10001. Tu feras approcher vers l'entrée de la Tente de convention, signifie la conjonction de l'un et de l'autre dans le ciel : on le voit par la signification de faire approcher, en ce que c'est la présence et la conjonction, comme ci-dessus, numéro 9997, ici la conjonction du Divin Bien et du Divin Vrai procédant du Seigneur dans le ciel ; par la signification de l'entrée, en ce que c'est l'introduction, numéro 8989 ; et par la représentation de la Tente de convention, en ce que c'est le ciel, numéros 9457, 9481, 9485, 9963. Si le taureau, les béliers, le pain, les gâteaux et les beignets d'azymes dans une corbeille, et Aharon avec ses fils, devaient être à l'entrée de la Tente de convention, et si ceux-ci devaient y être revêtus et oints, et les autres choses y être offertes sur l'autel, c'est parce que le lieu où était l'entrée de la Tente de convention représentait le mariage du Divin Bien avec le Divin Vrai ; en effet, l'Autels qui avait aussi été placé à l'entrée de la Tente représentait le Seigneur quant au Divin Bien, et la Tente de convention représentait le Seigneur quant au Divin Vrai ; par suite le lieu vers l'entrée de la Tente représentait la conjonction du Bien et du Vrai, conjonction qui est appelée mariage céleste : que l'Autel de l'holocauste ait représenté le Seigneur quant au Divin Bien, on le voit, numéro 9964 ; et que la Tente de convention ait représenté le Seigneur quant au Divin Vrai, on le voit, numéro 9963 ; que l'Autel ait été placé dans cet endroit, cela est évident dans Moïse :

« Et Moïse plaça l'Autel de l'holocauste vers l'entrée de la Tente. " - Exode 40:29 :

Que la conjonction du bien et du vrai soit le mariage céleste, et qu'elle soit aussi le ciel, on le voit, numéros 2173, 2508, 2618, 2803, 3004, suivants, 3132, .3952, 4434, 6179. Maintenant, d'après cela, il est évident que par

« faire approcher Aharon et ses fils vers » l'entrée de la Tente de convention, » il est signifié la conjonction de l'un et de l'autre, savoir, du Divin Bien et du Divin Vrai procédant du Seigneur dans le ciel.

8989. Et il l'amènera vers la porte ou vers le poteau, signifie l'état de communication du vrai confirmé et implanté avec le bien spirituel : on le voit par la signification de la porte, en ce qu'elle est l'introduction du vrai dans le bien, numéros 2356, 2385, ici du vrai confirmé et implanté, qui est signifié par le serviteur hébreu après la servitude de six années, numéros 8976, 898A ; et comme la porte est l'introduction, elle est aussi la communication, car par la porte on communique d'une chambre dans une autre ; et par la signification du poteau, en ce qu'il est la conjonction de ce vrai avec le bien, car le poteau est entre deux chambres, et les conjoint : qui ne peut voir que ce rite sur les serviteurs qui restent contient en soi un arcaue, et même un arcane Divin ; car il a été dicté et commandé par Jéhovah du haut de la montagne de Sinaï ? ceux qui ne croient pas qu'il y a dans la Parole quelque chose de plus saint et de plus Divin que ce qui se présente dans la lettre, doivent être étonnés que ces choses et plusieurs autres, qui sont contenues dans ce Chapitre et dans les suivants, aient été dictées de vive voix par Jéhovah ; car dans la lettre elles semblent telles que celles qui sont dans les lois des nations ; par exemple, ce statut sur les serviteurs, que celui d'entre eux qui ne veut pas sortir de servitude, sera amené vers la porte ou vers le poteau, et que son maître lui percera l'oreille avec un poinçon ; cela, dans le sens de la lettre, ne sent pas le Divin, mais néanmoins cela est principalement Divin, toutefois le Divin ne se manifeste que par le sens interne : le sens interne est, que ceux qui sont dans les vrais seuls et non dans le bien correspondant, mais qui sont néanmoins dans le plaisir du ressouvenir des biens spirituels, numéros 8986, 8987, ont quelque communication et quelque conjonction avec le bien spirituel ; cela a été représenté en ce que l'oreille du serviteur était percée par son maître à la porte ou au poteau, car la porte est la communication, le poteau est la conjonc-tion, l'oreille est l'obéissance, et la percer avec un poinçon est le représentatif de l'état dans lequel il doit de meurer ; ainsi sont perçues ces paroles par les anges qui sont chez l'homme qui lit ce passage ; car les Anges ne pensent ni à la porte, ni au poteau, ni à l'oreille, ni au percement qui en est fait, ni même au serviteur, mais au lieu de cela, ils pensent à la communication e.t à la conjonction dont il vient d'être parlé ; en effet, les Anges sont dans l'intelligence de ces choses, parce qu'ils sont dans la lumière, et devant eux se présentent seulement les choses spirituelles et les célestes, mais non les naturelles ni les mondaines telles qu'elles sont dans le sens de la lettre de la Parole ; car le sens de la lettre de la Parole est naturel et mondain, mais son sens interne est spirituel et céleste ; celui-là est pour les hommes, celui-ci pour les Anges, d'où il résulte que par la Parole il y a communication et conjonction du ciel avec l'homme ; pour que les arcanes, renfermés dans ce procédé concernant les serviteurs qui restent chez leur maître, soient plus clairement manifestés, il faut dire pourquoi la porte et le poteau signifient la communication et la conjonction : Les anges et les esprits ont des habitacles qui apparaissent absolument comme ceux qui sont dans le monde, numéros 1116, 1626, , 1631, 4622 ; et, ce qui est un arcane, toutes et chacune des choses qui apparaissent dans leurs habitacles sont significatives des spirituels ;, elles découlent même des spirituels qui sont dans le ciel, et qui par suite sont dans leurs mentais ; les communications du vrai avec le bien sont présentées là par des portes, et les conjonctions par des poteaux, et les autres choses par les chambres elles-mêmes, par les antichambres, par les fenêtres, et par les diverses décorations : qu'il en soit ainsi, l'homme aujourd'hui, surtout celui qui est entièrement naturel, ne peut le croire, parce que cela ne se manifeste pas devant les sens du corps, mais néanmoins que de semblables choses aient été vues parles prophètes, quand leurs intérieurs ont été ouverts pour le ciel, cela est constant d'après la Parole ; elles ont aussi été aperçues et vues des milliers de fois par moi ; j'ai même plusieurs fois entendu les anges dire que les portes de leurs chambres avaient été ouvertes quand| leurs pensées m'étaient communiquées, et qu'elles étaient fermées quand leurs pensées n'étaient pas communiquées ; de là vient que les portes sont nommées dans la Parole quand il s'agit de la communication, comme dans Ésaïe :

