Bible

 

Exode 30

Studie

   

1 Tu feras un autel pour brûler des parfums, tu le feras de bois d'acacia;

2 sa longueur sera d'une coudée, et sa largeur d'une coudée; il sera carré, et sa hauteur sera de deux coudées. Tu feras des cornes qui sortiront de l'autel.

3 Tu le couvriras d'or pur, le dessus, les côtés tout autour et les cornes, et tu y feras une bordure d'or tout autour.

4 Tu feras au-dessous de la bordure deux anneaux d'or aux deux côtés; tu en mettras aux deux côtés, pour recevoir les barres qui serviront à le porter.

5 Tu feras les barres de bois d'acacia, et tu les couvriras d'or.

6 Tu placeras l'autel en face du voile qui est devant l'arche du témoignage, en face du propitiatoire qui est sur le témoignage, et où je me rencontrerai avec toi.

7 Aaron y fera brûler du parfum odoriférant; il en fera brûler chaque matin, lorsqu'il préparera les lampes;

8 il en fera brûler aussi entre les deux soirs, lorsqu'il arrangera les lampes. C'est ainsi que l'on brûlera à perpétuité du parfum devant l'Eternel parmi vos descendants.

9 Vous n'offrirez sur l'autel ni parfum étranger, ni holocauste, ni offrande, et vous n'y répandrez aucune libation.

10 Une fois chaque année, Aaron fera des expiations sur les cornes de l'autel; avec le sang de la victime expiatoire, il y sera fait des expiations une fois chaque année parmi vos descendants. Ce sera une chose très sainte devant l'Eternel.

11 L'Eternel parla à Moïse, et dit:

12 Lorsque tu compteras les enfants d'Israël pour en faire le dénombrement, chacun d'eux paiera à l'Eternel le rachat de sa personne, afin qu'ils ne soient frappés d'aucune plaie lors de ce dénombrement.

13 Voici ce que donneront tous ceux qui seront compris dans le dénombrement: un demi-sicle, selon le sicle du sanctuaire, qui est de vingt guéras; un demi-sicle sera le don prélevé pour l'Eternel.

14 Tout homme compris dans le dénombrement, depuis l'âge de vingt ans et au-dessus, paiera le don prélevé pour l'Eternel.

15 Le riche ne paiera pas plus, et le pauvre ne paiera pas moins d'un demi-sicle, comme don prélevé pour l'Eternel, afin de racheter leurs personnes.

16 Tu recevras des enfants d'Israël l'argent du rachat, et tu l'appliqueras au travail de la tente d'assignation; ce sera pour les enfants d'Israël un souvenir devant l'Eternel pour le rachat de leurs personnes.

17 L'Eternel parla à Moïse, et dit:

18 Tu feras une cuve d'airain, avec sa base d'airain, pour les ablutions; tu la placeras entre la tente d'assignation et l'autel, et tu y mettras de l'eau,

19 avec laquelle Aaron et ses fils se laveront les mains et les pieds.

20 Lorsqu'ils entreront dans la tente d'assignation, ils se laveront avec cette eau, afin qu'ils ne meurent point; et aussi lorsqu'ils s'approcheront de l'autel, pour faire le service et pour offrir des sacrifices à l'Eternel.

21 Ils se laveront les mains et les pieds, afin qu'ils ne meurent point. Ce sera une loi perpétuelle pour Aaron, pour ses fils et pour leurs descendants.

22 L'Eternel parla à Moïse, et dit:

23 Prends des meilleurs aromates, cinq cents sicles de myrrhe, de celle qui coule d'elle-même; la moitié, soit deux cent cinquante sicles, de cinnamome aromatique, deux cent cinquante sicles de roseau aromatique,

24 cinq cents sicles de casse, selon le sicle du sanctuaire, et un hin d'huile d'olive.

25 Tu feras avec cela une huile pour l'onction sainte, composition de parfums selon l'art du parfumeur; ce sera l'huile pour l'onction sainte.

26 Tu en oindras la tente d'assignation et l'arche du témoignage,

27 la table et tous ses ustensiles, le chandelier et ses ustensiles, l'autel des parfums,

28 l'autel des holocaustes et tous ses ustensiles, la cuve avec sa base.

