IBhayibheli

 

Jérémie 51:38

Funda

       

38 Ils rugiront ensemble comme des lionceaux, et bruiront comme des faons de lions.

Okususelwe Emisebenzini kaSwedenborg

 

Arcanes Célestes #10227

Funda lesi Sigaba

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

10227. Le riche ne donnera pas plus, et le pauvre ne donner pas moins, que la moitié d'un sicle, pour donner à Jéhovah, signifie que tous, quelles que soient leurs facultés, doivent également attribuer au Seigneur toutes les choses du vrai d'après le bien : on le voit par la signification du riche, en ce que c'est celui qui a en abondance les vrais et les biens, et les connaissances du vrai et du bien, ainsi qu'il va être montré ; par la signification du pauvre, en ce que c'est celui qui ne les a pas en abondance, comme il va aussi être montré ; par la signification de ne pas donner plus, et ne pas donner moins, en ce que c'est tous également ; par la signification de la moitié d'un sicle, en ce que c'est toutes les choses du vrai d'après le bien, numéro 10221 ; et par la signification de donner à Jéhovah, en ce que c'est attribuer au Seigneur, car par Jéhovah dans la Parole il est entendu le Seigneur ; voir ce qui a été cité, numéro 9373 ; d'après cela, il est évident que par

« le riche ne donnera pas plus, et le pauvre ne donnera pas moins, que la moitié d'un sicle, pour donner à Jéhovah, » il est signifié que tous, quelles que soient leurs facultés, doivent également attribuer au Seigneur toutes, les choses du vrai d'après le bien. Voici ce qui en est : Tous ont la faculté d'être intelligent et d'être sage, mais si l'un est plus sage que l'autre, c'est parce qu'ils n'attribuent pas semblablement au Seigneur toutes les choses de l'intelligence et de la sagesse, qui sont toutes les choses du vrai et du bien ; ceux qui les attribuent toutes au Seigneur sont plus sages que les autres, puisque toutes les choses du vrai et du bien, qui sont la sagesse, influent du ciel, c'est-à-dire, du Seigneur qui est dans le ciel ; l'attribution de toutes ces choses au Seigneur ouvre les intérieurs de l'homme vers le ciel, car ainsi l'on reconnaît que rien du vrai ni du bien ne vient de l'homme ; et autant on reconnaît cela, autant décroît l'amour de soi, et avec l'amour de soi l'obscurité provenant des faux et des maux, et autant aussi l'homme vient dans l'innocence et dans l'amour et la foi envers le Seigneur ; de là, la conjonction avec le Divin, et par suite l'influx et l'illustration ; par là, on voit clairement d'où vient que l'un est plus sage et l'autre moins, et aussi pourquoi le riche ne donnera pas plus, ni le pauvre moins, à savoir, afin que chez tous également il y ait faculté d'être sage ; chez tous, il est vrai, il n'y a pas égale faculté d'être sage, mais il y a également faculté, puisque l'un et l'autre peut être sage. Par la faculté d'être sage, il est entendu non pas la faculté de raisonner sur les vrais et sur les biens d'après les sciences, ni par conséquent la faculté de confirmer tout ce qu'il plaît, mais la faculté de voir clairement ce qui est vrai et bien, de choisir ce qui convient, et de l'appliquer aux usages de la vie ; ceux qui attribuent tout au Seigneur voient clairement, choisissent et appliquent ; ceux, au contraire, qui attribuent non pas au Seigneur, mais à eux-mêmes, savent seulement raisonner sur les vrais et sur les biens, et ils ne voient que ce qui concerne les autres, et cela, non d'après la raison, mais d'après l'actif de la mémoire ; comme ils ne peuvent pénétrer en dedans des vrais mêmes, ils se tiennent en dehors, et confirment tout ce qu'ils saisissent, soit vrai, soit faux ; ceux qui peuvent faire cela avec plus d'érudition' d'après les sciences sont crus par le monde être plus sages que les autres ; mais plus ils s'attribuent toutes choses, ainsi plus ils aiment les choses qu'ils pensent d'après eux-mêmes, plus ils sont insensés, car ils confirment les faux de préférence aux vrais, et les maux de préférence aux biens ; en effet, ils n'ont la lumière que par les illusions et les apparences qui sont dans le monde, et de là par leur lueur, qui est appelée lueur naturelle, et qui a été séparée de la lumière du ciel ; et cette lueur, quand elle a été séparée, n'est qu'obscurité quant aux vrais et aux biens qui appartiennent au ciel. Que les richesses et l'opulence soient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, et soient par conséquent aussi les connaissances du vrai et du bien, qui même sont appelées opulence et richesses spirituelles, on le voit dans la Parole par les passages où elles sont nommées ; par exemple, dans Ésaïe :

