IBhayibheli

 

Jérémie 51:33

Funda

       

33 Car ainsi a dit l'Eternel des armées, le Dieu d'Israël : la fille de Babylone est comme une aire; il est temps qu'elle soit foulée; encore un peu, et le temps de sa moisson viendra.

Okususelwe Emisebenzini kaSwedenborg

 

Arcanes Célestes #9755

Funda lesi Sigaba

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

9755. Et la largeur du Parvis à l'angle de la mer, signifie l'état de ce ciel quant aux vrais scientifiques : on le voit par la signification de la largeur, en ce qu'elle est le vrai, numéros 1613, 3433, 4434, 4482, 9487 ; par la signification du Parvis, en ce qu'il est le dernier ciel, numéro 9741 ; et par la signification de la mer, en ce que c'est où est la collection des scientifiques, d'après lesquels on raisonne sur les vrais, par conséquent c'est aussi le naturel et le sensuel, car ceux-ci sont les contenants des scientifiques ; ici par l'angle de la mer est entendu l'angle de l'occident, et l'occident signifie le bien dans l'obscur ; mais quand il n'est pas dit l'occident, et qu'il est dit la mer, alors est signifié le scientifique, qui aussi est relativement dans l'obscur, parce que le scientifique appartient à l'homme naturel ou externe, et que l'homme naturel ou externe est dans la lumière du monde, lumière qui, relativement à la lumière du ciel dans laquelle est l'homme Interne, est comme l'ombre au coucher du soleil ; on peut aussi le voir par les choses qui apparaissent dans l'autre vie : Le Soleil du ciel, qui est le Seigneur, apparaît devant l'œil droit à une moyenne hauteur ; de là les anges des cieux ont toute lumière, et avec la lumière toute intelligence et toute sagesse ; quant au soleil du monde, il n'apparaît pas, lorsqu'on pense à lui ; mais à sa place il apparaît quelque chose de ténébreux à ['opposite par derrière ; là est aussi pour les cieux l'occident, car là le Seigneur comme Soleil est l'orient : d'après cela, on peut voir que l'occident signifie le bien dans l'obscur, et que dans ce bien est l'homme externe ou naturel, qui, ainsi qu'il a été dit, est dans la lumière du monde, laquelle est relativement à la lumière du ciel comme l'ombre au coucher du soleil : quant au vrai de l'homme naturel, il est signifié par l'eau de la mer, le vrai est le vrai scientifique ; en effet, le vrai dans l'homme naturel ou Externe est le Vrai de la science, tandis que le Vrai dans l'homme spirituel ou Interne est le vrai de la foi ; car de vrai de science il devient vrai de foi, quand de l'homme naturel ou Externe il est élevé dans l'homme spirituel ou Interne ; c'est de là que les vrais chez l'homme dans l'enfance sont des vrais de science, mais que dans l'âge adulte, s'il se laisse régénérer, ils deviennent des vrais de foi ; car l'homme Interne est successivement ouvert jusqu'à cet âge. Que la Mer soit la Collection des scientifiques, c'est parce que les Eaux, les Fontaines et les Fleuves, signifient les vrais, par suite leurs collections sont les mers. Qu'il en soit ainsi, on peut le voir par les passages de la Parole où la Mer et les Mers sont nommées ; comme dans David :

« A Jéhovah la terre, et sa plénitude, le globe et ceux qui y habitent ; Lui sur les Mers l'a fondé, et sur les fleuves il l'a établi. » - Psaumes 24:1-2.

La terre et le globe, c'est l'Église ; les mers sur lesquelles il a fondé le globe sont les vrais scientifiques ; les fleuves sur lesquels il l'a établi sont les vrais de la foi ; que dans ce passage il ne soit entendu ni la terre, ni le globe, ni les mers, ni les fleuves, cela est évident ; car le globe n'a point été fondé sur les mers, ni établi sur les fleuves.

