Bible

 

Osée 12

Studie

   

1 Ephraïm se repaît de vent, et poursuit le vent d'orient; Chaque jour il multiplie le mensonge et la violence; Il fait alliance avec l'Assyrie, Et on porte de l'huile en Egypte.

2 L'Eternel est aussi en contestation avec Juda, Et il punira Jacob pour sa conduite, Il lui rendra selon ses oeuvres.

3 Dans le sein maternel Jacob saisit son frère par le talon, Et dans sa vigueur, il lutta avec Dieu.

4 Il lutta avec l'ange, et il fut vainqueur, Il pleura, et lui adressa des supplications. Jacob l'avait trouvé à Béthel, Et c'est là que Dieu nous a parlé.

5 L'Eternel est le Dieu des armées; Son nom est L'Eternel.

6 Et toi, reviens à ton Dieu, Garde la piété et la justice, Et espère toujours en ton Dieu.

7 Ephraïm est un marchand qui a dans sa main des balances fausses, Il aime à tromper.

8 Et Ephraïm dit: A la vérité, je me suis enrichi, J'ai acquis de la fortune; Mais c'est entièrement le produit de mon travail; On ne trouvera chez moi aucune iniquité, rien qui soit un crime.

9 Et moi, je suis l'Eternel, ton Dieu, dès le pays d'Egypte; Je te ferai encore habiter sous des tentes, comme aux jours de fêtes.

10 J'ai parlé aux prophètes, J'ai multiplié les visions, Et par les prophètes j'ai proposé des paraboles.

11 Si Galaad n'est que néant, ils seront certainement anéantis. Ils sacrifient des boeufs dans Guilgal: Aussi leurs autels seront comme des monceaux de pierres Sur les sillons des champs.

12 Jacob s'enfuit au pays d'Aram, Israël servit pour une femme, Et pour une femme il garda les troupeaux.

13 Par un prophète l'Eternel fit monter Israël hors d'Egypte, Et par un prophète Israël fut gardé.

14 Ephraïm a irrité l'Eternel amèrement: Son Seigneur rejettera sur lui le sang qu'il a répandu, Il fera retomber sur lui la honte qui lui appartient.

   

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Arcanes Célestes # 9781

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9781. Pure, broyée, signifie réel et évident : on le voit par la signification de pure, quand il s'agit du bien qui est signifié par l'huile, en ce que c'est réel, car plus le bien est céleste et par conséquent réel, plus il est pur ; et par la signification de broyée, quand il s'agit du bien qui est signifié par l'huile, en ce que c'est évident ; le bien est dit évident, quand il devient le vrai, car le bien se fait voir par le vrai, puisque le vrai est la forme du bien, et que le bien ne se montre pas dans la lumière à moins qu'il ne soit dans une forme ; le bien donc se fait voir d'une manière d'autant plus évidente, qu'il se présente dans une meilleure forme, car le bien lui-même en devient brillant, au point qu'il affecte tout à la fois et l'intellectuel et le volontaire d'autrui ; en effet, il en est de la volonté et de l'entendement chez l'homme, de môme qu'il en est du bien et du vrai, car la volonté a été destinée à la réception du bien, et l'entendement a été destiné à la réception du vrai ; la volonté ne se montre non plus dans la lumière que par l'entendement, puisque c'est l'entendement qui forme le volontaire, et qui le présente évident : ce qui est formé est divisé comme en parties, et entre ces parties analytiquement consociées il s'établit divers aspects ou diverses relations, c'est ainsi que le bien se présente dans l'entendement et est rendu évident ; le bien rendu évident dans l'entendement est le vrai de ce bien : c'est donc de là que l'huile devait être broyée, comme aussi l'encens, dont il est dit, qu'il serait pur, et serait broyé bien menu, et ainsi brûlé en parfum.

Exode 30:34, 35, 36. -Ce qui est signifié par broyé est aussi signifié par moulu, comme on peut le voir par la signification du froment et de la fine farine ; le froment signifie le bien, et la fine farine le vrai de ce bien. De même que broyé et moulu signifient dans le sens réel le bien évident, de même dans le sens opposé broyé et moulu signifient le mal évident ; cela est signifié en ce que Moïse broya le veau d'or en le moulant bien, et le jeta réduit en poudre dans le torrent qui descendait de la montagne. » - Deutéronome 9:21. - Voir numéro 9391.

  
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Arcanes Célestes # 6222

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6222. Et il prit ses deux fils avec lui, Ménascheh et Éphraïm, signifie le Volontaire de l'Église et l'Intellectuel de l'Église, nés de l'Interne : on le voit par la représentation de Ménascheh, en ce qu'il est le nouveau Volontaire dans le naturel, et sa qualité, numéro 5354 (fin).; et par la représentation d'Éphraïm, en ce qu'il est le nouvel Intellectuel dans le naturel, et sa qualité, numéro 5354 ;