« Je ferai la visite sur le fruit de l'orgueil du roi d'Aschur, parce qu'il a dit.

Dans la force de ma main j'ai agi, et par ma sagesse, parce qu'intelligent je suis ; en conséquence je déplacerai les bornes des peuples, et leurs trésors je pillerai ; ma main trouvera comme un nid les richesses des peuples. » - Ésaïe 10:12-13, 14 ;

Là, dans le sens interne, il s'agit de ceux qui se fient à leur propre intelligence, et qui croient que c'est d'eux-mêmes, et non du ciel, que vient la vraie sagesse ; lé roi d'Aschur est le raisonnement, ici d'après la propre intelligence, numéro 1186 ; de là, piller les trésors et les richesses des peuples, c'est détruire les choses qui sont les vrais de l'intelligence et de la sagesse.

Dans le Même :

« Prophétique sur les bêtes du midi : Ils portent sur l'épaule des ânes leurs richesses, et sur le dos des chameaux leurs trésors, vers l'Egypte. » - Ésaïe 30:6-7.

Les bêtes du midi sont ceux qui sont au dedans de l'Église, ainsi dans la lumière du vrai d'après la Parole, mais qui néanmoins ne lisent la Parole que pour la science, et non pour les usages de la vie ; car le midi, c'est où il y a la lumière du vrai, ainsi où il y a la Parole, numéro 3195, 3708, 5672, 9642 ; l'âne est la science, de même le chameau, et aussi l'Egypte ; que l'âne soit la science, on le voit, numéro 5492, 5741, 7024 ; de même le chameau, numéro 3048, 3071, 3143, 3145, 4156 ; de même aussi l'Egypte voir ce qui a été cité, numéro 9391 : que ces paroles prophétiques doivent être entendues dans le sens spirituel, on peut le voir en ce que sans ce sens personne ne sait ce que sont les bêtes du midi, ce que c'est que porter sur l'épaule des ânes leurs richesses, et sur le dos des chameaux leurs trésors, et cela vers l'Egypte.

Dans le Même :

« Je te donnerai les trésors des ténèbres, et les secrètes richesses des lieux cachés, afin que tu connaisses que (c'est) Moi, Jéhovah. » - Ésaïe 45:3.

Les trésors des ténèbres et les secrètes richesses des lieux cachés sont des choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse célestes, lesquelles ont été cachées à l'homme naturel.

Dans Jérémie :

« Le péché de Jehudah est écrit avec un burin de fer ; ô ma montagne dans le champ ! tes richesses et tous tes trésors au pillage je livrerai. » - Jérémie 17:1, 3 ;

Jehudah est appelé montagne dans le champ, parce que chez lui était le représentatif de l'Église céleste ; car la montagne est l'amour de l'Église céleste, numéro 6435, et le champ est l'Église, numéro 2971, 3766, 7502, 9139, 9295 ; les richesses et les trésors, qui devaient être livrés au pillage, sont tous les vrais et tous les biens de l'Église, qui devaient être dissipés.

Dans le Même :

« A cause de ta confiance en tes ouvrages, et en tes trésors, toi aussi tu seras prise. » - Jérémie 48:7.

Ici encore les trésors sont les doctrinaux et les connaissances de l'Église.