Dans le Même :

« Tu as fendu par la force la mer, tu as brisé les têtes des baleines sur les eaux ; Toi, tu as brisé les têtes du Léviathan, tu l'as donné en nourriture au peuple des Siim ; Toi, tu as tari les torrents de force. » - Psaumes 74:13, U, 15.

Là, dans le sens interne, il s'agit des sciences qui détruisent les vrais de la foi ; les baleines dont les têtes sont brisées, sont les scientifiques dans le commun, numéro -42, 7293 ; il en est de même du Léviathan, numéro 7293 ; le peuple des Siim auquel il a été donné en nourriture, ce sont ceux qui sont dans les faux, ou les faux eux-mêmes ; de là, on voit clairement ce que c'est que la mer, à savoir, que c'est le scientifique mal appliqué pour infirmer et détruire les vrais.

Dans Habacuc :

« Tu as foulé la mer avec tes chevaux, le limon des grosses eaux, » - Habacuc 3:15.

Fouler la mer avec les chevaux, quand il s'agit de Jéhovah, c'est instruire l'homme naturel, en qui sont les scientifiques, Dans Zacharie :

« En ce jour-là sortiront des eaux vives de Jérusalem, une partie vers la Mer orientale, et une partie vers la Mer postérieure. » - Zacharie 14:8.

Les eaux vives sortant de Jérusalem sont les vrais de la foi vivant par le bien de l'amour ; la mer orientale et la mer postérieure sont le naturel et le sensuel, où sont les scientifiques qui sont les collections des vérités.

Dans Osée :

« Après Jéhovah ils iront, et avec honneur s'approcheront des fils (venus) de la mer ; avec honneur ils viendront, comme l'oiseau d'Egypte, “ - Osée 11:10-11.

Les fils venus de la mer, ce sont les vrais scientifiques qui appartiennent à l'homme naturel ; de là, il est dit qu'ils viendront d'Egypte comme l'oiseau, car l'Egypte dans la Parole est le scientifique, numéros 9340, 9391.

Dans Ézéchiel :

« Ils descendront de dessus leurs trônes, tous les princes de la mer ; et ils déposeront leurs manteaux, et de » leurs habits de broderie ils se dépouilleront, de terreurs ils se vêtiront ; ils diront : Comment as-tu péri, toi qui étais habitée parmi les mers, ville renommée, qui étais forte dans la mer. » Ézéchiel 26:16-17 ;

Là, il s'agit de la vastation des connaissances du bien et du vrai, qui sont Tyr, dont il y est question, numéro 1201 ; les connaissances du bien et du vrai sont les scientifiques de l'Église ; les princes de la mer sont les principales connaissances, Nos1482, 2089, 5044 ; déposer les manteaux et les habits de broderie, c'est laisser les vrais scientifiques, numéro 9688 : comme ce sont là les choses qui sont signifiées par Tyr, c'est pour cela que Tyr est dite habitée dans les mers, et ville forte dans la mer.

Dans Jérémie :

« Sur Babel monte la Mer, par la multitude de ses flots elle a été couverte ; réduites ont été ses villes en désolation. » - Jérémie 51:42-43.

Babel, c'est le culte qui dans les externes paraît saint, mais qui dans les internes est profane, numéros 1182, 1326 ; la mer sur Babel est le faux d'après les scientifiques, ses flots sont les raisonnements qui en proviennent, et par suite les négations ; les villes réduites en désolation, sont les doctrinaux. Pareillement dans Apocalypse :

« Tout pilote, et quiconque sur les navires habite, et les matelots, et tous ceux qui sur la mer trafiquent, de loin se tinrent, en voyant la fumée de l'embrasement de Babylone, disant : Malheur ! malheur ! cette ville grande, dans laquelle se sont enrichis tous ceux qui ont les navires sur la mer, d'après son opulence : alors un Ange prit une pierre, comme une meule, grande, et il la jeta dans la mer, en disant : Ainsi avec impétuosité sera précipitée Babylone. » - ;