29 Tu sanctifieras ces choses, et elles seront très saintes, tout ce qui les touchera sera sanctifié.

30 Tu oindras Aaron et ses fils, et tu les sanctifieras, pour qu'ils soient à mon service dans le sacerdoce.

31 Tu parleras aux enfants d'Israël, et tu diras: Ce sera pour moi l'huile de l'onction sainte, parmi vos descendants.

32 On n'en répandra point sur le corps d'un homme, et vous n'en ferez point de semblable, dans les mêmes proportions; elle est sainte, et vous la regarderez comme sainte.

33 Quiconque en composera de semblable, ou en mettra sur un étranger, sera retranché de son peuple.

34 L'Eternel dit à Moïse: Prends des aromates, du stacté, de l'ongle odorant, du galbanum, et de l'encens pur, en parties égales.

35 Tu feras avec cela un parfum composé selon l'art du parfumeur; il sera salé, pur et saint.

36 Tu le réduiras en poudre, et tu le mettras devant le témoignage, dans la tente d'assignation, où je me rencontrerai avec toi. Ce sera pour vous une chose très sainte.

37 Vous ne ferez point pour vous de parfum semblable, dans les mêmes proportions; vous le regarderez comme saint, et réservé pour l'Eternel.

38 Quiconque en fera de semblable, pour le sentir, sera retranché de son peuple.

   

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Arcanes Célestes # 10199

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10199. La parfum d'aromates, signifie une audition et une réception agréable : on le voit par la signification du parfum, en ce que c'est l'audition et la réception de toutes les choses du culte d'après l'amour et la charité, par le Seigneur, numéro 10177 ; et par la signification des aromates, en ce que ce sont les choses agréables ; que les aromates soient les choses agréables, c'est d'après l'odeur, car l'odeur signifie le perceptif, par suite l'odeur suave le perceptif agréable, et l'odeur puante le perceptif désagréable : en effet, toutes les choses que l'homme perçoit par les organes sensoria, signifient des spirituels qui se réfèrent au bien de l'amour et aux vrais de la foi, comme l'odorat, le goût, la vue, l'ouïe et le toucher ; de là l'odorat signifie le perceptif du vrai intérieur d'après le bien de l'amour ; le goût, la perception et l'affection de savoir et d'être sage ; la vue, l'entendement des vrais de la foi ; l'ouïe, le perceptif d'après le bien de la foi, et d'après l'obéissance ; et le loucher en général la communication, la translation et la réception ; s'il en est ainsi, c'est parce que toutes les sensations externes tirent leur origine des sensations internes appartenant à l'entendement et à la volonté ; ainsi, dans l'homme, des vrais de la foi et du bien de l'amour ; car les sensations internes constituent l'intellectuel et le volontaire de l'homme ; toutefois, les sensations internes, qui sont les sensations propres de l'entendement et de la volonté chez l'homme, n'ont pas ce sens qu'ont les sensations externes, mais elles se changent en de telles choses quand elles influent ; en effet, toutes les choses que l'homme sent par les organes sensoria externes, influent des internes, car tout influx vient des internes dans les externes, et non vice versa, puisqu'il n'exîste pas d'influx physique, c'est-à-dire, d'influx du monde naturel dans le monde spirituel, mais qu'il y a influx du monde spirituel dans le monde naturel ; les intérieurs de l'homme, qui sont les propres de son entendement et de sa volonté, sont dans le monde spirituel, et les externes de l'homme, qui sont les propres des sens du corps, sont dans le monde naturel : d'après cela, on peut encore voir ce que c'est que la correspondance, et quelle est la correspondance. Qu'en général l'odorat corresponde à la'perception selon la qualité de la chose, on le voit, numéro " 1514, 1517, 1518, 1519, 3577, 4624 à 4634, 10054 ; le goût, à la perception et à l'affection de savoir et d'être sage, numéros 3502, ; la vue, à l'entendement des vrais de la foi, numéros 3863, , 4567, 5114, 5400, 6805 ; l'ouïe, à la perception du bien de la foi, et à l'obéissance, numéros 3869, , 7216, , 9926 ; et que le toucher soit la communication, la translation et la réception, voir numéro est donc évident que les arqmates signifient des choses qui sont perçues agréablement, telles que sont celles qui proviennent de l'amour et de la charité, spécialement les vrais intérieurs, parce qu'ils en proviennent, comme on le voit dans la Parole par ces passages, dans Ésaïe :

« Au lieu d'aromates puanteur il y aura ; et au lieu de ceinture, débraillement ; et au lieu d'un ouvrage entrelacé, calvitie. “ - Ésaïe 3:24.

