Bible

 

Exode 32:28

Studie

       

28 Les enfants de Lévi firent ce qu'ordonnait Moïse; et environ trois mille hommes parmi le peuple périrent en cette journée.

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 10500

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

10500. Peut-être ferai-je expiation pour voire péché, signifie la possibilité d'après la Divine puissance du Seigneur chez ceux qui se sont ainsi entièrement détournés : on le voit par la signification de faire expiation, en ce que c'est faire qu'on n'y réfléchisse plus, de sorte que leur culte soit néanmoins accepté et entendu ; car l'expiation est aussi l'audition et la réception de toutes les choses qui appartiennent au culte, ainsi qu'il a été montré, numéro 9506 ; ici donc la possibilité que cela se fasse chez ceux qui se sont ainsi entièrement détournés ; et par la signification du péché, en ce que c'est l'action de se détourner complètement du Divin, comme ci-dessus, numéro 10498. Que ce soit là ce qui est signifié par ces paroles, c'est parce que dans tout ce Chapitre il s'agit de l'action chez la nation Israélite de se détourner du Divin, et de la possibilité, néanmoins, que par les externes dans lesquels seuls ils étaient, il y aurait communication avec le ciel. Afin qu'on sache comment les choses se passent, il sera encore donné quelques explications : L'Église sur la terre est établie uniquement afin qu'il y ait communication du monde, c'est-à-dire, du genre humain, avec le ciel, à savoir, par le ciel avec le Seigneur ; car sans Église il n'y a aucune communication, et sans communication le genre humain périrait, numéro 10452 ; or, la communication de l'homme avec le ciel se fait par les spirituels et par les célestes chez l'homme, mais non par les mondains ni par les corporels sans les spirituels et sans les célestes ; ou, ce qui est la même chose, se fait par les internes, mais non par les externes sans les internes : puis donc que la nation Israélite était dans les externes sans les internes, et que cependant quelque chose de l'Église devait être institué chez elle, c'est pour cela qu'il a été pourvu par le Seigneur à ce que néanmoins la communication avec le ciel se fît par les représentatifs, qui étaient les externes du culte chez cette nation ; mais cette communication se faisait d'une manière miraculeuse, comme on le voit dans les articles cités ci-dessus, numéro 10499. Or, deux choses avaient été requises pour que cela se fit ; l'une, que l'interne chez eux fût entièrement fermé ; l'autre, qu'ils pussent être dans un saint externe quand ils étaient dans le culte ; en effet, quand l'interne a été entièrement fermé, l'interne de l'Église et du culte n'est ni nié, ni reconnu, il est comme nul ; et alors le saint externe peut exister, et aussi être élevé, parce que rien n'y met ni obstacle ni empêchement : c'est pour cela aussi que cette nation était dans une complète ignorance sur les internes qui appartiennent à l'amour et à la foi envers le Seigneur, et à la vie éternelle par cet amour et cette foi : mais dès que le Seigneur fut venu dans le monde, et qu'il se fut révélé, et eut enseigné l'amour et la foi en Lui, alors cette nation, ayant entendu ces instructions, commença à les nier, et ainsi ne pouvait plus, comme auparavant, être tenue dans une telle ignorance ; c'est pour cela qu'elle fut alors chassée de la terre de Canaan, afin qu'elle ne souillât point et ne profanât point les internes en les niant dans cette terre, où tous les lieux depuis les temps très-anciens étaient devenus représentatifs des choses qui appartiennent au Ciel et à l'Église, voir numéro 1585, 3686, 4447, 5136, 6516 : par cette raison, autant aujourd'hui ils connaissent les internes et se confirment intellectuellement contre eux et les nient, autant ils ne peuvent plus être dans le saint externe, parce que le négatif non-seulement ferme l'interne, mais enlève même de l'externe le saint, par conséquent le communicatif avec le ciel. Il en est de même des Chrétiens qui connaissent les internes d'après la Parole, ou d'après la doctrine de l'Église, et néanmoins les nient de cœur, ce qui arrive quand ils vivent mal et pensent mal en eux-mêmes, quoiqu'ils semblent être dans une dévotion et une piété externe lorsqu'ils sont dans le culte.

