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Genèse第34章:27

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27 Les fils de Jacob se jetèrent sur les morts, et pillèrent la ville, parce qu'on avait déshonoré leur soeur.

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Arcanes Célestes#4493

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4493. Et ils circoncirent tout mâle, tous ceux sortants de la porte de sa ville, signifie l'accession aux externes ; on le voit par la signification de circoncire tout mâle, en ce que c'est être initié par là dans les représentatifs et dans les significatifs des descendants de Jacob, quant aux externes seuls, numéro 4486 : et par la signification de sortir de la porte de la ville, en ce que c'est s'éloigner de la doctrine de l'Église chez les Anciens, numéro 4492 ; et comme l'éloignement de la doctrine et l'accession aux externes sont signifiés, c'est pour cela qu'il est dit deux fois, sortants de la porte de sa ville, et non aussi en même temps comme ailleurs, entrants par la porte, car entrer signifie accéder à la doctrine et s'éloigner des externes, mais ici c'est le contraire. Il va être dit comment ces choses se passent : Les hommes de la Très-Ancienne Église, dont Chamor, Schéchem et leurs familles étaient des restes, étaient absolument d'un autre génie et d'un antre caractère que les hommes de l'Ancienne Église ; en effet, les hommes de la Très-Ancienne Église ont eu un volontaire dans lequel était l'intégrité, mais il n'en a pas été de même des hommes de l'Ancienne Église ; c'est pourquoi le Seigneur a pu, chez les hommes de la Très-Ancienne Église, influer par le volontaire, ainsi par le chemin interne, mais il ne l'a pas pu chez les hommes de l'Ancienne Église, car chez ceux-ci le volontaire avait été entièrement perdu, mais le Seigneur influait dans leur intellectuel, ainsi non par le chemin interne, mais par le chemin externe, comme il a déjà été dit numéro 4489 ; influer par le volontaire, c'est influer par le bien de l'amour, car tout bien appartient à la partie volontaire ; tandis qu'influer par l'intellectuel, c'est influer par le vrai de la foi, car tout vrai appartient à la partie intellectuelle ; dans celle-ci, savoir, dans la partie intellectuelle le Seigneur chez les hommes de l'Ancienne Église a formé une nouvelle volonté, lorsqu'il les a régénérés ; on a déjà vu que les biens et les vrais avaient été implantés dans la partie volontaire des hommes de la Très-Ancienne Église, numéro 895, 927 ; mais qu'ils avaient été implantés dans la partie intellectuelle des hommes de l'Ancienne Église, numéro 863, 875, 895, 927, 2124, 2256, 4328 ; que la nouvelle volonté est formée dans la partie intellectuelle, numéro 928, 1023, 1043, 1044, 4328 ; qu'il y a parallélisme entre le Seigneur et le bien chez l'homme, mais non entre le Seigneur et le vrai, numéro 1831, 1832, 2718, 3514 ; et que de là les hommes de l'Ancienne Église furent relativement dans l'obscur, numéro 2708, 2715, 2935, 2937, 3246, 3833 ; d'après ces distinctions, on peut voir que les hommes de la Très-Ancienne Église ont été absolument d'un autre génie et d'un autre caractère que les hommes de l'Ancienne Église. De là venait que ceux qui étaient de la Très-Ancienne Église ont été hommes Internes, et n'ont eu aucun des externes du culte, et que ceux qui étaient de l'Ancienne Église ont été hommes Externes, et ont eu les externes du culte : car ceux-là par les internes voyaient les externes comme à la lumière du soleil dans le jour, et ceux-ci par les externes voyaient les internes comme à la lueur de la lune et des étoiles dans la nuit. C'est pour cela aussi que le Seigneur apparaît dans le ciel à ceux-là comme Soleil, et à ceux-ci comme Lune, numéro 1521, 1529, 1530, 1531, 2441, 2495, 4060 ; ce sont ceux-là qui, dans les explications, sont appelés célestes ; et ceux-ci, qui sont appelés spirituels. Pour qu'il soit illustré quelle a été la différence, soit cet exemple : L'homme de la Très-ancienne Église, s'il eût lu la Parole Historique ou Prophétique, en aurait vu sans instruction préalable, ou sans aucune explication, le sens interne, et cela, au point que les célestes et les spirituels, qui appartiennent au sens interne, se seraient aussitôt présentés à lui, et qu'il aurait vu à peine quelque chose du sens de la lettre ; ainsi le sens interne aurait été pour lui dans la clarté, et le sens de la lettre dans l'obscurité ; il aurait été comme celui qui entend parler et saisit seulement le sens, sans faire attention aux paroles de celui qui parle ; mais l'homme de l'Ancienne Église, s'il eût lu la Parole, n'aurait pu sans instruction préalable, ou sans explication, en voir le sens interne, ainsi le sens interne aurait été pour lui dans l'obscurité, et le sens de la lettre dans la clarté ; il aurait été comme celui qui entend parier et s'attache par la pensée aux mots, et pendant ce temps ne fait pas attention au sens, qui périt alors pour lui : quant à l'homme de l'Église Juive, lorsqu'il lit la Parole, il ne saisit que le sens de la lettre, il ne sait pas qu'il y a un sens interne, il nie même qu'il y en ait un ; pareillement aujourd'hui l'homme de l'Église Chrétienne. On peut voir maintenant quelle différence il y a eu entre ceux que représentent Chamor et Schéchem, qui, parce qu'ils étaient des restes de la Très-Ancienne Église, ont été dans les internes et non dans les externes, et ceux qui sont signifiés par les fils de Jacob, qui ont été dans les externes et non dans les internes ; et, de plus, on peut voir que Chamor et Schéchem n'auraient pu s'approcher des externes, et accepter ceux qui étaient chez les fils de Jacob, à moins que leurs internes ne fussent bouchés, et s'ils eussent été bouchés, ils auraient péri pour l'éternité. C'est là la raison secrète pour laquelle Chamor, Schéchem et leurs familles, ont été tués, ce qui autrement n'aurait pas été permis : mais cela ne disculpe point les fils de Jacob d'avoir commis un crime énorme ; eux n'avaient aucune connaissance de cet arcane, et ils n'ont point eu cela pour fin ; chacun est jugé selon la fin ou l'intention ; que leur intention ait été de tromper, c'est ce qui est dit clairement dans le Verset 13 ; et quand quelque chose de tel est permis par le Seigneur, cela est fait par les méchants, et par les infernaux qui les poussent à le faire ; mais tout mal que les méchants projettent et font aux bons, le Seigneur le change en bien ; ici, c'était pour que Chamor, Schéchem et leurs familles, fussent sauvés.

