Bible

 

Exode 23:9

Studie

       

9 Tu n'opprimeras point l'étranger; car vous savez ce que c'est que d'être étrangers; parce que vous avez été étrangers au pays d'Egypte.

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 9331

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

9331. Et j'enverrai le frelon devant toi, signifie l'effroi de ceux qui sont dans les faux d'après le mal : on le voit par la signification du frelon, en ce que ce sont les faux piquants et nuisibles, ainsi répandant l'effroi ; la terreur se dit de ceux qui sont dans les maux, et l'effroi se dit de ceux qui sont dans les faux : sur la terreur de ceux-là, voir numéro 9327 : si les frelons signifient l'effroi de ceux qui sont dans les faux, c'est parce qu'ils ont des ailes et sont armés d'aiguillons, avec lesquels ils font des piqûres venimeuses : en effet, les animaux, tant les grands que les petits, signifient des choses qui appartiennent aux affections ou qui se réfèrent à la volonté, ou ils signifient des choses qui appartiennent aux pensées ou qui se réfèrent à l'entendement ; car toutes les choses qui sont dans l'homme se réfèrent ou à sa volonté ou à son entendement, celles qui ne se réfèrent pas à l'une ou à l'autre ne sont point dans l'homme, ainsi n'appartiennent point à l'homme : les animaux qui marchent et aussi ceux qui rampent signifient les affections dans l'un et l'autre sens, ainsi les biens ou les maux, car les biens et les maux appartiennent aux affections, mais les animaux qui volent et aussi les insectes ailés signifient les choses qui appartiennent aux pensées dans l'un et l'autre sens, ainsi les vrais ou les faux, car les vrais et les faux appartiennent aux pensées : il a été montré que les animaux signifient les biens ou les maux, numéro 9280 ; que les reptiles signifient les biens ou les maux dans le sensuel externe, numéros 746, 909, 994, ; que les volatiles signifient les vrais ou les faux, numéros 40, 745, 776, 778, 866, 988, 911, 3219, 5149, 7441 ; de là les insectes ailés signifient de semblables choses, mais dans les extrêmes de l'homme. Toutefois les faux, dont il est maintenant question, sont de plusieurs genres ; il y a les faux qui ne blessent pas, il y a les faux qui blessent légèrement et les faux qui blessent grièvement, et il y a aussi les faux qui tuent ; il est connu de quel genre ils sont d'après les maux dont ils proviennent ; en effet, tout faux qui blesse, et qui tue, tire du mal son exister, car le faux d'après le mal est le mal se montrant dans une forme ; dans l'autre vie, quand de tels faux sont représentés dans une forme visible, ils se montrent aussi comme un amas d'insectes et de volatiles immondes et d'un aspect affreux, selon l'espèce de mal dont proviennent les faux. D'après cela, on voit clairement pourquoi les frelons signifient l'effroi de ceux qui sont dans les faux du mal ; pareillement dans leDeutéronome :

« Jéhovah ton Dieu enverra le frelon contre eux, jusqu'à ce qu'aient péri ceux qui resteront et ceux qui se seront cachés devant toi. » - Deutéronome 7:20.

Dans la Parole il est fait çà et là mention d'insectes de divers genre, et partout ils signifient les faux ou les maux dans les extrêmes, ou dans le sensuel externe de l'homme ; ce sont les maux et les faux tirant leur origine des illusions des sens et de voluptés et appétits divers dans le corps, lesquels séduisent par leurs attraits et par des apparences, et font que le rationnel donne son assentiment et se plonge ainsi dans les faux d'après le mal : il a été montré que les faux de ce genre sont signifiés par les volatiles nuisibles de l'Egypte, numéro 7441 ; et pareillement par les sauterelles là, numéro 7643 ; que les grenouilles de l'Egypte signifient les raisonnements d'après les faux, numéros 7351, 7352, 7384 ; que les poux y signifient les maux du même genre, numéro 7419 ; et que les vers signifient les faux qui consument et tourmentent, numéro 8481. De tels maux et de tels faux sont aussi signifiés par divers genres d'insectes dans les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Il arrivera qu'en ce jour-là Jéhovah sifflera à la mouche qui (est) à l’extrémité des fleuves de l'Egypte, et à l'abeille qui (est) dans la terre d'Aschur ; et elles viendront et se reposeront toutes dans le fleuve de désolations, dans les fissures des rochers, et dans tous les buissons. “ - Ésaïe 7:18-19.