Dans le Même :

« Ëpée ! contre ses chevaux, et contre ses chars, et contre la foule pêle-mêle qui est au milieu d'elle ; épée ! contre ses trésors afin qu'ils soient pillés ; sécheresse sur ses eaux afin qu'elles tarissent. » - Jérémie 50:37-38.

Ceci est dit contre les Chaldéens, par lesquels sont entendus ceux qui sont dans le culte externe sans l'interne, ainsi ceux qui de bouche professent les vrais de la Parole, mais de cœur les nient ; l'épée est le faux qui combat contre les vrais, numéro 2799, 4499, 6353, 7102, 8294 ; les chevaux sont l'intellectuel, numéro 2760, 2761, 2762, 3217, 5321 ; les chars sont les choses qui appartiennent à la doctrine, numéro 5321, 8215 ; les trésors qui seront pillés sont les vrais et les biens de l'Église, qui seront pervertis et périront par l'application aux maux des amours de soi et du monde ; la sécheresse sur les eaux est la privation et la consomption des vrais de la foi, car l'eau est le vrai de la foi, numéro 2702, 3058, 3424, 4976, 8568, 9323 : qui ne peut voir que le sens'littéral n'est point le sens réel de ces paroles ? en effet, qu'y a-t-il de saint, ou de l'Église ou du Ciel, ou quel sens y a-t-il en ceci, que l'épée serait contre les chevaux, contre les chars, contre la foule pêle-mêle, contre les trésors, et que la sécheresse serait sur les eaux afin qu'elles tarissent ? Par ces passages de la Parole et par tous les autres, on peut donc voir clairement qu'il y a dans chaque expression un sens spirituel qui diffère du sens naturel, et que la Parole sans le sens spirituel ne peut pas être dite sainte, ni même être comprise dans la plupart des passages.

Dans le Même :

« Babel, qui habites sur beaucoup d'eaux, grande en trésors. » - Jérémie 51:13 ;

Babel, ce sont ceux qui possèdent la Parole, et par suite tous les vrais et tous les biens de l'Église, mais qui les appliquent à l'amour de soi, et par conséquent les profanent, numéro 1326 ; ce qui même fut représenté en ce que le Roi de Babel prit

« tous les vases du Temple, qui étaient d'or et d'argent, et qu'il y but, et alors loua les Dieux d'or et d'argent. » - Daniel 5:2, 3, 4, , [Il manque du texte ici], 2702, 3058, 4976, 8568, 9323 : cela est décrit plus amplement dans l'Apocalypse, où sont recensées les richesses de Babylone, qui y sont nommées marchandises, -Chap. Ézéchiel :

« J'amènerai contre Tyr Nébuchadnézar ; sous les sabots de ses chevaux il foulera toutes tes rues ; on enlèvera tes richesses, et l'on pillera tes marchandises. » - Ézéchiel 2, , .

Par Tyr est entendue l'Église quant aux connaissances du bien et du vrai, numéro 1201 ; par Nébuchadnézar roi de Babel est entendu le profane qui dévaste, numéro 1327 (fin). ; ce qui arrive quand les vrais et les biens de la Parole servent de moyens pour favoriser les maux des amours de soi et du monde par une application de travers ; car alors les maux de ces amours sont dans le cœur, et les saints de l'Église sont dans la bouche ; les sabots des chevaux sont les extrêmes naturels, qui sont les scientifiques entièrement sensuels, numéro 7729 ; et les rues sont les vrais de la foi, .numéro 2336 ; les richesses et les marchandises sont les connaissances du bien et du vrai : comme les connaissances du bien et du vrai sont signifiées par Tyr, numéro 1201, c'est pour cela que lorsqu'il s'agit de Tyr dans la Parole, il s'agit aussi de marchandises et de richesses de divers genres ; par exemple, dans le même Prophète :

« Tharschisch, ta commerçante par une multitude de toutes richesses, en argent, fer, étain et plomb. Damas, ta commerçante pour une multitude de toutes richesses. Par la multitude de tes richesses, et par tes trafics, tu as enrichi tous les Rois de la terre. » - Ézéchiel 27:12, 18, 33.

