IBhayibheli

 

Exode 26:11

Funda

       

11 Tu feras aussi cinquante crochets d'airain, et tu feras entrer les crochets dans les lacets; et tu assembleras ainsi le Tabernacle, tellement qu'il ne soit qu'un.

Okususelwe Emisebenzini kaSwedenborg

 

La Vraie Religion Chrétienne #260

Funda lesi Sigaba

  
Yiya esigabeni / 853  
  

260. Il faut en outre qu'on sache que le Sens de la lettre est une garde pour les vrais réels, qui sont cachés en dedans, afin qu'ils ne soient point blessés ; et cette garde consiste en ce que ce Sens peut être tourné de toute manière, et être expliqué selon qu'il est saisi, sans que son Interne soit blessé et violé ; car il n'est pas préjudiciable que le Sens de la lettre soit compris par l'un autrement que par l'autre; mais ce qui est préjudiciable, c'est quand l'homme en infère les faux, qui sont contre les Divins vrais, ce que font uniquement ceux qui se sont confirmés dans les faux ; par là il est fait violence à la Parole: le Sens de la lettre est une garde pour empêcher que cela n'arrive ; et il exerce cette garde chez ceux qui sont dans les faux d'après la Religion, et qui ne confirment pas ces faux. Le Sens de la lettre de la Parole comme Garde est signifié par les Chérubins dans la Parole, et cette garde y est aussi décrite par eux. Elle est signifiée par les Chérubins qui, après qu'Adam et son Épouse eurent été chassés du Jardin d'Eden, furent placés à l'entrée de ce Jardin, et au sujet desquels on lit ces paroles:

« Lorsque Jéhovah Dieu eut chassé l'homme, il fit habiter du côté de l'Orient du Jardin d'Eden les CHERUBINS, et la flamme de l’épée qui se tourne de côté et d'autre pour garder le chemin de l'Arbre de vie. » - Genèse 3:23-24. Ce que ces paroles signifient, personne ne peut le voir, à moins qu'on ne sache ce qui est signifié par les Chérubins, par le Jardin d'Eden, et par l'Arbre de vie dans ce Jardin ; et ensuite ce qui est signifié par la flamme de l'épée qui se tourne de côté et d'autre ; chacun de ces mots a été expliqué dans les ARCANES CELESTES sur ce Chapitre, à savoir, par les Chérubins est signifiée la Garde; par le chemin de l'arbre de vie est signifiée l'entrée vers le Seigneur, entrée que les hommes trouvent par les Vrais du Sens spirituel de la Parole ; par la flamme de l'épée qui se tourne est signifié le Divin Vrai dans les derniers, lequel est comme la Parole dans le Sens littéral, qui peut être tourné de la même manière. La même chose est entendue par

« Les CHERUBINS D'OR placés sur les deux extrémités du Propitiatoire, qui était sur l'Arche, dans le Tabernacle. » - Exode 25:18-21 ; l'Arche signifiait la Parole, parce que le Décalogue dans l'Arche était le primitif de la Parole, les Chérubins y signifiaient la Garde, c'est pourquoi le Seigneur parla avec Moïse entre les Chérubins, Exode 25:22, 36:8 ; Nombres 7:89 ; et parla dans le sens naturel, car il ne parle avec l'homme que dans le plein, et le Divin Vrai est dans son plein dans le Sens de la lettre, voir ci-dessus, numéro 214-224. Il n'est pas non plus signifié autre chose par

« Les CHERUBINS sur les Rideaux du Tabernacle et sur le Voile. » - Exode 26:31 ; car les Rideaux et les Voiles du Tabernacle signifiaient les derniers du Ciel et de l'Église, par conséquent aussi les derniers de la Parole, voir ci-dessus, numéro 220. Ni par

« Les CHERUBINS sculptés sur les murailles et sur les portes du Temple de Jérusalem, » - I Rois 6:29, 32, 25, voir ci-dessus, numéro 221. Ni par les CHERUBINS dans le Nouveau Temple, Ezéchiel 41:18-20. Comme les Chérubins signifient la Garde pour que le Seigneur, le Ciel, et le Divin Vrai, tel qu'il est dans l'intérieur de la Parole, ne soient pas approchés immédiatement, mais pour qu'ils le soient médiatement par les derniers, il est pour cela même parlé ainsi du Roi de Tyr:

« Toi, qui scelles la mesure, plein de sagesse et parlait en beauté, en Eden le Jardin de Dieu tu as été, toute pierre précieuse (a été) ta couverture ; toi, CHERUBIN, expansion de qui protège. Je t'ai perdu, CHERUBIN PROTECTEUR, dans le milieu des pierres de feu. » Ezéchiel 28:12-14, 16. Tyr signifie l'Église quant aux connaissances du vrai et du bien, et par suite le Roi de Tyr signifie la Parole où sont ces connaissances, et d'où elles viennent ; qu'ici la Parole dans son dernier soit signifiée par ce Roi, et la Garde par le Chérubin, cela est évident, car il est dit:

