Bible

 

Osée 12

Studie

   

1 Ephraïm se repaît de vent, et poursuit le vent d'orient; Chaque jour il multiplie le mensonge et la violence; Il fait alliance avec l'Assyrie, Et on porte de l'huile en Egypte.

2 L'Eternel est aussi en contestation avec Juda, Et il punira Jacob pour sa conduite, Il lui rendra selon ses oeuvres.

3 Dans le sein maternel Jacob saisit son frère par le talon, Et dans sa vigueur, il lutta avec Dieu.

4 Il lutta avec l'ange, et il fut vainqueur, Il pleura, et lui adressa des supplications. Jacob l'avait trouvé à Béthel, Et c'est là que Dieu nous a parlé.

5 L'Eternel est le Dieu des armées; Son nom est L'Eternel.

6 Et toi, reviens à ton Dieu, Garde la piété et la justice, Et espère toujours en ton Dieu.

7 Ephraïm est un marchand qui a dans sa main des balances fausses, Il aime à tromper.

8 Et Ephraïm dit: A la vérité, je me suis enrichi, J'ai acquis de la fortune; Mais c'est entièrement le produit de mon travail; On ne trouvera chez moi aucune iniquité, rien qui soit un crime.

9 Et moi, je suis l'Eternel, ton Dieu, dès le pays d'Egypte; Je te ferai encore habiter sous des tentes, comme aux jours de fêtes.

10 J'ai parlé aux prophètes, J'ai multiplié les visions, Et par les prophètes j'ai proposé des paraboles.

11 Si Galaad n'est que néant, ils seront certainement anéantis. Ils sacrifient des boeufs dans Guilgal: Aussi leurs autels seront comme des monceaux de pierres Sur les sillons des champs.

12 Jacob s'enfuit au pays d'Aram, Israël servit pour une femme, Et pour une femme il garda les troupeaux.

13 Par un prophète l'Eternel fit monter Israël hors d'Egypte, Et par un prophète Israël fut gardé.

14 Ephraïm a irrité l'Eternel amèrement: Son Seigneur rejettera sur lui le sang qu'il a répandu, Il fera retomber sur lui la honte qui lui appartient.

   

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Arcanes Célestes # 9780

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9780. Et qu'ils prennent vers toi de l'huile d'olive, signifie le bien de la charité et de la foi : on le voit parla signification de l'huile d'olive, en ce que c'est le bien de l'amour céleste, numéro 886, mais ici le bien de l'amour spirituel, qui est le bien de la charité à l'égard du prochain et le bien de la foi ; si ce bien est signifié ici par l'huile d'olive, c'est parce que l'huile était pour le luminaire ou pour le chandelier, et que le chandelier signifie le ciel spirituel, numéro 9548 ; le ciel spirituel sur la terre est l'Église spirituelle.

Dans la Parole, l'huile et l'olivier signifient tant le bien céleste que le bien spirituel ; le bien céleste, lorsqu'il s'agit du Royaume ou de l'Église céleste, et le bien spirituel, lorsqu'il s'agit du Royaume ou de l'Église spirituelle ; ces Royaumes ou ces Églises sont distingués par les biens ; les biens du Royaume ou de l'Église céleste sont le bien de l'amour envers le Seigneur, et le bien de l'amour mutuel ; et les biens du Royaume ou de l'Église spirituelle sont le bien de la charité à l'égard du prochain et le bien de la foi, numéro 9741 ; dans la Parole, il s'agit partout de ces biens et des vrais qui en proviennent, car la Parole est la Doctrine du bien, puisqu'elle est la Doctrine de l'amour envers le Seigneur et de l'amour à l'égard du prochain, ; or, tout bien appartient à l'amour, même le bien de la foi, puisque ce bien existe d'après le bien de l'amour, et non sans lui. Comme la Parole est la Doctrine du bien, il en résulte que pour comprendre la Parole il faut savoir ce que c'est que le bien ; et l'on ne sait pas ce que c'est que le bien, à moins qu'on ne vive dans le bien selon la Parole ; en effet, quand l'homme vit dans le bien selon la Parole, le Seigneur insinue le bien dans sa vie ; par suite l'homme aperçoit ce bien, et il le sent, par conséquent il le saisit tel qu'il est ; autrement il ne se montre point, parce qu'il n'est point aperçu : d'après cela, on peut voir dans quel état sont ceux qui savent seulement ce que renferme la Parole, et se persuadent que cela est ainsi, et ne le font point ; ceux-là ne sont dans aucune connaissance sur le bien, ni par conséquent dans aucune sur le vrai ; car le vrai est connu d'après le bien et nullement sans le bien, si ce n'est comme un scientifique privé de vie, lequel périt dans l'autre vie. Que l'huile et l'olivier soient le bien, on le voit par les passages de la Parole, où ils sont nommés, comme dans Zacharie :

