Bible

 

Lamentations 5:2

Studie

       

2 Notre héritage a passé à des étrangers, Nos maisons à des inconnus.

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Arcanes Célestes # 10416

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10416. Et ils se levaient pour jouer, signifie la réjouissance de leurs intérieurs, et le consentement : on le voit par la signification de jouer, en ce que c'est la réjouissance des intérieurs ; en effet, le jeu provient de là, car c'est l'actif du corps qui, d'après l'allégresse du mental (animus) se montre comme effet ; et toute réjouissance et allégresse vient des plaisirs des amours dans lesquels est l'homme ; que ce soit aussi le consentement qui est signifié, c'est parce que toute réjouissance intérieure a en soi le consentement ; car si quelque chose n'est pas d'accord et blâme, la réjouissance est détruite ; la réjouissance intérieure est dans le libre de l'homme, et tout libre vient de l'amour que rien ne contrarie. Puisque, dans la Parole, les internes sont décrits par les externes, de même aussi les joies et les allégresses, qui sont dans les intérieurs de l'homme, sont décrites par les jeux et les danses, comme dans les passages suivants ; dans Jérémie :

« La ville sera bâtie sur sa cime, alors sortira d'eux la confession et la voix de ceux qui jouent. » - Jérémie 30:18-19.

Dans le Même :

« De nouveau je te bâtirai, afin que tu sois bâtie, vierge d'Israël ; de nouveau tu orneras tes tambourins, et tu sorti tiras au milieu d'un chœur de joueurs ; leur âme deviendra comme un jardin arrosé, et ils ne continueront plus à se plaindre ; et la vierge se réjouira dans la danse, et les jeunes gens et les vieillards ensemble ; je changerai leur deuil en joie. " - Jérémie 31:4, 12-13.

Dans Zacharie :

« Les places de la ville seront remplies déjeunes garçons et déjeunes filles qui joueront. » - Zacharie 8:5.

Dans David :

« Louez le nom de Jéhovah avec le tambourin et par la danse. » - Psaumes 150:4.

Dans le Même :

« Tu as changé mon deuil en danse, pour moi. » - Psaumes 30:12.

Dans Jérémie :

« Elle a cessé, la joie de notre cœur ; elle s'est changée en deuil, notre danse. » - Lamentations Jérémie 5:15.

Comme les jeux et les danses signifiaient les joies et les allégresses des intérieurs qui procèdent de l'amour, c'est pour cela qu'après que les Égyptiens eurent été submergés dans la mer de Suph, Miriam avec les femmes sortit avec des tambourins en dansant. " - Exode 15:20 ;

Et que David, quand l'arche fut conduite de la maison d'Obed-Ëdom dans la ville de David,

« dansait en trépignant et sautait devant Jéhovah. » 2Samuel Exode 6:12, 16.

Que les intérieurs soient exposés et décrits dans la Parole par les extérieurs, on le voit par ce passage dans David :

« Tu as fait cette Mer grande et large d'espace ; là, les navires viennent, ce Léviathan que tu as formé pour s'y jouer. » - Psaumes 104:25-26 ;

Celui qui ne sait pas qu'il y a un sens spirituel dans chacune des choses de la Parole, ne sait autre chose, sinon qu'ici par la mer et par les navires il est entendu une mer et des navires, et par le Léviathan les baleines qui y sont, et que par jouer il est entendu leurs courses et leurs accouplements ; mais ce n'est point en de telles choses que consiste la Parole, qui est Divine jusqu'au moindre iota ; quand, au contraire, au lieu de ces choses on entend les spirituels qui sont signifiés, elle devient Divine ; la mer dans le sens interne est l'assemblage des vrais scientifiques, ainsi l'externe chez l'homme et dans l'Église ; les navires sont les connaissances et les doctrinaux d'après la Parole ; le Léviathan est le scientifique dans le commun, et jouer est le plaisir qui en procède ; que la mer soit l'assemblage des vrais scientifiques, on le voit numéro 28, 2850, 8184, 9340 ; et les navires, les connaissances et les doctrinaux d'après la Parole, numéro 1977, 6385 ; et le Léviathan, le scientifique dans le commun, numéro 7293 ; ainsi jouer est le plaisir et la réjouissance qui en procèdent, ce qui arrive, quand les scientifiques confirment les spirituels, et sont d'accord avec eux.

  
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Arcanes Célestes # 3494

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3494. Et il appela Esaü son fils aîné, signifie l'affection du bien du naturel ou le bien de la vie : on le voit par la représentation d'Esaü, en ce qu'il est le Divin bien du Naturel, numéros 3300, 3302, 3322 ; et comme c'est le bien du naturel qui se manifeste dans l'affection et dans la vie, c'est par conséquent l'affection du bien du naturel ou le bien de la vie, qui est représenté ici par Esaü. L'affection du bien dans le Naturel, et par suite le bien de la vie, est ce qui est appelé le fils aîné ; mais l'affection du vrai, et par suite la doctrine du vrai, est ce qui appelé le fils cadet. Que l'affection du bien, et par suite le bien de la vie, soit le fils aîné, c'est-à-dire, le premier-né, on le voit d'une manière manifeste en ce que les petits enfants, avant toutes choses sont dans le bien, car ils sont dans l'état de l'innocence, dans l'état de l'amour envers leurs parents et leur nourrice, et dans l'état de la charité mutuelle envers les petits enfants leurs camarades, de sorte que pour chaque homme le bien est le premier-né ; ce bien, dans lequel l'homme a été ainsi initié étant enfant, reste ; car tout ce qui est imbu dès l'enfance se revêt de la vie, et comme ce bien reste, il devient le bien de la vie : en effet, si l'homme était sans un tel bien qu'il a emporté de l'enfance avec lui, il ne serait pas homme, mais il serait plus féroce qu'une bête des bois : à la vérité, il ne semble pas que ce bien soit présent, parce que tout ce dont on est imbu dans l'âge de l'enfance, ne paraît pas autrement que comme naturel, ainsi qu'on le voit assez clairement par la marche, par les autres mouvements du corps, par les mœurs et les bienséances de la vie civile, enfin par le langage et par plusieurs autres choses ; par là il devient évident que le bien est le fils aîné, c'est-à-dire le premier-né, et que par suite le Vrai est le fils cadet, ou le puîné, car le vrai n'est appris que dans l'âge de la seconde enfance, de l'adolescence et dans l'âge adulte. L'un et l'autre, tant le bien que le vrai dans l'homme Naturel et Externe, est un fils, savoir, un fils de l'homme Rationnel ou Interne, car tout ce qui existe dans l'homme Naturel ou Externe influe de l'homme Rationnel ou Interne, et de là aussi existe et naît ; ce qui n'existe ni ne naît de là, n'est pas un humain vivant, ce serait comme si on disait le sensuel corporel sans âme : c'est de là que tant le bien que le vrai sont appelés fils, et même fils du Rationnel ; néanmoins ce n'est pas le Rationnel qui produit et engendre le Naturel, mais c'est l'influx par le Rationnel dans le Naturel, influx qui vient du Seigneur ; de là sont fils du Seigneur tous les Enfants qui naissent ; et ensuite quand ils deviennent sages, autant ils sont aussi en même temps enfants, c'est-à-dire dans l'innocence de l'enfance, dans l'amour de l'enfance pour le père, qui est alors le Seigneur, et dans la charité mutuelle de l'enfance envers les autres petits enfants, qui sont alors le prochain, autant ils sont adoptés pour fils par le Seigneur.

  
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