IBhayibheli

 

Lévitique 1:11

Funda

       

11 Et on l'égorgera à côté de l'autel vers le Septentrion devant l'Eternel, et les fils d'Aaron Sacrificateurs en répandront le sang sur l'autel tout autour.

Okususelwe Emisebenzini kaSwedenborg

 

Arcanes Célestes #10047

Funda lesi Sigaba

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

10047. Et tu en feras aspersion sur l'autel alentour, signifie la conjonction avec le Divin Bien : on le voit par la signification du sang dont il était fait aspersion sur l'autel alentour, en ce qu'il est le Divin Vrai, numéros 10026, 10033 ; et par la représentation de l’autel, en ce que c'est le représentatif du Seigneur quant au Divin Bien, N0> 9388, 9389, 9714, 9964 ; de là, il est évident que faire aspersion du sang sur l'autel alentour, c'est unir le Divin Vrai avec le Divin Bien dans le Seigneur. Voici ce qu'il en est : et il a été dit ci-dessus que, dans ce Chapitre, il s'agit de la Glorification de l'Humain du Seigneur, et, dans le sens représentatif, de la Régénération de l'homme par le Seigneur ; quant à ce qui concerne la Glorification de l'Humain du Seigneur, elle a été faite par l'union du Divin Vrai avec le Divin Bien ; le Divin Bien, qui est Jéhovah, a été dans le Seigneur comme l'âme provenant du père dans l'homme, car il a été conçu de Jéhovah, et il a fait Divin Vrai son Humain par les Divins Moyens, principalement par les combats des tentations, et autant il a uni, autant il a glorifié, c'est-à-dire, fait Divin ; c'est cette union qui est signifiée dans le sens suprême par l'aspersion du sang autour de l'autel : que le Seigneur, pendant qu'il était dans le monde, ait fait Divin Vrai son Humain, et ait uni ce Vrai avec le1 Divin Bien qui était en Lui, et qu'ainsi il ait glorifié son Humain, on le voit dans les articles cités, numéros 9199 (fin), 9315 (fin). ; et que Jéhovah son Père soit le Divin Bien qui était en Lui, on le voit dans les articles cités, numéro 9194. Le Seigneur régénère aussi l'homme de la même manière qu'il a glorifié son Humain ; en effet, le Seigneur influe chez l'homme avec le bien par l'âme, ce qui est par le chemin interne, et avec le vrai par l'ouïe et par la vue, ce qui est par le chemin externe, et autant l'homme renonce aux maux, autant le Seigneur conjoint le bien avec le vrai, et le bien devient bien de la charité à l'égard du prochain et bien de l'amour envers Dieu, et le vrai devient vrai de la foi ; ainsi le Seigneur crée un*homme nouveau ou régénère l'homme, car la régénération de l'homme, ainsi qu'il a déjà été dit, se fait par la purification des maux et des faux, par l'implantation du bien et du vrai, et par leur conjonction ; c'est la régénération de l'homme, et dans le sens suprême la glorification du Seigneur, qui ont été représentées par les sacrifices et par les holocaustes, numéro 10022. Il faut qu'on sache que dans les Holocaustes le sang était répandu sur l'Autel alentour ; pareillement dans les sacrifices eucharistiques ; mais dans les sacrifices pour le délit et pour le péché le sang était répandu au fondement de l'autel ; l'aspersion du sang sur l'autel alentour représentait l'union du Divin Vrai et du Divin Bien en toute manière, tant dans l'homme interne que dans l'homme externe, et l'aspersion du sang au fondement de l'autel représentait l'union du Divin Vrai et du Divin Bien seulement dans l'homme externe ; chez les régénérés la conjonction se fait dans l'homme externe, selon les paroles du Seigneur dans Jean :

« Celui qui a été lavé n'a besoin que d'être lavé quant aux pieds, et net il est tout entier. » - Jean 13:9-10.

Etre lavé signifie la purification et la régénération, numéros 3147, 9089 ; ainsi celui qui a été lavé signifie celui qui a été purifié et régénéré ; et les pieds signifient le naturel ou l'externe de l'homme, numéros 2162, 3147, , 9406. Que dans les Holocaustes le sang ait été répandu sur l'autel alentour, on le voit, - Lévitique 1:5, 11.