« Je vis un Chandelier d'or, deux oliviers près de lui, l'un à la droite du bassin, et l'autre à sa gauche ; ce sont les deux fils de l'huile, qui se tiennent auprès du Seigneur de toute la terre. “ - Zacharie 4:2-3, 14.

Les deux oliviers et les deux fils de l'huile, c'est le bien de l'amour envers le Seigneur, qui est à sa droite, et le bien de la charité à l'égard du prochain, qui est à sa gauche. Pareillement dans Jean :

« Les deux témoins prophétisèrent mille deux cent soixante jours ; eux sont les deux oliviers, et les deux chandeliers qui, devant le Dieu de la terre, se tiennent. “ - Apocalypse 11:3-4 ;

Les deux oliviers et les deux chandeliers sont ces deux mêmes biens ; et, parce qu'ils procèdent du Seigneur, ils sont appelés les deux témoins.

Dans le Même : J'entendis une voix au milieu des quatre animaux, qui disait : A l'Huile et au Vin ne porte point dommage. “ - Apocalypse 6:6 ;

L'huile est le bien de l'amour et de la charité, le vin est le bien et le vrai de la foi.

Dans Ésaïe :

« Je mettrai dans le désert le cèdre de Schittah et le myrthe et le bois de l'huile. " - Ésaïe 41:19- Dans Jérémie :

« Ils viendront et ils chanteront sur la hauteur de Sion, et ils afflueront vers le bien de Jéhovah, vers le froment, et vers le moût, et vers l'huile. » - .

Dans Joël : a Dévasté est le champ, dans le deuil est la terre, car dévasté est le blé, tari est le moût, languissante est l'huile. » - Joël 1:10.

Dans le Même :

« Pleines sont les aires de pur froment, et les pressoirs regorgent de moût et d'huile. “ - Joël 2:24.

Dans Moïse :

« Je donnerai la pluie à votre terre en son temps, afin que tu recueilles ton blé, ton moût et ton huile. » - Deutéronome 11:14.

Ici, il est dit le blé, le moût et l'huile, mais quiconque réfléchit peut voir que ce ne sont pas ces choses qui sont entendues ; car la Parole, étant Divine, est spirituelle et non mondaine, ainsi elle parle de blé, de moût et d'huile, non pas en tant qu'ils servent d'aliments au corps, mais en tant qu'ils en servent à l'âme, car tous les aliments dans le monde signifient, dans l'a parole, des aliments célestes, comme le Pain et le Vin dans la Sainte-Cène : ce que signifient le blé et le moût dans les passages rapportés, on le voit, numéros 3580, 5295, 5410, 5959 ; de là, la signification de l'huile devient évidente. Il en est de même de tout ce que le Seigneur a dit, quand il était dans le monde, par exemple, lorsque parlant du Samaritain, il dit que celui-ci

« s'approchant de l'homme blessé par les voleurs, banda ses blessures, et y versa de l'Huile et du Vin. » - Luc 10:33-34.

Ce qui est entendu ici, ce n'est ni l'huile ni le vin, mais c'est le bien de l'amour et de la charité, par l'huile le bien de l'amour, et par le vin le bien de la charité et de la foi, car il s'agit du prochain, par conséquent de la charité envers lui ; que le vin ait cette signification, on le voit, numéro 6377. Il en est de même de ce que le Seigneur a dit des dix vierges, dont

« cinq prirent des lampes sans prendre d'huile, et cinq prirent aussi de l'huile ; celles-ci furent admises dans le ciel, et celles-là furent rejetées. » - , 4, ; ; , [Il manque du texte ici], Marc 6:13, Dans David :

« Tu oindras d'huile ma tête, ma coupe sera abondante. » - Psaumes 23:5.