Là, il s'agit des filles de Sion, par lesquelles est signifiée l'Église céleste, Église qui est dans les vrais intérieurs d'après le bien de l'amour envers le Seigneur ; l'aromate y est le vrai intérieur ; la puanteur, la privation de ce vrai ; la ceinture est la conjonction ; et le débraillement, la dissipation de l'enchaînement et de l'ordre ; l'ouvrage entrelacé est le vrai scientifique, qui est le vrai extérieur ou le vrai de l'homme externe ; et la calvitie, la privation de ce vrai ; que la ceinture soit la conjonction et le lien afin que toutes choses soient tenues dans l'enchaînement pour qu'elles tendent à une seule fin, on le voit, N" 9828 ; et l'ouvrage entrelacé, le vrai scientifique, numéro 2831 ; et la calvitie, la privation de ce vrai, numéro 9960.

Dans Ézéchiel :

« L'aigle grand, grand d'ailes, est venu sur le Liban, et il y a pris le rameau du cèdre, et il l'a porté dans la terre de Canaan, dans la ville des marchands d'aromates il en a placé la tête. » - Ézéchiel 17:3-4.

Là, dans le sens interne, il s'agit des commencements de l'Église spirituellle, et de son accroissement, et ensuite de sa perversion et de sa fin ; l'aigle grand d'ailes signifie le vrai intérieur de cette Église, N09 3901, 8764 ; les ailessont les vrais extérieurs, numéros 8764, 951/i ; le Liban est cette Église ; le cèdre du Liban est le vrai de l'Église spirituelle ; la ville des marchands d'aromates, c'est où il y a la doctrine du vrai intérieur ; que les villes dans la Parole signifient les doctrines, on le voit, numéros 402, 2449, 3216, 4492, 4493 ; il est dit la ville des marchands d'aromates à cause des vrais intérieurs.

Dans le Même :

« Les négociants de Schébah et de Raamah par le principal de l'aromate, et par toute pierre précieuse et par l'or, ils ont fourni ton commerce. » - Ézéchiel 27:22.

Là, il s'agit de Tyr, par laquelle est signifiée l'Église quant aux connaissances du bien et du vrai ; les négociants sont ceux qui ont ces connaissances et qui les communiquent ; Schébah et Raamah sont ceux qui sont dans les connaissances des célestes et des spirituels ; le principal de l'aromate, c'est ce qui est agréable d'après les vrais intérieurs ; la pierre précieuse, ce sont ces vrais eux-mêmes, et l'or est le bien de ces vrais ; que Tyr soit l'Église quant aux connaissances intérieures du bien et du vrai, et dans le sens abstrait ces connaissances elles-mê-mes, on le voit, numéro 1201 ; les négociants, ceux qui les ont et les communiquent, numéros 2967, 4453 ; Schébah et Raamah, ceux qui sont dans les connaissances des célestes et des spirituels, numéros 1171, 3240 ; la pierre précieuse, le vrai intérieur, numéro " 9863, 9865, 9873, 9874 ; et l'or le bien de ce vrai, voir ce qui a été cité, numéros 9874, 9881. Par là, on voit clairement ce qui était représenté quand la Reine de Schébah vint à Jérusalem vers Salomon avec des chameaux qui portaient des aromates, et de l'or, et des pierres précieuses, » - 1 Rois 10:1-2.