  
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Arcanes Célestes#875

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875. Ces mots : la colombe ne trouva pas ou reposer la plante de son pied, signifient que rien de ce qui appartient au bien et au vrai de la foi n'avait encore pu prendre racine : c'est ce qui résulte de ce que la colombe signifie le vrai de la foi, et de ce que le repos de la plante du pied représente l'action de prendre racine. On donne dans ce qui suit la raison pour laquelle le vrai de la foi ne peut pas prendre racine ; c'est parce que les faussetés étaient encore surabondantes ; mais on ne peut comprendre pourquoi il en est ainsi, si l'on ignore comment se fait la Régénération de l'Homme spirituel. Il faut que chez cet homme les connaissances de la foi tirées de la Parole du Seigneur, ou des points de doctrine qui en résultent - connaissances que l'Ancienne Eglise a eues par les Révélations faites à la Très-Ancienne Eglise - soient implantées dans sa mémoire, et que son mental intellectuel en soit muni ; mais tant que les faussetés y sont surabondantes, les vérités de la foi, de quelque manière qu'elles aient été semées, ne peuvent prendre racine ; elles s'attachait seulement à la superficie, ou restent seulement dans la mémoire ; et il ne se forme pas d'humus convenable, avant que les faussetés aient été dissipées, au point de ne plus paraître, ainsi qu'on l'a déjà dit. L'humus lui-même, chez cet homme, est préparé dans son mental intellectuel ; et, lorsqu'il a été préparé, le Seigneur insinue le bien de la charité, et par suite la conscience, d'après laquelle il agit ensuite, c'est-à-dire, par le moyen de laquelle le Seigneur opère le bien et le vrai de la foi. Ainsi le Seigneur sépare les intellectuels de cet homme d'avec ses volontaires, de manière qu'ils ne soient jamais unis ; s'ils s'unissaient, il serait impossible que l'homme ne périt point pour l'éternité. Chez l'homme de la Très-Ancienne Eglise, les volontaires avaient été unis aux intellectuels, comme ils le sont aussi chez les Anges célestes ; mais chez l'homme de cette Eglise ils n'ont pas été unis, et ils ne s'unissent pas chez l'homme spirituel ; il semble cependant que l'espèce de bien de charité que l'homme spirituel fait vient pour ainsi dire de sa volonté, mais c'est seulement une apparence et une illusion ; tout le bien de la charité qu'il fait vient du Seigneur Seul, non par la volonté, mais par la Conscience ; si le Seigneur permettait, même pour très-peu de temps, que cet homme agit par sa propre volonté, au lieu du bien, il ferait le mal par haine, par vengeance et par cruauté. Il en est de même du Vrai que l'homme spirituel pense et prononce ; si ce n'était pas d'après la Conscience, et par conséquent d'après le bien qui vient du Seigneur, qu'il pensât et qu'il parlât, il ne pourrait jamais penser ni proférer le vrai, que comme la tourbe diabolique, quand elle prend l'apparence d'anges de lumière ; c'est ce qui se manifeste très-clairement dans l'autre vie. On voit, par ce qui vient d'être dit, comment se fait la Régénération, et ce que c'est que la Régénération de l'homme spirituel ; c'est-à-dire que c'est la séparation de sa partie intellectuelle d'avec sa partie volontaire, par le moyen de la Conscience que le Seigneur forme dans sa partie intellectuelle, et d'après laquelle ce que l'homme fait parait être produit par sa volonté, quoique ce soit le Seigneur qui le fasse.

  
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