IBhayibheli

 

Jérémie 51:21

Funda

       

21 Et par toi j'ai mis en pièces le cheval et celui qui le monte; et par toi j'ai mis en pièces le chariot et celui qui était monté dessus.

Okususelwe Emisebenzini kaSwedenborg

 

Arcanes Célestes #10227

Funda lesi Sigaba

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

10227. Le riche ne donnera pas plus, et le pauvre ne donner pas moins, que la moitié d'un sicle, pour donner à Jéhovah, signifie que tous, quelles que soient leurs facultés, doivent également attribuer au Seigneur toutes les choses du vrai d'après le bien : on le voit par la signification du riche, en ce que c'est celui qui a en abondance les vrais et les biens, et les connaissances du vrai et du bien, ainsi qu'il va être montré ; par la signification du pauvre, en ce que c'est celui qui ne les a pas en abondance, comme il va aussi être montré ; par la signification de ne pas donner plus, et ne pas donner moins, en ce que c'est tous également ; par la signification de la moitié d'un sicle, en ce que c'est toutes les choses du vrai d'après le bien, numéro 10221 ; et par la signification de donner à Jéhovah, en ce que c'est attribuer au Seigneur, car par Jéhovah dans la Parole il est entendu le Seigneur ; voir ce qui a été cité, numéro 9373 ; d'après cela, il est évident que par

« le riche ne donnera pas plus, et le pauvre ne donnera pas moins, que la moitié d'un sicle, pour donner à Jéhovah, » il est signifié que tous, quelles que soient leurs facultés, doivent également attribuer au Seigneur toutes, les choses du vrai d'après le bien. Voici ce qui en est : Tous ont la faculté d'être intelligent et d'être sage, mais si l'un est plus sage que l'autre, c'est parce qu'ils n'attribuent pas semblablement au Seigneur toutes les choses de l'intelligence et de la sagesse, qui sont toutes les choses du vrai et du bien ; ceux qui les attribuent toutes au Seigneur sont plus sages que les autres, puisque toutes les choses du vrai et du bien, qui sont la sagesse, influent du ciel, c'est-à-dire, du Seigneur qui est dans le ciel ; l'attribution de toutes ces choses au Seigneur ouvre les intérieurs de l'homme vers le ciel, car ainsi l'on reconnaît que rien du vrai ni du bien ne vient de l'homme ; et autant on reconnaît cela, autant décroît l'amour de soi, et avec l'amour de soi l'obscurité provenant des faux et des maux, et autant aussi l'homme vient dans l'innocence et dans l'amour et la foi envers le Seigneur ; de là, la conjonction avec le Divin, et par suite l'influx et l'illustration ; par là, on voit clairement d'où vient que l'un est plus sage et l'autre moins, et aussi pourquoi le riche ne donnera pas plus, ni le pauvre moins, à savoir, afin que chez tous également il y ait faculté d'être sage ; chez tous, il est vrai, il n'y a pas égale faculté d'être sage, mais il y a également faculté, puisque l'un et l'autre peut être sage. Par la faculté d'être sage, il est entendu non pas la faculté de raisonner sur les vrais et sur les biens d'après les sciences, ni par conséquent la faculté de confirmer tout ce qu'il plaît, mais la faculté de voir clairement ce qui est vrai et bien, de choisir ce qui convient, et de l'appliquer aux usages de la vie ; ceux qui attribuent tout au Seigneur voient clairement, choisissent et appliquent ; ceux, au contraire, qui attribuent non pas au Seigneur, mais à eux-mêmes, savent seulement raisonner sur les vrais et sur les biens, et ils ne voient que ce qui concerne les autres, et cela, non d'après la raison, mais d'après l'actif de la mémoire ; comme ils ne peuvent pénétrer en dedans des vrais mêmes, ils se tiennent en dehors, et confirment tout ce qu'ils saisissent, soit vrai, soit faux ; ceux qui peuvent faire cela avec plus d'érudition' d'après les sciences sont crus par le monde être plus sages que les autres ; mais plus ils s'attribuent toutes choses, ainsi plus ils aiment les choses qu'ils pensent d'après eux-mêmes, plus ils sont insensés, car ils confirment les faux de préférence aux vrais, et les maux de préférence aux biens ; en effet, ils n'ont la lumière que par les illusions et les apparences qui sont dans le monde, et de là par leur lueur, qui est appelée lueur naturelle, et qui a été séparée de la lumière du ciel ; et cette lueur, quand elle a été séparée, n'est qu'obscurité quant aux vrais et aux biens qui appartiennent au ciel. Que les richesses et l'opulence soient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, et soient par conséquent aussi les connaissances du vrai et du bien, qui même sont appelées opulence et richesses spirituelles, on le voit dans la Parole par les passages où elles sont nommées ; par exemple, dans Ésaïe :