« Toi qui scelles la mesure, toute pierre précieuse a été ta Couverture ; toi, Chérubin, expansion de qui protège ; » et aussi:

« Chérubin protecteur ; » que par les Pierres précieuses, nommées aussi dans ce passage, soient entendues les choses qui appartiennent au Sens de la lettre, on le voit ci-dessus, numéro 217-218. Comme les Chérubins signifient la Parole dans les derniers, et aussi la Garde, il est dit en conséquence dans David:

« Jéhovah inclina les Cieux, et descendit, et il chevauchait sur un Chérubin. » - Psaumes 18:10-11, « Pasteur d'Israël, qui es assis sur les Chérubins, montre-toi avec éclat. » - Psaumes 80:2.

« Jéhovah, assis sur des Chérubins. ». Psaumes 99:1: Chevaucher sur les Chérubins, être assis sur eux, c'est sur le dernier sens de la Parole. Le Divin Vrai dans la Parole et sa qualité sont décrits par quatre Animaux, qui sont aussi nommés Chérubins, dans Ezéchiel 1, 9, 10, et aussi par les quatre Animaux au milieu du Trône et près du Trône, Apocalypse 4:6 et suivants. Voir L'APOCALYPSE REVELEE, publiée par moi à Amsterdam, numéro L'APOCALYPSE REVELEE 239, 275, 314.

  
Yiya esigabeni / 853  
  

Okususelwe Emisebenzini kaSwedenborg

 

La Vraie Religion Chrétienne #218

Funda lesi Sigaba

  
Yiya esigabeni / 853  
  

218. II. LES BIENS ET LES VRAIS DE LA PAROLE DANS LE SENS DE SA LETTRE SONT ENTENDUS PAR L’URIM ET LE THUMIN SUR L’EPHOD D'AHARON.

L'Urim et le Thumin étaient sur l'Ephod d'Aharon, dont le Sacerdoce représentait le Seigneur quant au Divin Bien et quant à l'Œuvre de la salvation ; par les Vêtements du Sacerdoce ou de sa sainteté étaient représentés les Divins Vrais procédant du Seigneur; par l'Ephod était représenté le Divin Vrai dans son Dernier, ainsi la Parole dans le Sens de la lettre, car c'est là le Divin Vrai dans son dernier; de là les douze Pierres précieuses, avec les noms des douze Tribus d'Israël, qui formaient l'Urim et le Thumin, ont représenté les Divins Vrais d'après le Divin Bien dans tout le complexe. Voici ce qu'on lit sur ce sujet dans Moïse:

« Ils feront l'Ephod d'Hyacinthe et de Pourpre, d'Ecarlate double teint et de Fin Lin tissu; ensuite ils feront un Pectoral de Jugement comme l'ouvrage d'Ephod, et tu le rempliras de remplage de pierre; quatre rangs de pierre ; Rubis, Topaze, Escarboucle, premier rang: Chrysoprase, Saphir, et Diamant, second rang: Cyanèe, Agathe, et Améthyste, troisième rang: Thalassius, Sardoine et Jaspe, quatrième rang. Ces pierres seront selon les Noms des fils d'Israël, à gravures de sceau à chacun selon son Nom elles seront, pour les douze Tribus. Et Aharon portera sur le Pectoral de jugement l’Urim et le Thumin; qu'ils soient sur le cœur d'Aharon, quand il entrera devant Jéhovah. » - Exode 28:6, 15-21, 30. Ce qui a été représenté par les Vêtements d'Aharon, par son Ephod, son Manteau, sa Tunique, son Turban, son Baudrier, a été expliqué dans les ARCANES CELESTES, publiés à Londres, sur ce Chapitre, où il a été montré que par l'Ephod était représenté le Divin Vrai dans son dernier; que par les Pierres précieuses étaient représentés les Vrais qui brillent d'après le bien ; par douze en quatre rangs, tous ces vrais depuis les premiers jusqu'aux derniers; par les douze Tribus, toutes les choses de l'Église; par le Pectoral, le Divin Vrai d'après le Divin Bien dans le sens universel ; par l'Urim et le Thumim, l'éclat du Divin Vrai d'après le Divin Bien dans les derniers ; car Urim, c'est le feu qui brille ; et thumim, c'est l'éclat dans la Langue Angélique, et l'intégrité dans la Langue Hébraïque ; il y a aussi été montré que les Réponses étaient données par les bigarrures de la Lumière, et en même temps par une perception tacite, ou de vive voix; etc. D'après cela, on peut voir que par ces Pierres ont aussi été signifiés les vrais d'après le bien dans le dernier Sens de la Parole ; les réponses du Ciel ne sont données que par ces vrais, parce que dans ce Sens le Divin procédant est dans son Plein.

  
Yiya esigabeni / 853