Et quand des sages de l'orient offrirent à Jésus, qui venait de naître, de l'or, de l'encens, et de la myrrhe. » - Matthieu 2:11. •- Comme les aromates signifiaient les vrais intérieurs, ainsi des choses qui étaient agréables, c'est pour cela que le parfum était composé d'aromates, comme aussi l'huile d'onction, ainsi qu'on le voit dans la suite de ce Chapitre. Par les vrais intérieurs il est entendu ces vrais qui sont devenus vrais de la vie et de l'affection de l'homme, ainsi qui sont intérieurement chez lui ; mais non les vrais qui sont seulement dans la mémoire, et ne sont point devenus vrais , de la vie ; ceux-ci sont appelés vrais externes respectivement, car ils ne sont point inscrits dans la vie, mais ils le sont seulement dans la mémoire, , puisqu'ils résident dans l'homme externe, et non dans l'homme interne : les vrais de la foi, qui ont été inscrits dans la vie, sont dans la volonté, et ceux qui sont dans la volonté sont dans l'homme interne ; car par les vrais de la foi l'homme interne est ouvert, et la communication se fait avec les deux : il est donc évident que les vrais intérieurs chez l'homme sont ceux qui proviennent du bien de l'amour et de la charité ; soit qu'on dise la volonté, ou qu'on dise l'amour, c'est la même chose, car ce qui appartient à la volonté de l'homme appartient à son amour ; c'est pourquoi les vrais inscrits dans la vie, lesquels sont appelés vrais intérieurs, sont ceux qui ont été inscrits dans l'amour, ainsi ceux qui ont été inscrits dans la volonté, dont ensuite ils procèdent, quand ils se manifestent dans le langage et dans l'acte ; en effet, le ciel, dans lequel est l'homme interne qui a été ouvert, influe non pas immédiatement dans les vrais, mais média-lement par le bien de l'amour ; or, le ciel ne peut point entrer chez l'homme, quand l'homme interne a été fermé, puisque là il n'y a aucun bien de l'amour qui reçoive ; c'est pourquoi, ceux chez qui l'homme interne n'a point été ouvert par les vrais provenant du bien de l'amour et de la charité, chez eux influe l'enfer avet les faux provenant du mal, attendu que les vrais de la foi, môme les vrais intérieurs, résident seulement dans l'homme externe, c'est-à-dire, dans la mémoire. D'après cela, on peut maintenant voir ce qui est entendu par les vrais intérieurs, qui sont agréables, et sont signifiés par les aromates, à savoir, que ce sont ceux qui proviennent du bien de l'amour et de la charité.