« Je ferai la visite sur le fruit de l'orgueil du roi d'Aschur, parce qu'il a dit.

Dans la force de ma main j'ai agi, et par ma sagesse, parce qu'intelligent je suis ; en conséquence je déplacerai les bornes des peuples, et leurs trésors je pillerai ; ma main trouvera comme un nid les richesses des peuples. » - Ésaïe 10:12-13, 14 ;

Là, dans le sens interne, il s'agit de ceux qui se fient à leur propre intelligence, et qui croient que c'est d'eux-mêmes, et non du ciel, que vient la vraie sagesse ; lé roi d'Aschur est le raisonnement, ici d'après la propre intelligence, numéro 1186 ; de là, piller les trésors et les richesses des peuples, c'est détruire les choses qui sont les vrais de l'intelligence et de la sagesse.

Dans le Même :

« Prophétique sur les bêtes du midi : Ils portent sur l'épaule des ânes leurs richesses, et sur le dos des chameaux leurs trésors, vers l'Egypte. » - Ésaïe 30:6-7.

Les bêtes du midi sont ceux qui sont au dedans de l'Église, ainsi dans la lumière du vrai d'après la Parole, mais qui néanmoins ne lisent la Parole que pour la science, et non pour les usages de la vie ; car le midi, c'est où il y a la lumière du vrai, ainsi où il y a la Parole, numéro 3195, 3708, 5672, 9642 ; l'âne est la science, de même le chameau, et aussi l'Egypte ; que l'âne soit la science, on le voit, numéro 5492, 5741, 7024 ; de même le chameau, numéro 3048, 3071, 3143, 3145, 4156 ; de même aussi l'Egypte voir ce qui a été cité, numéro 9391 : que ces paroles prophétiques doivent être entendues dans le sens spirituel, on peut le voir en ce que sans ce sens personne ne sait ce que sont les bêtes du midi, ce que c'est que porter sur l'épaule des ânes leurs richesses, et sur le dos des chameaux leurs trésors, et cela vers l'Egypte.

Dans le Même :

« Je te donnerai les trésors des ténèbres, et les secrètes richesses des lieux cachés, afin que tu connaisses que (c'est) Moi, Jéhovah. » - Ésaïe 45:3.

Les trésors des ténèbres et les secrètes richesses des lieux cachés sont des choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse célestes, lesquelles ont été cachées à l'homme naturel.

Dans Jérémie :

« Le péché de Jehudah est écrit avec un burin de fer ; ô ma montagne dans le champ ! tes richesses et tous tes trésors au pillage je livrerai. » - Jérémie 17:1, 3 ;

Jehudah est appelé montagne dans le champ, parce que chez lui était le représentatif de l'Église céleste ; car la montagne est l'amour de l'Église céleste, numéro 6435, et le champ est l'Église, numéro 2971, 3766, 7502, 9139, 9295 ; les richesses et les trésors, qui devaient être livrés au pillage, sont tous les vrais et tous les biens de l'Église, qui devaient être dissipés.

Dans le Même :

« A cause de ta confiance en tes ouvrages, et en tes trésors, toi aussi tu seras prise. » - Jérémie 48:7.

