IBhayibheli

 

Jérémie 51:20

Funda

       

20 Tu m'as été un marteau [et] des instruments de guerre; par toi j'ai mis en pièces les nations, et par toi j'ai détruit les Royaumes.

Okususelwe Emisebenzini kaSwedenborg

 

Arcanes Célestes #2547

Funda lesi Sigaba

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

2547. Que tu aies amené sur moi et sur mon royaume un grand péché, signifie qu'ainsi la doctrine de la foi et tous les doctrinaux étaient en péril : on le voit par la signification d'Abimélech, qui est ici moi, en ce qu'il est la doctrine de la foi, et par la signification du royaume, en ce qu'il est le vrai de la doctrine ou le doctrinal. Que le Royaume dans le sens interne signifie les vrais de la doctrine, et dans un sens opposé les faux de la doctrine, c'est ce que prouve la Parole, par exemple, dans Jérémie :

« Il (est) le Formateur de toutes choses, et le sceptre de son héritage ; Jéhovah Sébaoth » (est) son nom. Tu M'(es) un marteau, des armes de guerre, et je disperserai par Toi les nations, et je détruirai par Toi les Royaumes. » - Jérémie 51:19-20.

Là, il s'agit du Seigneur, et il est évident que ce ne sont ni les nations qu'il doit disperser ni les royaumes qu'il doit détruire, mais les choses qui sont signifiées par les nations et par les royaumes, savoir, les maux et les faux qui appartiennent à la doctrine.

Dans Ézéchiel :

« Voici, je vais prendre les fils d'Israël d'entre les nations où ils sont allés, et je les rassemblerai de tous les alentours, et je les amènerai en leur terre ; je les ferai en une seule Nation dans la terre, dans les montagnes d'Israël, et un seul Roi sera sur eux tous en Roi, et ils ne seront plus en deux Nations, et ils ne seront plus divisés en deux Royaumes. » - Ézéchiel 37:21-22.

Israël, c'est l'Eglise spirituelle ; la Nation, c'est le bien de cette Eglise ou de la doctrine. Que les nations soient les biens, on le voit numéros 1259, 1260, 1416, 1849 ; le Royaume désigne les vrais du bien ; il est évident que là les nations et les royaumes signifient autre chose que des nations et des royaumes ; car il est dit des fils d'Israël ou des Israélites, qu'ils seront rassemblés et ramenés sur leur terre, eux qui cependant, dispersés parmi les nations sont devenus nations.

Dans Ésaïe :

« Je confondrai l'Egypte avec l'Egypte, et ils combattront, l'homme contre son frère et l'homme contre son compagnon, ville contre ville, Royaume contre Royaume. » - Ésaïe 19:2.

Là, l'Egypte désigne les raisonnements d'après les scientifiques sur les vrais de la foi, numéros 1164, 1165, 1186 ; la ville, c'est le doctrinal, ici un doctrinal hérétique, numéros 402, 2268, 2450. Le royaume, c'est le faux du doctrinal ; de la ville contre ville et royaume contre royaume, signifie que les hérésies et les faux combattront les unes contre les autres ; il en est de même que des paroles prononcées par le Seigneur sur la Consommation du siècle, dans Matthieu :

« Une Nation s'élèvera contre une Nation et un Royaume contre un Royaume. » - Matthieu 24:7.

Ce sont les maux contre les maux et les faux contre les faux. Ce que Daniel a prophétisé sur les quatre Royaumes [Il manque du texte ici], - et sur les Royaumes de Médie et de Perse, - .

sur les Royaumes du Roi du midi et du Roi du septentrion, - Chapitre , , [Il manque du texte ici], ; ,

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

Okususelwe Emisebenzini kaSwedenborg

 

Arcanes Célestes #1258

Funda lesi Sigaba

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

1258. Par ceux-là ont été dispersées les nations dans la terre, signifie que de là sont provenus tous les cultes de l'Eglise quant aux biens et aux maux qui sont signifiés par les nations : c'est ce qui est évident par la signification de nations. Par nation on entendait, comme je l'ai déjà dit, la réunion de plusieurs familles ; plusieurs familles qui reconnaissaient un même père faisaient une même nation dans la Très-Ancienne Eglise et dans l'Eglise Ancienne. Maintenant, voici pourquoi, dans le sens interne, les Nations signifient les cultes de l'Eglise, et même quant aux biens ou aux maux qui sont dans le culte : Lorsque les Anges considèrent les familles et les nations, ils n'ont aucunement l'idée d'une nation, mais ils ont seulement l'idée du culte qui est chez elle ; car ils considèrent tous les hommes d'après la qualité même, ou d'après leur qualité. La qualité de l'homme, d'après laquelle il est considéré dans le Ciel, est la charité et la foi. C'est ce que chacun peut clairement comprendre, si l'on fait attention que, lorsqu'on porte son examen sur quelque homme, ou sur quelque famille, ou sur quelque nation, on pense pour l'ordinaire à ce qu'ils sont, chacun selon ce qui règne alors en lui ; l'idée de leur qualité se présente sur le champ, et c'est d'après cela qu'on les considère en soi-même. A plus forte raison, le Seigneur et par Lui les Anges ne peuvent considérer un homme, une famille, une nation que par la qualité de cet homme, de cette famille ou de cette nation quant à la charité et à la foi ; de là, dans le sens interne, les nations ne signifient autre chose que les cultes de l'Eglise, et même quant à sa qualité, qui est le bien de la charité et le vrai de la foi procédant de la charité. Quand le mot Nation se rencontre dans la Parole, les Anges n'ont jamais l'idée d'une nation selon le sens historique de la lettre, mais ils ont l'idée du bien et du vrai qui sont chez la nation nommée.

  
Yiya esigabeni / 10837