Dans le Même :

« Dans ta sagesse et dans ton intelligence tu t'es fait des richesses, et tu l'es amassé de l'or et de l'argent dans tes trésors , par la multitude de ta sagesse tu as multiplié tes richesses. » - Ézéchiel 28:4-5 ;

Dans ces passages aussi il s'agit de Tyr ; il y est bien évident que par les richesses dans la Parole ilest entendu les richesses spirituelles, qui sont les connaissances du bien et du vrai, ainsi qui sont les moyens de la sagesse : et aussi dans Zacharie :

« Tyr a amassé de l'argent comme de la poussière, et de l'or comme de la boue des rues ; voici, le Seigneur l'appauvrira, et il renversera dans la mer ses richesses. » - Zacharie 9:3-4 ;

Et dans David :

« La Fille de Tyr t'offrira un présent, la Fille de roi ; ils supplieront tes faces, les riches du peuple. » - Psaumes 45:13.

Là est décrite l'Église quant à l'affection du vrai, et elle est appelée fille de roi, car la fille est l'Église quant à l'affection, numéro 2362, 3963, 6729, 9055 (fin). ; et le roi est le vrai, numéro 1672, 2015, 2069, 3670, 4575, 4581, 4966, 6148 ; c'est pour cela qu'il est dit que la fille de Tyr offrira un présent, et que les riches du peuple supplieront les faces ; les riches du peuple sont ceux qui abondent en vrais et en biens.

Dans Hosëe :

« Éphraïm a dit : Certes je me suis enrichi, j'ai trouvé des richesses pour moi. » - .

Par je me suis enrichi et j'ai trouvé des richesses pour moi, il est entendu qu'il s'est enrichi non pas de richesses mondaines, mais de richesses célestes ; car par Éphraïm, il est entendu l'Intellectuel de l'Église, qui est illustré quand on lit la Parole, numéro 5354, 6222, 6238, 6267.

Dans Jean :

« A l'Ange de l'Église de Laodicée écris : Parce que tu dis : Je suis riche, et je me suis enrichi, et d'aucun secours je n'ai besoin ; et tu ne sais pas que tu es malheureux, et misérable, et indigent, et aveugle et nu : je te conseille d'acheter de Moi de l'or purifié par le feu, afin que tu t'enrichisses, et des vêtements blancs afin que tu sois couvert. » - Apocalypse 3:17-18.

Là, il s'agit de l'Église qui place le tout de l'Église dans les connaissances nues, et par suite s'élève au-dessus des autres, lorsque cependant les connaissances ne sont que des moyens pour corriger et perfectionner la vie ; celui donc qui les possède, sans la vie selon ces connaissances, est malheureux, misérable, indigent, aveugle et nu ; acheter de l'or purifié par le feu, c'est s'acquérir du Seigneur le bien réel ; et acheter des vêtements blancs, c'est s'acquérir du Seigneur les vrais réels provenant de ce bien ; que l'or soit le bien de l'amour, voir ce qui a été cité, numéro 9874 ;.et que les vêtements soient le vrai de la foi, on le voit, numéro 4545, 5248, 5319, 5954, 9212, 9216, 9814, 9952.

Dans Jérémie :

« Moi, Jéhovah, qui donne à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses œuvres ;

Comme une perdrix qui amasse, mais n'enfante point (est) celui qui fait des richesses, mais non avec jugement ; au milieu de ses jours il les laissera, à la fin de ses jours il deviendra insensé. » - Jérémie 17:10-11.

Là, il s'agit de ceux qui s'acquièrent des connaissances sans avoir pour fin d'autre usage que de s'enrichir, c'est-à-dire, de savoir, lorsque cependant c'est à la vie qu'elles doivent servir ; cela est entendu par amasser comme une perdrix et cependant ne pas enfanter, et par faire des richesses, mais non avec jugement.