Là, il s'agit de l'avènement du Seigneur, et de l'état de l'Église alors ; la mouche à l'extrémité des fleuves de l'Egypte est le faux dans les extrêmes, c'est-à-dire, dans le sensuel externe de l'homme, numéro 7441 ; l'abeille dans la terre d'Aschur est le faux pervertissant les raisonnements du mental, car Aschur est le raisonnement, numéro 1186 ; le fleuve de désolations est la fausseté régnant partout ; les fissures des rochers sont les vrais de la foi dans l'obscur, parce qu'ils ont été éloignés de la lumière du ciel, numéro 8581 (fin). ; les buissons sont de semblables vrais naissants, N" 2682.

Dans Amos :

« Je vous ai frappés par la nielle et par la rouille ; la plupart de vos jardins, et vos vignes, et vos figuiers, et vos oliviers, la chenille les a dévorés. » - Amos 4:9.

Dans Joël :

« Le reste de la chenille, le mangera la sauterelle ; et le reste de la sauterelle, le mangera le hanneton ; et le reste du hanneton, le mangera le grillon ; réveillez-vous, ivrognes, et hurlez (vous) tous qui buvez le vin, à cause du moût, parce qu'il a été retranché de votre bouche. » - Joël 1:4-5.

Dans le Même :

« Les aires sont pleines de blé pur, les pressoirs regorgent de, moût et d'huile ; et je vous compenserai les années qu'avaient consumées la sauterelle, le hanneton, et le grillon, et la chenille, mon armée grande, que j'avais envoyée parmi vous. » - Joël 2:24-25.

qu'ici les faux et les maux dans les extrêmes, ou dans le sensuel externe de l'homme de l'Église, soient signifiés par ces genres d'insectes, cela est évident par chaque expression, car il s'agit de la perversion du vrai et du bien de l'Église ; ce que c'est que la sauterelle, et ce que c'est que le grillon, on le voit, numéro 7643 ; que les jardins, les vignes, les figuiers, les oliviers, le vin et le moût, qui seront détruits par ces insectes, signifient les biens et les vrais de l'Église dans le commun, c'est ce qui a été montré très-souvent dans les explications.

Dans David :

« Il fit pulluler sur leur terre des grenouilles, dans les appartements de leurs rois ; il dit, et il vint une mêlée (d'insectes), des poux dans tous leurs confins. » - Psaumes 105:30-31.

Là, il s'agit de l'Egypte ; ce que c'est que les grenouilles de l'Egypte, on le voit, numéros 7351, 7352, 7384 ; et ce que c'est que les poux, numéro 7419.

Dans Moïse :

« Des vignes tu planteras et cultiveras, mais le vin tu n'en boiras point et n'en recueilleras point, car le dévorera le ver.

Deutéronome 28:39.

Le ver, c'est tout semblable faux et tout semblable mal en général. Dans Ésaïe :

« Ne craignez point l'opprobre de l'homme, et de leurs calomnies ne soyez point consternés, car comme un vêtement les rongera la teigne, et comme la laine les rongera la mite. » - Ésaïe 51:7-8.

La teigne, ce sont les faux dans les extrêmes de l'homme ; et la mite, ce sont les maux dans ces extrêmes ; car le vêtement que ronge la teigne signifie les vrais inférieurs ou extérieurs, qui appartiennent au sensuel de l'homme, numéros 2576, 5248, 6377, 6918, 9158, 9212 ; et la laine que ronge la mite signifie les biens inférieurs ou extérieurs, qui appartiennent au sensuel de l'homme, ce qui est évident par plusieurs passages, et aussi par la signification de la brebis, dont provient la laine, en ce qu'elle est le bien de la charité, numéro 4169. Qui sont et quels sont les extrêmes du naturel de l'homme, appelés sensuels, on le voit, numéros 4009, 5077, 5081, 5089, 5094, 5125, 5128, 5580, 5767, 5774, 6183, 6201, , 6564, 6598, 6612, 6614, 6622, 6624, 6844, 6845, 6948, 6949, 7442, , 7603, 9212, 9216.