Oindre d'huile la tête, c'est gratifier du bien céleste.

Dans Moïse :

« Jéhovah l'a nourri du produit des champs, il lui a fait sucer le miel de la roche, et l'huile du caillou du rocher. " - Deutéronome 32:13 ;

Là, il s'agit de l'ancienne Église ; sucer l'huile du caillou du roche, c'est être rempli du bien par les vrais de la foi.

Dans Habacuc :

« Le figuier ne fleurira pas, et point de produit dans les ceps, elle mentira l'œuvre de l'olivier, et les champs ne rapporteront point de nourriture. " - Habacuc 3:17.

Ici, ce n'est ni le figuier, ni les ceps, ni l'olivier, ni les champs qui sont entendus, mais ce sont les célestes auxquels ils correspondent ; c'est aussi ce que peut reconnaître de soi-même quiconque reconnaît que la Parole traite de choses qui appartiennent au Ciel et à l'Église, par conséquent de choses qui appartiennent à l'âme ; mais ceux qui ne pensent qu'aux mondains, aux terrestres et aux corporels, ne voient point ces célestes, et même ne veulent point les voir, disant en eux-mêmes : Qu'est-ce que des spirituels ? qu'est-ce que des célestes ? ainsi qu'est-ce que des aliments célestes ? ils savent, il est vrai, quand on le leur dit, que ce sont des choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, mais ils ne veulent pas que ce soient des choses qui appartiennent à la foi et à l'amour ; et cela, parce qu'ils n'en pénètrent pas leur vie, et que par conséquent ils ne parviennent pas jusqu'à l'intelligence ni jusqu'à la sagesse des vérités et des bontés célestes.

Dans Ézéchiel :

« Je t'ai lavée dans les eaux, et j'ai nettoyé tes sangs de dessus toi, je t'ai ointe d'huile ; je t'ai vêtue de broderie ; tes vêlements (étaient) tin lin, soie et broderie ; de la fine farine, et du miel, et de l'huile tu mangeais ; mais tu as pris les habits de broderie, et tu en as couvert des images ; et mon huile et mon parfum tu as mis devant elles. “ - Ézéchiel 16:9-10, 13, 18.

qui ne peut voir que là, ce ne sont ni des habits de broderie, ni le fin lin, ni la soie, ni l'huile, ni le miel, ni la fine farine qui sont entendus, mais que ce sont des Divins qui appartiennent au Ciel et à l'Église, car il s'agit de Jérusalem, par laquelle est entendue l'Église ? les objets qui y sont mentionnés signifient donc des choses qui appartiennent à l'Église ; que chaque objet y signifie quelque chose de spécial à l'Église, cela est évident, car dans la Parole, qui est divine, il n'y a aucun mot inutile : que Jérusalem soit l'Église, on le voit, numéro 3654 ; du reste on a vu ce que c'est que la broderie, numéro 9688 ; le fin lin, numéros 5319, 9469 ; la fine farine, numéro 2177 ; le miel, numéros 5620, 6857 ; ce que c'est que laver dans les eaux, numéros 3147, 5954 (fin), 9088 ; et nettoyer les sangs, numéros 4735, 9127.

Dans Osée :

« Éphraïm se repaît de vent, alliance avec l'Assyrien ils traitent, et l'huile en Egypte est portée. “ - Osée 12:2 ;

-il est absolument impossible de comprendre ces paroles, si l'on ignore ce que c'est qu'Éphraïm, l'Assyrien et l'Egypte ; cependant là est décrit l'Intellectuel de l'homme de l'Église, qui est perverti par les raisonnements tirés des scientifiques, car Éphraïm est cet Intellectuel, numéros 3969, 5354, 6222, 6238, 6267 ; l'Assyrien est le raisonnement, numéros 1186, et l'Egypte le scientifique, numéro 9391 ; de là, porter l'huile en Egypte, c'est souiller ainsi le bien de l'Église. Si le Seigneur monta tant de fois sur la Montagne des Oliviers, - , -c'était parce que l'huile et l'olivier signifiaient le bien de l'amour, et que la montagne le signifiait aussi, numéros 6435, 8758 ; et parce que tous les représentatifs du ciel étaient dans le Seigneur, lorsqu'il était dans le monde ; car par ces représentatifs tout le ciel était adjoint à Lui ; c'est pourquoi tout ce qu'il faisait, et tout ce qu'il prononça, était Divin et Céleste, et les derniers étaient représentatifs ; la Montagne des Oliviers représentait le ciel quant au bien de l'amour et de la charité, comme on peut aussi le voir dans Zacharie :

