IBhayibheli

 

Matthieu 7

Funda

   

1 Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés.

2 Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l'on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez.

3 Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'oeil de ton frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton oeil?

4 Ou comment peux-tu dire à ton frère: Laisse-moi ôter une paille de ton oeil, toi qui as une poutre dans le tien?

5 Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton oeil, et alors tu verras comment ôter la paille de l'oeil de ton frère.

6 Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent.

7 Demandez, et l'on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira.

8 Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l'on ouvre à celui qui frappe.

9 Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s'il lui demande du pain?

10 Ou, s'il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent?

11 Si donc, méchants comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent.

12 Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c'est la loi et les prophètes.

13 Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là.

14 Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent.

15 Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs.

16 Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons?

17 Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits.

18 Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits.

19 Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu.

20 C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.

21 Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.

22 Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom? n'avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom?

23 Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité.

24 C'est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc.

25 La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison: elle n'est point tombée, parce qu'elle était fondée sur le roc.

26 Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable.

27 La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison: elle est tombée, et sa ruine a été grande.

28 Après que Jésus eut achevé ces discours, la foule fut frappée de sa doctrine;

29 car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme leurs scribes.

   

Okususelwe Emisebenzini kaSwedenborg

 

Arcanes Célestes #2851

Funda lesi Sigaba

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

2851. Ta semence héritera la porte de tes ennemis, signifie que la charité et la foi prendront la place qu'occupaient auparavant le mal et le faux : on le voit par la signification d'hériter, en ce que c'est recevoir la vie du Seigneur, numéro 2658, ici prendre la place, parce que quand la charité et la foi sont où étaient précédemment le mal et le faux, alors la vie du Seigneur prend la place du mal et du faux ; par la signification de la semence, en ce qu'elle est la charité et la foi, numéros 1025, 1447, 1610, 1941 ; par la signification de la porte, dont il va être parlé ; et par la signification des ennemis, en ce qu'ils sont les maux et les faux, ou, ce qui est de même, ceux qui sont dans le mal et le faux ; ceux-ci sont signifiés dans le sens interne de la Parole par les ennemis et les adversaires. Quant à ce qui concerne la signification de la Porte, il y a en général deux portes chez chaque homme ; l'une, qui est ouverte aux maux et aux faux qui en proviennent, a son issue vers l'enfer, dans cette porte sont les génies et les esprits infernaux ; l'autre porte, qui est ouverte aux biens et aux vrais qui en procèdent, a son issue vers le ciel, dans cette porte sont les Anges ; ainsi il y a une porte qui conduit à l'enfer, et une porte qui conduit au ciel : la porte de l'enfer est ouverte à ceux qui sont dans le mal et dans le faux, et c'est seulement par des fentes çà et là que pénètre par en haut quelque lumière du ciel, par laquelle ils puissent penser et raisonner ; mais la porte du ciel est ouverte à ceux qui sont dans le bien vrai du bien : il y a, en effet, deux chemins qui conduisent au mental rationnel de l'homme ; un chemin supérieur ou interne par lequel entrent le bien et le vrai qui procèdent du Seigneur, et un chemin inférieur ou externe par lequel entrent le mal et le faux qui sortent de l'enfer ; le mental rationnel, vers lequel se dirigent les chemins, est lui-même dans le milieu ; ce mental, d'après les biens et les vrais, qui y sont, est comparé dans la Parole à une ville et appelé ville, il lui est assigné des portes, et il est décrit çà et là, en ce que des ennemis, c'est-à-dire, les mauvais génies et les mauvais esprits, assiègent cette ville et l'attaquent, et qu'elle est défendue par les Anges du Seigneur, c'est-à-dire, par le Seigneur ; les génies et les esprits infernaux, avec les maux et les faux, ne peuvent pas venir au-delà de la porte inférieure ou externe, ni pénétrer jamais dans la ville : s'ils pouvaient pénétrer dans la ville ou dans le mental rationnel, l'homme serait entièrement perdu ; mais quand ils parviennent jusqu'au point qu'il leur semble avoir pris d'assaut cette ville, alors elle est fermée, de sorte qu'il n'y influe plus du ciel ni bien ni vrai ; il en influe seulement, comme il a été dit, quelque peu par des fentes çà et là ; il en résulte que de tels hommes n'ont plus rien de la charité ni rien de la foi, et qu'ils placent le bien dans le mal et le vrai dans le faux ; il en résulte aussi qu'ils ne sont plus véritablement rationnels, quoiqu'il leur semble qu'ils le sont, Nos 1914, 1944 ; et de là vient que ces hommes sont appelés morts, quoiqu'ils croient avoir plus de vie que les autres, numéros 81, 290 f ; et tout cela, parce que la porte du ciel leur a été fermée ; dans l'autre vie, on découvre et on aperçoit clairement qu'elle leur a été fermée ; et aussi vice versa, que la porte du ciel a été ouverte à ceux qui sont dans le bien et dans le vrai. Quant à, ce qui concerne spécialement la Porte des ennemis, de laquelle il s'agit dans ce Verset, elle est chez l'homme dans son mental naturel ; lorsque l'homme est entièrement naturel ou non-régénéré, les maux et les faux occupent cette porte, ou, ce qui est la même chose, les mauvais génies et les mauvais esprits influent en elle avec les cupidités du mal et les persuasions du faux, Voir numéros 687, 697, 1692 ; mais lorsque l'homme devient spirituel ou est régénéré, les maux et les faux, ou, ce qui est de même, les mauvais génies et les mauvais esprits, sont chassés de cette porte, ou de ce mental, et quand ils ont été chassés, ils sont remplacés par les biens et les vrais, ou par la charité et la foi ; c'est ce qui est signifié par ces mots : ta semence héritera la porte de tes ennemis ; cela se fait dans le particulier chez tout homme quand il est régénéré, et également dans l'autre vie pour ceux qui viennent dans le Royaume du Seigneur, et cela se fait aussi dans le commun, ou dans l'Eglise qui est composée de plusieurs : c'est ce qui a été représenté en ce que les fils d'Israël ont chassé les nations de la terre de Canaan ; dans le sens littéral cela est entendu par ta semence héritera la porte des ennemis, mais dans le sens interne c'est ce qui vient d'être dit qui est signifié ; de là vient que dans les temps anciens c'était un usage solennel de s'exprimer ainsi, lorsqu'on bénissait ceux qui se mariaient, comme on le voit aussi par la bénédiction que Laban donna à Rebecca sa sœur, lorsqu'après avoir été fiancée elle se rendait près de Isaac :

