Bible

 

Genèse 48:14

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14 Israël étendit sa main droite et la posa sur la tête d'Ephraïm qui était le plus jeune, et il posa sa main gauche sur la tête de Manassé: ce fut avec intention qu'il posa ses mains ainsi, car Manassé était le premier-né.

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Arcanes Célestes # 4923

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4923. En disant : Celui-ci eut sorti le premier, signifie qu'il avait la priorité : on le voit par la signification de sortir le premier, ou d'être le premier-né, en ce que c'est la priorité et la supériorité, numéro 3325 : ici et dans les versets suivants jusqu'à la fin de ce Chapitre il s'agit de la primogéniture : quiconque ne connaît pas le sens interne de la Parole, peut penser que c'est seulement de la primogéniture qu'il s'agit, et par conséquent des prérogatives que le premier-né devait obtenir selon les lois ; mais celui qui sait quelque chose du sens interne, peut voir assez clairement qu'ici quelque chose de plus élevé se trouve aussi caché, tant d'après ce fait même que l'un des deux présenta la main et la retira, et qu'alors l'autre sortit, que d'après les noms que par suite ils reçurent, et de ce que la sage-femme lia une écarlate sur la main du premier ; et, outre cela, de ce qu'il arriva presque la même chose an sujet d'Ésaü et de Jacob, qui s'entrechoquaient dans l'utérus, et qu'Ésaü étant sorti le premier, Jacob le tenait parle talon, - Genèse 25:22, 24, 26.

Et enfin d'après les deux fils de Joseph, en ce que Jacob, quand il les bénit, mit sa main droite sur le plus jeune, et sa main gauche sur l'aîné, - Genèse 48:17, 18, 19. A la vérité, les Juifs et quelques-uns d'entre les Chrétiens croient que dans ces passages, comme aussi dans le reste de la Parole, il y a quelque chose de caché, qu'ils appellent mystique ; et cela, parce que la sainteté pour la Parole a été imprimée en eux dès l'enfance ; mais quand on leur demande quel est ce mystique, ils n'en savent rien ; si on leur dit que ce mystique dans la Parole, puisqu'elle est Divine, doit nécessairement être tel qu'il est dans le Ciel chez les anges, et qu'il ne peut pas y avoir d'autre mystique dans la Parole, et que s'il y en avait un autre, il serait ou fabuleux, ou magique, ou idolâtrique ; que de plus ce mystique qui est dans le Ciel chez les anges n'est autre que ce qu'on nomme le spirituel et le céleste, et traite uniquement du Seigneur, de son Royaume et de l'Église, par conséquent du bien et du vrai, et que s'ils savaient ce que c'est que le bien et le vrai, ou ce que c'est que l'amour et la foi, ils pourraient aussi connaître ce mystique ; mais quand on leur dit cela, à peine quelqu'un le croit-il, et même ceux qui sont de l'Église sont aujourd'hui dans une telle ignorance, que ce qu'on rapporte sur le céleste et le spirituel est à peine compris par eux : mais quoi qu'il en soit, puisque, par la Divine Miséricorde du Seigneur, il m'a été accordé d'être en même temps dans le Ciel comme esprit et sur la terre comme homme, et par conséquent de converser avec les Anges, et cela continuellement depuis plusieurs années jusqu'à présent, je ne puis faire autrement que de découvrir ce qu'on nomme les mystiques de la Parole, c'est-à-dire, ses intérieurs, qui sont les spirituels et les célestes du Royaume du Seigneur. Mais quant à ce qu'enveloppent dans le sens interne les choses qui sont rapportées sur les deux fils de Thamar, cela va être dit dans ce qui suit.

  
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