Ici encore les trésors sont les doctrinaux et les connaissances de l'Église.

Dans le Même :

« Ëpée ! contre ses chevaux, et contre ses chars, et contre la foule pêle-mêle qui est au milieu d'elle ; épée ! contre ses trésors afin qu'ils soient pillés ; sécheresse sur ses eaux afin qu'elles tarissent. » - Jérémie 50:37-38.

Ceci est dit contre les Chaldéens, par lesquels sont entendus ceux qui sont dans le culte externe sans l'interne, ainsi ceux qui de bouche professent les vrais de la Parole, mais de cœur les nient ; l'épée est le faux qui combat contre les vrais, numéro 2799, 4499, 6353, 7102, 8294 ; les chevaux sont l'intellectuel, numéro 2760, 2761, 2762, 3217, 5321 ; les chars sont les choses qui appartiennent à la doctrine, numéro 5321, 8215 ; les trésors qui seront pillés sont les vrais et les biens de l'Église, qui seront pervertis et périront par l'application aux maux des amours de soi et du monde ; la sécheresse sur les eaux est la privation et la consomption des vrais de la foi, car l'eau est le vrai de la foi, numéro 2702, 3058, 3424, 4976, 8568, 9323 : qui ne peut voir que le sens'littéral n'est point le sens réel de ces paroles ? en effet, qu'y a-t-il de saint, ou de l'Église ou du Ciel, ou quel sens y a-t-il en ceci, que l'épée serait contre les chevaux, contre les chars, contre la foule pêle-mêle, contre les trésors, et que la sécheresse serait sur les eaux afin qu'elles tarissent ? Par ces passages de la Parole et par tous les autres, on peut donc voir clairement qu'il y a dans chaque expression un sens spirituel qui diffère du sens naturel, et que la Parole sans le sens spirituel ne peut pas être dite sainte, ni même être comprise dans la plupart des passages.

Dans le Même :

« Babel, qui habites sur beaucoup d'eaux, grande en trésors. » - Jérémie 51:13 ;

Babel, ce sont ceux qui possèdent la Parole, et par suite tous les vrais et tous les biens de l'Église, mais qui les appliquent à l'amour de soi, et par conséquent les profanent, numéro 1326 ; ce qui même fut représenté en ce que le Roi de Babel prit

« tous les vases du Temple, qui étaient d'or et d'argent, et qu'il y but, et alors loua les Dieux d'or et d'argent. » - Daniel 5:2, 3, 4, , [Il manque du texte ici], 2702, 3058, 4976, 8568, 9323 : cela est décrit plus amplement dans l'Apocalypse, où sont recensées les richesses de Babylone, qui y sont nommées marchandises, -Chap. Ézéchiel :

« J'amènerai contre Tyr Nébuchadnézar ; sous les sabots de ses chevaux il foulera toutes tes rues ; on enlèvera tes richesses, et l'on pillera tes marchandises. » - Ézéchiel 2, , .

Par Tyr est entendue l'Église quant aux connaissances du bien et du vrai, numéro 1201 ; par Nébuchadnézar roi de Babel est entendu le profane qui dévaste, numéro 1327 (fin). ; ce qui arrive quand les vrais et les biens de la Parole servent de moyens pour favoriser les maux des amours de soi et du monde par une application de travers ; car alors les maux de ces amours sont dans le cœur, et les saints de l'Église sont dans la bouche ; les sabots des chevaux sont les extrêmes naturels, qui sont les scientifiques entièrement sensuels, numéro 7729 ; et les rues sont les vrais de la foi, .numéro 2336 ; les richesses et les marchandises sont les connaissances du bien et du vrai : comme les connaissances du bien et du vrai sont signifiées par Tyr, numéro 1201, c'est pour cela que lorsqu'il s'agit de Tyr dans la Parole, il s'agit aussi de marchandises et de richesses de divers genres ; par exemple, dans le même Prophète :

« Tharschisch, ta commerçante par une multitude de toutes richesses, en argent, fer, étain et plomb. Damas, ta commerçante pour une multitude de toutes richesses. Par la multitude de tes richesses, et par tes trafics, tu as enrichi tous les Rois de la terre. » - Ézéchiel 27:12, 18, 33.

