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Genèse第30章:42

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42 Mais quand les brebis étaient tardives, il ne les mettait point; et les tardives appartenaient à Laban, et les hâtives à Jacob.

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Arcanes Célestes#3905

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3905. Et vit Rachel qu'elle n'enfantait point à Jacob, signifie que le vrai intérieur n'était point encore reconnu : On le voit par la représentation de Rachel, en ce qu'elle est l'affection du vrai intérieur ou le vrai intérieur, numéros 3758, 3782, 3793, 3819 ; par la signification d'enfanter, en ce que c'est reconnaître par la foi et aussi par l'acte, ainsi qu'il va être montré ; et par la représentation de Jacob, en ce qu'il est le bien du vrai naturel, numéros 3669, 3677, 3829, et dans tout le Chapitre précédent. Si enfanter signifie reconnaître par la foi et aussi par l'acte, c'est parce que les enfantements dans la Parole signifient des enfantements spirituels, numéros 1145, 1255, 3860, 3868 ; l'enfantement spirituel est la reconnaissance et la foi du vrai et du bien, ici la reconnaissance par la foi et aussi par l'acte, savoir, du vrai intérieur représenté par Rachel ; comme aucune chose n'est reconnue par la foi avant qu'on vive selon cette chose, c'est pour cela qu'il est dit la reconnaissance par la foi et aussi par l'acte ; les vrais de la foi qui ne sont point appris en vue de les mettre en pratique, mais qui le sont seulement en vue de les savoir, s'adjoignent aux affections du mal et du faux ; c'est pourquoi, ils n'appartiennent point à la foi chez celui qui les a appris, mais ils sont intérieurement contre la foi.

  
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Arcanes Célestes#3603

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3603. Et tu briseras son joug de dessus ton cou, signifie qu'il y aura alors conjonction par le bien et que le vrai appartiendra au bien : on le voit par la signification de briser le joug de dessus le cou, en ce que c'est la délivrance ; que le cou signifie l'influx et la communication, et par suite la conjonction, et le joug sur le cou, la fermeture et l'interception, c'est ce qu'on voit numéro 3542 ; ainsi, briser le joug de dessus le cou, c'est la délivrance de la fermeture et de l'interception, par conséquent la conjonction par le bien, et alors le Vrai appartient au bien, car lorsqu'il n'y a plus ni fermeture ni interception, le bien influe et se conjoint au vrai. D'après ce qui a été dit et montré jusqu'ici, on peut voir comment ces choses se passent ; mais il en est peu qui comprennent ce que c'est que la priorité apparente du vrai et l'infériorité du bien pendant ce temps, et cela par cette raison principalement qu'il en est peu qui réfléchissent sur de telles choses, et que de plus on ne réfléchit pas même au sujet du bien, qu'il est distinct du vrai ; tous ceux-là qui vivent de la vie de l'amour de soi et de l'amour du monde ignorent aussi ce que c'est que le bien, car ils ne croient pas qu'il y ait d'autre bien que ce qui provient de ces deux amours ; et comme ils ignorent ce que c'est que le bien, ils ignorent aussi ce que c'est que le vrai, car le vrai appartient au bien ; ils savent, à la vérité, d'après la révélation, que le bien, c'est aimer Dieu et le prochain, et que le vrai ce sont les doctrinaux qui sont tirés de la Parole ; mais comme ils ne conforment pas leur vie à ces doctrinaux, ils n'ont aucune perception de ce bien ni de ce vrai, mais ils ont seulement des connaissances séparées d'avec le bien et le vrai ; bien plus, ceux-là mêmes qui sont régénérés ne savent pas non plus ce que c'est que le bien avant qu'ils aient été régénérés ; car avant cette régénération ils s'imaginaient que le vrai était le bien, et que faire selon le vrai, c'était faire le bien, lorsque cependant ce qu'ils font alors est non pas le bien, mais le vrai ; quand l'homme est dans cet état, il est dans l'état qui est décrit par Jacob et dans la bénédiction donnée à Jacob ; mais quand l'homme vient dans l'état où il fait le bien d'après l'affection du bien, c'est-à-dire quand il a été régénéré, il vient dans l'état qui est décrit dans la Bénédiction donnée à Esaü : cela peut être illustré par les choses qui se manifestent chez l'homme dans son premier âge et dans le second, et ensuite dans le troisième et le quatrième ; l'homme, dans le premier âge, ne sait que de mémoire les choses qui sont dans la Parole, il en est de même de celles qui sont dans les doctrinaux de la foi, et alors il se croit bon, quand il en connaît un grand nombre, et peut en appliquer quelques-unes non à sa vie, mais à celle des autres ; dans le second âge, quand il a grandi davantage, il n'est pas content de posséder par la mémoire seule les choses qui sont dans la Parole et celles qui sont dans les doctrinaux, mais il commence alors à y réfléchir, d'après sa pensée, et en tant qu'il peut y ajouter par sa pensée, cela lui plaît ; par là il est dans l'affection du vrai d'après un certain amour mondain, qui aussi est un moyen pour qu'il apprenne plusieurs choses qui sans cela auraient été laissées de côté : mais dans le troisième âge, s'il est du nombre de ceux qui peuvent être régénérés, il commence à penser à l'usage, et alors à réfléchir sur les choses qu'il lit dans la Parole et puise dans les doctrinaux, en vue de l'usage ; quand il est dans cet étal, l'ordre est renversé, savoir, en ce que le vrai n'est plus ainsi placé au premier rang : mais dans le quatrième âge, quand c'est l'âge de sa régénération, comme alors l'état est plein, ainsi qu'il a été dit numéro 2636, il aime la Parole et les doctrinaux tirés de la Parole, c'est-à-dire le Vrai, en vue du bien de la vie, par conséquent d'après le bien de la vie ; ainsi se trouve au premier rang le bien qui, jusqu'à ce moment, avait été en apparence au second rang : si le bien a été en apparence au second rang, cela vient de ce qu'il était caché intimement dans toute son affection, et n'a pu se manifester, parce qu'il y avait au dehors des choses avec lesquelles il ne pouvait pas concorder, savoir, des choses vaines et futiles, comme sont celles qui appartiennent à la gloire du monde et de soi-même ; mais après qu'il a été régénéré, ces choses se retirent ; et le bien, qui était caché intimement, son comme d'une prison et influe dans les choses qui sont au dehors, et il fait que les vrais sont à lui, ou sont des vrais du bien, et ainsi il se manifeste. Le Bien chez l'homme est, pendant ce temps-là, comme cet involontaire qui est dans son volontaire, dans chacune des choses qu'il pense, et par suite dans chacune des choses qu'il fait ; l'homme ne sait pas qu'il a cet involontaire, parce qu'il ne perçoit chez lui autre chose que ce qui est sien, c'est-à-dire volontaire ; cet involontaire est double, l'un est son héréditaire qui lui vient du père et de la mère, l'autre influe du Seigneur par le Ciel ; quand l'homme grandit, celui qui lui vient de ses parents par l'héréditaire se manifeste de plus en plus, si l'homme est tel qu'il ne se laisse point régénérer, car c'est delà qu'il tire les maux et qu'il les fait siens ou propres ; mais l'involontaire qui influe du Seigneur par le Ciel se manifeste dans l'âge adulte chez ceux qui sont régénérés ; chez ceux-ci cet involontaire a, pendant ce temps, disposé et gouverné en général et en particulier toutes les choses de la pensée et aussi de la volonté, quoiqu'il ne se soit pas montré.

  
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