Dans Luc :

« Quiconque d'entre vous ne renonce pas à toutes ses possessions, ne peut être mon disciple. » - Luc 14:33.

Celui qui ne sait pas que les possessions, dans le sens interne, sont les richesses et l'opulence spirituelles, qui sont les connaissances d'après la Parole, ne peut savoir autre chose, sinon qu'il doit se priver de toutes richesses pour pouvoir être sauvé ; et cependant ce n'est pas là le sens de ces paroles ; là, par les possessions il est entendu toutes les choses qui proviennent de la propre intelligence ; en effet, personne ne peut par soi-même avoir la sagesse, mais on l'a par le Seigneur ; c'est pourquoi renoncer à toutes les possessions, c'est ne s'attribuer rien de l'intelligence ni rien de la sagesse ; et celui qui n'agit pas ainsi ne peut être instruit par le Seigneur, c'est-à-dire, être son disciple. Comme les possessions, les richesses, l'opulence, l'argent et l'or, signifient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, c'est aussi pour cela que le Seigneur compare le Royaume des cieux à un trésor caché dans le champ. » - Matthieu 13:44 ;

Et qu'il est dit, de se faire un trésor gui ne manque point dans les cieux, car où est le trésor, là est le cœur. » - Luc 12:33-34. Matthieu 6:20, 21.

Ceux qui ne savent pas que par les riches sont entendus ceux qui possèdent les connaissances du vrai et du bien, ainsi ceux qui ont la Parole, et que par les pauvres sont entendus ceux qui ne les possèdent pas, mais qui néanmoins les désirent, ceux-là ne peuvent savoir autre chose, si ce n'est que par le riche qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et par le pauvre qui était étendu vers le vestibule du riche, - , [Il manque du texte ici], 9467, et par le fin lin le vrai réel, numéro 5319, 9469, 9596, 9744 ; et que par le pauvre étendu vers le vestibule il est entendu ceux qui sont hors de l'Église, et n'ont pas la Parole, mais désirent néanmoins les vrais et les biens du Ciel et de l'Église ; d'après cela, on voit encore clairement que par les riches il est entendu ceux qui ont la Parole, par conséquent les Divins Vrais, comme aussi dans le prophétique de Marie dans Luc :

« Dieu a rempli de biens ceux qui avaient faim, et il a renvoyé les riches à vide. » - Luc .

Là, ceux qui avaient faim sont ceux qui ailleurs sont appelés pauvres, ainsi ceux qui n'ont ni pain ni eau, et qui ainsi ont faim et soif, c'est-à-dire, ceux qui ne savent ni le bien ni le vrai, et cependant les désirent ; par le pain et par l'eau, dans la Parole, il est signifié le bien et le vrai, numéro 9323 ; et par avoir faim et avoir soif, ainsi par la faim et la soif, il est signifié le désir d'avoir le bien et le vrai. De tels hommes sont aussi entendus ailleurs par les pauvres, comme dans Luc :

« Heureux, vous pauvres, parce qu'à vous est le Royaume des cieux ! Heureux, vous qui avez faim, parce que vous serez rassasiés ! » - Luc 6:20-21 ;

Dans le Même :

« Le Père de famille dit au serviteur : Va dans les places et dans les rues de la ville, et introduis les pauvres, les estropiés, les boiteux et les aveugles. » - Luc 14:21.

Dans le Même :

« A des pauvres bonne nouvelle est annoncée. » - Luc 7:22.

Dans Matthieu :

« A des pauvres bonne nouvelle est annoncée. » - .

Dans Ésaïe :

« Alors paîtront les premiers-nés des pauvres, et les indigents avec confiance se coucheront. » - Ésaïe 14:30.

Dans le Même :

« Les indigents d'entre les hommes dans le Saint d'Israël s'égaieront. » - Ésaïe 29:19.