« Notre sœur ! Que tu sois en milliers de myriades, et que ta semence hérite la porte de ceux qui te haïssent ! » - Genèse 24:60 :

Que de telles choses soient signifiées dans la Parole par la porte des ennemis ou de ceux qui haïssent, on peut le voir par les passages suivants.

Dans Ésaïe :

« Je détruirai par la famine ta racine, et je tuerai tes restes ; hurle, Porte ; crie, ville ; tu t'es fondue, Philistée, toi, toute entière ; parce que du septentrion la fumée est venue, » - Ésaïe 14:30-31.

Détruire par la famine la racine et tuer les restes, c'est enlever les biens et les vrais qui ont été intérieurement renfermés par le Seigneur ; que les restes (reliquiœ) soient ces biens et ces vrais le voit numéros 468, 530, 560, 561, 562, 661, 798, 1050, 1738, , 2284 ; la porte, c'est l'entrée qui conduit aux intérieurs ou au mental rationnel ; la ville désigne ce mental, ou ce qui est la même chose, et les biens et les vrais qui y sont, numéros 402, 2268, 2450, 2451, 2712 ; la Philistée désigne la science des connaissances de la foi, ou, ce qui est de même, ceux qui sont dans la science de ces connaissances, et non dans les biens de la foi, numéros 1197, 1198 ; la fumée qui vient du septentrion, c'est le faux qui provient de l'enfer ; que la foi soit le faux provenant du mal, on le voit numéro 1861.

