IBhayibheli

 

Jérémie 51:62

Funda

       

62 Et tu diras : Eternel, tu as parlé contre ce lieu-ci pour l'exterminer, en sorte qu'il n'y ait aucun habitant, depuis l'homme jusqu'à la bête, mais qu'il soit réduit en désolations perpétuelles.

Okususelwe Emisebenzini kaSwedenborg

 

L’Apocalypse Révélée #459

Funda lesi Sigaba

  
Yiya esigabeni / 962  
  

459. Et les idoles d'or, et d'argent, et d'airain, et de pierre, et de bois, signifie qu'ainsi ils sont dans un culte d'après de purs faux. Par les idoles, dans la Parole, sont signifiés les faux du culte, et par suite adorer les idoles signifie le culte d'après les faux, et adorer les idoles d'or, d'argent, d'airain, de pierre et de bois, signifie le culte d'après des faux de tout genre, et quand les idoles sont prises collectivement, c'est le culte d'après de purs faux ; les matières, les formes et les vêtements des idoles chez les Anciens représentaient aussi les faux de la religion, d'après lesquels existait leur culte ; les idoles d'or signifiaient les faux sur les Divins, les idoles d'argent les faux sur les spirituels, les idoles d'airain les faux sur la charité, les idoles de pierre les faux sur la foi, et les idoles de bois les faux sur les bonnes œuvres : tous ces faux sont chez ceux qui ne font point pénitence, c'est-à-dire, qui ne fuient point les maux comme péchés contre Dieu. Ces faux sont signifiés dans le sens spirituel par les idoles, qui étaient des images taillées et des images de fonte, dans les passages suivants :

— « Insensé est devenu tout homme par la science, de honte a été couvert tout fondeur par l'image taillée ; car mensonge, son image de fonte, et point d'esprit en elles ; vanité, elles ; ouvrage d'erreurs ; au temps de leur visite elles périront. » — Jérémie 10:14-15 ; 51:17-18.

— « Les images taillées sont œuvre de mains de sculpteur ; elles ne parlent point ; ensemble ils s'infatuent et deviennent fous, enseignement de vanités est ce Bois, ouvrage de sages, tout cela. » — Jérémie 10:3-4, 5, 8-9, 10.

— « De quoi sert l'image taillée, parce que son sculpteur l'a taillée ? et le docteur de mensonge ? parce que le fabricateur du mensonge s'est confié sur lui ? d'esprit point en son milieu. » — Habakuk 2:18, 19, 20.

— « En ce jour-là, l'homme jettera les idoles de son argent, et les idoles de son or, qu'ils se sont faites, pour se prosterner devant les taupes et les chauves-souris. » — Ésaïe 2:18, 20.

— « Ils se sont fait image de fonte de leur argent ; dans leur intelligence, des idoles, ouvrage d'artistes, tout cela. » — Hosée 13:2.

— « Je répandrai sur vous des eaux pures, afin que vous soyez purifiés de toutes vos impuretés, et de toutes vos idoles. » — Ézéchiel 36:25.

— les eaux pures sont les vrais, les idoles sont les faux du culte. « Impure vous jugerez la couverture des images taillées de ton argent, et le revêtement de l'image de fonte de ton or ; tu les disperseras comme des menstrues ; ordure tu appelleras cela. » — Ésaïe 30:22.

— Il n'est pas non plus signifié autre chose que des faux de la religion et du culte par « les dieux d'or, d'argent, d'airain, de fer, de bois et de pierre, que louait (adorait) le Roi de Babel Belthchassar, quand, avec ses magnats, ses épouses et ses concubines, il but le vin dans les vases d'or et d'argent du Temple de Jérusalem. » — Daniel 5:1-5 et suivants ; — et, en outre, dans beaucoup d'autres passages ; par exemple, — Ésaïe 10:10-11 ; 21:9 ; 31:7 ; 40:19-20 ; 41:29 ; 42:17 ; 48:5 ; Jérémie 8:19 ; 50:38-39 ; Ézéchiel 6:4-5 ; 14:3-5, 6 ; Michée 1:7, 5:11 ; Psaumes 115:4-5 ; Psaumes 135:15-16 ; Lévitique 26:30.

— Par les Idoles sont particulièrement signifiés les faux du culte d'après la propre intelligence ; comment l'homme les invente, et ensuite les accommode, afin qu'ils apparaissent comme vrais, cela est pleinement décrit dans Ésaïe, Chapitre 44:9-20

  
Yiya esigabeni / 962  
  

Okususelwe Emisebenzini kaSwedenborg

 

Arcanes Célestes #1327

Funda lesi Sigaba

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
Yiya esigabeni / 10837