Les navires sont les doctrinaux d'après la Parole, numéro 6385 ; de là on voit clairement ce que c'est que le pilote, et les matelots, et la mer, et ceux qui trafiquent sur mer ; la pierre comme une meule est le vrai par lequel il y a la foi ; être jetée dans la mer, c'est dans le faux des scientifiques ; dans l'autre vie il apparaît des mers, et aussi des navires sur elles, il m'a été souvent donné d'en voir ; là, les mers dans le sens mauvais signifient les faux des scientifiques, et ceux qui sont sur les navires signifient ceux qui vantent ces faux et les enseignent.

Dans Jérémie :

« Ainsi a dit Jéhovah, qui donne le soleil pour lumière de jour, et les statuts de la lune et des étoiles pour lumière de nuit, qui trouble la mer alors que s'agitent ses flots. » - Jérémie 31:35 ;

Le soleil pour lumière de jour, c'est le bien de l'amour, d'après lequel il y a lumière pour les vrais ; les statuts de la lune et des étoiles pour lumière de nuit, ce sont les biens de la foi et des connaissances, d'après lesquels la lumière du vrai est dans les ténèbres ; troubler la mer et que s'agitent ses flots, c'est dissiper les faux des scientifiques dont proviennent des raisonnements sur les vrais.

Dans Ésaïe :

« Est-ce que raccourcissant a été raccourcie ma main, qu'il n'y ait pas de rédemption ? ou est-ce qu'en Moi il n'y a point de force pour délivrer ? Voici, par ma menace je taris la mer, je réduis les fleuves en désert, puant deviendra leur poisson, parce qu'il n'y a point d'eau, et qu'il meurt de soif. » - Ésaïe 50:2 ;

-tarir la mer, c'est détruire le bien et le vrai des scientifiques ; réduire les fleuves en désert, c'est dévaster les vrais eux-mêmes ; le poisson qui deviendra puant, c'est le scientifique qui appartient à l'homme naturel, numéros 40, 991 ; parce qu'il n'y a point d'eau, c'est qu'il n'y a point de vrai, numéros 2702, 3058, 3424, 4976, 5668, 8568 : Pareillement ailleurs dans le Même :

« Les eaux de la mer manqueront, et le torrent séchera et tarira, et se retireront les fleuves ; ils s'abaisseront et seront dessèches, les torrents de l'Egypte. “ - Ésaïe 19:5-6.

Les eaux de la mer manqueront, ce sont les vrais où est leur collection ; les torrents de l'Egypte qui seront desséchés, ce sont les scientifiques.

Dans le Même :

« Pleine est la terre de la science de Jéhovah, comme les eaux couvrent la mer. » - Ésaïe 40:9 ; les eaux, ce sont les vrais ; la mer, c'est la collection des vrais ou les scientifiques ; c'est pour cela qu'il est dit que la terre est pleine de la science de Jéhovah.

Dans Jean :

« Le second Ange sonna de la trompette, et comme une montagne grande, de feu ardente, fut jetée dans la mer, et devint la troisième partie de la mer du sang ; et o mourut la troisième partie des créatures, qui (étaient) dans la mer, ayant des âmes ; et la troisième partie des navires fut abîmée. “ - Apocalypse 8:8-9 ;

La grande montagne ardente de feu est l'amour de soi ; la mer dans laquelle elle fut jetée, est le scientifique en général ; le sang qui en provient est le vrai falsifié et profané, numéros 4735, 4978, 7317, 7326 ; les créatures qui en moururent sont ceux qui sont dans les doctrinaux du vrai. Pareillement ailleurs dans le Même :

« Le second Ange versa sa coupe dam la mer, et elle devint du sang comme (celui) d'un mort, et toute âme vivante mourut dans la mer. » - Apocalypse 16:3-4 ;

Dans ce passage, la mer est le scientifique qui sert aux maux pour détruire les vrais, et pour confirmer les faux.

