Bible

 

Exode 21:32

Studie

       

32 Si le bœuf heurte de sa corne un esclave, soit homme, soit femme, [celui à qui est le bœuf] donnera trente sicles d'argent au maître de l'esclave, et le bœuf sera lapidé.

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Arcanes Célestes # 9010

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9010. Et que Dieu ait fait rencontrer sous sa main, signifie ce qui se présente comme cas fortuit : on le voit par l'idée que les anciens avaient du cas fortuit, idée qui consistait à l'attribuer à Dieu ; c'est pourquoi ils exprimaient le cas fortuit en disant : Dieu a fait rencontrer sous la main ; en effet, ceux qui étaient des anciennes Églises savaient que la Providence du Seigneur était dans toutes et dans chacune des choses, et que les choses contingentes, c'est-à-dire, celles qui se présentaient comme un cas fortuit, appartenaient à la Providence ; c'est pour cela que les simples, qui ne pouvaient pas distinguer les choses qui se faisaient d'après la permission d'avec celles qui se faisaient d'après le bon plaisir, attribuaient au Seigneur non-seulement le bien, mais aussi le mal ; le bien, parce qu'ils savaient que tout bien vient du Seigneur, et le mal, à cause de l'apparence ; car lorsque l'homme fait les maux et par eux se détourne du Seigneur, il lui semble que le Seigneur se détourne, parce qu'alors le Seigneur lui apparaît par derrière et non de face : de là vient donc que si un homme frappe quelqu'un par cas fortuit, ainsi sans une volonté avec prévoyance, cela est exprimé par Dieu a faif rencontrer sous la main. Que la Providence du Seigneur soit dans toutes choses en général et en particulier, on le voit, numéros 1919 (fin), 4329, 5122 (fin), 5155, 5195, 5894 (fin), 6058, 6431, 6482, 6483, 6484, 6485, 6486, 6487, 6489, 6491, 7004, 7007, 8478, 8717. On voit aussi que les choses contingentes ou cas fortuits appartiennent à la Providence, numéros 5508, 6493, 6494 ; et que le mal est attribué au Seigneur, lorsque cependant il provient de l'homme, numéros 2447, 5798, 6071, 6832, 6991, 6997, 7533, 7877, 7926, 8197, 8227, 8228, 8282, 8284, 8483, 8632.

  
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Arcanes Célestes # 7007

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7007. Et je vous enseignerai ce que vous ferez, signifie ainsi le Divin dans toutes les choses en général et en particulier qui seront faites : on le voit par la signification d'enseigner, en ce que c'est influer, et quand cela est dit du Divin, comme ici, en ce que c'est procéder, comme ci-dessus numéro 6993 ; et par la signification de ce que vous ferez, en ce que ce sont les choses qui seront faites ; que ce soit dans toutes les choses en général et en particulier, c'est parce que cela est dit du Divin. Que le Divin soit dans tout ce qui se fait en général et en particulier chez l'homme, il faut ici en dire quelque chose : Et il semble à l'homme qu'il en est tout autrement ; et cela, parce qu'il pense que si le Divin était dans toutes les choses en général et en particulier qui sont faites, les maux n'existeraient pas, et qu'il n'y aurait de damnation pour personne ; et, de plus, que la justice d'une cause triompherait toujours, que les hommes de probité seraient dans le monde plus heureux que les hommes sans probité, et autres choses semblables ; et comme on voit le contraire, on ne croit pas que le Divin soit dans toutes choses en général et en particulier ; c'est de là qu'on attribue à soi-même et à sa prudence les choses particulières, et au Divin seulement la direction universelle, et qu'on nomme tout le reste fortune et hasard, c'est-à-dire, choses aveugles de la nature : mais l'homme pense ainsi, parce qu'il ne connaît pas les arcanes du Ciel, qui sont, que le Seigneur laisse à chacun sa liberté, car si l'homme n'est pas dans la liberté, il ne peut jamais être réformé, la contrainte ne réforme point, parce qu'elle n'enracine rien ; en effet, la contrainte n'appartient pas au vouloir de l'homme, mais la liberté appartient à son vouloir ; et cependant le bien et le vrai, pour qu'ils soient à l'homme comme ses propres, doivent être enracinés dans sa volonté ; ce qui est hors de la volonté n'appartient point à l'homme ; et comme chacun pour cette raison est abandonné à sa liberté, c'est de là qu'il est permis à l'homme de penser le mal et de faire le mal, autant que les craintes externes ne l'en empêchent pas ; et c'est aussi de là que l'homme sans probité a en apparence dans le inonde plus d'allégresse et de gloire que l'homme de probité, mais la gloire et l'allégresse de l'homme sans probité sont externes ou appartiennent au corps, et sont changées dans l'autre vie en un malheur infernal, tandis que la gloire et l'allégresse de l'homme de probité sont internes ou appartiennent à son esprit, et elles restent et deviennent un bonheur céleste : et en outre, dans l'éminence et l'opulence il y a une félicité mondaine, mais non éternelle, de là cette félicité est autant pour les hommes sans probité que pour les hommes de probité, lorsqu'elle n'est pas chez des hommes de probité ; c'est afin qu'ils ne soient pas détournés du bien par des choses mondaines ; et comme l'homme place la bénédiction Divine dans les biens et dans le bonheur de ce monde, c'est pour cela que, lorsqu'il voit le contraire, il tombe d'après sa faiblesse dans des erreurs sur la Divine Providence : il conclut aussi d'après les choses présentes qu'il voit, et ne pense pas que la Divine Providence considère l'éternité ; principalement pour que toutes choses soient en ordre dans le Ciel, et aussi dans l'enfer, de sorte que le Ciel représente continuellement un seul Homme, et que l'enfer soit dans l'opposé, d'où résulte l'équilibre ; et que tout cela ne peut exister, à moins que la Divine Providence, ne soit dans les choses les plus particulières, ainsi à moins que le Divin ne régisse et ne fléchisse continuellement la liberté de l'homme. Pour le reste on peut voir ce qui a déjà été dit et montré sur la Divine Providence, savoir, que la Providence du Seigneur ne peut être universelle, à moins qu'elle ne soit dans les choses les plus particulières, numéro 1919 (fin). 4329, 5122 (fin). 5894 (fin). , 6490 ; que la Providence du Seigneur considère l'éternité, numéro 5264, 6491 ; que par le Seigneur le mal est prévu, et que le bien est pourvu, numéro 5155, 5195, 6489 ; que le Seigneur change en bien le mal qu'il prévoit, numéro 6574 ; que les contingents appartiennent à la Providence, numéro 5508, 6493, 6494 ; que la propre prudence est comme un léger grumeau dans l'atmosphère et que la Providence est comme l'atmosphère entière, numéro 6485 ; qu'un grand nombre d'illusions sont opposées à la Providence Divine dans les choses particulières, numéro 6481.

  
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