Dans le Même :

« Dans ta sagesse et dans ton intelligence tu t'es fait des richesses, et tu l'es amassé de l'or et de l'argent dans tes trésors , par la multitude de ta sagesse tu as multiplié tes richesses. » - Ézéchiel 28:4-5 ;

Dans ces passages aussi il s'agit de Tyr ; il y est bien évident que par les richesses dans la Parole ilest entendu les richesses spirituelles, qui sont les connaissances du bien et du vrai, ainsi qui sont les moyens de la sagesse : et aussi dans Zacharie :

« Tyr a amassé de l'argent comme de la poussière, et de l'or comme de la boue des rues ; voici, le Seigneur l'appauvrira, et il renversera dans la mer ses richesses. » - Zacharie 9:3-4 ;

Et dans David :

« La Fille de Tyr t'offrira un présent, la Fille de roi ; ils supplieront tes faces, les riches du peuple. » - Psaumes 45:13.

Là est décrite l'Église quant à l'affection du vrai, et elle est appelée fille de roi, car la fille est l'Église quant à l'affection, numéro 2362, 3963, 6729, 9055 (fin). ; et le roi est le vrai, numéro 1672, 2015, 2069, 3670, 4575, 4581, 4966, 6148 ; c'est pour cela qu'il est dit que la fille de Tyr offrira un présent, et que les riches du peuple supplieront les faces ; les riches du peuple sont ceux qui abondent en vrais et en biens.

Dans Hosëe :

« Éphraïm a dit : Certes je me suis enrichi, j'ai trouvé des richesses pour moi. » - .

Par je me suis enrichi et j'ai trouvé des richesses pour moi, il est entendu qu'il s'est enrichi non pas de richesses mondaines, mais de richesses célestes ; car par Éphraïm, il est entendu l'Intellectuel de l'Église, qui est illustré quand on lit la Parole, numéro 5354, 6222, 6238, 6267.

Dans Jean :

« A l'Ange de l'Église de Laodicée écris : Parce que tu dis : Je suis riche, et je me suis enrichi, et d'aucun secours je n'ai besoin ; et tu ne sais pas que tu es malheureux, et misérable, et indigent, et aveugle et nu : je te conseille d'acheter de Moi de l'or purifié par le feu, afin que tu t'enrichisses, et des vêtements blancs afin que tu sois couvert. » - Apocalypse 3:17-18.

Là, il s'agit de l'Église qui place le tout de l'Église dans les connaissances nues, et par suite s'élève au-dessus des autres, lorsque cependant les connaissances ne sont que des moyens pour corriger et perfectionner la vie ; celui donc qui les possède, sans la vie selon ces connaissances, est malheureux, misérable, indigent, aveugle et nu ; acheter de l'or purifié par le feu, c'est s'acquérir du Seigneur le bien réel ; et acheter des vêtements blancs, c'est s'acquérir du Seigneur les vrais réels provenant de ce bien ; que l'or soit le bien de l'amour, voir ce qui a été cité, numéro 9874 ;.et que les vêtements soient le vrai de la foi, on le voit, numéro 4545, 5248, 5319, 5954, 9212, 9216, 9814, 9952.

Dans Jérémie :

« Moi, Jéhovah, qui donne à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses œuvres ;

Comme une perdrix qui amasse, mais n'enfante point (est) celui qui fait des richesses, mais non avec jugement ; au milieu de ses jours il les laissera, à la fin de ses jours il deviendra insensé. » - Jérémie 17:10-11.

Là, il s'agit de ceux qui s'acquièrent des connaissances sans avoir pour fin d'autre usage que de s'enrichir, c'est-à-dire, de savoir, lorsque cependant c'est à la vie qu'elles doivent servir ; cela est entendu par amasser comme une perdrix et cependant ne pas enfanter, et par faire des richesses, mais non avec jugement.