« nés de l'Interne est signifié par cela qu'ils étaient fils de Joseph par qui le Céleste Interne est représenté, numéros 5869, 5877. Il faut dire ce que c'est que l'Intellectuel de l'Église, et ce que c'est que le Volontaire de l'Église : L'Intellectuel de l'Église consiste à percevoir d'après la Parole ce que c'est que le vrai de la foi, et ce que c'est que le bien de la charité ; on sait que le sens littéral de la Parole est tel, que, quelque soit le dogme que l'homme saisisse, il le confirme par ce sens ; et cela, parce que les choses, qui appartiennent au sens littéral de la Parole, sont des vases communs qui reçoivent les vrais, et que ces vases n'apparaissent, comme par transparence, tels qu'ils sont, que quand ils ont reçu les vrais ; qu'ainsi ce sont seulement des communs, qui doivent d'abord être puisés par l'homme, afin qu'il puisse recevoir convenablement les particuliers et les singuliers : que le sens littéral de la Parole soit tel, que, quel que soit le dogme que l'homme saisisse, il le confirme par ce sens, c'est ce qu'on voit manifestement par tant d'hérésies, qui ont été dans l'Église, et qui y sont encore, dont chacune est confirmée par ses Sectaires d'après le sens littéral de la Parole, et tellement confirmée par eux qu'ils la croient absolument une vérité ; et alors s'ils entendaient du Ciel le vrai lui-même, ils ne le recevraient nullement, et cela, parce qu'en eux il n'y a pas l'Intellec-tuel.de l'Église : en effet, l'Intellectuel de l'Église consiste, quand l'homme lit la Parole, et confère soigneusement un passage avec un autre, à percevoir par là ce qu'il faut croire et ce qu'il faut faire ; cela ne tombe que dans ceux qui sont illustrés par le Seigneur, et qui dans le Monde Chrétien sont appelés hommes éclairés ; et cette illustration ne tombe pas dans d'autres que ceux qui désirent savoir les vrais, non pour la réputation et la gloire, mais pour la vie et l'usage ; cette illustration elle-même est reçue par l'Intellectuel chez l'homme, car c'est l'Intellectuel qui est illustré ; cela est bien évident en ce que ceux qui ont peu d'intellectuel ne peuvent nullement voir de telles choses d'après la Parole, mais ont foi en ceux qu'ils croient avoir été illustrés. En outre, il faut qu'on sache que ceux qui ont été régénérés reçoivent du Seigneur un Intellectuel qui peut être illustré ; c'est la lumière du ciel procédant du Seigneur, qui influe dans l'Intellectuel et l'illustre ; car l'Intellectuel n'a pas d'autre part sa lumière, sa vue, par conséquent sa perception. Toutefois cet Intellectuel, qui est appelé l'intellectuel de l'Église, est plus intérieur que l'Intellectuel qui provient seulement des scientifiques ; car c'est une perception que telle chose est, non pas que les scientifiques et les philosophiques le dictent, mais parce que la Parole le dicte dans son sens spirituel ; par exemple, ceux qui sont dans l'Intellectuel de l'Église peuvent clairement percevoir que la Parole, dans toutes et dans chacune des choses, enseigne que l'amour envers le Seigneur et la charité à l'égard du prochain sont les essentiels de l'Église ; que la vie de l'homme reste après la mort, et que sa vie provient de ses amours ; que la foi séparée d'avec la charité n'est point la foi, et que la foi ne fait rien pour la vie éternelle, si ce n'est qu'autant qu'elle est adjointe au bien de l'amour envers le Seigneur, et au bien de la charité a l'égard du prochain ; que par conséquent la foi et ces biens doivent être conjoints pour qu'il y ait vie spirituelle : que ce soient là des vrais, ceux qui ont l'Intellectuel illustré peuvent le percevoir clairement, mais ceux qui ne l'ont pas ne peuvent nullement le voir. On croit que ceux qui ont l'Intellectuel dans les choses de l'Église sont Ceux qui savent, par beaucoup de moyens, confirmer les dogmes ou les doctrinaux de leur Église, et cela jusqu'à la persuasion que ce sont des vrais, et aussi ceux qui savent réfuter adroitement plusieurs hérésies ; mais ce n'est point là l'Intellectuel de l'Église, car confirmer un dogme ce n'est pas de l'Intellectuel, mais c'est du génie dans le sensuel ; et parfois cela échoit aux plus méchants, et c'est ce que peuvent faire ceux qui ne croient absolument rien, et aussi ceux qui sont dans les faux mêmes ; rien n'est plus facile aux uns et aux autres que de confirmer ce qui leur plaît, jusqu'au point de persuader les simples : mais l'Intellectuel de l'Église, c'est percevoir et voir, avant qu'un dogme soit confirmé, s'il est vrai ou non, et ensuite confirmer : c'est là l'Intellectuel qui est représenté par Éphraïm ; et le bien de l'Église, qui est représenté par Ménascheh, est le bien de la charité, qui est insinué par le Seigneur dans l'homme de l'Église au moyen des vrais de la foi ; car ce sont ces vrais qui influent, en même temps que le bien de la charité, dans l'Intellectuel et l'illustrent, et qui font aussi que l'Intellectuel et le Volontaire constituent un seul mental. Que l'un et l'autre, à savoir, l'Intellectuel et le Volontaire, soient nés de l'Interne, on peut le voir d'après ce qui a déjà été dit et montré très souvent ; car toute affection du bien et du vrai, par laquelle il y a illustration, n'influe pas d'autre part, par conséquent ne naît que de l'Interne, c'est-à-dire, du Seigneur par l'Interne.

  
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