Dans le Même

« Une bête montant de la mer, proférant des blasphèmes. “ - Apocalypse Apocalypse 13:1, [Il manque du texte ici], Genèse 49:13 ;

Et ailleurs :

« Qu'il sucera l'affluence de la mer, et les choses .cachées des secrets du sable. » - Deutéronome 33:19 ;

-par Zébulon dans le sens représentatif sont entendus ceux qui d'après les scientifiques, concluent sur les vrais de la foi, aussi est-il dit qu'il habiterait sur le rivage des mers.

Dans le sens opposé la mer est le scientifique concernant le monde, alors les flots de la mer sont les raisonnements d'après les mondains sur les Divins ; par suite être plongé dans la mer, c'est être plongé dans les scientifiques d'après les mondains et les terrestres jusqu'à nier le Vrai Divin, comme dans Matthieu :

« Celui qui aura scandalisé un de ces petits qui croient en Moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on eût pendu une meule d'âne à son cou, et qu'on l'eût enfoncé dans le profond de la mer. » - Matthieu 18:6.

La meule est le vrai servant à la foi, numéros 4335, 7780.

L'âne est le naturel, parce que c'est une bête de service, numéros 2781, 5741, 5958, 6389, 8078 ; de là, la meule d'âne est le scientifique naturel et mondain ; le cou est la conjonction des intérieurs et des extérieurs, numéro 3542 ; être pendu au cou, c'est l'interclusion et l'interception du bien et du vrai, numéros 3542, 3603 ; être plongé dans le profond de la mer, c'est être dans ce qui est purement mondain et corporel, par conséquent dans l'enfer. Ces paroles, que le Seigneur a prononcées, sont comme toutes ses autres paroles, par conséquent significatives. Mais le Scientifique est signifié par la Mer suivant la densité et la noirceur de ses eaux, et vice versa selon leur ténuité et leur transparence ; c'est de là que le scientifique concernant le ciel, qui est le spirituel dans l'homme naturel, est appelé mer de verre, » - Apocalypse 15:1-2. -Par

« la mer ne sera plus " - Apocalypse 21:1, - il est signifié qu'on ne raisonnera pas d'après les scientifiques sur les vrais de la foi, mais que les vrais seront imprimés dans les cœurs.

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

Okususelwe Emisebenzini kaSwedenborg

 

Arcanes Célestes #1861

Funda lesi Sigaba

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

1861. Et voici, une fournaise de fumée, signifie le faux le plus compact ; et un brandon de feu, signifie l'ardeur des cupidités : cela est évident d'après la signification de la fournaise de fumée, en ce qu'elle est le faux compact, et d'après la significatif du brandon de feu, en ce qu'il est l'ardeur des cupidités. L'expression fournaise de fumée, est employée parce que l'homme, surtout l'homme de l'Eglise, qui a les connaissances du vrai, et néanmoins ne les reconnait pas, mais les nie dans son cœur et passe sa vie dans ce qui est opposé au vrai, n'apparaît pas autrement que comme une fournaise de fumée, lui-même, apparaît comme la fournaise, et le faux provenant des haines apparaît comme la fumée ; les cupidités d'où naissent les faux n'apparaissent pas autrement que comme des brandons de feu sortant d'une telle fournaise, ainsi que le prouvent les représentatifs qui sont dans l'autre vie, et dont il a été parlé d'après l'expérience, numéros 814, 1528 ; ce sont les cupidités des haines, des vengeances, des cruautés et des adultères, surtout quand elles ont été mêlées de ruses, qui ont cette apparence, et deviennent telles. Que la fournaise, la fumée et le feu, aient de telles significations dans la Parole, c'est ce qu'on peut voir par les passages suivants ; dans Ésaïe :

« chacun est hypocrite et malicieux, et toute bouche profère la folie, parce que la malice brûle comme un Feu, elle dévore la ronce et l'épine, elle incendie les fourrés de la forêt, et ils s'élèvent par bouffée de fumée.

