Bible

 

Deutéronome 22:6

Studie

       

6 Si tu rencontres dans ton chemin un nid d'oiseau, sur un arbre ou sur la terre, avec des petits ou des oeufs, et la mère couchée sur les petits ou sur les oeufs, tu ne prendras pas la mère et les petits,

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Arcanes Célestes # 5895

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5895. Pendant lesquelles point de labour ni de moisson, signifie que pendant ce temps-là le bien et par suite le vrai ne doivent point apparaître : on le voit par la signification du labour, en ce que c'est la préparation par le bien pour recevoir les vrais, ainsi qu'il va être montré ; et par la signification de la moisson, en ce que ce sont les vrais d'après le bien, car la moisson est le grain déjà mûr quand on le recueille, par suite la moisson est le vrai qui provient du bien ; avant que ce vrai existe, il apparaît, à la vérité, des vrais, mais ce sont les vrais par lesquels vient le bien, et non les vrais qui viennent du bien ; l'homme qui agit d'après le vrai est dans les vrais par lesquels vient le bien, mais celui qui agit d'après le bien est dans les vrais qui viennent du bien. Si le labour est dit être le bien, c'est parce que le champ, qui est labouré, signifie l'Église quant au bien, numéro 2971, ainsi le bien qui appartient à l'Église, numéro 3310, 3317, 4982 ; de là labourer, c'est la préparation par la bien pour recevoir les vrais ; les bœufs, dont on se servait pour labourer, signifient aussi les biens dans le naturel, numéro 2180, 2566, 2781. Comme c'était là la signification du labour, il avait été défendu dans l'Église représentative

« de labourer avec un bœuf et un âne ensemble, » - Deutéronome 22:10, - ce qui n'aurait jamais été défendu, s'il n'y avait pas eu quelque motif provenant de l'intérieur, ainsi du monde spirituel ; autrement, quel mal y aurait-il eu à ce qu'un bœuf et un âne labourassent ensemble, et quelle dignité à mettre dans la Parole une telle loi » ? Le motif, provenant de l'intérieur ou du monde spirituel, c'est que labourer avec un bœuf signifie le bien dans le naturel, et que labourer avec un âne signifie le vrai dans le naturel ; que l'âne soit le vrai scientifique, ainsi le vrai dans le naturel, on le voit, numéro 4492, 5741 ; la raison intérieure ou spirituelle de ce commandement était, que les Anges ne pouvaient pas avoir du bien et du vrai une idée séparée, le bien et le vrai doivent être conjoints et faire un ; ils ne voulaient donc pas regarder un tel labour, fait, par un bœuf et par un âne ; les anges célestes ne veulent pas même penser au vrai séparé d'avec le bien, car tout vrai chez eux est dans le bien, par conséquent aussi pour eux le vrai est le bien : pour la même raison il avait encore été défendu

« de se vêtir d'un tissu de laine et de lin mêlés ensemble, » - Ibid. Vers. 11, - car la laine signifiait le bien, et le lin le vrai. Que labourer, herser, semer, moissonner, signifient des choses qui appartiennent au bien et au vrai de ce bien, on le voit dans Osée :

« Je ferai chevaucher Éphraïm, Jehudah labourera, Jacob hersera pour lui ; semez pour tous selon la justice, moissonnez selon la piété, défrichez-vous un défriché, car temps (il est) de rechercher Jéhovah, jusqu'à ce qu'il vienne et enseigne la justice. » - Osée 10:11-12.

Chevaucher se dit d'Éphraïm, parce que chevaucher, c'est jouir de 1'entendement, et qu'Éphraïm est l'intellectuel de l'Église ; labourer se dit de Jehudah, parce que Jehudah est le bien de l'Église.

Dans Amos :

« Courront-ils sur le rocher, les chevaux ? Y labourera-t-on avec des bœufs, parce que vous avez changé en fief le jugement, et le fruit de la justice en absinthe. » - Amos 6:11-12.

Courront-ils sur le rocher, les chevaux ? C'est-à-dire, comprendra-t-il le vrai de la foi ? Car le rocher dans le sens spirituel est la foi, - Préface du Chapitre 22 de la Genèse ;-et les chevaux sont les choses qui appartiennent à l'entendement, numéro 2761, 2762, 3217, 5321 ; y labourera-t-on avec des bœufs ? c'est-à-dire, fera-t-il le bien ? que les bœufs soient le bien dans le naturel, on le voit, numéro 2180, 2566, 2781 ; que cela ne pût pas se faire, c'est ce que signifie les paroles qui suivent :

« Parce que vous avez changé en fiel, le jugement et le fruit de la justice en absinthe. Dans Luc :

« Jésus dit : Qui que ce soit qui met sa main à la charrue, et qui regarde en arrière, n'est disposé pour le Royaume de Dieu. » - Luc 9:62.