Dans Zéphanie :

« Je laisserai au milieu de toi un peuple misérable et pauvre, lesquels espéreront dans le nom de Jéhovah ; ceux-là paîtront et se reposeront, et personne qui les épouvante. » - Zéphanie 3:12-13 ;

Et dans Ésaïe :

« Les pauvres et les indigents cherchent de l'eau, mais point ; leur langue de soif périt ; Moi, Jéhovah, je les exaucerai ; j'ouvrirai sur les coteaux des torrents, et au milieu des vallées des fontaines je mettrai. » - Ésaïe 41:17-18.

Les pauvres et les indigents qui cherchent de l'eau sont ceux qui désirent les connaissances du bien et du vrai ; l'eau est le vrai ; le désir est décrit en ce que leur langue périt de soif ; et l'abondance qu'ils doivent avoir est décrite en ce que des torrents seront ouverts sur les coteaux, et des fontaines au milieu des vallées : d'après cela, il est encore évident que des célestes, qui sont les vrais de la foi et les biens de l'amour, sont entendus par les terrestres qui sont les eaux, les torrents sur les coteaux, les fontaines dans les vallées, et que ce sens-ci est le sens littéral de la Parole, mais que ce sens-là est le spirituel, et que la Parole par le sens spirituel est Divine, mais que sans lui elle ne l'est pas. Si l'opulence et les richesses signifient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, c'est aussi d'après la correspondance ; en effet, dans le Ciel chez les Anges toutes choses apparaissent comme resplendissantes d'or, d'argent et de pierres précieuses ; et cela, parce qu'ils sont dans l'intelligence du vrai et dans la sagesse du bien ; car les intérieurs des anges se présentent ainsi visibles d'après la correspondance ; et même chez les esprits qui sont au-dessous des cieux, il y a des richesses qui apparaissent selon l'état de réception du vrai et du bien procédant du Seigneur.

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

Okususelwe Emisebenzini kaSwedenborg

 

Arcanes Célestes #3994

Funda lesi Sigaba

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

3994. Et toute bête noire parmi les agneaux, signifie le propre de l'innocence, lequel appartient au bien signifié par Laban : on le voit par la signification du noir, en ce que c'est le propre, ainsi qu'il vient d'être dit : numéro 3993 ; et par la signification de l'agneau, en ce qu'il est l'innocence, ainsi qu'il va être expliqué. Voici ce qu'il en est du propre de l'innocence, signifié par le noir parmi les agneaux.

Dans tout bien doit être l'innocence pour qu'il soit le bien ; la charité sans l'innocence n'est pas la charité ; l'amour pour le Seigneur encore moins ; l'innocence est donc l'essentiel même de l'amour et de la charité, par conséquent du bien : le propre de l'innocence consiste à savoir, à reconnaître et à croire, non de bouche mais de cœur, que de soi il ne provient que du mal, et que tout bien vient du Seigneur ; que par conséquent le propre de l'homme n'est autre chose que le noir, savoir, tant le propre volontaire qui est le mal, que le propre intellectuel qui est le faux ; quand l'homme est de tout cœur dans cette confession et dans cette foi, le Seigneur influe avec le bien et le vrai, et lui insinue le propre céleste, qui est le blanc éclatant et le resplendissant ; jamais personne ne peut être dans une véritable humiliation, à moins qu'il ne soit de tout cœur dans cette reconnaissance et dans cette foi, car alors il est dans l'anéantissement de soi-même, et qui plus est dans l'aversion de soi-même, et par conséquent dans l'absence de soi-même ; ainsi il est alors en état de recevoir le Divin du Seigneur ; de là vient que le Seigneur influe avec le bien dans le cœur humble et contrit : tel est le propre de l'innocence signifié ici par le noir parmi les agneaux, que Jacob s'est choisi, mais le blanc parmi les agneaux est le mérite qui est placé dans les biens ; que le blanc soit le mérite, c'est ce qui vient d'être dit numéro 3913 ; Jacob n'a point choisi ce blanc, parce qu'il ost contraire à l'innocence ; en effet, celui qui place, le mérite dans les biens reconnaît et croit que tout bien vient de lui, car dans les biens qu'il fait, c'est lui-même qu'il considère et non le Seigneur, et par suite il demande une rétribution en raison du mérite ; aussi un tel homme méprise-t-il les autres en les comparant à soi-même ; il fait même plus, il les condamne, par conséquent il s'éloigne d'autant de l'ordre céleste, c'est-à-dire, du bien et du vrai : d'après cela, on peut voir que la charité envers le prochain et l'amour pour le Seigneur ne peuvent jamais exister, à moins que l'innocence ne soit en eux, qu'en conséquence nul homme, à moins qu'il n'y ait en lui quel qu’innocence, ne peut venir dans le ciel, selon les paroles du Seigneur :

