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Jérémie 51:7

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7 Babylone a été comme une coupe d'or en la main de l'Eternel, enivrant toute la terre; les nations ont bu de son vin; c'est pourquoi les nations en ont perdu l'esprit.

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Arcanes Célestes #9496

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9496. Et tu feras les barres de bois de Schittim, signifie la puissance qui en provient : on le voit par la signification des barres, en ce qu'elles sont la puissance qui appartient au vrai d'après le bien, ainsi qu'il va être exposé ; et par la signification des bois de Schittim, en ce que c'est le bien du Mérite qui appartient au Seigneur seul, numéros 9472, 9486. Ici, maintenant, il faut dire d'où vient que par l'Arche et par l'Habitacle a pu être Représenté le Ciel, et alors par la bordure de l'arche la limite, par les angles la fermeté, par les anneaux la conjonction du bien avec le vrai, et par les barres la puissance : Il a été montré que toute la nature, conséquemment toutes et chacune des choses qui y sont dans l'ordre, sont des représentatifs du Royaume du Seigneur, c'est-à-dire, du ciel et des célestes qui y sont, numéro 9280 ; il a aussi été montré que tout le ciel ressemble à un seul homme, et que c'est pour cela que le ciel a été appelé le Très-Grand Homme, numéro 9276 (fin). ; il s'ensuit donc que toutes les formes, par lesquelles sont représentés les célestes, se réfèrent à la forme humaine, et signifient selon la conformité avec elle : de là, maintenant, on voit clairement pourquoi, lorsque l'Arche signifie le ciel où est le Seigneur, la bordure de l'arche signifie la limite, les côtés le bien avec lequel doit être conjoint le vrai, les angles la fermeté, les anneaux la conjonction elle-même, et les barres la puissance ; en effet, les barres se réfèrent aux bras chez l'homme, et signifient par conséquent la même chose que les bras ; les anneaux se réfèrent, aux ginglymes ou emboitures où se fait la conjonction des bras avec la poitrine ; les angles, aux éminences elles-mêmes où est cette conjonction ; les côtés, à la partie pectorale ou thoracique ; la bordure, à la circonférence dans laquelle est la limite ; par là on peut voir que les barres signifient, comme les bras, la puissance ; car les bras et les mains sont la puissance, numéros 878, , 5327, 5328, 6292, 6947, 7188, 7189, 7205, 7518, 7673, 8050, 8153, 8281, 9025, 9133 ; et que les côtés signifient la même chose que la partie pectorale ou thoracique du corps, à savoir, le bien, car il y a là le cœur et le poumon, et le cœur signifie le bien céleste, et le poumon le bien spirituel, numéros , 9300 ; d'où il est évident que les anneaux signifient la même chose que les ginglymes ou jointures de la poitrine avec les épaules et des épaules avec les bras, à savoir, la conjonction du bien avec le vrai ; et que les angles signifient la fermeté, car là se développe la force du corps, qui manifeste sa force et sa puissance par les bras : par là on peut voir d'où vient que les formes naturelles non-vives représentent les mêmes choses que les formes vives ou que les formes dans le corps humain, à savoir, que cela vient de ce que le ciel ressemble à un seul homme, et que les choses qui sont dans le ciel ressemblent à celles qui sont chez l'homme, ainsi que cela devient évident d'après ce qui a été amplement montré sur la Correspondance de l'homme avec le Très-Grand Homme, voir les endroits cités numéro 9276. Comme les barres par lesquelles on portait l'arche signifiaient la puissance, de même aussi les barres par lesquelles on affermissait les portes des villes, ainsi qu'on le voit par les passages suivants ; dans Osée :

« L'épée tombera dans ses villes, et consumera ses barres. » - Osée 11:6 ;

L'épée, c'est le vrai qui combat contre le faux ; les villes sont les doctrinaux ; les barres sont la puissance.

Dans Ésaïe :

« A cause de vous j'ai envoyé dans Babel, et je renverserai toutes les barres. » - Ésaïe 43:14.

Dans Jérémie :

« Les forts de Babel sont assis dans les remparts, à l'oubli a été livrée leur puissance ; brisées ont été ses barres. » - Jérémie 51:30.

Dans Amos :

« Je briserai la barre de Damas. " - Amos 1:5.

Dans Ésaïe :

« Les portes d'airain je briserai, et les barres de fer je romprai. » - Ésaïe 45:2 :

Pareillement dans David : - Psaumes 107:16.

Dans Jérémie :

« Ni portes, ni barres pour eux, solitaires ils habitent. » - Jérémie 49:31.