« Jéhovah sortira et combattra contre les nations ; ses pieds se tiendront en ce jour-là sur la Montagne des Oliviers, qui (est) devant les faces de Jérusalem ; et sera fendue la Montagne des Oliviers, en sorte qu'il y en ait partie vers le levant, et (partie) vers la mer, par une vallée grande, et se retirera une partie de la montagne vers le septentrion, et une partie vers le midi. » - Zacharie 14:3-4 ;

Là, il s'agit du Seigneur et de son avènement ; la montagne des oliviers signifie le bien de l'amour et de la charité, ainsi l'Église, car ces biens font l'Église ; que l'Église se retirerait de la nation juive et serait instaurée chez les nations, c'est ce qui est signifié en ce que cette montagne serait fendue vers le levant, vers la mer, et vers le septentrion et le midi ; c'est la même chose que ce qui est signifié par ces paroles du Seigneur clans Luc :

« Vous, vous serez jetés dehors ; et il en viendra d'orient et d'occident, et du septentrion et du midi, qui seront à table dans le Royaume de Dieu. “ - Luc 13:28-29 ;

Dans le sens universel, par

« Jéhovah sortira et combattra contre les nations, et ses pieds se tiendront sur la montagne des oliviers, qui est devant les faces de Jérusalem, il est entendu que le Seigneur d'après son Divin amour devait combattre contre les enfers, car les nations sont les maux qui proviennent des enfers, numéros 1868, 6306 ; et la montagne des oliviers, sur laquelle ses pieds se tiendraient, est le Divin amour.

  
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Arcanes Célestes # 6222

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6222. Et il prit ses deux fils avec lui, Ménascheh et Éphraïm, signifie le Volontaire de l'Église et l'Intellectuel de l'Église, nés de l'Interne : on le voit par la représentation de Ménascheh, en ce qu'il est le nouveau Volontaire dans le naturel, et sa qualité, numéro 5354 (fin).; et par la représentation d'Éphraïm, en ce qu'il est le nouvel Intellectuel dans le naturel, et sa qualité, numéro 5354 ;

