Bible

 

Exode 23:15

Studie

       

15 Tu garderas la fête solennelle des pains sans levain; tu mangeras des pains sans levain pendant sept jours, comme je t'ai commandé, en la saison [et] au mois que les épis mûrissent; car en ce mois-là tu es sorti d'Egypte; et nul ne se présentera devant ma face à vide.

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Arcanes Célestes # 9297

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9297. Trois fois dans l'année sera vu tout mâle à la face du Seigneur Jéhovah, signifie la continuelle apparence et présence du Seigneur ainsi même dans les vrais de la foi : on le voit par la signification de trois fois dans l'année, en ce que c'est le complet et le continu, numéros 4495, 9198 ; par la signification d'être vu, en ce que c'est l'apparence et la présence, numéros 4198, 5975, 6893 ; par la signification du mâle, en ce que c'est le vrai de la foi, numéros 2046, 7838 ; et par la signification des faces, quand il s'agit de Jéhovah, c'est-à-dire, du Seigneur, en ce que c'est le Divin Bien du Divin Amour, ou la Miséricorde, numéros 222, 223, 5585, 7599 ; et comme le Divin Bien du Divin Amour est Jéhovah Lui-même ou le Seigneur, c'est pour cela que par être vu à la face du Seigneur Jéhovah, il est signifié la même chose que par être vu du Seigneur ; c'est aussi le Seigneur qui voit l'homme et se présente chez lui, et qui lui donne de le voir, ainsi l'homme, voit le Seigneur non d'après lui-même, mais d'après le Seigneur chez lui. Il sera dit en peu de mots comment il est entendu qu'il y a aussi continuelle apparence et présence du Seigneur dans les vrais de la foi : La présence du Seigneur chez l'homme est dans le bien chez lui, parce que ce qui fait sa vie, c'est le bien, et non pas le vrai si ce n'est qu'en tant que le vrai procède du bien ; de là vient que l'habitacle du Seigneur, comme il a été dit ci-dessus, numéro 9296, est dans le bien de l'innocence chez l'homme ; lors donc que l'homme a été régénéré, le Seigneur est présent non-seulement dans le bien chez lui, mais aussi dans les vrais qui procèdent du bien, car alors les vrais ont la vie d'après le bien, et sont le bien dans une forme par laquelle la qualité du bien peut être aperçue ; ce sont ces vrais qui font le nouvel entendement de l'homme, entendement qui fait un avec sa nouvelle volonté ; car, ainsi qu'il a déjà été dit, toutes choses se réfèrent au vrai et au bien, et l'entendement de l'homme a été destiné aux vrais, et la volonté au bien dont proviennent les vrais : de là on voit clairement comment il faut entendre qu'alors l'apparence et la présence du Seigneur sont même dans les vrais de la foi ; voilà ce qui est signifié par

« Trois fois dans l'année sera vu tout mâle à la face du Seigneur Jéhovah ; de là il est dit que le mâle sera vu, parce que le mâle signifie le vrai de la foi ; et en conséquence il est dit à la face du Seigneur Jéhovah, parce que par Jéhovah est signifié l'Être Divin, et par le Seigneur l'Exister Divin d'après l'Être ; de là l'être chez l'homme est le bien, et l'exister d'après l'être est le vrai. Il est dit dans l'Église que la foi procède du Seigneur, mais il faut qu'on sache que du Seigneur procède la foi qui provient de la charité, et non la foi séparée d'avec la charité, car cette foi vient du propre et est appelée foi persuasive, ainsi qu'on le verra dans la Doctrine de la Charité et de la Foi, placée devant le Chapitre suivant : l'homme peut savoir si la foi chez lui vient du Seigneur ou de lui-même ; celui qui est affecté des vrais seulement pour une renommée d'érudition, afin d'acquérir des honneurs et des richesses, et non pour le bon usage de la vie, est dans la foi persuasive qui vient de lui et non du Seigneur. Il y a aussi les vrais théoriques de la foi, et il y a les vrais pratiques ; celui qui regarde les théoriques à cause des pratiques, et voit ceux-là dans ceux-ci, et ainsi le bon usage de la vie par les uns et les autres conjoints, et est affecté des uns et des autres pour cette fin, est dans la foi procédant du Seigneur ; la raison de cela, c'est que l'usage de la vie, qui est la fin, est le bien chez lui, et que toutes choses sont formées selon l'usage de la vie ; c'est par les vrais de la foi qu'il y a formation : qu'il en soit ainsi, cela est bien évident d'après ceux qui sont dans l'autre vie ; tous, quels qu'ils soient, y sont réduits à l'état de leur bien ou à l'état de leur mal, ainsi à l'usage de leur vie, qui a été la fin, c'est-à-dire, ce qu'ils avaient aimé par-dessus toutes choses, et qui conséquemment avait été le plaisir même de leur vie ; c'est à cela que tous sont réduits ; les vrais ou les faux, qui ont fait un avec cet usage, demeurent, et en outre sont admis plusieurs autres, qui se conjoignent aux précédents, complètent l'usage, et font que l'usage apparaît dans sa forme même : de là vient que les esprits et les anges sont les formes de leur usage, les mauvais esprits les formes d'un usage mauvais, ceux-ci sont dans l'enfer ; les bons esprits ou les auges, les formes d'un usage bon, ceux-ci sont dans le ciel ; de là vient aussi que les esprits, dès qu'ils sont en présence, sont aussitôt connus tels qu'ils sont, les vrais de la foi étant vus d'après la face et sa beauté quant à la forme, et le bien lui-même, qui est l'usage, étant vu d'après le feu de l'amour qui y vivifie la beauté, et aussi d'après la sphère qui se répand autour d'eux : d'après cela, on peut voir de nouveau ce que c'est que la présence du Seigneur dans les vrais de la foi.

  
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