Dans Luc :

« Quiconque d'entre vous ne renonce pas à toutes ses possessions, ne peut être mon disciple. » - Luc 14:33.

Celui qui ne sait pas que les possessions, dans le sens interne, sont les richesses et l'opulence spirituelles, qui sont les connaissances d'après la Parole, ne peut savoir autre chose, sinon qu'il doit se priver de toutes richesses pour pouvoir être sauvé ; et cependant ce n'est pas là le sens de ces paroles ; là, par les possessions il est entendu toutes les choses qui proviennent de la propre intelligence ; en effet, personne ne peut par soi-même avoir la sagesse, mais on l'a par le Seigneur ; c'est pourquoi renoncer à toutes les possessions, c'est ne s'attribuer rien de l'intelligence ni rien de la sagesse ; et celui qui n'agit pas ainsi ne peut être instruit par le Seigneur, c'est-à-dire, être son disciple. Comme les possessions, les richesses, l'opulence, l'argent et l'or, signifient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, c'est aussi pour cela que le Seigneur compare le Royaume des cieux à un trésor caché dans le champ. » - Matthieu 13:44 ;

Et qu'il est dit, de se faire un trésor gui ne manque point dans les cieux, car où est le trésor, là est le cœur. » - Luc 12:33-34. Matthieu 6:20, 21.

Ceux qui ne savent pas que par les riches sont entendus ceux qui possèdent les connaissances du vrai et du bien, ainsi ceux qui ont la Parole, et que par les pauvres sont entendus ceux qui ne les possèdent pas, mais qui néanmoins les désirent, ceux-là ne peuvent savoir autre chose, si ce n'est que par le riche qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et par le pauvre qui était étendu vers le vestibule du riche, - , [Il manque du texte ici], 9467, et par le fin lin le vrai réel, numéro 5319, 9469, 9596, 9744 ; et que par le pauvre étendu vers le vestibule il est entendu ceux qui sont hors de l'Église, et n'ont pas la Parole, mais désirent néanmoins les vrais et les biens du Ciel et de l'Église ; d'après cela, on voit encore clairement que par les riches il est entendu ceux qui ont la Parole, par conséquent les Divins Vrais, comme aussi dans le prophétique de Marie dans Luc :

« Dieu a rempli de biens ceux qui avaient faim, et il a renvoyé les riches à vide. » - Luc .

Là, ceux qui avaient faim sont ceux qui ailleurs sont appelés pauvres, ainsi ceux qui n'ont ni pain ni eau, et qui ainsi ont faim et soif, c'est-à-dire, ceux qui ne savent ni le bien ni le vrai, et cependant les désirent ; par le pain et par l'eau, dans la Parole, il est signifié le bien et le vrai, numéro 9323 ; et par avoir faim et avoir soif, ainsi par la faim et la soif, il est signifié le désir d'avoir le bien et le vrai. De tels hommes sont aussi entendus ailleurs par les pauvres, comme dans Luc :

« Heureux, vous pauvres, parce qu'à vous est le Royaume des cieux ! Heureux, vous qui avez faim, parce que vous serez rassasiés ! » - Luc 6:20-21 ;

Dans le Même :

« Le Père de famille dit au serviteur : Va dans les places et dans les rues de la ville, et introduis les pauvres, les estropiés, les boiteux et les aveugles. » - Luc 14:21.

Dans le Même :

« A des pauvres bonne nouvelle est annoncée. » - Luc 7:22.

Dans Matthieu :

« A des pauvres bonne nouvelle est annoncée. » - .

Dans Ésaïe :

« Alors paîtront les premiers-nés des pauvres, et les indigents avec confiance se coucheront. » - Ésaïe 14:30.

Dans le Même :

« Les indigents d'entre les hommes dans le Saint d'Israël s'égaieront. » - Ésaïe 29:19.

