IBhayibheli

 

Lévitique 1:6

Funda

       

6 Et on égorgera l'holocauste, et on le coupera par pièces.

Okususelwe Emisebenzini kaSwedenborg

 

Arcanes Célestes #10047

Funda lesi Sigaba

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

10047. Et tu en feras aspersion sur l'autel alentour, signifie la conjonction avec le Divin Bien : on le voit par la signification du sang dont il était fait aspersion sur l'autel alentour, en ce qu'il est le Divin Vrai, numéros 10026, 10033 ; et par la représentation de l’autel, en ce que c'est le représentatif du Seigneur quant au Divin Bien, N0> 9388, 9389, 9714, 9964 ; de là, il est évident que faire aspersion du sang sur l'autel alentour, c'est unir le Divin Vrai avec le Divin Bien dans le Seigneur. Voici ce qu'il en est : et il a été dit ci-dessus que, dans ce Chapitre, il s'agit de la Glorification de l'Humain du Seigneur, et, dans le sens représentatif, de la Régénération de l'homme par le Seigneur ; quant à ce qui concerne la Glorification de l'Humain du Seigneur, elle a été faite par l'union du Divin Vrai avec le Divin Bien ; le Divin Bien, qui est Jéhovah, a été dans le Seigneur comme l'âme provenant du père dans l'homme, car il a été conçu de Jéhovah, et il a fait Divin Vrai son Humain par les Divins Moyens, principalement par les combats des tentations, et autant il a uni, autant il a glorifié, c'est-à-dire, fait Divin ; c'est cette union qui est signifiée dans le sens suprême par l'aspersion du sang autour de l'autel : que le Seigneur, pendant qu'il était dans le monde, ait fait Divin Vrai son Humain, et ait uni ce Vrai avec le1 Divin Bien qui était en Lui, et qu'ainsi il ait glorifié son Humain, on le voit dans les articles cités, numéros 9199 (fin), 9315 (fin). ; et que Jéhovah son Père soit le Divin Bien qui était en Lui, on le voit dans les articles cités, numéro 9194. Le Seigneur régénère aussi l'homme de la même manière qu'il a glorifié son Humain ; en effet, le Seigneur influe chez l'homme avec le bien par l'âme, ce qui est par le chemin interne, et avec le vrai par l'ouïe et par la vue, ce qui est par le chemin externe, et autant l'homme renonce aux maux, autant le Seigneur conjoint le bien avec le vrai, et le bien devient bien de la charité à l'égard du prochain et bien de l'amour envers Dieu, et le vrai devient vrai de la foi ; ainsi le Seigneur crée un*homme nouveau ou régénère l'homme, car la régénération de l'homme, ainsi qu'il a déjà été dit, se fait par la purification des maux et des faux, par l'implantation du bien et du vrai, et par leur conjonction ; c'est la régénération de l'homme, et dans le sens suprême la glorification du Seigneur, qui ont été représentées par les sacrifices et par les holocaustes, numéro 10022. Il faut qu'on sache que dans les Holocaustes le sang était répandu sur l'Autel alentour ; pareillement dans les sacrifices eucharistiques ; mais dans les sacrifices pour le délit et pour le péché le sang était répandu au fondement de l'autel ; l'aspersion du sang sur l'autel alentour représentait l'union du Divin Vrai et du Divin Bien en toute manière, tant dans l'homme interne que dans l'homme externe, et l'aspersion du sang au fondement de l'autel représentait l'union du Divin Vrai et du Divin Bien seulement dans l'homme externe ; chez les régénérés la conjonction se fait dans l'homme externe, selon les paroles du Seigneur dans Jean :

« Celui qui a été lavé n'a besoin que d'être lavé quant aux pieds, et net il est tout entier. » - Jean 13:9-10.

Etre lavé signifie la purification et la régénération, numéros 3147, 9089 ; ainsi celui qui a été lavé signifie celui qui a été purifié et régénéré ; et les pieds signifient le naturel ou l'externe de l'homme, numéros 2162, 3147, , 9406. Que dans les Holocaustes le sang ait été répandu sur l'autel alentour, on le voit, - Lévitique 1:5, 11.

Pareillement dans les sacrifices eucharistiques, - Lévitique 3:2, 8, 13.

Et que dans les sacrifices pour le délit et pour le péché le sang ait été répandu au fondement de l'autel, on le voit, - Lévitique 4:7, 18, 25, 30, Lévitique 5:9.