Dans l'emportement de Jéhovah Zebaoth, la terre a été obscurcie, et le peuple est devenu comme la nourriture du feu, l'homme n'épargnera pas son frère. » - Ésaïe 9:17, 18, - Là le feu est pris pour les haines ; les bouffées de fumée qui en sortent sont de tels faux ; la haine est décrite par ces mots : l'homme n'épargnera pas son frère ; quand de tels hommes sont examinés par les Anges, ils ne leur apparaissent pas autrement qu'ils sont décrits ici. Dans Joël :

« Je donnerai des prodiges dans les cieux et sur la terre, du sang et du Feu et des colonnes de Fumée ; le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que le grand et terrible jour de Jéhovah vienne. » - Joël 3:3, 4, - Là, le feu est pris pour la haine ; les colonnes de fumée, pour les faux ; le soleil, pour la charité, et la lune, pour la foi.

Dans Ésaïe :

« La terre sera en poix ardente : elle ne s'éteindra ni nuit, ni jour ; sa Fumée montera éternellement. » - Ésaïe 34:9-10.

La poix ardente est prise pour d'affreuses cupidités, et la fumée pour des faussetés.

Dans Malachie :

« Voici, un jour vient, ardent comme une Fournaise, et tous les orgueilleux et tous ceux qui commettent la méchanceté, seront (comme) du chaume ; et ce jour-là qui vient les enflammera, il ne leur laissera ni racine ni rameau. » - .

La fournaise ardente a une semblable signification : la racine est la charité, et le rameau la vérité, qui ne leur seront pas laissées.

Dans Osée :

« Ephraïm est devenu coupable en Baal ; il sera comme la balle qui est chassée de Faire par un tourbillon, et comme la Fumée qui sort d'une cheminée. » - Osée 13:1, 3.

Ephraïm c'est l'intelligent qui est devenu tel.

Dans Ésaïe :

« Le robuste sera en étoupe et son ouvrage en flammèche, et tous deux seront embrasés ensemble, et personne pour éteindre. » - Ésaïe 1:31,

Et il s'agit là de ceux qui sont dans l'amour d'eux-mêmes, ou ce qui est la même chose, dans la haine contre le prochain ; ils seront ainsi embrasés par leurs cupidités.

Dans Jean :

« Babylone est devenue la demeure des démons. » Ils criaient, en voyant la Fumée de son embrasement, - Sa Fumée monte aux siècles des siècles. » - Apocalypse 18:2, 18 ; Apocalypse 19:3.

Dans le Même :

« Il ouvrit le puits de l'abîme, et il monta du puits une Fumée comme la Fumée d'une grande fournaise, et le soleil fut obscurci ainsi que l'air par la Fumée du puits. » - Apocalypse 9:2.

Dans le même :

« De la bouche des chevaux sortit du Feu, et de la Fumée, et du soufre : et la troisième partie des hommes fut tuée par ces trois (choses) ; par le Feu et par la Fumée, et par le soufre, qui sortaient de leur bouche. » - Apocalypse 9:17-18.

Dans le Même :

« Si quelqu'un adore la bête, il boira du vin de la colère de Dieu, mêlé au vin pur dans la coupe de sa fureur ; et il sera tourmenté par le Feu et le soufre. » - Apocalypse 14:9-10.

Dans le Même :

« Le quatrième ange versa sa coupe sur le soleil, et il lui fut donné de brûler les hommes par le Feu ; les hommes furent donc brulés par une grande chaleur, et ils blasphémèrent le nom de Dieu. » - Apocalypse 16:8-9.

Il est dit pareillement qu'ils furent jetés dans l'étang ardent de feu et de soufre. » - Apocalypse 19:20 ; Apocalypse 20:14-15 ; Apocalypse 21:8.