Dans Zéphanie :

« Je laisserai au milieu de toi un peuple misérable et pauvre, lesquels espéreront dans le nom de Jéhovah ; ceux-là paîtront et se reposeront, et personne qui les épouvante. » - Zéphanie 3:12-13 ;

Et dans Ésaïe :

« Les pauvres et les indigents cherchent de l'eau, mais point ; leur langue de soif périt ; Moi, Jéhovah, je les exaucerai ; j'ouvrirai sur les coteaux des torrents, et au milieu des vallées des fontaines je mettrai. » - Ésaïe 41:17-18.

Les pauvres et les indigents qui cherchent de l'eau sont ceux qui désirent les connaissances du bien et du vrai ; l'eau est le vrai ; le désir est décrit en ce que leur langue périt de soif ; et l'abondance qu'ils doivent avoir est décrite en ce que des torrents seront ouverts sur les coteaux, et des fontaines au milieu des vallées : d'après cela, il est encore évident que des célestes, qui sont les vrais de la foi et les biens de l'amour, sont entendus par les terrestres qui sont les eaux, les torrents sur les coteaux, les fontaines dans les vallées, et que ce sens-ci est le sens littéral de la Parole, mais que ce sens-là est le spirituel, et que la Parole par le sens spirituel est Divine, mais que sans lui elle ne l'est pas. Si l'opulence et les richesses signifient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, c'est aussi d'après la correspondance ; en effet, dans le Ciel chez les Anges toutes choses apparaissent comme resplendissantes d'or, d'argent et de pierres précieuses ; et cela, parce qu'ils sont dans l'intelligence du vrai et dans la sagesse du bien ; car les intérieurs des anges se présentent ainsi visibles d'après la correspondance ; et même chez les esprits qui sont au-dessous des cieux, il y a des richesses qui apparaissent selon l'état de réception du vrai et du bien procédant du Seigneur.

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

Okususelwe Emisebenzini kaSwedenborg

 

Arcanes Célestes #4180

Funda lesi Sigaba

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

4180. N'eût été que le Dieu de mon père, le Dieu d'Abraham, et la frayeur de Isaac, était pour moi, signifie n'eût été le Divin et le Divin Humain : on le voit par la signification du Dieu de mon père, quand cela est dit du Seigneur, en ce que c'est le Divin quant au Bien, car le Père est le Divin Bien, et le Fils le Divin Vrai, voir numéro 2803, 3704, ici, c'est le Divin Bien de l'une et l'autre Essence ; par la signification du Dieu d'Abraham, en ce qu'il est le Divin Même, qui est appelé la Divine Essence, car Abraham représente le Seigneur quant au Divin Même, numéro 2011, 3439 ; et par la signification de la frayeur de Isaac, en ce que c'est le Divin Humain ; il est dit la Frayeur, parce que c'est le Divin Vrai qui est entendu, car le Divin Vrai porte avec lui la crainte, la frayeur et la terreur chez ceux qui ne sont pas dans le bien, mais il n'en est pas de même du Divin Bien, qui n'effraie personne ; c'est la même chose dans la suite de ce Chapitre :