Dans le Même :

« La ville de vanité sera renversée, toute maison sera fermée pour que personne n'entre ; il y aura clameur au sujet du vin dans les places, toute allégresse sera désolée, la joie de la terre sera exilée, ce qui restera dans la ville (sera) une désolation, et la porte sera frappée par la dévastation, car il en sera ainsi au milieu de la terre, au milieu des peuples. » - Ésaïe 24:10-11, 12-13.

La ville de vanité qui sera renversée, c'est le mental humain qui sera privé du vrai ; toute maison, en ce qu'elle sera fermée, signifie qu'il n'y aura point de bien : que la maison soit le bien, on le voit numéros 2233, 2234 ; la clameur au sujet du vin dans les places, c'est l'état du faux ; on peut voir que la clameur se dit des faux numéro 2240 ; le vin est le vrai, au sujet duquel il y a clameur, parce qu'il manque, numéro 1071, 1798 ; que les places sont ce qui conduit aux vrais, numéro 2336 ; l'allégresse qui est désolée se dit du vrai, la joie de la terre qui est exilée se dit du bien : de là on voit ce qui est signifié par ces mots, ce qui restera dans la ville sera une désolation, et par ceux-ci, la porte sera frappée par la dévastation ; il est dit que la porte est dévastée, quand il n'y a que les maux et les faux qui règnent.

Dans Jérémie :

« Les chemins de Sion sont dans le deuil, de ce qu'on ne vient point à la fête fixée ; toutes ses Portes ont été désolées, ses prêtres gémissent, ses vierges sont dans l'anxiété, et elle est dans l'amertume : ses ennemis sont devenus chefs, ses adversaires sont dans la sécurité, parce que Jéhovah l'a accablée d'anxiété, à cause de la multitude de ses prévarications, ses petits-enfants s'en sont allés captifs devant l'ennemi. » - Lamentations 1:4-5.

Les chemins de Sion qui sont dans le deuil, signifient qu'il n'y a plus de vrais qui procèdent du bien ; que les chemins soient les vrais, on le voit numéros 189, 627, 2333 ; toutes les portes désolées, signifient que toutes les entrées ont été occupées par les faux ; les ennemis devenus chefs, signifient que ce sont les maux qui règnent.

Dans le Même :

« Jéhovah a mis dans le deuil l'avant mur et la muraille de la fille de Sion, ils languissent ensemble ; ses portes ont été enfoncés dans la terre, il a détruit et brisé ses barres ; son roi et ses princes (sont) parmi les nations ; il n'y a point de loi, même ses prophètes n'ont point rencontré la vision de Jéhovah ; ils ont ouvert sur toi leur bouche tous tes adversaires ; ils ont sifflé et grincé des dents ; ils ont dit : nous avons englouti ; certainement ce jour est celui que nous avons attendu, nous avons trouvé, nous avons vu. » - Lamentations 2:8-9, 16.

Les portes enfoncées dans la terre, signifient que le mental naturel a été occupé par les maux et par les faux ; son roi et ses princes parmi les nations, signifient que les vrais ont été plongés dans les maux ; on peut voir que le roi est le vrai en général, numéros 1672, 1728, 2015, 2069 ; que les princes sont les vrais principaux, numéros 1482, 2089 ; que les nations sont les maux, numéros 1259, 1260, 1849, 1868, 2588.

Dans Moïse :

« Une nation de loin, de l'extrémité de la terre, te pressera dans toutes tes portes, dans toute ta terre ; ainsi te pressera ton ennemi. » - Deutéronome 28:52-53.

C’est une des malédictions que Moïse a prédites aux peuples, s'ils ne persévéraient pas à observer les préceptes et les statuts ; la nation de loin, de l'extrémité de la terre, signifie, dans le sens interne, les maux et les faux, ou ceux qui sont dans le mal et dans le faux ; presser dans toutes les portes, c'est fermer toute entrée au bien et au vrai.