Pareillement dans les sacrifices eucharistiques, - Lévitique 3:2, 8, 13.

Et que dans les sacrifices pour le délit et pour le péché le sang ait été répandu au fondement de l'autel, on le voit, - Lévitique 4:7, 18, 25, 30, Lévitique 5:9.

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

Okususelwe Emisebenzini kaSwedenborg

 

Arcanes Célestes #1343

Funda lesi Sigaba

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

1343. Eber fut une nation qui d'Eber, comme de son père, fut nommée nation des Hébreux ; et par elle est signifié le culte de la Seconde Eglise Ancienne en général : cela est évident d'après les livres historiques de la Parole, où cette nation est si souvent nommée. Comme le culte nouveau commença chez cette nation, tous ceux qui eurent un semblable culte furent nommés Hébreux ; leur culte fut pareil à celui rétabli ensuite chez les descendants de Jacob. Le principal de leur culte consistait en ce qu'ils appelèrent leur Dieu Jéhovah, et qu'ils eurent des Sacrifices. La Très-Ancienne Eglise reconnut unanimement le Seigneur et Le nomma Jéhovah, comme on le voit aussi par les premiers Chapitres de la Genèse et dans d'autres endroits de la Parole.

L'Ancienne Eglise, c'est-à-dire, celle qui exista après le déluge, reconnut aussi le Seigneur et le nomma Jéhovah ; je parle surtout de ceux qui eurent le culte interne et qui furent appelés fils de Schem : les autres qui étaient dans le culte externe, reconnurent aussi Jéhovah et l'adorèrent ; mais lorsque le culte interne devint externe, et plus encore lorsqu'il devint idolâtrique, et que chaque nation commença à avoir son Dieu qu'elle adorait, la nation des Hébreux retint le nom de Jéhovah et appela son Dieu Jéhovah, et c'est en cela qu'elle était distinguée des autres nations. Les descendants de Jacob avaient, en Egypte, perdu avec le culte externe la mémoire même que leur Dieu s'appelait Jéhovah ; Moïse lui-même ne le savait pas : c'est pourquoi la première chose dont ils furent instruits, c'est que Jéhovah était le Dieu des Hébreux, et le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, comme on peut le voir par ces passages de Moïse :

« Jéhovah dit à Moïse : Tu entreras, toi et les anciens d'Israël, vers » le roi d'Egypte, et vous lui direz : Jéhovah le Dieu des Hébreux, est venu au-devant de nous ; et maintenant je te prie que nous allions le chemin de trois jours dans le désert, et que nous sacrifiions à Jéhovah notre Dieu. » - Exode 3:18.

Dans le Même :

« Pharaon dit : Qui (est) Jéhovah, dont j'écouterais la voix, » pour laisser aller Israël ? Je ne connais point Jéhovah, et je ne laisserai pas aller Israël. Et ils dirent : Le Dieu des Hébreux est venu au-devant de nous ; je te prie que nous allions le chemin de trois jours dans le désert, et que nous sacrifiions à Jéhovah notre Dieu. » - Exode 5:2-3.

Que les descendants de Jacob aient perdu, en Egypte, avec le culte, le nom même de Jéhovah, c'est ce que prouvent ces passages, dans Moïse :

« Moïse dit à Dieu : Voici, quand je serai venu vers les fils d'Israël, et que je leur aurai dit : Le Dieu de vos pères m'a envoyé vers vous ; et s'ils me disent : Quel (est) son nom ? Que leur dirai-je ? Et Dieu dit à Moïse : Je Suis Celui Qui Suis. Et il dit : Tu diras ainsi aux fils d'Israël : Je Suis m'a envoyé vers vous. Et Dieu dit de plus » à Moïse : Tu diras ainsi aux fils d'Israël : Jéhovah le Dieu de vos pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, et le Dieu de Jacob, m'a envoyé vers vous ; voilà mon Nom dans toute l'éternité. » - Exode 3:13-14, 15.