« Jacob jura par la Frayeur de son père Isaac, » Vers. 53 ; en effet, Laban étant alors séparé de Jacob, c'est-à-dire, le Bien moyen étant séparé du Bien Divin, se trouvait dans un tel état, qu'il voulait faire du mal, comme on le voit par les choses qui sont dites de Laban ; c'est pourquoi, parce qu'il était tel alors, il est dit la Frayeur de Isaac : que la Frayeur de Isaac signifie le Dieu de Isaac, et aussi que ce bien était dans cet état, chacun peut le voir. Que Isaac représente le Divin Humain du Seigneur, et même ce Divin quant au Divin Rationnel, on le voit numéro 1893, 2066, 2072, 2083, 2630, 3012, 3194, 3210, 3973. Quant à ce que le Divin Vrai qui procède du Seigneur, porte avec soi la frayeur chez ceux qui ne sont pas dans le bien, mais qu'il n'en est pas de même du Divin Bien, voici ce qu'il en est ; Le Saint, qui vient du Seigneur, a en soi le Divin Bien et le Divin Vrai, l'un et l'autre procèdent continuellement du Seigneur ; de là la Lumière qui est dans les cieux, et de là la lumière qui est dans les mentals humains, par conséquent de là la sagesse et l'intelligence ; car elles sont dans cette lumière ; mais cette lumière où la sagesse et l'intelligence affectent tous les hommes selon la réception ; ceux qui sont dans le mal ne reçoivent point le Divin Bien, car ils ne sont dans aucun amour ni dans aucune charité ; en effet, tout bien appartient à l'amour et à la charité ; mais le Divin Vrai peut être reçu, même par les méchants, mais par leur homme Externe seulement et non par leur homme Interne : il en est de cela comme de la chaleur et de la lumière, qui proviennent du Soleil ; la chaleur spirituelle est l'amour, ainsi le bien ; et la lumière spirituelle est la foi, ainsi le vrai ; quand la chaleur provenant du Soleil est reçue, alors les arbres et les fleurs sont en végétation, produisent des feuilles, des fleurs, des fruits ou des semences, c'est ce qui a lieu dans les saisons du printemps et de l'été ; mais quand la chaleur provenant du soleil n'est point reçue, et qu'il n'y a que la lumière, alors rien n'est en végétation, et tout végétatif s'engourdit, ainsi qu'il arrive dans les saisons de l'automne et de l'hiver ; il en est aussi de même de la chaleur spirituelle et de la lumière spirituelle qui procèdent du Seigneur ; si l'homme est comme le printemps et l'été, alors il reçoit le bien qui appartient à l'amour et à la charité, et il produit des fruits ; mais si l'homme est comme l'automne et l'hiver, alors il ne reçoit point le bien de l'amour et de la charité, et par conséquent il ne produit point de fruits, mais néanmoins il peut recevoir la lumière, c'est-à-dire, savoir les choses qui appartiennent à la foi ou au vrai ; la lumière de l'hiver agit d'une manière semblable, car elle présente pareillement les couleurs et les beautés, et les rend visibles, mais avec cette différence qu'elle ne pénètre pas vers les intérieurs, parce qu'il n'y a pas là de chaleur, par suite point de végétation ; quand donc le bien n'est pas reçu, mais seulement la lumière, alors c'est comme dans les objets, la chaleur n'est point reçue, seulement l'image et la beauté de la forme proviennent de la lumière ; par suite au dedans il y a le froid, et partout où il y a le froid au dedans, là est l'engourdissement de toutes les parties, et comme un froncement et un hérissement quand la lumière s'y répand ; c'est là ce qui, dans les êtres vivants, fait la crainte, la frayeur et la terreur. Par cette comparaison on peut en quelque sorte comprendre comment se produisent la crainte, la frayeur et la terreur, qui sont chez les méchants, c'est-à-dire qu'elles procèdent non pas du Divin Bien, mais du Divin Vrai, et qu'elles existent alors qu'on ne reçoit pas le Divin Bien et que cependant on reçoit le Divin Vrai ; et que le Divin Vrai sans le Divin Bien ne peut pénétrer vers les intérieurs, mais s'arrête seulement dans les extrêmes, c'est-à-dire, dans l'homme Externe, et pour l'ordinaire dans son sensuel ; et que par suite l'homme dans la forme externe paraît quelquefois beau, lorsque cependant dans la forme interne il est affreux : par là aussi on peut voir quelle est chez plusieurs la foi qu'on dit sauver sans les bonnes œuvres, c'est-à-dire, sans le bien-vouloir et le bien faire. Comme le Divin Vrai procède du Divin Humain, et non du Divin Même, voilà pourquoi c'est le Divin Humain qui est signifié ici par la Frayeur de Isaac ; car, ainsi qu'il a été dit, c'est le Divin Vrai qui inspire la frayeur, et ce n'est pas le Divin Bien ; que ce soit du Divin Humain du Seigneur et non du Divin Même que procède le Divin Vrai, c'est là un arcane qui jusqu'à présent n'a pas été découvert ; voici ce qui concerne cet arcane : Avant que le Seigneur vînt dans le monde, le Divin Même influait dans tout le Ciel, et comme alors le Ciel quant à la plus grande partie était composé de Célestes, c'est-à-dire, de ceux qui avaient été dans le bien de l'amour, la Toute-Puissance Divine par cet influx produisait la Lumière, qui est dans les cieux, et par suite la sagesse et l'intelligence ; mais après que le genre humain se fut éloigné du bien de l'amour et de la charité, cette lumière ne pouvait plus être produite par le Ciel, et par conséquent il ne pouvait plus être produit de sagesse et d'intelligence qui pénétrassent jusqu'au genre humain, c'est pourquoi par la nécessité de le sauver le Seigneur vint dans le monde et rendit Divin en Lui son Humain, afin que Lui-Même quant au Divin Humain devint la Lumière Divine et éclairât ainsi tout le Ciel et tout le monde : il avait été la Lumière Même de toute éternité, car cette Lumière procédait du Divin Même par le Ciel ; et ce fut le Divin Même qui se revêtit de l'Humain et le fit Divin, et quand l'Humain eut été fait Divin, il put alors par le Divin Humain éclairer non seulement le Ciel céleste même, mais encore le Ciel spirituel, et aussi le genre humain, qui a reçu et reçoit le Divin Vrai dans le bien, c'est-à-dire, dans l'amour pour le Seigneur et dans la charité envers le prochain, comme on le voit clairement dans Jean :

