numéros 1317, 1568, 1571, 1645, 1909, 3425, 3562, 3565 : les fins du bien chez l'homme sont dans son Rationnel, et ce sont ces fins qui sont appelées la Rationnel quant au bien, ou le bien du Rationnel ; par les fins du bien, ou par le bien qui est dans les fins, le Seigneur dispose toutes les choses qui sont dans le Naturel, car la fin est comme l'Ame, et le Naturel est comme le corps de cette âme ; telle est l'âme, tel est le corps dont elle est enveloppée, ainsi tel est le Rationnel quant au bien, tel est le Naturel dont il est revêtu : il est notoire que l'âme de l'homme commence dans l'œuf de la mère, et est ensuite perfectionnée dans son utérus, et que là elle est enveloppée d'un corps très-délicat, et même tel, que par lui l'âme puisse convenablement agir dans le monde dans lequel elle naît : il en est de même quand l'homme naît de nouveau, c'est-à-dire quand il est régénéré ; la nouvelle âme qu'il reçoit alors est la fin du bien, fin qui commence dans le Rationnel, elle y est d'abord comme dans un œuf, et ensuite elle y est perfectionnée comme dans un utérus ; le corps très-délicat dont cette âme est enveloppée est le Naturel, et là est le bien, qui devient tel, qu'il agit avec obéissance selon les fins de l'âme ; les Vrais y sont comme les fibres dans le corps, car les vrais sont formés d'après le bien, numéro 3470 : de là il est évident que l'image de la réformation de l'homme est présentée dans la formation de l'homme dans l'utérus ; et si on veut le croire, c'est aussi le bien céleste et le vrai spirituel, lesquels procèdent du Seigneur qui forment l'homme, et mettent alors en lui une puissance, afin qu'il puisse les recevoir successivement l'un et l'autre, et même selon et autant qu'il regarde comme homme vers les fins du ciel, et non comme un animal brute vers les fins du monde. Que le Rationnel quant au bien se conjoigne d'abord le bien et ensuite le vrai par le Naturel, ce qui est signifié en ce que Jacob apporte à Isaac du ragoût et du pain, et que celui-ci mangea, et en ce qu'il lui présenta du vin, et que Isaac but, c'est ce qui peut encore être illustré par les services que le corps rend à son âme : c'est l'âme qui donne au corps d'apprêter la nourriture, et c'est elle aussi qui lui donne de savourer ; les aliments sont introduits par le plaisir de l'appétit et par le plaisir de la saveur, ainsi par un bien externe ; mais les aliments, qui sont introduits, n'entrent pas tous dans la vie, quelques-uns servent comme menstrues pour ce qui doit être digéré, quelques autres pour ce qui doit être tempéré, ceux-ci pour ce qui doit être ouvert, ceux-là pour ce qui doit être introduit dans les vaisseaux ; mais les bons dont il est fait choix sont introduits dans le sang, et deviennent sang ; d'après ce sang l'âme se conjoint ce qui est à son usage ; il en est de même du rationnel et du naturel ; à l'appétit et à la saveur correspondent le désir et l'affection de savoir le vrai, et aux aliments correspondent les scientifiques et les connaissances, numéros 1480 ; et comme ils correspondent, ils se comportent aussi pareillement ; l'âme, qui est le bien du Rationnel, donne de les désirer et d'en être affecté, ainsi de désirer les choses qui appartiennent à la science et à la doctrine, et d'en être affecté, elle introduit par le plaisir qui appartient au désir, et par le bien qui appartient à l'affection ; mais les choses qu'elle introduit ne sont pas toutes telles, qu'elles deviennent le bien de la vie, quelques-unes servent comme moyens pour ce qui doit être pour ainsi dire digéré et tempéré, quelques autres pour ce qui doit être ouvert et introduit ; mais les biens, qui appartiennent à la vie, elle se les applique, et par conséquent se les conjoint, et d'après ces biens elle se forme des vrais : par là, on voit comment le Rationnel dispose le Naturel, pour qu'il lui serve comme à son âme, ou, ce qui est la même chose, pour qu'il serve à la fin, qui est l'âme, à se perfectionner, pour qu'elle puisse être à usage dans le Royaume du Seigneur.

  
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