Il est donc évident que Moïse lui-même ignorait le nom de Jéhovah, et que le nom de Jéhovah le Dieu des Hébreux les distinguait des autres nations. On voit aussi ailleurs que Jéhovah est nommé, pour la même raison, Dieu des Hébreux :

« Tu diras à Pharaon : Jéhovah le Dieu des Hébreux, m'a envoyé vers toi. » - Exode 7:16.

« Entre chez Pharaon, et parle-lui : Ainsi a dit Jéhovah le Dieu des Hébreux. » - Exode 9:1, 13.

Moïse, ainsi qu'Aaron, entra chez Pharaon, et ils lui dirent :

« Ainsi a dit Jéhovah le Dieu des Hébreux. » - Exode 10:3.

Dans Jonas :

« (Je suis) Hébreu, moi ; et je crains Jéhovah, le Dieu des Cieux. » - Jonas 1:9.

Et de même dans Samuel :

« Les Philistins entendirent la voix d'acclamation, et ils dirent : Quelle (est) la voix de cette grande acclamation dans le camp des Hébreux ? Et ils connurent que l'arche de Jéhovah était venue dans le camp. Les Philistins dirent : Malheur à nous ! Qui nous délivrera de la main de ces Dieux magnifiques ? Ce sont ces Dieux-là qui ont frappé les Egyptiens de toute plaie dans le désert. Philistins ! Soyez des hommes, de peur que vous ne soyez esclaves des Hébreux. » - 1 Samuel 4:6, 8-9.

Là, il est encore évident que les nations étaient distinguées par le nom de leurs Dieux, et la nation des Hébreux par celui de Jéhovah. Que les sacrifices aient constitué le second essentiel du culte de la nation des Hébreux, c'est aussi ce qui est évident par les passages ci-dessus rapportés - Exode 3:18 ; Exode 5:2-3.

Et encore en ce que les Egyptiens avaient en abomination la nation des Hébreux par rapport à ce culte, comme on le voit dans Moïse :

« Moïse dit : Il ne (serait) pas convenable de faire ainsi, parce que » nous sacrifierions à Jéhovah notre Dieu (ce qui est) l'abomination des Egyptiens. Voici, nous sacrifierions l'abomination des egyptiens sous leurs yeux ! Ne nous lapideraient-ils pas ? » - Exode 8:22.

C'est aussi pour cela que les Egyptiens avaient tellement en abomination les Hébreux, qu'ils ne voulaient pas manger le pain avec eux - Genèse 43:32.

De là il est encore évident que la postérité de Jacob ne formait pas seule la nation des Hébreux, mais que cette nation se composait de tous ceux qui avaient un tel culte ; c'est aussi pour cela que la terre de Canaan est nommée terre des Hébreux au temps de Joseph :

« Joseph dit : » J'ai été soustrait par vol de la terre des Hébreux. » - Genèse 40:15.

Un grand nombre de passages prouvent qu'il y a eu des sacrifices chez les idolâtres dans la terre de Canaan, car ils sacrifiaient à leurs Dieux, aux Baals et aux autres. On voit en outre que Balaam, qui était de Syrie, pays d'Eber et d'où sortait la nation des Hébreux, offrit non-seulement des sacrifices, mais appela même Jéhovah son Dieu, avant que les descendant de Jacob vinssent dans la terre de Canaan ; on voit, dis-je, que Balaam était de Syrie, d'où sortait la nation des Hébreux - Nombres 23:7.

qu'il offrit des sacrifices, - Nombres 22:39-40 ; Nombres 23:1-2, 3, 14, 29.

qu'il appela Jéhovah son Dieu - Nombres 22:18, et en plusieurs autres endroits.

Quant à ce qu'il est dit, en parlant de Noach, Chapitre 8 : Vers. 20, qu'il offrit des holocaustes à Jéhovah, cela n'est pas un historique vrai, mais c'est un historique factice, parce que les holocaustes signifiaient la sainteté du culte, comme on le voit au Verset cité. On peut maintenant, d'après ce qui précède, voire d'une manière évidente ce que signifie Héber ou la nation des Hébreux.

  
Yiya esigabeni / 10837