Ces paroles signifient les mêmes choses que les paroles prononcées par le Seigneur dans Matthieu :

« Que celui qui est sur le toit de la maison ne descende point pour emporter quelque chose de sa maison ; et que celui qui est dans le champ ne retourne point en arrière pour emporter ses vêtements. » - Matthieu 24:17-18.

Le sens de ces paroles est, que celui qui est dans le bien ne doit point se porter de là vers les choses qui appartiennent aux doctrinaux de la foi, voir le numéro 3652, où ces paroles ont été expliquées : ainsi celui qui met la main à la charrue, c'est celui qui est dans le bien, mais celui qui regarde en arrière est celui qui alors regarde vers les doctrinaux de la foi et par conséquent abandonne le bien ; c'est parce qu'il en est ainsi, qu'Élie fut mécontent quand, ayant appelé Elisée qui labourait dans un champ, celui-ci demanda à aller auparavant donner un baiser à son père et à sa mère ; en effet, Élie lui dit :

« Va, reviens, car que t'ai-je fait ? » - 1 Rois 19:19-20, 21.

Dans le sens opposé, le labour signifie le mal qui détruit le bien, ainsi la vastation, comme dans Jérémie :

« Sion (comme) un champ sera labourée, et Jérusalem sera en monceaux, et la montagne de la maison en hauts lieux de forêt. » - Michée 3:12.

  
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Arcanes Célestes # 3652

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3652. Voici ce que signifient ces paroles selon le Sens Interne : Quand donc vous verrez l'abomination de la désolation, signifie la vastation de l'Eglise, vastation qui arrive lorsque le Seigneur n'est plus reconnu, par conséquent lorsqu'il n'y a plus aucun amour ni aucune foi en Lui, et lorsqu'il n'y a plus aucune charité envers le prochain, ni par conséquent aucune foi du bien et du vrai ; quand il en est ainsi dans l'Église ou plutôt dans l'étendue de pays où est la Parole, savoir, dans ce qu'on pense du fond du cœur, quoique non dans la doctrine de la bouche, alors il y a désolation, et ce dont il vient d'être parlé est l'abomination de la désolation ; de là, quand vous verrez l'abomination de la désolation, c'est quand quelqu'un remarque que cela existe ; ce qu'il doit faire alors est indiqué dans les Vers. 16, 17, 18.

Décrite par Daniel le prophète, signifie, dans le sens interne, par les prophètes ; car lorsque quelque prophète est désigné par son nom dans la Parole, ce qui est entendu, ce n'est pas ce prophète, mais c'est la Parole Prophétique elle-même, parce que les Noms ne pénètrent jamais dans le ciel, numéros 1876, 1888 ; mais par tel prophète il n'est pas signifié la même chose que par tel autre : voir dans la Préface du Chapitre 2762, ce qui est signifié par Moïse, Elie et Elisée ; quant à Daniel, il signifie tout Prophétique concernant l'avènement du Seigneur, et l'état de l'Eglise, ici, le dernier état de l'Église ; dans les Prophètes il est beaucoup question de la Vastation ; et là, dans le sens de la lettre, par elle est signifiée la vastation de l'Église Juive et Israélite, mais dans le sens interne c'est la vastation de l'Église dans le commun, par conséquent c'est aussi la vastation qui arrive maintenant.

Etablie dans le lieu saint, signifie la vastation quant à toutes les choses qui appartiennent au bien et au vrai ; le lieu saint est l'état de l'amour et de la foi : que dans le sens interne le lieu soit l'état, on le voit numéros 2625, 2837, 3356, 3387 ; le saint de cet état, c'est le bien qui appartient à l'amour et par suite le vrai qui appartient à la foi, il n'est pas entendu autre chose dans la Parole par le saint, parce que ce bien et ce vrai procèdent du Seigneur, qui est le Saint Même ou le Sanctuaire.

Que celui qui lit fasse attention, signifie que ces choses doivent être bien observées par ceux qui sont de l'Église, surtout par ceux qui sont dans l'amour et dans la foi, c'est de ceux-ci qu'il s'agit maintenant.