« nés de l'Interne est signifié par cela qu'ils étaient fils de Joseph par qui le Céleste Interne est représenté, numéros 5869, 5877. Il faut dire ce que c'est que l'Intellectuel de l'Église, et ce que c'est que le Volontaire de l'Église : L'Intellectuel de l'Église consiste à percevoir d'après la Parole ce que c'est que le vrai de la foi, et ce que c'est que le bien de la charité ; on sait que le sens littéral de la Parole est tel, que, quelque soit le dogme que l'homme saisisse, il le confirme par ce sens ; et cela, parce que les choses, qui appartiennent au sens littéral de la Parole, sont des vases communs qui reçoivent les vrais, et que ces vases n'apparaissent, comme par transparence, tels qu'ils sont, que quand ils ont reçu les vrais ; qu'ainsi ce sont seulement des communs, qui doivent d'abord être puisés par l'homme, afin qu'il puisse recevoir convenablement les particuliers et les singuliers : que le sens littéral de la Parole soit tel, que, quel que soit le dogme que l'homme saisisse, il le confirme par ce sens, c'est ce qu'on voit manifestement par tant d'hérésies, qui ont été dans l'Église, et qui y sont encore, dont chacune est confirmée par ses Sectaires d'après le sens littéral de la Parole, et tellement confirmée par eux qu'ils la croient absolument une vérité ; et alors s'ils entendaient du Ciel le vrai lui-même, ils ne le recevraient nullement, et cela, parce qu'en eux il n'y a pas l'Intellec-tuel.de l'Église : en effet, l'Intellectuel de l'Église consiste, quand l'homme lit la Parole, et confère soigneusement un passage avec un autre, à percevoir par là ce qu'il faut croire et ce qu'il faut faire ; cela ne tombe que dans ceux qui sont illustrés par le Seigneur, et qui dans le Monde Chrétien sont appelés hommes éclairés ; et cette illustration ne tombe pas dans d'autres que ceux qui désirent savoir les vrais, non pour la réputation et la gloire, mais pour la vie et l'usage ; cette illustration elle-même est reçue par l'Intellectuel chez l'homme, car c'est l'Intellectuel qui est illustré ; cela est bien évident en ce que ceux qui ont peu d'intellectuel ne peuvent nullement voir de telles choses d'après la Parole, mais ont foi en ceux qu'ils croient avoir été illustrés. En outre, il faut qu'on sache que ceux qui ont été régénérés reçoivent du Seigneur un Intellectuel qui peut être illustré ; c'est la lumière du ciel procédant du Seigneur, qui influe dans l'Intellectuel et l'illustre ; car l'Intellectuel n'a pas d'autre part sa lumière, sa vue, par conséquent sa perception. Toutefois cet Intellectuel, qui est appelé l'intellectuel de l'Église, est plus intérieur que l'Intellectuel qui provient seulement des scientifiques ; car c'est une perception que telle chose est, non pas que les scientifiques et les philosophiques le dictent, mais parce que la Parole le dicte dans son sens spirituel ; par exemple, ceux qui sont dans l'Intellectuel de l'Église peuvent clairement percevoir que la Parole, dans toutes et dans chacune des choses, enseigne que l'amour envers le Seigneur et la charité à l'égard du prochain sont les essentiels de l'Église ; que la vie de l'homme reste après la mort, et que sa vie provient de ses amours ; que la foi séparée d'avec la charité n'est point la foi, et que la foi ne fait rien pour la vie éternelle, si ce n'est qu'autant qu'elle est adjointe au bien de l'amour envers le Seigneur, et au bien de la charité a l'égard du prochain ; que par conséquent la foi et ces biens doivent être conjoints pour qu'il y ait vie spirituelle : que ce soient là des vrais, ceux qui ont l'Intellectuel illustré peuvent le percevoir clairement, mais ceux qui ne l'ont pas ne peuvent nullement le voir. On croit que ceux qui ont l'Intellectuel dans les choses de l'Église sont Ceux qui savent, par beaucoup de moyens, confirmer les dogmes ou les doctrinaux de leur Église, et cela jusqu'à la persuasion que ce sont des vrais, et aussi ceux qui savent réfuter adroitement plusieurs hérésies ; mais ce n'est point là l'Intellectuel de l'Église, car confirmer un dogme ce n'est pas de l'Intellectuel, mais c'est du génie dans le sensuel ; et parfois cela échoit aux plus méchants, et c'est ce que peuvent faire ceux qui ne croient absolument rien, et aussi ceux qui sont dans les faux mêmes ; rien n'est plus facile aux uns et aux autres que de confirmer ce qui leur plaît, jusqu'au point de persuader les simples : mais l'Intellectuel de l'Église, c'est percevoir et voir, avant qu'un dogme soit confirmé, s'il est vrai ou non, et ensuite confirmer : c'est là l'Intellectuel qui est représenté par Éphraïm ; et le bien de l'Église, qui est représenté par Ménascheh, est le bien de la charité, qui est insinué par le Seigneur dans l'homme de l'Église au moyen des vrais de la foi ; car ce sont ces vrais qui influent, en même temps que le bien de la charité, dans l'Intellectuel et l'illustrent, et qui font aussi que l'Intellectuel et le Volontaire constituent un seul mental. Que l'un et l'autre, à savoir, l'Intellectuel et le Volontaire, soient nés de l'Interne, on peut le voir d'après ce qui a déjà été dit et montré très souvent ; car toute affection du bien et du vrai, par laquelle il y a illustration, n'influe pas d'autre part, par conséquent ne naît que de l'Interne, c'est-à-dire, du Seigneur par l'Interne.

  
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