« Va, mon peuple, entre dans tes chambres, et ferme ta porte après toi ; cache toi comme un petit moment, jusqu'à ce que soit passée la colère. » - Ésaïe 26:20.

Fermer la porte après soi jusqu'à ce que soit passée la colère, c'est la non-communication avec les maux, qui sont la colère, numéros 3614, 5034, 5798, 6358, 6359, 6997, 8284, 8483.

Dans Malachie :

« Accueillera-t-il de vous les faces ? a dit Jéhovah Sébaoth ? Qui même parmi » vous ne ferme plutôt les portes, et que vous n'allumiez la lumière sur mon autel en vain ! » - Malachie 1:9-10 ;

-fermer les portes, c'est ne point communiquer avec les choses saintes ou Divines.

Dans Zacharie :

« Ouvre, Liban, tes portes, afin que le feu dévore tes cèdres. » - Zacharie 11:1.

Ouvrir les portes, c'est donner accès ou communication.

Dans David :

« Et il commanda aux éthers d'en-haut, et les portes des cieux il ouvrit. “ - Psaumes 78:23.

Ouvrir les portes des deux, c'est donner communication avec les vrais et les biens qui procèdent du Seigneur dans les cieux.

Dans le Même

« J'ai préféré me tenir à la porte dans la maison de mon Dieu, plutôt que d'habiter dans les tentes de l'impiété, » - Psaumes 84:11.

se tenir à la porte, c'est communiquer en dehors avec le bien, qui est la maison de Dieu, numéro 3720.

Dans le Même :

« Élevez, portes, vos têtes ; exhaussez-vous, entrées du monde, afin qu'entre le Roi de gloire. » - Psaumes 24:7, 9.

Les entrées du monde exhaussées, c'est ouvrir et élever les cœurs vers le Seigneur, qui est le Roi de gloire, et ainsi donner communication, c'est-à-dire, afin qu'il influe avec le bien de la charité et le vrai de la foi ; le Seigneur est appelé Roi de gloire d'après le Vrai qui procède du bien. Dans Ésaïe :

« Ainsi a dit Jéovah à son oint, à Choresch, dont j'ai pris la (main) droite, pour soumettre devant lui les nations, afin que les reins des rois je délie, pour ouvrir devant Lui les portes, et que les battants fie soient point fermés : Moi devant Toi j'irai, et ce qui est tortueux je redresserai, et je Te donnerai les trésors des ténèbres, et les richesses secrètes des lieux cachés, afin que tu connaisses que (c'est) Moi Jéhovajji qui T'ai appelé de ton Nom, le Dieu d'Israël. » - Ésaïe 45:1-2, 3.

