Bible

 

Joël 3:17

Studie

       

17 Et vous saurez que je suis l'Eternel, votre Dieu, Résidant à Sion, ma sainte montagne. Jérusalem sera sainte, Et les étrangers n'y passeront plus.

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 8093

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

8093. Et Dieu ne les conduisit point par le chemin de la terre des Philistins, signifie qu'il fut pourvu par le Divin à ce qu'ils ne passassent point au vrai de la foi qui ne provient pas du bien : on le voit par la signification de Dieu ne les conduisit point par le chemin, en ce que c'est qu'il fut pourvu par le Divin à ce qu'ils ne passassent point, car conduire, lorsque c'est Dieu qui conduit, signifie la Providence, et le chemin signifie le vrai, numéros 627, 2333, ici passer à ce vrai ; et par la représentation des Philistins, en ce qu'ils sont ceux qui sont dans la science des connaissances qui appartiennent à la foi, et non dans la vie de la charité, numéros 1197, 1198, 3412, 3413, ainsi ceux qui sont dans le vrai de la foi qui ne provient pas du bien ; que les Philistins et leur terre aient cette signification, c'est ce qu'on peut voir par les passages de la Parole, où ils sont nommés, surtout dans , où ils sont décrits ; puis dans , ; et aussi par les Historiques de la Parole, où il s'agit des guerres entre les fils d'Israël et les Philistins, de la subjugation de ceux-là par les Philistins, et de la subjugation de ceux-ci par les fils d'Israël ; les Philistins y représentent ceux qui sont dans la foi séparée, ou chez qui la science des connaissances de la foi est le principal, et non la vie selon cette science, conséquemment ceux qui enseignent et croient que la foi seule sauve. L'opinion sur la foi seule ou séparée, n'est pas nouvelle, ou seulement de ce temps, mais elle avait été dans les anciennes Églises, et s'était fortifiée avec le mal de la vie ; elle est aussi décrite dans la Parole çà et là, mais par des Noms ; d'abord par Caïn, en ce qu'il tua son frère Abel, numéros 337, 340, 1179.

Là Caïn dans le sens interne représentatif est une telle foi, et Abel est la Charité ; elle est décrite aussi par Cham, lorsqu'il fut maudit par son père, numéros 1062, 1063 ; ensuite par Ruben, en ce qu'il monta sur le lit de son père, numéros 3870, 4601 ; et par Schiméon et Lévi, en ce qu'ils tuèrent Chamor et les hommes de Séchem, et furent pour cela maudits par leur père, numéro 3870, 6352 : cette foi est encore décrite par les Égyptiens, et par leurs premier-nés, en ce que ceux-ci furent tués, numéro 7766, 7778, en ce que les Égyptiens furent submergés dans la mer de Suph ; elle est décrite aussi par les Philistins, numéro 3412, 3413, et aussi par Tyr et Sidon, çà et là dans les Prophètes, chez qui les Philistins signifient la science des connaissances de la foi, et Tyr et Sidon les connaissances intérieures elles-mêmes et les connaissances extérieures elles-mêmes ; et enfin par Pierre, lorsqu'il renia trois fois le Seigneur, numéro 6000, 6073(fin). : mais on peut voir ce qui a été montré précédemment sur cette foi, numéro 36, 379, 389, 916, 1017, 1076, 1077, 1162, 1176, 1798, 1799, 1834, 1844, 2049, 2116, 2228, 2231, 2261, 2343, 2349, 2364, 2383, 2385, 2401, 2435, 2982, 3146, 3242, 3325, 3412, 3413, 3416, 3427, 3773, 4663, 4672, 4673, 4683, 4721, 4730, 4766, 4783, 4925, 5351, 5826, 5820, 6269, 6272, 6273, 6348, 6353, 7039, 7097, 7127, 7317, 7502, 7545, , 7724, 7779, 7790, 7950.

