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Genèse第31章:36

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36 Jacob s'irrita, et querella Laban. Il reprit la parole, et lui dit: Quel est mon crime, quel est mon péché, que tu me poursuives avec tant d'ardeur?

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Arcanes Célestes#4104

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4104. Et il transporta ses fils et ses femmes sur les chameaux, signifie l'élévation des vérités et de leurs affections, et l'ordination dans les communs : on le voit par la signification des fils, en ce qu'ils sont les vrais, numéro 489, 491, 533, 1147, 2623 ; par la signification des femmes, ici Rachel et Léa, puis les servantes, en ce qu'elles sont les affections du vrai, des connaissances, et des sciences, ainsi qu'on l'a vu ci-dessus ; et par la signification des chameaux, en ce qu'ils sont les scientifiques communs dans le naturel, numéro 3048, 3071, 3143, 3145. Celui qui ne connaît pas comment la chose se passe à l'égard des représentations et des correspondances, ne peut croire que ces paroles, savoir, il transporta ses fils et ses femmes sur les chameaux, signifient de telles choses ; en effet, elles lui semblent trop éloignées d'envelopper et de contenir en eux ce spirituel, car il pense à des fils, à des femmes et à des chameaux : mais les anges qui voient et perçoivent spirituellement toutes ces choses, pensent non pas à des fils, mais à des vrais quand les fils sont nommés, et non pas à des femmes, mais à des affections du vrai, des connaissances, et des sciences quand des femmes sont nommées, et non pas à des chameaux, mais alors aux communs dans le naturel ; car ces personnes et ces animaux correspondent à ces choses ; telle est la pensée angélique ; et, ce qui est étonnant, telle est la pensée de l'homme Interne spirituel, quand il vit dans le corps, quoique l'homme Externe l'ignore absolument ; c'est même pour cela que l'homme qui a été régénéré vient, quand il meurt, dans une semblable pensée, et peut penser et parler avec les anges, et cela sans instruction, ce qui ne pourrait jamais se faire, si sa pensée intérieure n'avait pas été telle ; si elle est telle, cela vient de la correspondance des naturels et des spirituels : de là il est évident que, quoique le sens littéral de la Parole soit naturel, néanmoins en soi, et dans chacune de ses parties, il contient des spirituels, c'est-à-dire, des choses qui appartiennent à la pensée et par suite au langage intérieurs ou à la pensée et au langage spirituels, ou à une pensée et à un langage comme ceux des anges. Quant à l'élévation des vérités et de leurs affections, et quant à leur ordination dans les communs, voici ce qu'il en est : Les vérités et les affections sont élevées, quand les choses qui appartiennent à la vie éternelle et au Royaume du Seigneur sont préférées à celles qui appartiennent à la vie dans le corps et au royaume du monde ; quand l'homme reconnaît celles-là pour le principale au premier rang, et celles-ci pour l'instrumental et au second rang, alors chez lui les vérités et leurs affections sont élevées, car autant il est transporté dans la lumière du ciel, dans laquelle il y a l'intelligence et la sagesse, et autant les choses qui appartiennent à la lumière du monde sont pour lui des images et comme des miroirs, dans lesquels il voit les choses du ciel : le contraire arrive quand l'homme préfère les choses qui appartiennent à la vie du corps et au royaume du monde, à celles qui appartiennent à la vie éternelle et au Royaume du Seigneur, comme lorsqu'il croit que celles-ci ne sont pas, parce qu'il ne les voit pas, et parce que personne n'est venu de ce Royaume et ne les lui a annoncées ; et aussi lorsqu'il croit que, si elles sont, il ne lui arrivera pas pire qu'aux autres, et qu'il se confirme dans ces croyances, et mène la vie du monde, et méprise entièrement la charité et la foi ; chez, un tel homme les vérités et leurs affections ne sont point élevées, mais elles sont ou étouffées, ou rejetées, ou perverties ; car il est dans la lumière naturelle, dans laquelle il n'influe rien de la lumière céleste ; de là on voit clairement ce qui est entendu par l'élévation des vérités et de leurs affections. Quant à ce qui concerne leur ordination dans les communs, elle en est la conséquence ; car, autant l'homme préfère les célestes aux mondains, autant les choses qui sont dans son naturel sont mises en ordre selon l'état du ciel, de sorte qu'elles se montrent dans le naturel, ainsi qu'il a été dit, comme les images et les miroirs des célestes, car elles en sont les représentatifs correspondants : ce sont les fins qui mettent en ordre, c'est-à-dire que c'est le Seigneur qui par les fins met en ordre chez l'homme ; il y a, en effet, trois choses qui se suivent en ordre, savoir, les fins, les causes et les effets ; les fins produisent les causes, et par les causes les effets ; telles sont donc les fins, telles existent les causes, et tels par suite existent les effets ; les fins sont les intimes chez l'homme, les causes sont les moyens et sont appelées fins moyennes, les effets sont les derniers et sont appelés fins dernières ; les effets sont aussi ce qu'on appelle les communs ; on voit par là ce que c'est que l'ordination dans les communs, c'est-à-dire que, quand les choses qui appartiennent à la vie éternelle et au royaume du Seigneur sont prises pour fin, toutes les fins moyennes ou les causes, et toutes les fins dernières ou les effets, sont mises en ordre selon cette fin, et cela dans le naturel, parce que là sont les effets, ou, ce qui est la même chose, parce que là sont les communs. Tout homme qui, dans l'âge adulte, jouit de quelque jugement, peut savoir, pour peu qu'il réfléchisse, qu'il est dans deux royaumes, à savoir, dans le Royaume spirituel et dans le Royaume naturel, que le Royaume spirituel est intérieur et le Royaume naturel extérieur, et que par conséquent il peut préférer l'un à l'autre, ou avoir l'un pour fin préférablement à l'autre, et que par suite chez lui domine ce qu'il a pour fin ou ce qu'il préfère ; si donc il a pour fin et préfère le Royaume spirituel, c'est-à-dire, les choses qui appartiennent à ce Royaume, alors il reconnaît pour le principal et au premier rang l'amour pour le Seigneur et la charité envers le prochain, par conséquent toutes les choses qui les confirment, lesquelles sont appelées choses de la foi, car elles appartiennent à ce Royaume, et alors toutes celles qui sont dans son naturel sont disposées et mises en ordre selon ces choses, afin qu'elles soient à leur service et sous leur obéissance : quand au contraire l'homme a pour fin et préfère le Royaume naturel, c'est-à-dire, les choses qui y sont, il éteint celles qui appartiennent à l'amour pour le Seigneur et à la charité envers le prochain, et celles qui appartiennent à la foi, au point qu'il les regarde absolument comme rien, tandis qu'il fait son tout de l'amour du monde et de l'amour de soi, et de ce qui appartient à ces amours ; quand cela a lieu, tout est mis en ordre dans son naturel selon ces fins, ainsi tout à fait en opposition à ce qui appartient au ciel ; de là il fait en lui-même l'enfer. Avoir pour fin, c'est aimer, car toute fin appartient à l'amour ; en effet, on a pour fin ce qu'on aime.