Nahum :

« Voici, ton peuple est comme des femmes au milieu de toi, à tes ennemis en ouvrant elles ont été ouvertes les portes de la terre, le feu a dévoré tes barres : puise pour toi les eaux du siège, fortifie tes remparts, entre dans la boue et pétris l'argile, répare le four à briques. » - Nahum 3:13-14.

Les portes de la terre ouvertes aux ennemis, signifient que les maux occupent la place où doivent être les biens.

Dans le Livre des Juges :

« Les chemins n'étaient point fréquentés, et ils allaient par des sentiers, ils allaient par des chemins tortueux ; il n'y avait point de bourgs dans Israël : choisissait-il des Dieux nouveaux, alors les portes étaient assiégées ; à peine voyait-on un bouclier ou une lance parmi quarante (hommes) d'Israël. » - Juges 5:6-7, 8.

C’est la prophétie de Déborah et de Barak ; les portes assiégées, ce sont les biens et les vrais.

Dans David :

« Ils méditent contre moi ceux qui habitent à la porte ; ils (me) raillent eu chantant ceux qui boivent la cervoise. » - Psaumes 69:13.

Ceux qui habitent à la porte sont les maux et les faux, et ce sont aussi les infernaux.

Dans Ézéchiel :

« Dans les visions de Dieu il fut conduit à l'entrée de la porte intérieure qui regarde du côté du septentrion ; là, il vit les grandes abominations de la maison d'Israël : il fut conduit aussi à l'entrée de la porte de la maison de Jéhovah, qui regarde du côté du septentrion ; aussi des abominations. » - Ézéchiel 8:3, 6, 14-15.

L'entrée de la porte intérieure qui regarde du côté du septentrion, c'est la place où sont les faux intérieurs ; l'entrée de la porte de la maison de Jéhovah, du côté du septentrion, c'est où sont les maux intérieurs : qu'il y ait des faux et des maux intérieurs, et qu'il y ait une sphère intérieure dans laquelle sont de tels esprits et de tels génies, on le voit, numéros 2121, 2122, 2123, 2124.

Dans David :

« Voici, la possession de Jéhovah, (ce sont) les fils ; la récompense (est) le fruit du ventre ; comme des flèches dans la main d'un puissant, ainsi (sont) les fils des prémices : heureux l'homme qui en a rempli son carquois ! Ils ne seront pas confus, car ils parleront avec les ennemis à la porte. » - Psaumes 127:3, 4, 5.

Parler avec les ennemis à la porte, c'est ne craindre en rien les maux ni les faux, ni par conséquent l'enfer.

Dans Ésaïe :

« En ce jour-là, Jéhovah Zebaoth sera en esprit de jugement pour celui qui est assis pour le jugement, et en force pour ceux qui repoussent le combat à la porte ; et même ceux-ci s'égarent par le vin et se fourvoient par la cervoise. » - Ésaïe 28:5-6, 7.

Dans le Même :

« Ils seront retranchés ceux qui font pécher les hommes par la Parole, et qui tendent des pièges à celui qui réprimande à la porte, et qui font pencher le juste vers la vanité. » - Ésaïe 29:20-21.

Dans le Même :

« Elam a pris le carquois dans le char de l'homme, des cavaliers, Kir a découvert le bouclier ; et il est arrivé que l'élite de tes vallées a été remplie de chars et de cavaliers ; en se plaçant ils se sont placés à la porte ; et en ce jour-là il a regardé vers l'arsenal de la maison de la forêt. » - Ésaïe 22:6, 7, 8.

Dans Jérémie :

« Juda a été dans le deuil, et ses portes sont devenues languissantes ; ils ont été noircis dans la terre, et le cri de Jérusalem est monté ; les grands ont envoyé les inférieurs vers les eaux ; ils sont venus aux fosses, ils n'ont point trouvé d'eaux. » - Jérémie 14:1, 2, 3.

Dans Je Même :

« Les Anciens ont cessé d'être à la Porte, les jeunes gens (ont cessé) leurs chants. » - Lamentations 5:14.