Ici, il s'agit du Seigneur quant à l'Humain, qui dans le sens représentatif est'Choresch ; ouvrir devant Lui les portes, c'est donner accès vers le Divin Même, de là vient que même quant à l'Humain il est dit Dieu, ici Dieu d'Israël.

Dans Jean :

« Voici, j'ai tenu devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer, parce que tu as un peu de puissance, et que tu as observé ma parole. » - Apocalypse 3:8.

tenir une porte ouverte, c'est donner une communication avec le ciel.

Dans le Même :

« Après cela je vis, et voici une porte ouverte dans le ciel ; j'entendis : Monte ici, afin que je te montre les choses qui doivent arriver dans la suite. » - Apocalypse 4:1.

Ici la porte est évidemment la communication, car il s'agit de la révélation que Jean doit recevoir du ciel ; par là, il est encore évident que la communication y est représentée par la porte, comme il vient d'être dit.

Dans le Même :

« Voici, je me tiens à la porte, et je frappe ; si quelqu'un entend ma voix, et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec Moi. " - Apocalypse 3:20.

Ici encore la porte est évidemment l'accès et la communication avec le ciel, où est le Seigneur, et ainsi avec le Seigneur : pareillement dans Matthieu :

« Le Fiancé vint, et les vierges entrèrent aux noces, et la porte fut fermée ; enfin vinrent les autres vierges, disant : Seigneur, Stigneur, ouvre-nous. Mais Lui, répondant, dit : En vérité, je vous dis : Je ne vous connais point. " - Matthieu 25:10, 11, 12.

Ce que ces paroles signifient, on le voit, numéros , à savoir : Les vierges sont ceux qui sont au dedans de l'Église ; avoir de l'huile dans les lampes, c'est avoir le bien de la charité dans les vrais de la foi ; et ne point avoir d'huile dans les lampes, c'est avoir les vrais de la foi et ne point avoir en eux le bien de la charité ; pour ceux-ci la porte est dite fermée, parce qu'ils ne communiquent point avec le ciel, c'est-à-dire, par le ciel avec le Seigneur, la communication avec le ciel et par le ciel se fait par le bien de la charité et de l'amour, mais non par les vrais qui sont appelés vrais de la foi sans le bien dans ces vrais ; voilà pourquoi ceux-ci sont appelés vierges folles, et ceux-là vierges prudentes.

Dans Luc :

« Plusieurs chercheront à entrer, mais ne pourront pas ; dès que le Père de famille se sera levé et aura fermé la porte, vous commencerez à vous tenir en dehors, et à frapper à la porte, en disant : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ; mais, répondant, il vous dira : Je ne sais d'où vous êtes. Alors vous commencerez à dire : Nous avons mangé devant Toi et nous avons bu, et dans nos places tu as enseigné ; mais il vous dira : Je ne sais d'où vous êtes, retirez-vous de Moi, vous tous ouvriers d'iniquité. » - Luc 13:25, 26, 27 : -là aussi la porte est évidemment l'accès et la communication, comme ci-dessus ; que ceux à qui la porte a été fermée, et qui frappent et ne sont point introduits, soient ceux qui sont dans les vrais de la foi d'après la Parole et non dans le bien de la charité, c'est ce qui est signifié par manger devant le Seigneur et boire, et entendre le Seigneur enseigner dans les places, et cependant ne point vivre la vie de la foi ; car ceux qui ne vivent point cette vie sont les ouvriers d'iniquité.

Dans Jean :

« En vérité, en vérité, je vous dis : Celui qui n'entre point par la porte dans ta bergerie des brebis, mais qui monte par un autre endroit, celui-là est un voleur et un larron ; mais celui qui entre par la porte est le pasteur des brebis : Moi je suis la porte ; par Moi si quelqu'un entre, il sera sauvé. » - Jean 10:1-2, 9.

Entrer par la porte, c'est par le vrai qui appartient à la foi vers le bien de la charité et de l'amour, ainsi vers le Seigneur, car le Seigneur est le Bien Même, il est aussi le Vrai qui introduit, ainsi il est aussi la porte, car la foi procède de Lui. Que la porte signifie la communication, cela semble être une locution métaphorique ou une comparaison ; mais dans la Parole il n'y a point de locutions métaphoriques ou de comparaisons, mais il y a de réelles correspondances, et même les comparaisons s'y font par des choses qui correspondent ; c'est ce qu'on peut voir d'après ce qui vient d'être dit de la porte, savoir, que chez les anges et les esprits dans le ciel il apparaît réellement des portes, et qu'elles sont ouvertes et fermées selon les communications : il en est de même aussi pour tout le reste.