« En vérité, je vous dis, quiconque n'aura pas reçu le Royaume de Dieu comme un petit enfant, n'y entrera point. » - Marc 10:45, Luc 18:17.

Là, et ailleurs dans la Parole, le petit enfant signifie l'innocence ; voir ce qui a déjà été dit sur ce sujet, savoir, que l'enfance n'est pas l'innocence, mais que l'innocence habite dans la sagesse, numéros 2305, 3494 ; quelle est l'innocence de l'enfance, et quelle est l'innocence de la sagesse, numéros 2306, 3183 ; quel est le propre que le Seigneur a vivifié par l'innocence et par la charité, numéro 154 ; que c'est l'innocence qui fait que le bien est le bien, numéros 2526, 2780. Que les agneaux signifient l'innocence, on peut le voir par plusieurs passages de la Parole, les suivants seront rapportés pour confirmation.

Dans Ésaïe :

« Et demeurera le loup avec l'agneau, et le léopard avec le chevreau couchera, et le veau, et le lionceau, et le bœuf ensemble (seront), et un petit garçon les conduira. » - Ésaïe 11:6 :

Là, il s'agit du Royaume du Seigneur, et de l'état de paix et d'innocence qui y règne, le loup signifie ceux qui sont contre l'innocence, et l'agneau ceux qui sont dans l'innocence : pareillement ailleurs dans le Même :

« Le loup et l'agneau paîtront ensemble ; et le lion, comme le bœuf, mangera de la paille ; et pour le serpent, la poussière (sera) son pain ; ils ne feront point de mal et ne nuiront point dans toute la montagne de ma sainteté. » - Ésaïe 65:25.

Le loup, comme ci-dessus, signifie ceux qui sont contre l'innocence, et l'agneau ceux qui sont dans l'innocence : comme le loup et l'agneau sont opposés, le Seigneur, dans Luc, a dit pour cela même aux soixante-dix qu'il a envoyés :

« Voici, Moi je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. » - Psaumes 10:3.

Dans Moïse :

« Il lui a fait sucer du miel de la roche, et de l'huile du caillou du rocher, le beurre du gros bétail, et le lait du menu bétail, avec la graisse fies agneaux et des béliers, fils de Baschan. » - Deutéronome 32:13-14.

Là, dans le sens interne, il s'agit des célestes de l'Église ancienne ; la graisse des agneaux, c'est la charité de l'innocence. Les Agneaux, dans la Langue originale, sont exprimés par différents noms, et par ces noms sont signifiés les divers degrés de l'innocence ; car, ainsi qu'il a été dit, dans tout bien doit être l'innocence pour qu'il soit le bien, et par suite il en est de même pour le vrai ; ici, les agneaux sont exprimés par le mot qui désigne aussi des brebis, comme dans , . Nombres 18:17, et c'est l'innocence de la foi, appartenant à la charité, qui est signifiée : c'est par d'autres mots ailleurs, comme dans Ésaïe :

« Envoyez l'Agneau du dominateur de la terre, du rocher (qui est) vers le désert à la montagne de la fille de Sion. » - Ésaïe 16:1.