On peut voir par ces passages ce que signifie la porte des ennemis, c'est-à-dire qu'elle signifie l'enfer, ou les infernaux qui attaquent continuellement les biens et les vrais ; leur siège est chez l'homme, comme il a été dit, dans son mental naturel ; mais lorsque l'homme est tel, qu'il admet les biens et les vrais, par conséquent les anges, les infernaux sont chassés de cette place par le Seigneur ; une fois qu'ils ont été chassés, la porte du ciel ou le ciel s'ouvre ; il est aussi parlé de cette porte çà et là dans la Parole, comme dans Ésaïe :

« Cantique dans la terre de Juda ! Une ville forte est à nous, en salut il posera les murailles et l'avant-mur ; ouvrez les portes, et elle entrera la nation juste qui garde les fidélités. » - Ésaïe 26:1-2.

Dans le Même :

« Ainsi a dit Jéhovah à son Oint, à Choresch, dont j'ai pris la (main) droite, afin de faire descendre devant lui les nations, et j'ouvrirai les reins des rois, afin d'ouvrir devant lui les battants, et les Portes ne seront point fermées. Moi j'irai devant toi, et je redresserai ce qui est tortueux ; je romprai les battants d'airain, et je briserai les barres de fer. » - Ésaïe 45:1-2.

Dans le Même :

« Les fils de l'étranger bâtiront tes murailles, et leurs rois seront à ton service ; ils tiendront continuellement tes portes ouvertes, ni jour ni nuit elles ne seront fermées : on n'entendra plus parler de violence dans ta terre, de dévastation ni de fracture dans les confins ; et tu appelleras tes murailles, salut, et tes Portes. Louange. » - Ésaïe 60:10-11, 18.

Dans le Même :

« Passez, passez les Portes ; préparez le chemin au peuple, frayez, frayez le sentier ; dites à la fille de Sion : Voici, ton salut vient. » - Ésaïe 62:10-11, 12.

Dans Michée :

« Ils passeront par la Porte, et ils sortiront par elle, et leur Roi passera devant eux, et Jéhovah (sera) à leur tête. » - Michée 2:13.

Dans David :

« Portes, élevez vos têtes ; et haussez-vous, portes (ostia) éternelles, et le Roi de gloire entrera. Qui (est) ce Roi de gloire ? Jéhovah le fort et le héros, Jéhovah le héros de guerre. Portes, élevez vos têtes ; élevez-(les), portes (ostia) éternelles. » - Psaumes 24:7-8, 9, 10.

Dans le Même : Célèbre Jéhovah, Jérusalem ; loue ton Dieu, Sion ; parce qu'il renforce les barres de tes portes, il bénit tes fils au milieu de toi. » - Psaumes 147:12-13.

Par ces passages on voit que la porte du ciel est où sont les Anges chez l'homme, c'est-à-dire où est l'influx du bien et du vrai procédant du Seigneur ; qu'ainsi il y a, comme il a été dit, deux portes : le Seigneur parle ainsi des deux Portes dans Matthieu :

« Entrez par la porte étroite, parce que large (est) la porte et spacieux (est) le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui y entrent, parce que étroit (est) la porte et resserré (est) le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui le trouvent. » - Matthieu 7:12, 13, Luc 13:23-24.

En outre il est souvent question, dans Ézéchiel et dans l'Apocalypse, des Portes de la Nouvelle Jérusalem et des Portes du Nouveau Temple, par lesquelles il n'est entendu autre chose que l'entrée dans le ciel, Voir au sujet de ces portes, - ; Ézéchiel 43:1-2, 4 ; Ézéchiel 44:1-2, 3 ; , 12 ; Ézéchiel 48:31, 32, 33-34. Apocalypse 21:12-13, 21, 25 ; Apocalypse 22:14. Ésaïe 54:11-12. C'est de là que Jérusalem est appelée « la Porte du peuple. » - Michée 1:9. .