  
/ 10837  
  

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 3427

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

3427. Et il appela le nom du puits, Esek, parce qu'ils avaient contesté avec lui, signifie la négation pour ces choses et aussi pour d'autres, parce qu'elles sont contre eux, et pour plusieurs autres : cela est évident en ce que les noms, qu'on donnait anciennement, étaient significatifs de la chose ou de l'état, numéro 3422, de là on pouvait se rappeler plusieurs circonstances qui les concernaient et principalement les qualités qu'ils avaient ; ici, comme les bergers de Gérar s'étaient querellés avec les bergers de Isaac, on avait donné au puits un nom qui indiquait cette circonstance : que se quereller ou contester signifie aussi nier, on le voit numéro 3425 ; de là le nom d'Esek, qui dans la langue originale signifie contestation ou querelle, et est tiré d'un mot avec lequel il a de l'affinité et qui signifie oppression et injure ; et comme ici le Puits signifie la Parole, quant au sens littéral dans lequel est le sens interne, Esek ou la contestation signifie la négation du sens interne de la Parole ; les raisons pour lesquelles ils nient se trouvent aussi dans le même mot, que ce soit pour ces choses dont il vient d'être parlé numéro 3425, savoir, parce qu'il y a des choses qui paraissent opposées, cela est évident ; et il est clair aussi que c'est pour d'autres choses. Voici ce qui arrive au sujet du sens interne de la Parole : ceux qui sont dans la science seule des connaissances et sont appelés Philistins, et ceux qui sont dans les seuls doctrinaux de la foi et sont appelés bergers de la vallée de Gérar, sans être dans aucune charité envers le prochain, ne peuvent en aucune manière faire autrement que de nier qu'il y ait un sens interne de la Parole ; les raisons principales sont qu'ils ne reconnaissent pas le Seigneur dans le fond de leur cœur, quoiqu'ils Le confessent de bouche, et n'aiment pas non plus de cœur le prochain, quoiqu'ils expriment de l'amour envers lui ; or celui qui ne reconnaît pas de cœur le Seigneur et n'aime pas de cœur le prochain ne peut en aucune manière faire autrement que de nier le sens interne de la Parole, car la Parole dans le sens interne ne traite pas d'autre chose que de l'Amour pour le Seigneur et de l'amour envers le prochain ; c'est pourquoi le Seigneur dit que de ces deux commandements dépendent la Loi et les Prophètes, c'est-à-dire toute la Parole, - Matthieu 22:35, 36, 37-38 :

Il m'a même été donné de voir jusqu'à quel point, dans l'autre vie, de tels gens nient le sens interne de la Parole ; quand je rappelais seulement devant eux que la Parole contient un sens interne qui ne se montre pas dans son sens littéral, et qu'il traite de l'amour pour le Seigneur et envers le prochain, je percevais alors en eux non-seulement la négation, mais aussi le dégoût, et même ce dégoût qui cause des nausées : c'est là la raison la plus importante : la seconde, c'est qu'ils renversent entièrement la Parole, en plaçant en haut ce qui est en bas, ou ce qui est la même chose, en plaçant avant ce qui est après ; car ils établissent que la Foi est l'Essentiel de l'Eglise, et que les choses qui appartiennent à l'amour pour le Seigneur et à l'amour envers le prochain sont les fruits de la foi ; et cependant voici ce qu'il en est : si l'amour pour le Seigneur est comparé à l'arbre de vie dans le jardin d'Eden, la Charité et ses œuvres en sont les fruits, mais la foi et tout ce qui appartient à la foi n'en sont que les feuilles ; lors donc qu'ils renversent ainsi la Parole, au point de tirer les fruits non de l'arbre mais des feuilles, il n'est pas étonnant qu'ils nient le sens interne de la Parole, et qu'ils ne reconnaissent que son sens littéral, car d'après le sens littéral on peut, comme on le sait fort bien, confirmer un dogme quelconque, même le dogme le plus hérétique. En outre encore, ceux qui sont dans les seuls doctrinaux de la foi, et non dans le bien de la vie, ne peuvent être que dans une foi persuasive, c'est-à-dire, dans des principes arrêtés aussi bien faux que vrais, et par conséquent ne peuvent être que stupides eu égard aux autres, car autant quelqu'un est dans la foi persuasive, autant il est stupide ; mais autant quelqu’un est dans le bien de la vie, c'est-à-dire, dans l'amour pour le Seigneur et dans la charité envers le prochain, autant il est dans l'intelligence, c'est-à-dire, dans la foi par le Seigneur ; c'est de là aussi que ceux-là ne peuvent être que dans le négatif sur le sens interne de la Parole, tandis que ceux-ci ne peuvent être que dans l'affirmatif ; car chez ceux qui sont dans les doctrinaux seuls et non dans le bien de la vie, les intérieurs sont fermés au point que la lumière du vrai qui procède du Seigneur ne peut influer ni leur faire apercevoir que cela est ainsi ; mais chez ceux qui sont dans l'amour pour le Seigneur, les intérieurs sont ouverts au point que la lumière du vrai qui procède du Seigneur peut influer, affecter leurs mentals et leur faire apercevoir que cela est ainsi. Il y a aussi cette raison, que les premiers n'ont, dans la lecture de la Parole, d'autre plaisir que d'acquérir par la Parole des honneurs et des richesses et la réputation qui en résulte, plaisir qui est le plaisir de l'amour de soi et du monde ; et cela, à un tel point que s'ils n'en retirent ces avantages, ils rejettent entièrement la Parole : ceux qui sont tels nient dans leur cœur non-seulement le sens interne de la Parole, quand ils en entendent parler, mais encore son sens littéral lui-même, quoiqu'ils s'imaginent qu'ils y croient ; celui, en effet, qui a pour fin le plaisir de l'amour de soi et du monde, rejette entièrement de son cœur toutes les choses qui appartiennent à la vie éternelle, et ce n'est que d'après son homme naturel et corporel qu'il parle de ces choses, qu'il dit être vraies, non à cause du Seigneur et du Royaume du Seigneur, mais à cause de soi-même et des siens. Ces raisons et plusieurs autres font que ceux qui sont nommés les bergers de la vallée de Gérar, et ceux qui sont appelés Philistins, nient le sens interne de la Parole.

  
/ 10837