IBhayibheli

 

Genèse 48:16

Funda

       

16 Que l'Ange qui m'a garanti de tout mal, bénisse ces enfants; et que mon nom et le nom de mes pères Abraham et Isaac soit réclamé sur eux; et qu'ils croissent en nombre comme les poissons, [en multipliant] sur la terre.

Okususelwe Emisebenzini kaSwedenborg

 

Arcanes Célestes #6125

Funda lesi Sigaba

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

6125. Pour les chevaux, signifie les scientifiques d'après l'intellectuel : on le voit par la signification des chevaux, en ce qu'ils sont les intellectuels, numéro 2760, 2761, 2762, 3217, 5321 ; et comme ils se disent de l'Egypte, par laquelle sont signifiés les scientifiques, les chevaux sont ici les scientifiques d'après l'intellectuel. Il faut dire ce que c'est que les scientifiques d'après l'intellectuel : il y a dans l'homme un Intellectuel, et il y a un Volontaire, et les deux sont non-seulement dans son homme Interne, mais aussi dans son homme Externe ; l'Intellectuel chez l'homme s'augmente et croît depuis son enfance jusqu'à son âge viril, et consiste dans l'intuition des choses d'après ce qui appartient à l'expérience et à la science, puis dans l'intuition des causes ? d'après les effets, et des Conséquences d'après l'enchaînement des causes ; ainsi l'Intellectuel consiste dans la compréhension et la perception des choses qui appartiennent à la vie civile et morale : il existe par l'influx de la lumière procédant du ciel, c'est pourquoi chaque homme quant à l'Intellectuel peut être perfectionné ; l'Intellectuel est donné à chacun selon l'application, selon la vie et selon le caractère, et ne manque à personne pourvu qu'on soit d'un mental sain ; et il est donné à l'homme afin qu'il puisse être dans le libre et dans le choix, c'est-à-dire, dans le libre de choisir le bien ou le mal ; s'il n'y a pas en lui un Intellectuel, tel qu'il a été décrit, il ne peut faire cela par lui-même, ainsi rien ne pourrait non plus lui être approprié. De plus, il faut qu'on sache que c'est l'Intellectuel de l'homme qui reçoit le spirituel en sorte qu'il est le récipient du vrai et du bien spirituels ; en effet, rien du bien, c'est-à-dire, de la charité, et rien du vrai, c'est-à-dire, de la foi, ne peut être insinué dans quelqu'un qui n'a pas l'Intellectuel, mais le bien et le vrai sont insinués selon son Intellectuel ; c'est même pour cela que l'homme n'est pas régénéré par le Seigneur avant qu'il soit dans l'âge adulte quand il a l'Intellectuel ; avant cela, le bien de l'amour et le vrai de la foi tombent comme une semence dans un humus entièrement stérile ; et quand l'homme a été régénéré, son Intellectuel remplit cet usage, qu'il voit et perçoit ce que c'est que le bien, et par là ce que c'est que le vrai, car l'Intellectuel transporte les choses qui appartiennent à la lumière du ciel dans celles qui appartiennent à la lueur de la nature, ce qui fait que celles-là apparaissent dans celles-ci comme les affections intérieures de l'homme dans une face sans déguisement : et comme l'Intellectuel remplit cet usage, c'est pour cela que, dans la Parole, dans un grand nombre de passages où il s'agit de l'Eglise spirituelle, il s'agit aussi de l'Intellectuel de cette Église ; ailleurs, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera parlé de ce sujet. D'après cela, on peut maintenant voir ce qui est entendu par les scientifiques d'après l'Intellectuel, c'est-à-dire, que ce sont les scientifiques qui confirment les choses que l'homme saisit et perçoit intellectuellement, soit que ces choses soient des maux, ou qu'elles soient des biens ; ce sont là les scientifiques qui sont signifiés dans la Parole par les chevaux de l'Egypte ; comme dans Ésaïe :

« Malheur à ceux qui descendent en Egypte pour du secours, et sur les chevaux ils s'appuient, et ils se confient sur le char, parce qu'il y en a beaucoup, et sur les chevaux, parce qu'ils sont très forts, et ils ne regardent point vers le Saint d'Israël, et Jéhovah ils ne cherchent point ; car l'Egypte est homme et non Dieu, et leurs chevaux chair et non esprit. » - Ésaïe 31:1, 3.

Les chevaux de l'Egypte sont les scientifiques d'après l'intellectuel perverti.

Dans Ézéchiel :

« Il s'est rebellé contre lui, en envoyant ses ambassadeurs en Egypte, afin qu'elle lui donnât des chevaux, et un peuple nombreux ; prospérera-t-il, échappera-t-il, celui qui fait cela ? » - Ézéchiel 17:15 ;

Les chevaux de l'Egypte sont aussi les scientifiques d'après l'Intellectuel perverti, que l'on consulte dans les choses de la foi, ne croyant que d'après eux à la Parole, c'est-à-dire, au Seigneur ; ainsi l'on ne croit jamais, car dans l'Intellectuel perverti règne le négatif. Que de tels scientifiques aient été détruits, cela est représenté en ce que les Chevaux et les Chars de Pharaon ont été submergés dans la mer de Suph ; et comme ces scientifiques sont signifiés par les Chevaux, et les doctrinaux faux par les Chars, c'est pour cela que les Chevaux et les Chars y sont si souvent nommés, voir Exode 14:17-18, 23, 26, 28 ; et de là dans le cantique de Moïse et de Miriam :

« Le Cheval de Pharaon est entré, puis son Char, puis ses cavaliers, dans la mer ; mais Jéhovah a ramené sur eux les eaux de la mer. Chantez à Jéhovah, car en s'exaltant il s'est exalté, il a jeté le Cheval et son Cavalier dans la mer. » - Exode 15:19, 21.

