Bible

 

Genèse 47:12

Studie

       

12 Joseph fournit du pain à son père et à ses frères, et à toute la famille de son père, selon le nombre des enfants.

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 6144

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

6144. Parce que forte était sur eux la famine, signifie parce que la désolation allait jusqu'au désespoir : on le voit par la signification de la famine, en ce qu'elle est la désolation quant aux choses qui appartiennent à l'Église, numéro 5415, 5576 ; et quand il est dit qu'elle est forte, c'est le désespoir, comme numéro 5279, car le dernier de la désolation est le désespoir. Que le désespoir soit le dernier de la désolation et de la tentation, numéro 5279, 5280, c'est pour plusieurs raisons, dont je ne rapporterai que celles-ci : Par le désespoir on reconnaît effectivement et sensiblement que par soi-même on n'a rien du vrai ni rien du bien, et que de soi-même on a été damné, mais qu'on est délivré de la damnation par le Seigneur, et que le salut influe par le vrai et par le bien : le désespoir a lieu aussi afin qu'on sente le bonheur de la vie qui procède du Seigneur ; car lorsqu'on sort de cet état, on est comme des prisonniers condamnés à mort qui sont délivrés : par les désolations et par les tentations on perçoit aussi les états contraires à la vie céleste, d'où résulte le sentiment et la perception du bonheur et de la félicité de la vie céleste ; car le sentiment et la perception du bonheur et de la félicité ne proviennent que de la relation avec les contraires ; afin donc que les rapports soient complets, les désolations et les tentations sont portés à leur comble, c'est-à-dire, jusqu'au désespoir.

  
/ 10837  
  

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 5576

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

5576. Et la famine s'aggravait, signifie la désolation à cause de la disette des spirituels : on le voit par la signification de la famine, en ce qu'elle est le manque des connaissances du bien et du vrai, numéro 3364, 5277, 5279, 5281, 5300, et par suite la désolation, numéro 5360, 5376, 5415 : et, comme la désolation existe à cause de la pénurie et de la disette des spirituels, elle est aussi signifiée par la famine. La famine dans le monde spirituel, ou dans le ciel, n'est point une famine concernant la nourriture, car les Anges ne se nourrissent point de nourriture matérielle, cette nourriture est pour le corps que l'homme porte autour de lui dans le monde, mais c'est une famine concernant cette nourriture qui nourrit leurs mentals ; cette nourriture consiste à avoir l'intelligence du vrai et la sagesse du bien, nourriture qui est appelée nourriture spirituelle ; et, ce qui est étonnant, les Anges se nourrissent même de cette nourriture ; j'ai pu m'en convaincre, en ce que les enfants, qui sont morts enfants, après que dans le ciel ils ont été instruits dans les vrais qui appartiennent à l'intelligence et dans les biens qui appartiennent à la sagesse, apparaissent non plus comme enfants, mais comme adultes, et cela selon l'accroissement dans le bien et dans le vrai : puis aussi, en ce que les Anges désirent continuellement les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse ; et que, quand ils sont au soir, c'est-à-dire, dans l'état où ces choses manquent, ils sont d'autant dans la non-félicité respectivement, et qu'alors ils n'ont faim et appétit de rien plus que de voir de nouveau briller pour eux le matin, et de revenir dans la vie de félicité, qui appartient à l'intelligence et à la sagesse : que comprendre le vrai et vouloir le bien, ce soit la nourriture spirituelle, c'est aussi ce que peut voir quiconque réfléchit : si celui qui jouit de la nourriture matérielle pour la nutrition du corps est en même temps dans la gaîté, et s'entretient de sujets qui lui plaisent, la nourriture matérielle qui est pour le corps nourrit mieux, preuve qu'il y a correspondance entre la nourriture spirituelle qui sert à l'âme et la nourriture matérielle qui sert au corps : et enfin en ce que celui qui est dans le désir de remplir son mental (animus) de choses qui appartiennent à la science, à l'intelligence et à la sagesse, commence, quand il en est détourné, à être dans la tristesse et dans l'angoisse, et à désirer, comme celui qui a faim, revenir à sa nourriture spirituelle, ainsi à la nutrition de son âme. Que ce soit la nourriture spirituelle qui nourrit l'âme, comme la nourriture matérielle nourrit le corps, on peut aussi le voir d'après la Parole, comme dans Moïse :

« Non pas de pain seulement vit l'homme, mais de tout énoncé de la bouche de Jéhovah vit l'homme.Matthieu 4:4 : l'énoncé de la bouche de Jéhovah est en général le Divin Vrai qui procède du Seigneur, ainsi tout vrai de la sagesse, spécialement la Parole qui renferme et d'où procèdent les choses de la sagesse.

Et dans Jean ;

« Travaillez non pas à la nourriture qui périt, mais à la nourriture qui demeure pour la vie éternelle, laquelle (nourriture) le Fils de l'homme vous donnera. » Jean 6:27 ; que cette nourriture soit le vrai de la sagesse, qui procède du Seigneur, cela est évident : de là aussi on peut savoir ce qui est entendu par ces paroles du Seigneur dans le même Chapitre :

« Ma chair est véritablement une nourriture, et mon sang est véritablement un breuvage. » Ibid. Vers. 65 ; c'est-à-dire que la Chair du Seigneur est le Divin Bien, numéro 3813, et son Sang le Divin Vrai, numéro 4735 ; car le Seigneur ayant fait Divin tout son Humain, sa chair n'est autre chose que le Divin Bien, et son sang n'est autre chose que le Divin Vrai ; que dans le Divin ne doive pas être entendu le matériel, cela est évident ; c'est pourquoi, dans le sens suprême, c'est-à-dire, quand elle se dit du Seigneur, la nourriture est le Bien du Divin amour pour sauver le Genre humain : c'est aussi cette nourriture qui est entendue par les paroles du Seigneur dans Jean ;

« Jésus dit aux disciples : Moi, une nourriture j'ai à manger que vous ne connaissez point : ma nourriture est de faire la volonté de Celui qui M'a envoyé, et de parfaire son œuvre. » Jean 4:32, 34 ; faire la volonté de Celui qui M'a envoyé et parfaire son œuvre, c'est sauver le genre humain ; le Divin d'où cela procède est le Divin Amour. D'après ces explications, ce qui est entendu dans le sens spirituel par la famine est évident.

  
/ 10837