Encore par un autre mot, dans le Même :

« Voici, le Seigneur Jéhovih avec force viendra, et son bras dominera pour Lui ; comme un pasteur il paîtra son troupeau, sur son bras il recueillera les Agneaux, et dans son sein il (les) portera, ceux qui tètent il conduira. » - Ésaïe 40:9-10, 11.

Recueillir les agneaux sur son bras et les porter dans son sein, c'est-à-dire, ceux qui sont dans la charité dans laquelle il y a l'innocence.

Dans Jean :

« Jésus s'étant manifesté dit à Pierre : Simon de Jona, M'aimes-tu plus que (tu n'aimes) ceux-ci ? Il lui dit : Oui, Seigneur ; Toi, tu sais que je T'aime. Il lui dit : Pais mes agneaux. » Il lui dit une seconde fois : Simon de Jona, M'aimes-tu ? Il lui dit : Oui, Seigneur ; Toi, tu sais que je T'aime. Il lui dit : Pais mes brebis. » - Jean 21:15-16.

Pierre, ici comme ailleurs, signifie la foi, voir la Préface du Chapitre Jean 2, 3750 ; et comme la foi n'est point la foi, à moins qu'elle ne procède de la charité envers le prochain et ainsi de l'amour pour le Seigneur, et que la charité et l'amour ne sont ni la charité ni l'amour, à moins qu'ils ne procèdent de l'innocence, c'est pour cela que le Seigneur lui demande d'abord s'il l'aime, c'est-à-dire, si l'amour est dans la foi, et dit ensuite : Pais mes agneaux, c'est-à-dire, ceux qui sont dans l'innocence ; et qu'ensuite, après la même demande, il dit : Pais mes brebis, c'est-à-dire, ceux qui sont dans la charité. Comme le Seigneur est l'innocence même qui est dans son Royaume, car de Lui procède le tout de l'innocence, voilà pourquoi le Seigneur est appelé Agneau, comme dans Jean :

« Le lendemain Jean-Baptiste vit Jésus qui venait à lui et il dit : Voici l'agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » - Jean , ,

Et dans Apocalypse :

« Contre l'Agneau ils combattront, mais l'Agneau les vaincra, parce qu'il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, et ceux qui sont avec Lui sont les appelés et les élus. » - Apocalypse 17:14 : et en outre ailleurs dans l'Apocalypse, comme Chapitre , Apocalypse 8:9, , Apocalypse 19:7, Apocalypse 21:22-23, 26, Apocalypse 22:1, 3.

Que l'Agneau Pascal soit, dans le sens suprême, le Seigneur, cela est notoire ; la Pâque, en effet, signifiait la glorification du Seigneur, c'est-à-dire, le revêtement (induiûonem) du Divin quant à l'Humain ; et, dans le sens représentatif, elle signifie la Régénération de l'homme ; et l'Agneau Pascal, ce qui est l'essentiel de la régénération, savoir, l'innocence ; car personne ne peut être régénéré que par la charité dans laquelle il y a l'innocence. Comme l'Innocence est le principal dans le Royaume du Seigneur, et y est le céleste même, et que les sacrifices et les holocaustes représentaient les spirituels et les célestes du Royaume du Seigneur, c'est pour cela que l'essentiel même de ce Royaume, c'est-à-dire, l'innocence, était représentée par les Agneaux ; en conséquence l'holocauste perpétuel ou quotidien se faisait avec des agneaux, un le matin et un autre entre les soirs ; - Exode 29:37, 38, Nombres 28:3-4 ; et il était double les jours de Sabbath ; - Nombres 28:9-10.

Et il se faisait avec encore un plus grand nombre d'agneaux dans les fêtes indiquées.

Lévitique 23:12. Nombres 28:11, 17, 19, . Si l'accouchée, après les jours de sa purification, offrait en holocauste un Agneau, et le petit d'une colombe ou une tourterelle, Lévitique 12:6, - c'était pour signifier l'effet de l'amour conjugal, parce que l'amour conjugal est l'innocence, voir numéro 2736 ; et parce que l'innocence est signifiée par les enfants.

  
Yiya esigabeni / 10837