  
/ 10837  
  

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 5128

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

5128. En laquelle tu fus son échanson, signifie comme ont coutume les sensuels de ce genre : on le voit par la signification de l'échanson, en ce que ce sont les sensuels ou ceux des sensuels qui ont été soumis à la partie intellectuelle, numéros 5077, 5082 ; que ce soit

« comme ils ont coutume, c'est ce qui est signifié par en laquelle tu fus. Dans ce qui précède il a été question des sensuels, en ce qu'ils doivent être soumis et subordonnés aux rationnels ; et comme ici dans le sens interne il s'agit de cette soumission et de cette subordination, il faut encore dire comment la chose se passe : L'homme chez qui les sensuels ont été soumis est appelé rationnel, et l'homme chez qui ils n'ont pas été soumis est appelé sensuel ; mais si un homme est rationnel ou s'il est sensuel, cela ne peut pas être facilement discerné par les autres, mais peut l'être par lui s'il examine ses intérieurs, c'est-à-dire, son vouloir et son percer : les autres ne peuvent savoir par le langage ni par l'action d'un homme s'il est sensuel ou rationnel, car la vie de la pensée qui est dans le langage, et la vie de la volonté qui est dans l'action, ne se manifestent devant aucun sens du corps ; seulement on entend le son et on voit le geste avec l'affection, sans discerner si l'affection est feinte ou si elle est vraie ; mais, dans l'autre vie, ceux qui sont dans le bien perçoivent distinctement et ce qui est dans le langage et ce qui est dans l'action, par conséquent quelle est la vie, et aussi d'où provient la vie dans le langage et dans l'action : toutefois, dans le monde, il existe quelques indices desquels on peut en quelque sorte conclure si les sensuels ont été soumis au rationnel ou si le rationnel a été soumis aux sensuels, ou, ce qui est la même chose, si l'homme est rationnel ou s'il est seulement sensuel ; voici ces indices ; Si l'on remarque qu'un homme est dans les principes du faux, et ne se laisse point éclairer, mais rejette entièrement les vrais, et sans raison défend avec opiniâtreté les faux, il y a indice qu'il est homme sensuel et non homme rationnel ; le rationnel a été bouché chez lui, afin qu'il n'admette point la lumière du ciel. Ceux qui sont dans la persuasion du faux sont encore plus sensuels, car la persuasion du faux bouche complètement le rationnel ; autre chose est d'être dans les principes du faux, et autre chose est d'être dans la persuasion du faux ; ceux qui sont dans la persuasion du faux ont dans leur naturel quelque lumière, mais telle qu'est la lumière de l'hiver ; dans l'autre vie chez eux cette lumière paraît de neige, mais dès que la lumière céleste tombe sur elle, elle est obscurcie, et selon le degré et la qualité de la persuasion elle devient sombre comme la nuit ; c'est aussi ce que l'on voit chez eux quand ils vivent dans le monde, car alors ils ne peuvent absolument rien voir du vrai ; bien plus, d'après l'obscur ou le nocturne de leur faux, les vrais sont pour eux comme rien, et même ils les tournent en ridicule ; de tels hommes devant les simples paraissent comme rationnels, car au moyen de cette lumière neigeuse d'hiver ils peuvent par des raisonnements confirmer avec adresse les faux, au point qu'ils paraissent comme des vrais ; plusieurs d'entre les érudits sont plus que tous les autres dans une telle persuasion, car ils ont confirmé les faux chez eux par des arguties syllogistiques et philosophiques, et enfin par un grand nombre de scientifiques ; chez les anciens, de tels hommes étaient appelés serpents de l'arbre de la science, numéros 195, 196, 197 ; mais aujourd'hui ils peuvent être appelés sensuels intérieurs sans rationnel. L'indice si un homme est seulement sensuel, ou s'il est rationnel, se tire principalement de sa vie ; par la vie il