Dans Ézéchiel :

« Tous habitent sans muraille ; ni barres ni portes pour eux. » - Ézéchiel 38:11.

Dans Jérémie :

« Enfoncées en terre ont été ses portes, il a détruit et brisé ses barres. “ - Lamentations Jérémie 2:9.

Dans David :

« Loue, Sion, ton Dieu, car il renforce les barres de tes portes. » - Psaumes 147:13 ;

Dans ces passages, les villes signifient les doctrinaux, numéros 2449, 2712, 3216, 4492, 4493 ; les portes la fermeté et la défense, et les barres la puissance qui appartient au vrai d'après le bien ; que toute puissance appartienne au vrai, mais au vrai qui provient du bien, on le voit, numéros 6344, 6423, 8200, 8304, 9133, 9327, 9410.

  
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Arcanes Célestes #4293

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4293. Dans le sens interne historique, par ces mots, car en prince tu as combattu avec Dieu et avec les hommes, et tu l'as emporté, il est signifié à cause de leur opiniâtreté dans leurs phantaisies et dans leurs cupidités : on peut le voir par la signification de Dieu, et par la signification des hommes, en ce que ce sont les vrais et les biens, numéro 4287 ; ces mêmes expressions ont ici le sens opposé, parce que dans ce sens elles sont dites des descendants de Jacob, chez lesquels, comme il a été montré ci-dessus, il n'y avait intérieurement aucun vrai ni aucun bien, mais des faux et des maux, les faux sont les phantaisies parce qu'ils appartiennent aux phantaisies, et les maux sont les cupidités parce qu'ils appartiennent aux cupidités. Que les hommes de cette Nation aient insisté afin d'être représentatifs, c'est-à-dire, afin d'être eux-mêmes l'Église par préférence à toutes les nations de la terre entière, on le voit ci-dessus, numéro 4290 ; et il est entendu ici que cela fut permis à cause de leur opiniâtreté dans leurs phantaisies et dans leurs cupidités : personne ne peut savoir quelles sont leurs phantaisies et leurs cupidités, si ce n'est celui qui a eu dans l'autre vie quelque fréquentation avec eux ; et cela m'a été accordé afin que j'en eusse connaissance ; en effet, je m'y suis quelquefois entretenu avec eux ; plus que tous les autres ils s'aiment et ils aiment les richesses du monde ; et en outre, plus que tous les autres ils craignent la perte de l'honneur mondain et aussi la perte du gain ; c'est pourquoi encore aujourd'hui, comme autrefois, ils méprisent tous les autres en les comparant à eux-mêmes, et ils cherchent pour eux des richesses avec une avidité très tenace, et de plus ils sont craintifs ; comme telle avait été cette nation depuis les temps anciens, ils pouvaient mieux que les autres être tenus dans un saint externe sans aucun saint interne, et par là représenter dans la forme externe les choses qui appartiennent à l'Église, ce sont ces phantaisies et ces cupidités qui ont produit une telle opiniâtreté : cela aussi est manifeste d'après plusieurs choses qui sont rapportées sur eux dans les historiques de la Parole ; ils ont pu, après avoir été punis, être dans une humiliation externe qu'aucune autre nation n'aurait pu supporter, car ils ont pu pendant des jours entiers rester prosternés contre terre, se rouler dans la poussière, et ne se relever que le troisième jour ; ils ont pu aussi pendant plusieurs jours, gémir, aller en sacs, en vêtements déchirés, répandant de la cendre ou de la poussière sur leur tête ; ils ont pu pendant plusieurs jours jeûner continuellement, et pendant ce temps-là verser en abondance des larmes amères ; mais tout cela ne provenait que d'un amour corporel et terrestre, et de la crainte de perdre la prééminence et les richesses mondaines ; car il n'y avait rien d'interne qui les affectât, parce qu'ils ignoraient absolument ce que c'était que l'interne, et ne voulaient pas même le savoir ; par exemple, qu'il y eût une vie après la mort, et qu'il y eût un salut éternel. Par là on peut voir que, puisqu'ils étaient tels, il fallait absolument qu'ils fussent privés de tout saint interne, car ce saint ne concorde en aucune manière avec un tel saint externe, car ces saints sont entièrement opposés ; on peut voir aussi qu'ils pouvaient mieux que les autres faire le représentatif de l'Église, c'est-à-dire, représenter les saints dans la forme externe, sans aucun saint interne ; et qu'ainsi par cette nation il pouvait y avoir quelque chose de la communication avec les cieux, voir numéro 4288.

  
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