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

Okususelwe Emisebenzini kaSwedenborg

 

Arcanes Célestes #8864

Funda lesi Sigaba

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

8864. Je suis, Moi, Jehovah. ton Dieu, signifie le Seigneur quant au Divin Humain universellement régnant dans toutes et dans chacune des choses du bien et du vrai : on le voit en ce que, dans la Parole, par Jehovah nul autre que le Seigneur n'est entendu, numéros 1343, 1736, 2921, 3023, 3035, 3448, 5663, 6280, 6281, 6303, 8274 ; pareillement par Jehovah Sébaoth, par le Seigneur Jéhovih, par Jehovah Dieu, numéros 2921, 3023, 3448, 6303 ; et en ce que le Seigneur est dit Jehovah d'après le Divin Bien qui est le Divin Être, et Dieu d'après le Divin Vrai qui est le Divin Exister, numéro 6905, puis numéros 709, 732, 1096, 2586, 2769, 2807, 2822, 3921 (fin), 4402 ; que ce soit le Divin Humain du Seigneur, qui est entendu ici par Jehovah Dieu, c'est parce que dans la Parole le Seigneur quant au Divin Humain est entendu tant par Jehovah que par Dieu ; le Divin Bien, qui est Lui-Même aussi quant à l'Humain, par Jehovah ; et le Divin Vrai, qui est Lui-Méme parce qu'il procède de Lui, par Dieu. Si le Divin Humain du Seigneur est entendu par Jehovah Dieu, c'est parce que le Divin Même, qui est dans le Seigneur, ne peut pas être vu dans le ciel, ni même être perçu, ni par conséquent être reçu par la foi et par l'amour, mais il n'y a que le Divin Humain qui le puisse ; que le Divin Même ne puisse être communiqué aux Anges dans le ciel, ni à plus forte raison aux hommes sur la terre, si non par le Divin Humain, cela est connu dans les Églises d'après les paroles du Seigneur dans les Évangélistes, où il dit que Lui-Même est la porte, qu'il est le Médiateur, que personne ne peut venir au Père que par Lui, que nul ne connaît le Père que Lui, et que nul n'a vu le Père, ni même aucun aspect du Père ; d'après cela, il est bien évident que c'est le Seigneur qui est entendu ici par Jehovah Dieu ; que ce soit aussi Lui qui a racheté le Genre Humain, et l'a délivré de l'enfer, cela est encore connu ; c'est là ce qui est signifié par les paroles qui suivent, savoir, par

« Je t'ai retiré de la terre d'Egypte, de la maison d'esclaves : » maintenant, d'après ces explications, il est évident que Jehovah Dieu, qui parla du haut de la montagne de Sinaï, est le Seigneur quant au Divin Humain. Que cela soit ce qui est d'abord dit du haut de la montagne de Sinaï par le Seigneur, c'est parce que cela doit être l'universellement régnant dans toutes et dans chacune des choses qui suivent, car ce qui est d'abord doit être retenu par la mémoire dans ce qui suit, et doit être considéré comme l'universel qui y sera ; ce que c'est que l'universellement régnant, on le verra dans la suite : toutes les choses qui ont été dites par le Seigneur sont telles ; c'est à savoir, que celles qui sont dites d'abord doivent régner dans celles qui suivent, et les envelopper, et ainsi- successivement celles qui sont dans la série ; dans ce Chapitre, celles qui suivent sont les dix préceptes du décalogue, qui sont les vrais internes, et ensuite les statuts, qui sont les vrais externes ; dans les uns et dans les autres doit régner le Seigneur quant au Divin Humain, car ils viennent de Lui et sont Lui-Même, attendu que les vrais qui sont vrais procèdent tous de Lui, et que ce qui procède de Lui est Lui-Même : que le Seigneur quant au Divin Humain soit ce qui doit régner dans toutes et dans chacune des choses de la foi, cela est encore connu dans les Églises, car il y est enseigné que sans le Seigneur.il n'y a point de salut, et que tout vrai et tout bien de la foi procèdent de Lui ; ainsi, puisque c'est de Lui que vient la foi, il est Lui-Même la foi chez l'homme, et s'il est la foi, il est aussi tout vrai que contient la doctrine de la foi, tirée de la Parole ; c'est de là aussi que le Seigneur est appelé la Parole. Que les choses qui précèdent doivent régner dans les suivantes, et ainsi dans la série, comme il vient d'être dit, on le voit d'après tout ce que le Seigneur a prononcé, surtout d'après son Oraison, qui est appelée l'Oraison Dominicale ; là, toutes choses se suivent dans une telle série, qu'elles constituent pour ainsi dire une colonne qui s'accroît à partir du haut jusqu'en bas, dans les intérieurs de laquelle sont les choses qui précèdent dans la série ; ce qui est là le premier est l'intime, et ce qui succède en ordre s'ajoute successivement à l'intime, et ainsi augmente : ce qui est l'intime règne universellement dans les choses qui sont à l'entour, c'est-à-dire, dans toutes choses en général et en particulier, car de là vient l'essentiel de l'existence de toutes choses.

  
Yiya esigabeni / 10837