  
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Arcanes Célestes # 2831

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2831. Derrière retenu dam le touffu, signifie enlacés dans le scientifique naturel : On le voit par la signification d'être retenu, en ce qu'ici c'est être enlacé ; et par la signification du touffu ou du fourré, en ce que c'est le scientifique, ainsi qu'il va être expliqué. Quant aux Spirituels qui sont retenus enlacés dans le scientifique naturel en ce qui concerne les vrais de la foi, voici ce qu'il en est : les Spirituels n'ont pas la perception du bien et du vrai, comme les Célestes, mais à sa place ils ont la conscience qui a été formée par les biens et les vrais de la foi qu'ils ont puisés, dès leur enfance, dans les leçons de leurs parents et de leurs maîtres, et ensuite dans la doctrine de la foi dans laquelle ils sont nés ; ceux qui n'ont pas la perception du bien et du vrai ne peuvent être confirmés que par les scientifiques ; chacun se fait quelque idée des choses qu'il a apprises, même des biens et des vrais de la foi ; sans l'idée, aucune chose ne reste dans la mémoire, si ce n'est comme une chose vide ; c'est d'après d'autres connaissances, et aussi par les scientifiques, que les preuves confirmatives arrivent et complètent l'idée de la chose ; l'idée elle-même, confirmée par plusieurs choses, fait que non-seulement elle se grave dans la mémoire et peut de là être attirée dans la pensée, mais qu'elle peut même être insinuée dans l'homme comme foi. Quant à ce qui regarde la Perception en général, comme il en est peu qui sachent ce que c'est que la Perception, il va être donné des explications : il y a la Perception du bien et du vrai dans les célestes et dans les spirituels ; il y a la Perception du juste et de l'équitable dans la vie civile, et il y a la Perception de l'honnête dans la vie morale ; pour ce qui concerne la Perception du bien et du vrai dans les célestes et dans les spirituels, les Anges intérieurs ont par le Seigneur cette Perception, les hommes de l'Eglise Très-Ancienne l'ont eue, et les hommes Célestes qui sont dans l'amour pour le Seigneur l'ont aussi, ils savent de suite par une certaine réflexion interne telle chose est un bien et si telle chose est un vrai, car le Seigneur le leur insinue, parce qu'ils sont conjoints au Seigneur par l'amour ; mais les hommes Spirituels n'ont point une telle perception du bien et du vrai dans les choses célestes ni dans les choses spirituelles ; à la place ils ont la conscience qui dicte ; mais la conscience, comme il a été dit, a été formée des connaissances du bien et du vrai, qu'ils ont puisées dans les leçons de leurs parents et de leurs maîtres, et ensuite dans leur propre étude de la doctrine et de la Parole ; ils y ajoutent foi, quand bien même ce ne serait ni des biens ni des vrais ; de là vient que les hommes peuvent avoir la conscience par une doctrine quelconque ; les Gentils peuvent aussi par leur religiosité avoir quelque chose qui ne diffère pas de la conscience : que les Spirituels n'aient point la perception du bien et du vrai de la foi, mais qu'ils disent et croient que ce qu'ils ont appris et saisi est le vrai, c'est ce qui devient assez évident en ce qu'ils disent tous que leur dogme est vrai, les hérétiques plus encore que les autres, et qu'ils ne peuvent voir et encore moins reconnaître le vrai même, alors même que mille choses le proclameraient. Que chacun s'examine : peut-il percevoir d'autre part qu'une chose est vraie, et quand une chose très vraie lui est manifestée autrement, ne refuse-t-il pas toujours de la reconnaître ; soit, par exemple, celui qui fait la foi l'essentiel du salut, et non l'amour : on aura beau lire en sa présence tout ce que le Seigneur a dit de l'amour et de la charité, Voir numéro 2373, et quoique lui-même sache par la Parole que toute la Loi et tous les Prophètes dépendent de l'amour pour le Seigneur et de la charité envers le prochain, il restera toujours cependant dans l'idée de la foi, et dira que c'est elle seule qui sauve : il en est tout autrement de ceux qui sont dans la perception céleste et spirituelle. Pour ce qui est de la Perception du Juste et de l'Equitable dans la vie civile, ceux qui, dans le monde, sont rationnels la possèdent, ainsi que la perception de l'honnête dans la vie morale quant à l'une et à l'autre de ces perceptions chaque homme se distingue d'un autre homme ; mais ces hommes rationnels n'ont jamais pour cela la perception du bien et du vrai de la foi, parce que cette perception est supérieure ou intérieure, et influe du Seigneur par l'intime du rationnel. Il est encore une raison pour laquelle les spirituels n'ont pas la perception du bien et du vrai de la foi, c'est que le bien et le vrai sont implantés non pas dans leur partie volontaire comme chez les hommes célestes, mais dans la partie intellectuelle, Voir numéros 863, 875, 927, 1023, 1043, 1044, 2256 ; de là vient que les Spirituels ne peuvent parvenir au premier (degré) de la lumière dans laquelle sont les célestes, numéro 2718, mais que pour eux le degré est relativement obscur, numéros 1043, 2708 pr. 2715 ; de là résulte que les Spirituels sont enlacés dans le scientifique naturel quant aux vrais delà foi. Que le touffu ou le fourré, dans le sens interne, signifie le scientifique naturel, c'est-à-dire, ce scientifique qui reste attaché à la mémoire extérieure, c'est ce qu'on peut voir aussi par d'autres passages de la Parole ; dans Ézéchiel :

« Voici, Aschur (était) un cèdre dans le Liban, beau par son feuillage, et une forêt donnant de l'ombre, et d'une hauteur élevée, et son branchage était parmi le touffu. » - Ézéchiel 31:3.

Là, il s'agit de l'Egypte, qui est la science, numéros 1164, 1165, 1186, 1462 ; Aschur est le rationnel, numéros 119, 1186, qui est aussi désigné dans la Parole par le cèdre, ainsi que par le Liban ; parmi le touffu, c'est parmi les scientifiques, car le rationnel humain est fondé dans ses scientifiques.

Dans le Même :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovih : Parce que tu t'es élevé en hauteur, et qu'il a poussé son branchage parmi le touffu, et que son cœur s'est élevé dans sa hauteur, des étrangers, les plus violents d'entre les nations, le couperont et le renverseront. » - Ézéchiel 31:10, 12.

Il s'agit de l'Egypte ; pousser son branchage parmi le touffu, c'est s'attacher aux scientifiques, et de là considérer les spirituels, les célestes et les Divins.

Dans le Même :

« Afin que tous les arbres des eaux ne s'élèvent point dans leur hauteur, et ne poussent point leur branchage parmi le touffu, et que tous ceux qui boivent les eaux ne se soutiennent plus sur eux dans leur élévation, parce qu'ils seront tous livrés à la mort, vers la terre inférieure au milieu des fils de l'homme, vers ceux qui descendent en la fosse. » - Ézéchiel 31:14.