Dans ces passages, le feu désigne les cupidités, et la fumée les faussetés, qui règneront dans les derniers temps Ces choses furent vues par Jean quand la vue intérieure lui fut ouverte ; il les vit telles qu'elles se manifestent dans l'autre vie ; c'est aussi ce que voient les esprits et les âmes après la mort. De là on peut savoir ce que c'est que le feu infernal, et reconnaître qu'il n'est autre chose que la haine, la vengeance et la cruauté, ou en d'autres termes, l'amour de soi, qui se manifestent par de telles apparences. Quoique l'homme, lorsqu'il est dans la haine, paraisse autre extérieurement, tant qu'il est dans la vie du corps, s'il était examiné de près par les Anges, il n'apparaitrait pas autrement à leurs yeux, c'est-à-dire que ses haines se montreraient comme des brandons de feu, et les faux provenant de ces haines comme des fournaises de fumée. Le Seigneur a parlé ainsi de ce feu, dans Matthieu :

« Tout arbre ne produisant pas de bon fruit est coupé et jeté dans le Feu. » - Matthieu 3:10 ; Luc 3:9.

Par le bon fruit on entend la charité ; celui qui en est privé se retranche lui-même et se jette dans un tel feu.

Dans le Même :

« Le Fils de l'Homme enverra ses Anges, qui enlèveront de son Royaume tous les scandales et ceux qui font l'iniquité, et ils les jetteront dans la Fournaise de Feu. » - , , .

C'est la même signification.

Dans le Même :

« Le roi dira à ceux qui sont à sa gauche : retirez-vous de moi, maudits ; (allez) dans le Feu éternel, préparé au diable et à ses anges. » - .

Même signification. C'est encore ce qui est signifié quand il est dit, qu'ils seraient envoyés dans le Feu éternel, dans la Géhenne de feu, et lorsqu'il est dit que leur ver ne meurt point, et que le Feu ne s'éteint point.

Matthieu 18:8-9 ; .

Dans Luc :

« Envoie Lazare, afin qu'il trempe le bout de son doigt dans l'eau, et qu'il rafraîchisse ma langue, parce que je suis tourmenté dans cette flamme. » - Luc 16:24.

Même signification. Ceux qui ne connaissent pas les arcanes du Royaume du Seigneur, pensent que le Seigneur précipite les impies dans l'enfer, ou dans un feu qui est, comme il a été dit, tel que celui des haines ; mais il en est tout autrement, c'est l'homme lui-même, c'est l'esprit diabolique lui-même qui s'y précipite ; toutefois comme il semble que c'est l'homme qui est précipité, il en a été parlé ainsi dans la Parole, selon l'apparence, et même selon les illusions des sens, surtout devant les Juifs, qui ne voulaient absolument comprendre que ce qui tombait sous les sens, quelles qu'en fussent les illusions ; c'est pour cela que le sens de la lettre, surtout dans la partie Prophétique, est plein de semblables apparences ; par exemple, dans Jérémie :

« Ainsi a dit Jéhovah : jugez le matin le jugement, et arrachez le spolié de la main de l'oppresseur, de peur que ma fureur ne sorte comme un Feu, et ne s'embrase, et personne ne l'éteindra, à cause de la malice de leurs 0euvres. » - Jérémie 21:12.

Juger le jugement, c'est dire le vrai ; arracher le spolié de la main de l'oppresseur, c'est faire le bien de la charité ; le feu, c'est la peine infernale de ceux qui ne font pas cela, c'est-à-dire qui vivent dans le faux de la haine ; dans le sens de la lettre un tel feu et une telle fureur sont attribués à Jéhovah, mais c'est absolument le contraire dans le sens interne. Il en est de même dans Joël au sujet du jour de Jéhovah :

« Devant lui le feu dévore, et après lui la flamme embrase. » - Joël 2:1, 3.