Alors que ceux qui seront dans la Judée s'enfuient dans les montagnes, signifie que ceux qui sont de l'Église ne doivent regarder que vers le Seigneur, par conséquent n'avoir en vue que l'amour pour Lui et la charité envers le prochain ; que la Judée signifie l'Église, c'est ce qui sera expliqué ci-dessous ; que par la montagne soit entendu le Seigneur Lui-Même, mais que les montagnes signifient l'amour pour Lui et la charité envers le prochain, on le voit numéros 795, 796, 1430, 2722 ; selon le sens de la lettre, ce serait que, quand Jérusalem, ainsi qu'il est arrivé, serait assiégée par les Romains, il faudrait se rendre non dans cette ville, mais sur les montagnes, selon ces paroles dans Luc :

« Quand vous verrez Jérusalem environnée par des armées, sachez alors que sa dévastation est proche ; alors que ceux qui (seront) dans la Judée s'enfuient sur les montagnes, et que ceux qui (seront) au milieu d'elle en sortent, mais que ceux qui (seront) dans les campagnes n'y entrent point. » - Luc 2, .

mais il en est de même de Jérusalem dans ce passage, c'est-à-dire que, dans le sens de la lettre c'est Jérusalem qui est entendue, tandis que dans le sens interne c'est l'Église du Seigneur, voir numéros 402, 2117 : en effet, toutes les choses, en général et en particulier, qui sont rapportées dans la Parole sur le peuple Juif et Israélite, sont des représentatifs du Royaume du Seigneur dans les cieux, et du Royaume du Seigneur sur les terres, c'est-à-dire, de l'Église, ainsi qu'il a été très-souvent expliqué ; c'est de là que par Jérusalem dans le sens interne il n'est entendu nulle part Jérusalem, ni par la Judée, la Judée ; mais ce sont des choses par lesquelles ont pu être représentés les célestes et les spirituels du Royaume du Seigneur, et même elles sont arrivées afin qu'elles les représentassent ; ainsi la Parole a pu être écrite de manière qu'elle fût à la portée de l'homme qui la lirait, et selon l'entendement des anges qui sont chez l'homme ; ce fut aussi pour cela que le Seigneur a parlé un semblable langage, car s'il en eût tenu un autre, il n'aurait été adapté ni à la portée de ceux qui auraient lu, surtout à cette époque-là, ni un même temps à l'entendement des anges, par conséquent il n'aurait été ni reçu par l'homme ni compris par les Anges.

Que celui qui sera sur le toit de la maison ne descende point pour emporter quelque chose de sa maison, signifie que ceux qui sont dans le bien de la charité ne se transportent pas de là vers les choses qui appartiennent aux doctrinaux de la foi ; le toit de la maison dans la Parole signifie l'état supérieur de l'homme, ainsi son état quand, an bien ; les choses qui sont en bas signifient l'état inférieur de l'homme, ainsi l'état quant au vrai : ce que c'est que la maison, on le voit numéros 710, 1708, 2233, 2234, 3142, 3538 : quant à l'état de l'homme de l'Église ; voici ce qu'il en est : quand l'homme est régénéré, il apprend le vrai en vue du bien, car il y a en lui l'affection du vrai à cause du bien ; mais après qu'il a été régénéré, il agit alors d'après le vrai et le bien ; après qu'il est parvenu à cet état, il ne doit pas se replacer dans l'état antérieur, car s'il le faisait, il raisonnerait d'après le vrai sur le bien dans lequel il est, et pervertirait ainsi son état ; en effet, tout raisonnement cesse et doit cesser, quand l'homme est dans l'état de vouloir le vrai et le bien, car alors c'est d'après la volonté, par conséquent d'après la conscience, qu'il pense et agit, et non d'après l'entendement, comme auparavant ; s'il pensait et agissait de nouveau d'après l'entendement, il tomberait dans des tentations dans lesquelles il succomberait ; voilà ce qui est signifié par ces paroles :

« Que celui qui est sur le toit de la maison ne descende pas pour emporter quelque chose de sa maison. » - Et que celui qui sera dans le champ ne retourne point en arrière pour prendre son vêlement, ou sa tunique, signifie que ceux qui sont dans le bien du vrai ne se transportent pas non plus de ce bien vers le doctrinal du vrai.

Dans la Parole, le champ signifie cet état de l'homme quant au bien ; ce que c'est que le champ, on le voit numéros 368, 2971, 3196, 3310, 3317, 3500, 3508 ; et le vêtement ou la tunique signifie ce qui revêt le bien, c'est-à-dire, le doctrinal du vrai, car ce doctrinal est comme un vêtement pour le bien ; que le vêtement ait cette signification, cela a été montré au numéros 297, 1073, 2576, 3301. Chacun peut voir que dans ces paroles se trouvent renfermées des choses plus profondes que celles qui se montrent dans la lettre ; en effet, le Seigneur Lui-Même les a prononcées.

  
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