« A tous ceux qui l'ont reçu , il leur a donné pouvoir d'être faits fils de Dieu, à ceux qui croient en son Nom, qui non de sangs, ni de volonté de chair, ni de volonté d'homme (viri), mais de Dieu sont nés. » Jean 1:12-13. D'après ce qui vient d'être dit, on peut voir ce que signifient ces paroles, dans Jean :

« Au commencement était la Parole, et la Parole était chez Dieu, et Dieu était la Parole : Elle était au commencement chez Dieu : toutes choses par Elle ont été faites, et sans Elle n'a été fait rien de ce qui a été fait : en Elle était la vie, et la vie était la Lumière des hommes ; c'était la vraie Lumière qui éclaire tout homme venant dans le monde. » Jean 1:1-2, 3-4, 9 [Il manque du texte ici] ,3704 ; en effet, le Divin Bien ne peut pas être reçu par l'homme, ni même par l'Ange ; mais il est seulement reçu par le Divin Humain du Seigneur ; c'est ce qui est entendu par ces paroles, dans Jean :

« Dieu, personne ne le vit jamais ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, Lui L'a exposé. » Jean 1:18 ; mais le Divin Vrai peut être reçu, cependant il ne peut être chez l'homme que dans la qualité où est l'homme qui reçoit ; dans ce vrai peut habiter le Divin Bien, avec différend ; selon la réception. Tels sont les arcanes, qui se présentent aux Anges, lorsque l'homme lit ces paroles :

« N'eût été que le Dieu de mon père, le Dieu d'Abraham, et la Frayeur de Isaac était pour moi ; » on voit par là combien il y a de céleste dans la Parole, et dans chaque expression de la Parole, quoique rien de céleste ne se montre dans le sens de la lettre ; et par là aussi l'on voit quelle est la sagesse Angélique en comparaison de la sagesse humaine ; et que les Anges sont dans les arcanes les plus profonds, quand l'homme ne sait pas même qu'il y a là un arcane : toutefois ceux qui viennent d'être rapportés ne sont qu'en très petit nombre ; car dans ces arcanes, les Anges en voient et en perçoivent d'innombrables, et même respectivement d'indéfinis, qui ne peuvent jamais être énoncés, parce que le langage humain n'est pas propre à les exprimer, ni le mental humain capable de les recevoir.

  
Yiya esigabeni / 10837