IBhayibheli

 

Exode 21:30

Funda

       

30 Que si on lui impose un prix pour se racheter, il donnera la rançon de sa vie, selon tout ce qui lui sera imposé.

Okususelwe Emisebenzini kaSwedenborg

 

Arcanes Célestes #9010

Funda lesi Sigaba

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

9010. Et que Dieu ait fait rencontrer sous sa main, signifie ce qui se présente comme cas fortuit : on le voit par l'idée que les anciens avaient du cas fortuit, idée qui consistait à l'attribuer à Dieu ; c'est pourquoi ils exprimaient le cas fortuit en disant : Dieu a fait rencontrer sous la main ; en effet, ceux qui étaient des anciennes Églises savaient que la Providence du Seigneur était dans toutes et dans chacune des choses, et que les choses contingentes, c'est-à-dire, celles qui se présentaient comme un cas fortuit, appartenaient à la Providence ; c'est pour cela que les simples, qui ne pouvaient pas distinguer les choses qui se faisaient d'après la permission d'avec celles qui se faisaient d'après le bon plaisir, attribuaient au Seigneur non-seulement le bien, mais aussi le mal ; le bien, parce qu'ils savaient que tout bien vient du Seigneur, et le mal, à cause de l'apparence ; car lorsque l'homme fait les maux et par eux se détourne du Seigneur, il lui semble que le Seigneur se détourne, parce qu'alors le Seigneur lui apparaît par derrière et non de face : de là vient donc que si un homme frappe quelqu'un par cas fortuit, ainsi sans une volonté avec prévoyance, cela est exprimé par Dieu a faif rencontrer sous la main. Que la Providence du Seigneur soit dans toutes choses en général et en particulier, on le voit, numéros 1919 (fin), 4329, 5122 (fin), 5155, 5195, 5894 (fin), 6058, 6431, 6482, 6483, 6484, 6485, 6486, 6487, 6489, 6491, 7004, 7007, 8478, 8717. On voit aussi que les choses contingentes ou cas fortuits appartiennent à la Providence, numéros 5508, 6493, 6494 ; et que le mal est attribué au Seigneur, lorsque cependant il provient de l'homme, numéros 2447, 5798, 6071, 6832, 6991, 6997, 7533, 7877, 7926, 8197, 8227, 8228, 8282, 8284, 8483, 8632.

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

Okususelwe Emisebenzini kaSwedenborg

 

Arcanes Célestes #5508

Funda lesi Sigaba

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

5508. Et ils lui racontèrent toutes les choses qui leur étaient arrivées, signifie la réflexion d'après le bien de ce vrai sur les choses auxquelles il a été pourvu jusqu'alors : on le voit par la signification de raconter (indiquer), en ce que c'est penser et réfléchir, numéro 2862, car ce qui est raconté à quelqu'un est pensé d'après la réflexion ; et par la signification de toutes les choses qui étaient arrivées, en ce que c'est ce qui vient de la Providence, ou ce à quoi il a été pourvu, ainsi qu'il va être expliqué : cette réflexion procède du bien du vrai, parce qu'ils racontaient à Jacob leur père, par qui est représenté le bien du vrai, numéro 5006 : si la réflexion ne procède pas des vrais qui sont représentés par les fils de Jacob, comme le sens de la lettre l'enveloppe, c'est parce que toute réflexion et par suite toute pensée dans l'inférieur ou l'extérieur, vient du supérieur ou de l'intérieur, quoiqu'elle semble venir de l'inférieur ou de l'extérieur ; et comme le bien du vrai que Jacob représente est intérieur, c'est pour cela qu'il est signifié la réflexion d'après le bien du vrai. Si les choses qui étaient arrivées signifient ce qui vient de la Providence, ou ce à quoi il a été pourvu, c'est parce que tout ce qui survient ou arrive, qu'en d'autres termes on appelle fortuit, et qu'on attribue au hasard ou à la fortune, vient de la Providence ; la Providence Divine opère ainsi d'une manière invisible et incompréhensible, afin que l'homme puisse d'après la liberté attribuer la chose ou à la Providence ou au hasard ; car si la Providence agissait d'une manière visible et compréhensible, il serait à craindre que l'homme, d'après ce qui est visible et compréhensible, ne crût que cela vient de la Providence, et qu'ensuite il ne fit le contraire ; de cette manière le vrai et le faux seraient conjoints dans l'homme intérieur, et le vrai serait profané, ce qui entraîne avec soi la damnation éternelle : voilà pourquoi un tel homme est tenu dans l'incrédulité, plutôt que d'être une fois placé dans la foi, s'il devait ensuite s'en retirer ; c'est là ce qui est entendu dans Ésaïe :

« Dis à ce peuple : Entendez en entendant, mais ne comprenez point ; et voyez en voyant, mais ne connaissez point ; engraisse le cœur de ce peuple, et ses oreilles appesantis, et ses yeux enduis, de peur que peut-être il ne voie de ses yeux, et que de ses oreilles il n'entende, et que son cœur ne comprenne, et qu'il ne se convertisse, et qu'il n'y ait guérison pour lui. » Ésaïe 6:9, Jean 12:40 : c'est aussi pour cela qu'aujourd'hui il ne se fait pas non plus de miracles ; car les miracles, ainsi que toutes les choses visibles et compréhensibles, contraindraient l'homme à croire, et ce qui contraint de la liberté, lorsque cependant toute réformation et toute régénération de l'homme se font dans sa liberté ; ce qui n'est pas implanté dans la liberté ne reste pas ; il y a implantation dans la liberté, quand l'homme est dans l'affection du bien et du vrai, numéro 1937, 1947, 2744, , 3145, 3146, 3158, 4013 ; si, chez les descendants de Jacob, il y a eu tant de miracles, c'était pour les contraindre à observer les statuts dans la forme externe, car cela était suffisant pour eux qui n'étaient que dans les représentatifs de l'Église ; ils étaient dans les externes séparés d'avec les internes, aussi ne purent-ils pas être réformés quant aux intérieurs ; en effet, ils rejetaient entièrement les intérieurs, de là ils ne purent pas non plus profaner les vrais, numéro 3147, 3398, 3399, 3480, 4680 ; de tels hommes ont pu être contraints sans être en danger de profaner le saint. Que l'homme aujourd'hui doive croire les choses qu'il ne voit pas, cela est constant aussi par les paroles du Seigneur à Thomas dans Jean :

« Parce que tu M'as vu, Thomas, tu as cru ; heureux ceux qui ne voient pas, et qui croient ! » Jean 20:29.

Que les choses contingentes, qui d'ailleurs sont attribuées au hasard ou à la fortune, viennent de la Providence Divine, l'Église le reconnaît, il est vrai, mais néanmoins elle ne le croit pas : en effet, qui est-ce qui ne dit pas, quand il sort de quelque grand danger en apparence fortuit, qu'il a été sauvé par Dieu, et qui aussi n'en rend pas grâce à Dieu ? Quand on est élevé aux honneurs et quand on parvient à l'opulence, on appelle aussi cela une bénédiction de Dieu ; ainsi l'homme de l'Église reconnaît que les choses contingentes viennent de la Providence, et néanmoins il ne le croit pas : mais ailleurs, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera donné sur ce sujet de plus grands détails.

  
Yiya esigabeni / 10837