Là, il s'agit de ceux qui, par des raisonnements tirés des scientifiques, veulent pénétrer dans les mystères de la foi ; on peut voir numéros 215, 232, 233, 1072, 1911, 2196, 2203, 2568, 2588, qu'ils sont totalement aveuglés ; raisonner d'après les scientifiques, c'est pousser son branchage parmi le touffu.

Dans le Même :

« Elle a eu des branches fortes pour les sceptres de ceux qui dominent, et sa hauteur s'est élevée sur le touffu. » - Ézéchiel 19:11, - même signification.

Dans le Même :

« Ceux d'Israël qui ont été percés au milieu de leurs idoles, autour de leurs autels, et sous tout arbre vert, et sous tout chêne touffu. » - Ézéchiel 6:13.

Il s'agit du culte que se forgent ceux qui ont foi, en eux-mêmes, ainsi qui ont foi aux choses qu'ils tirent de leurs scientifiques ; le chêne touffu est pris pour les scientifiques dans un tel état ; que les chênes soient les aperceptions d'après les scientifiques, on le voit numéros 1442, 1443, 2144 : semblable signification se trouve ailleurs dans le Même :

« Ils ont regardé toute haute colline et tout arbre touffu, et ils y sacrifiaient leurs sacrifices. » - Ézéchiel 20:28.

L'arbre touffu signifie ce qui est dicté non par la Parole ; mais par le scientifique propre ; que le culte se faisait dans les bocages, et était significatif selon les qualités des arbres, on le voit numéro 2722.

Dans Ésaïe :

« La malice brûle comme un feu, elle dévorera la ronce et l'épine, elle incendiera les fourrés de la forêt. » - Ésaïe 9:17.

La ronce et l'épine sont la fausseté et la cupidité, les fourrés de la forêt : sont les scientifiques.

Dans le Même :

« Jéhovah Zebaoth coupera les fourrés de la forêt avec le fer, et le Liban sera renversé par le magnifique. » - Ésaïe 10:34.

Les fourrés de la forêt sont les scientifiques, le Liban est le rationnel.

Dans Jérémie :

« Levez l'étendard vers Sion, parce que je vais faire venir du septentrion le mal et une grande rupture ; le lion est monté de son fourré, et le destructeur des nations étant parti est sorti de son lieu pour mettre ta terre en dévastation, tes villes seront détruites, tellement qu'il n'y aura aucun habitant. » - Jérémie 4:6-7.

De son fourré, c'est du scientifique, et pénétrer par le scientifique dans les arcanes Divins, c'est mettre la terre en dévastation, c'est-à-dire, dévaster l'Eglise. Si les scientifiques sont appelés dans la Parole, le Touffu, c'est parce qu'ils sont tels relativement, surtout lorsqu'on est inspiré par les cupidités de l'amour de soi et du monde et par les principes du faux ; l'amour céleste et spirituel est celui qui dispose en ordre les scientifiques qui appartiennent à la mémoire extérieure ; mais l'amour de soi et du monde pervertit l'ordre et jette le trouble dans toutes les choses qui sont dans cette mémoire ; l'homme ne s'aperçoit pas de cela, parce qu'il fait consister l'ordre dans le bouleversement de l'ordre, le bien dans le mal et le vrai dans le faux ; de là tout y est dans le touffu ; cela vient aussi de ce que les choses qui appartiennent à la Mémoire extérieure, où sont les scientifiques, par rapport à celles qui appartiennent à la Mémoire intérieure, où sont les rationnels, sont dans le touffu, ou comme dans une forêt épaisse ; l'homme ne peut pas savoir, tant qu'il vit dans le corps, combien là tout est relativement sombre, épais et ténébreux, car il croit alors que toute sagesse et toute intelligence en proviennent ; mais, dans l'autre vie, quand il vient dans les choses qui appartiennent à la mémoire intérieure, il sait que dans la Mémoire extérieure, qui est propre à l'homme lorsqu'il vit dans le monde, il n'y a rien moins que la lumière de la sagesse et de l'intelligence, mais que relativement il n'y a là que ténèbres, que désordres et que perplexités (choses touffues) Voir numéros 2469-2494.

  
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