De semblables scientifiques sont aussi signifiés par ce qui a été prescrit au Roi sur Israël, dans Moïse :

« S'ils désirent un Roi, du milieu de leurs frères sera établi sur eux un Roi ; seulement qu'il ne multiplie pas pour lui les Chevaux, et qu'il ne ramène pas le peuple en Egypte, pour multiplier les chevaux. » - Deutéronome 17:15-16 ;

Le Roi représentait le Seigneur-quant au Divin Vrai, numéro 1672, 1728, 2015, 2069, 3009, 3670, 4575, 4581, 4789, 4966, 5044, 5068, ainsi quant à l'Intelligence ; car celle-ci, lorsqu'elle est réelle, procède du Divin Vrai ; que l'Intelligence doive être acquise par la Parole, qui est le Divin Vrai, et non par les scientifiques provenant de l'Intellectuel propre, cela est signifié en ce que le Roi ne devait pas multiplier les Chevaux, ni ramener le peuple en Egypte pour multiplier les Chevaux.

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

Okususelwe Emisebenzini kaSwedenborg

 

Arcanes Célestes #3670

Funda lesi Sigaba

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

3670. Et il le donnera la bénédiction d'Abraham, signifie la conjonction du Divin Même avec le bien et le Vrai du Naturel : on le voit par la signification de la bénédiction, en ce qu'elle est la conjonction, numéros 3660, 3667 ; et par la représentation d'Abraham, en ce qu'il est le Divin Même du Seigneur, qu'on nomme le Père, numéros 2011, 3251, 3439 ; et comme ces paroles sont adressées à Jacob, par qui sera représenté le Divin Naturel du Seigneur, quant au Divin Bien et au Divin Vrai dans ce Naturel, c'est la conjonction du Divin Même avec le bien et le vrai du Naturel, qui est signifiée, dans le sens interne, par :

« Il te donnera la bénédiction d'Abraham. Dans le sens de la lettre, c'est la possession de la terre de Canaan qui est entendue par la bénédiction d'Abraham, et aussi par les paroles qui suivent :

« Afin que tu hérites la terre de tes séjours, que Dieu a donnée à Abraham ; c'est aussi selon ce sens que sont comprises ces expressions par tous ceux qui croient que les Historiques de la Parole ne renferment pas des choses plus célestes ni plus profondes, et principalement par la nation Juive, qui de là s'arroge même une prérogative au-dessus de toutes les nations et de tous les peuples ; ces expressions avaient été comprises de même par leur père, et surtout par Jacob, et l'on peut voir quel il a été, d'après ce qui vient d'être dit, numéro 3667, savoir, qu'il n'a pas connu Jéhovah, ni voulu Le reconnaître, à moins qu'il ne lui accordât des choses corporelles et mondaines ; du reste il est suffisamment évident, par les explications, que ce n'est ni Abraham, ni Isaac, ni Jacob, qui ont été entendus, mais que Jacob, représente le Seigneur quant au Naturel qu'il devait faire Divin : que quel que soit l'homme qui représente, méchant ou bon, ce soit de même, et que le méchant puisse également représenter, et qu'ils aient représenté le Divin du Seigneur, c'est ce qu'on voit numéros 665, 1097, 1361. La même chose peut être évidente par les représentatifs qui existent aussi aujourd'hui ; en effet, tous les Rois, quels qu'ils soient, et quelles que soient leurs qualités, par la Royauté même qui est chez eux représentent le Seigneur ; tous les Prêtres, quels qu'ils soient et quelles que soient leurs qualités, le représentent pareillement par le Sacerdoce même ; la Royauté elle-même et le Sacerdoce lui-même sont saints, quel que soit celui qui en est chargé ; de là vient que la Parole que le Méchant enseigne est également sainte, et qu'il en est de même du Sacrement du baptême et de la Sainte Cène et autres choses semblables : par là encore on peut voir que jamais aucun Roi ne peut rien s'arroger du Saint qui appartient à sa Royauté, ni aucun prêtre, rien s'arroger du Saint qui appartient à son Sacerdoce ; autant il s'en arroge ou s'en attribue, autant il s'imprime le caractère de voleur spirituel, ou la marque du vol spirituel ; et aussi autant de mal il fait, c'est-à-dire, autant il agit contre le juste et l'équitable et contre le bien et le vrai, autant, s'il est Roi, il se dépouille du représentatif du Saint de la Royauté, et autant, s'il est Prêtre, il se dépouille du représentatif du Saint du Sacerdoce, et représente l'opposé : c'est de là que, dans l'Église Représentative Juive, il a été porté tant de Lois sur le Saint, dans lequel étaient surtout les Prêtres, quand ils exerçaient leurs fonctions.

Dans la suite, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera donné de plus amples détails sur ce sujet.

  
Yiya esigabeni / 10837