Bible

 

Amos 5:12

Studie

       

12 Car j'ai connu vos crimes, ils sont en grand nombre, et vos péchés se sont multipliés : vous êtes des oppresseurs du juste, et des preneurs de rançon, et vous pervertissez à la porte le droit des pauvres.

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Arcanes Célestes # 196

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196. Ceux qui, dans l'antiquité, eurent plus de confiance dans les sensuels que dans les choses révélées furent appelés serpents ; aujourd'hui, c'est encore pire ; car il y a non-seulement des hommes qui ne croient à rien, à moins de voir et de sentir, mais il y en a aussi qui se confirment par des scientifiques inconnus aux Très-Anciens, et qui par conséquent s'aveuglent beaucoup plus. Pour qu'on sache comment ceux qui jugent des choses célestes par les sensuels, par les scientifiques et par les philosophiques, s'aveuglent au point de ne plus ensuite rien voir ni rien entendre, et d'être non seulement des serpents sourds, mais même des serpents volants, beaucoup plus pernicieux, dont il est aussi question dans la Parole, soit pour exemple ce qu'ils croient au sujet de l'Esprit. Celui qui est Sensuel, ou croit seulement aux sens, nie que l'Esprit existe, parce qu'il ne le voit pas ; il dit : à Cela n'est rien, puisque je ne le sens pas ; ce que je vois et ce que je touche, je sais que cela est. Celui qui est Scientifique, ou qui conclut d'après les sciences, dit :

« Qu'est-ce que l'Esprit, sinon peut-être un souffle, ou une chaleur, - ou quelque chose qu'il déduit de sa science, - à la mort il s'évanouit ; est-ce que les animaux n'ont pas aussi un corps, des sens, un analogue de la raison ? Et l'on dit qu'ils doivent mourir, et que l'Esprit de l'homme doit vivre !... En conséquence, il nie que l'Esprit existe. Les Philosophes qui veulent être plus subtils que les autres, parlent de l'Esprit en termes qu'eux-mêmes ne connaissent pas, puisqu'ils sont en contestation sur ce point, soutenant qu'on ne saurait appliquer à l'Esprit un seul mot qui ait le moindre trait au matériel, à l'organique ou à l'étendue ; ainsi, ils en jugent d'après leurs idées, de sorte qu'il s'évanouit pour eux et devient un néant. Les plus Sensés disent bien que l'Esprit est la pensée, mais lorsqu'ils raisonnent sur la pensée, comme ils la séparent du substantiel, ils finissent par conclure qu'elle doit s'évanouir lorsque le corps expire. Ainsi, tous ceux qui raisonnent d'après les sensuels, les scientifiques et les philosophiques, nient que l'Esprit existe ; et comme ils nient qu'il existe, ils ne croient à rien de ce qui est dit sur l'Esprit et sur les choses spirituelles. Si, au contraire, on interroge les Simples de cœur, ils disent, eux, qu'ils savent qu'il existe, parce que le Seigneur a dit qu'ils vivraient après la mort ; ceux-ci n'éteignent pas leur rationnel, mais ils le vivifient par la Parole du Seigneur.

  
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