est entendu la vie, non pas telle qu'elle apparaît dans le langage et dans les œuvres, mais telle qu'elle est dans le langage et dans les œuvres ; en effet, la vie du langage vient de la pensée, et la vie des œuvres vient de la volonté, toutes deux viennent de l'intention ou de la fin ; telle est par conséquent l'intention ou la fin dans le langage et dans les œuvres, telle est la vie, car le langage sans une vie intérieure est seulement un son, et l'œuvre sans une vie intérieure est seulement un mouvement ; cette vie est celle qui est entendue quand on dit que la vie reste après la mort ; si l'homme est rationnel, il parle d'après le bien-penser et agit d'après le bien-vouloir, c'est-à-dire qu'il parle d'après la foi et agit d'après la charité ; mais si l'homme n'est pas rationnel, alors, il est vrai, il peut avec dissimulation agir comme un homme rationnel, et parler de même ; mais néanmoins il n'y a en lui rien de la vie qui procède du rationnel ; car la vie du mal bouche tout chemin ou toute communication avec le rationnel, et fait que l'homme est purement naturel et sensuel. Il y a deux choses qui non-seulement bouchent le chemin de communication, mais qui privent aussi l'homme de la faculté de pouvoir jamais devenir rationnel, c'est la fourberie et la profanation ; la fourberie est comme un venin subtil qui infecte les intérieurs, et la profanation mêle les faux avec les vrais et les maux avec les biens ; c'est par ces deux choses que le rationnel pérît entièrement ; chez chaque homme il y a des biens et des vrais renfermés dès son enfance par le Seigneur, ces biens et ces vrais sont appelés restes dans la Parole ; voir numéros 468, 530, 560, 561, 661, 1050, 1738, 1906, 2284 ; la fourberie infecte ces restes, et la profanation les mêle ; voir ce que c'est que la profanation, numéros 593, 1008, 1010, 1059, 1327, 1328, 2051, 2426, 3398, 3402, 3489, 3898, 4289, 4601. D'après ces indices, on peut savoir en quelque sorte quel homme est rationnel, et quel homme est sensuel. Quand les sensuels ont été soumis au rationnel, alors les sensuels, d'où provient la première imagination de l'homme, sont illustrés par la lumière qui vient du Seigneur par le ciel, et alors aussi les sensuels sont disposés en ordre, afin qu'ils reçoivent la lumière et qu'ils correspondent ; lorsque les sensuels sont dans cet état, ils ne s'opposent plus à ce que les vrais soient et reconnus et vus ; les sensuels qui sont en désaccord sont aussitôt repoussés, et ceux qui sont d'accord sont acceptés ; ceux qui alors d'accord sont pour ainsi dirent dans leur centre, et ceux qui sont en désaccord dans des périphéries ; ceux qui sont dans des centres sont comme élevés vers le ciel, et ceux qui sont dans des périphéries sont comme penchés en bas ; ceux qui sont dans des centres reçoivent la lumière dans le rationnel ; et, dans l'autre vie, quand ils se montrent visibles ils apparaissent comme des petites étoiles qui brillent, et ils répandent la lumière de tous côtés jusqu'aux périphéries, avec diminution de lumière selon les degrés ; c'est dans une telle orme que sont disposés les naturels et les sensuels ; lorsque le rationnel a la domination, et que les sensuels ont été soumis ; cela arrive quand l'homme est régénéré ; de là, pour lui l'état de voir et de reconnaitre les vrais dans leur étendue : mais quand le rationnel est soumis aux sensuels, le contraire arrive, car alors au milieu ou dans le centre sont les faux, et dans les périphéries sont les vrais ; les faux, qui sont dans le centre, y sont dans une sorte de lueur, mais dans une lueur chimérique, ou telle que celle qui est produite par un feu de charbon ; dans ce centre influe de tous côtés la lumière qui provient de l'enfer ; c'est cette lueur qui est appelée ténèbres, car aussitôt qu'un rayon de la lumière du ciel influe dans cette lueur elle est changée en ténèbres.

  
/ 10837