Dans David :

« Il monta une Fumée de son nez, et le Feu de sa bouche dévora ; des charbons sortant de Lui s'embrasèrent, et l'obscurité (était) sous ses pieds. » - Psaumes 18:9-10.

Dans Moïse :

« Le Feu s'est embrasé dans ma colère, et il brûlera jusqu'à l'enfer le plus profond, et il dévorera la terre et son produit, et il enflammera les fondements des montagnes. » - Deutéronome 32:22.

Là, le feu est pris pour les haines, et la fumée, pour les faux, qui sont les unes et les autres chez l'homme ; tout cela est attribué à Jéhovah ou au Seigneur, par les raisons qui viennent d'être données. Il semble aussi dans les enfers que c'est Jéhovah ou le Seigneur qui fait tout ce mal ; mais c'est absolument le contraire, ce sont eux qui se le font à eux-mêmes ; parce qu'ils sont dans les faux des haines ; on voit, d'après cela, combien l'homme peut facilement tomber dans des erreurs fantastiques, s'il ne connaît pas le sens interne de la Parole. Il en a été de même de la Fumée et du Feu que le peuple vit sortir du mont Sinaï, lorsque la loi était promulguée ; car Jéhovah ou le Seigneur apparaît à chacun selon ce que chacun est, aux Anges célestes comme Soleil, aux Anges spirituels comme lune, à tous les bons comme une Lumière dont les variétés charment et ravissent ; mais aux méchants, il apparaît comme une fumée et comme un feu dévorant ; et parce que les Juifs, quand la Loi était promulguée, n'avaient aucune charité, et qu'au contraire l'amour de soi et l'amour du monde régnaient chez eux, qu'ainsi il n'y avait que des maux et des faux, voilà pourquoi Jéhovah leur apparut comme une fumée et comme un feu, tandis qu'au même instant il apparaissait aux Anges comme un Soleil et comme une Lumière céleste ; on voit dans Moïse qu'il apparut ainsi aux Juifs, parce qu'ils étaient de tels hommes :

« La gloire de Jéhovah habita sur la montagne de Sinaï ; et l'aspect de la gloire de Jéhovah (fut) comme un Feu dévorent sur le sommet de la montagne, devant les yeux des fils d'Israël. » - Exode 24:16-17.

Dans le même :

« Tout ce mont de Sinaï fumait, parce que Jéhovah était descendu sur lui dans le Feu, et sa Fumée montait comme la Fumée d'une fournaise, et toute la montagne tremblait fort. » - Exode 19:18,

Et ailleurs :

« Vous vous approchâtes et vous vous tîntes sous la montagne, tandis que la montagne était embrasée de Feu, jusqu'au cœur du Ciel, (il y avait) des ténèbres, et une nuée et de l'obscurité ; et Jéhovah vous parla du milieu du Feu. » - Deutéronome 4:11-12 ; Deutéronome 5:19.

Puis :

« Il arriva (ainsi) : lorsque vous eûtes entendu la voix du milieu des Ténèbres et que la montagne eut été embrasée de Feu, et vous vous approchâtes de moi, et vous dites : Pourquoi mourrions-nous ? Puisque ce grand Feu nous dévorera ; si nous continuons à entendre davantage la voix de Jéhovah notre Dieu, nous mourrons. » - Deutéronome 5:20, 21, 22.

Il en serait de même, si quel qu’autre, qui passe sa vie dans la haine et dans les souillures des haines, voyait le Seigneur, il ne pourrait le voir que par la haine et ses souillures, qui sont les récipients des rayons du bien et du vrai procédant du Seigneur, et qui changeraient les rayons du bien et du vrai en un feu, une fumée et une obscurité semblables. D'après ces mêmes passages, on voit aussi ce que c'est que la fumée de la fournaise et le brandon de feu, on voit que c'est le faux le plus compact et le mal le plus affreux, qui s'empareront de l'Eglise dans les derniers temps.

  
Yiya esigabeni / 10837