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

Okususelwe Emisebenzini kaSwedenborg

 

Arcanes Célestes #2658

Funda lesi Sigaba

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

2658. Car le fils de cette servante n'héritera pas avec mon fils, avec Isaac, signifie que le Rationnel purement humain ne pouvait avoir, avec le Rationnel Divin même, une vie commune, ni quant au vrai, ni quant au bien : on le voit par la signification d'hériter, en ce que c'est avoir la vie d'un autre, ainsi qu'il va être expliqué ; par la signification du fils de la servante, en ce qu'il est le Rationnel purement humain quant au vrai et quant au bien, numéro 2657 ; et par la signification de mon fils, de Isaac, en ce que mon fils est le Rationnel Divin quant au vrai, et Isaac, le Rationnel Divin quant au bien, numéros 2623, 2630 ; que Isaac soit le Rationnel Divin quant au bien, d'après la signification du rire d'où son nom est tiré, en ce que c'est l'affection du vrai ou le bien du vrai, c'est ce qui est évident par les Vers. 6, 7, numéros 2640, 2641, 2643. D'après cela, on voit clairement que ces mots, le fils de cette servante n'héritera pas avec mon fils, avec Isaac, signifient que le Rationnel purement humain ne peut avoir, avec le Rationnel Divin, une vie commune, ni quant au vrai, ni quant au bien : qu'il ne puisse avoir une vie commune, on le voit par cela seul que le Divin est la vie même et a par conséquent la vie en Soi-Même, tandis que ce qui est purement humain est un organe de la vie, et n'a pas par conséquent la vie en soi-même ; l'Humain du Seigneur, lorsqu'il eut été fait Divin, n'a plus été un organe de la vie ou un récipient de la vie, mais il a été la vie même, telle que celle de Jéhovah Lui-Même : il l'eut d'abord par sa conception même de Jéhovah, ce qui est bien évident par les paroles du Seigneur Lui-même, dans Jean :

« Comme le Père a la vie en Lui-Même, ainsi il a donné au fils d'avoir la vie en Lui-Même. » - Jean 5:26.

Le Divin Humain est ce qui est appelé le Fils, numéros 1729, 2159, 2628.

Dans le Même :

« En Lui (le Verbe) était la Vie, et la Vie était la lumière des hommes. » - Jean 1:4 :

Dans le Même :

« Jésus dit : » Je suis le chemin, la vérité et la Vie. » - Jean 14:6 :

Dans le Même :

« Jésus dit : Je suis la résurrection et la Vie ; celui qui croit en Moi, quand même il serait mort, vivra. » - :

Dans le Même :

« Le Pain de Dieu est celui qui est descendu du ciel et qui donne la Vie au monde. » - Jean 6:33.

Que l'homme, au contraire, ne soit pas la vie, mais qu'il soit un organe ou un récipient de la vie, on le voit numéro 2021, et ailleurs çà et là ; d'après cela, on peut voir que, lorsque le Seigneur devint aussi Jéhovah quant à l'Humain, ce qui n'était pas la vie en soi, c'est-à-dire, ce qui était purement humain, fut rejeté ; c'est ce qui est signifié en ce que le fils de la servante ne pouvait pas hériter avec le fils, avec Isaac. Qu'hériter, dans le sens interne, quand il se dit du Seigneur, ce soit avoir la vie du Père, par conséquent avoir la vie en Soi-même ; et que lorsqu'il se dit des hommes, ce soit avoir la vie du Seigneur, c'est-à-dire, recevoir la vie par le Seigneur, c'est ce qu'on voit par plusieurs passages de la Parole ; avoir la vie en Soi-Même est l'Être même de la vie, c'est-à-dire, Jéhovah ; mais avoir la vie du Seigneur, ou recevoir du Seigneur la vie, c'est recevoir le Seigneur par l'amour et par la foi ; et comme ceux-là sont dans le Seigneur et appartiennent au Seigneur, ils sont nommés ses héritiers et ses fils. Dans la Parole de l'Ancien Testament l'Héritage se dit tant du céleste ou du bien, que du spirituel ou du vrai, mais néanmoins quand il s'agit du céleste, il n'est pas exprimé par le même mot que quand il s'agit du spirituel ; le mot qui concerne le céleste peut être traduit par posséder en héritage, et l'autre par hériter ; même dans la langue originale, le premier de ces mots renferme la possession, et le second, une dérivation de la possession, ainsi qu'il en est du céleste à l'égard du spirituel, ou du bien à l'égard du vrai ; dans ce Verset, où par Isaac est représenté le Divin Rationnel, l'être Divin Humain du Seigneur, c'est le mot de possession par le droit héréditaire, parce que le Divin Humain du Seigneur est le Seul Possesseur Héritier, ainsi qu'il l'enseigne Lui-Même dans une parabole, - Matth , , ; Marc 12:7 ; Luc 20:14, - et çà et là il déclare que tout ce qui appartient au Père est à Lui. Que, dans la Parole, posséder en héritage et hériter, quand cela se dit des hommes, signifient recevoir du Seigneur la vie, par conséquent la vie éternelle ou le ciel, car ceux-là seuls qui reçoivent la vie du Seigneur reçoivent le ciel, c'est ce qu'on voit dans Jean :