  
/ 10837  
  

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 6516

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

6516. Dans mon sépulcre que je me suis creusé dans la terre de Canaan, là tu m'enseveliras, signifie qu'elle devait ressusciter, à savoir, l'Église, où l'Eglise antérieure avait été : on le voit par la signification du sépulcre et d'être enseveli, en ce que c'est la résurrection, numéro 5551 ; et par la signification de la terre de Canaan, en ce qu'elle est le Royaume du Seigneur et l'Église, numéros 1413, 1437, 1607, 1866, 3038, 3481, 3705, 4240, 4447. Si Jacob a voulu être enseveli dans la terre de Canaan, où l'avaient été Abraham et Isaac, et non ailleurs, c'était parce que ses descendants devaient la posséder, et qu'ainsi il serait couché parmi les siens ; mais dans le sens interne ce n'est pas cela mais autre chose qui était signifié, à savoir, la régénération et la résurrec-tion, parce que là devait être l'Église ; car dans le sens interne la sépulture signifie la régénération et la résurrection, numéros 2916, 2917, 4621, 5551, et la terre de Canaan l'Église, comme on le voit clairement dans les passages ci-dessus cités ; et Abraham, Isaac et Jacob signifient le Seigneur quant au Divin Même et au Divin Humain, et dans le sens respectif le Royaume du Seigneur

quant à son interne et à son externe, numéros 1965, 1989, 2011, 3245, 3305 (fin), 4615, 6098, 6185, 6276 ; cela donc est signifié dans le sens interne par leur sépulture dans cette terre ; de là chez les Juifs, qui croient à la résurrection, existe encore l'opinion que, quoiqu'ensevelis ailleurs, néanmoins ils ressusciteront dans la terre de Canaan. S'il est dit que l'Église devait ressusciter, où l'Église antérieure avait été, c'est parce que l'Église du Seigneur avait été là dès les temps très-anciens ; voir numéros 3686, 4447, 4454, 4513, 4517, 5136 ; c'est aussi pour cela qu'Abraham reçut ordre d'y aller, et que les descendants de Jacob y furent introduits ; et cela, non pas que cette terre fût plus sainte que les autres, mais parce que dès les temps très-anciens tous les lieux de cette terre, tant les provinces que les villes, et aussi les montagnes et les fleuves, étaient les représentatifs des choses qui appartiennent au Royaume du Seigneur, et que les noms mêmes, qui leur avaient été donnés, enveloppaient ces choses ; car chaque nom qui est donné du ciel à quelque lieu, et à quelque personne, enveloppe un céleste et un spirituel ; et quand il a été donné du ciel, il y est perçu ; et c'était par la Très-Ancienne Église, qui était céleste et avait communication avec le ciel, que ces noms avaient été donnés : si donc l'Église y devait être de nouveau établie, c'était parce qu'il devait être donné une parole, dans laquelle toutes choses, en général et en particulier, seraient représentatives et significatives des spirituels et des célestes ; et qu'ainsi la Parole serait comprise dans le ciel comme sur la terre, ce qui n'aurait nullement pu se faire, si les noms des lieux et des personnes n'avaient pas signifié aussi ; de là vient que les descendants de Jacob y furent introduits, et qu'il y fut suscité des prophètes par lesquels la Parole fut écrite, et c'est aussi pour cela que chez les descendants de Jacob il fut institué un représentatif d'Église ; par là, on voit clairement pourquoi il a été dit que l'Église devait ressusciter où l'Église antérieure avait été. Que les Noms, qui sont dans la Parole, signifient les choses, on le voit, numéro 1224, 1264, 1876, 1888, 4442, 5225, et en outre dans beaucoup d'autres endroits, où il a été expliqué ce qu'ils signifient ; mais que dans le ciel on perçoive ce que signifient les Noms qui sont dans la Parole, et cela sans instruction, c'est un arcaue que jusqu'à présent personne ne sait, c'est pourquoi il faut en parler : Quand on lit la Parole, le Seigneur influe et enseigne ; et, ce qui est étonnant, il y a aussi dans le monde spirituel des écritures, que j'ai quelquefois vues, et que j'ai pu lire sans pouvoir les comprendre ; mais elles sont clairement comprises par les bons esprits et par les anges, parce qu'elles concordent avec leur langue universelle ; et il m'a été donné de savoir que chaque mot, et même chaque syllabe, enveloppe des choses qui appartiennent à ce monde, ainsi des choses spirituelles ; et qu'elles y sont perçues d'après l'aspiration, et d'après l'affection qui se manifeste par leur énonciation, ainsi d'après une modification plus douce ou plus dure ; mais il y aura peut-être à peine quelqu'un qui le croie : cet arcane a été découvert, afin qu'on sache que les noms qui sont dans la Parole ayant été inscrits dans le ciel, on y perçoit aussitôt ce qu'ils signifient.

  
/ 10837