  
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Arcanes Célestes#2173

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2173. Sarah est ici le Seigneur quant au vrai : cela est évident d'après la signification de Sarah, en ce qu'elle est le vrai intellectuel adjoint au bien ; et ici en ce qu'elle est le vrai rationnel, par la

même raison qui vient d'être donnée au sujet d'Abraham ; que Sarah représente le vrai, c'est ce qu'on voit ci-dessus numéros 1408, 1901, 2063, 2065 ; dans les historiques de la Parole, le Bien et le Vrai ne peuvent être représentés que par le Mariage : en effet, c'est ainsi que les choses se passent à l'égard du bien et du vrai, car il y a un Mariage Divin entre les célestes et les spirituels ; ou, ce qui est la même chose, entre ce qui appartient à l'amour et ce qui appartient à la foi ; ou, ce qui est encore la même chose, entre ce qui appartient à la volonté et ce qui appartient à l'entendement ; les uns appartiennent au Bien, et les autres au Vrai. Il y a un tel Mariage dans le Royaume du Seigneur dans les Cieux, un tel Mariage aussi dans le Royaume du Seigneur sur les terres ou dans l'Eglise, un tel mariage dans chaque homme, dans chacune des choses qui lui appartiennent, et même dans les plus petites de toutes ; ce qui n'est pas dans un tel mariage ne vit point ; et même par suite, un tel mariage existe dans toute la nature et dans chaque partie de la nature mais sous une autre forme et sous une autre apparence, sans ce mariage jamais rien n'y subsisterait : comme dans tout il existe un tel mariage, chaque chose dans les Prophètes, et surtout dans Ésaïe, est exprimée d'une double manière, et l'une des expressions se réfère au céleste ou au bien, et l'autre au spirituel ou au vrai, ainsi qu'il a été dit, numéros 683, 793, 801 : que dans chaque chose il y ait une sorte de mariage, on le voit numéros 718, 747, 917, 1432 ; de là vient que par Abraham est représenté le bien du Seigneur, et par Sarah le vrai.

  
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