« Celui qui vaincra possédera toutes choses en héritage, et je serai son Dieu, et il sera mon fils. » - Apocalypse 21:7.

Dans Matthieu :

« Quiconque aura quitté maisons, ou frères, ou sœurs, à cause de mon Nom, recevra le centuple, et il possédera en héritage la vie éternelle. » - ; Marc 10:17 ; Luc 18:18 :

Là, le ciel est nommé la vie éternelle ; ailleurs, il est simplement appelé la vie par exemple, dans Matthieu 18:8-9, 19:17 ; , 29 ; et cela, parce que le Seigneur est la Vie même, et que celui qui reçoit la vie du Seigneur est dans le ciel.

Dans David :

« Dieu sauvera Sion, et il bâtira les cités de Juda, et ils y habiteront, et ils la posséderont en héritage, et la semence de ses serviteurs en hériteront, et ceux qui aiment son Nom y habiteront. » - Psaumes 69:36, .

Là, posséder en héritage se dit de ceux qui sont dans l'amour céleste ; hériter se dit de ceux qui sont dans l'amour spirituel.

Dans Ésaïe :

« Celui qui se confie en Moi héritera la terre, et il possédera en héritage la montagne de ma sainteté. » - Ésaïe 57:13.

Le même observation.

Dans Moïse :

« Je vous conduirai à la terre touchant laquelle j'ai levé ma main, que je la donnerais à Abraham, à Isaac et à Jacob, et je vous la donnerai en possession héréditaire. » - Exode 6:8.

Ces paroles, dans le sens de la lettre, signifient que la terre de Canaan leur serait donnée en possession héréditaire, ce qui fut en effet accompli ; mais dans le sens interne, elles signifient que le ciel serait donné à ceux qui sont dans l'amour et dans la foi pour le Seigneur ; car de même qu'Abraham, Isaac et Jacob représentent le Seigneur, de même ils signifient l'amour même et la foi même, par conséquent ceux qui sont dans l'amour et dans la foi, et ainsi ceux qui sont dans le Seigneur : il en est aussi de même quand il est dit, dans Matthieu 8:11, que plusieurs seront à table dans le Royaume des cieux avec Abraham, Isaac et Jacob ; en effet, dans le ciel, on ne connaît nullement Abraham, Isaac et Jacob, mais seulement on sait ce qui est représenté et signifié par eux, pareillement ce qui est signifié par être à table ou par manger avec eux ; car tous les noms, dans la Parole, signifient des choses, voir numéros 1224, 1264, 1876, 1888 ; et la terre de Canaan est la Canaan céleste ou le ciel, numéros 1585, 1607, 1866, qui est aussi appelé simplement terre, numéros 1413, 1607, 1733, 2571 ; comme encore dans Matthieu :

« Heureux les débonnaires, parce qu'ils recevront l'héritage de la terre. » - Matthieu 5:5.

  
Yiya esigabeni / 10837