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Jérémie 51:64

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64 Et tu diras : Babylone sera ainsi plongée, et elle ne se relèvera point du mal que je m'en vais faire venir sur elle, et ils en seront accablés. Jusques ici sont les paroles de Jérémie.

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Arcanes Célestes #150

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150. L'état de l'homme, lorsqu'il est dans le propre, ou lorsqu'il pense vivre par lui-même, a été comparé à un assoupissement ; il était même appelé assoupissement par les anciens ; et dans la Parole, il est dit de ceux qui sont dans cet état, qu'ils sont saisis de l'esprit d’assoupissement et qu'ils dorment. Que le propre de l'homme soit mort en soi, ou que personne n'ait aucune vie par soi-même, c'est ce qui m'a été montré dans le monde des esprits, à un tel point, que les esprits qui n'aiment que le propre, et qui persistent à soutenir avec opiniâtreté qu'ils vivent par eux-mêmes, furent convaincus par de vives expériences et avouèrent qu'ils ne vivent pas par eux-mêmes. Il m'a été donné, depuis déjà quelques années, de connaître mieux que tout autre ce qui en est du propre de l'homme, à savoir, en ce que je n'ai pas pensé la moindre chose par moi-même, et qu'il m'a été donné de percevoir clairement que chaque idée de la pensée influait, et parfois aussi comment et d'où elle influait. L'homme qui pense vivre par lui-même est donc dans le faux, et par cela seul qu'il croit vivre par lui-même, il s'approprie tout mal et tout faux, qu'il ne s'approprierait nullement, s'il croyait ce qui est réellement.

  
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Arcanes Célestes #3887

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3887. Dans le Ciel ou dans le Très-Grand Homme, il y a deux Royaumes, l'un appelé céleste, l'autre spirituel ; le Royaume Céleste est constitué par les Anges qui sont appelés célestes, et ce sont ceux qui ont été dans l'amour pour le Seigneur, et par suite dans toute sagesse, car ils sont plus que les autres dans le Seigneur, et par suite plus que les autres dans l'état de paix et d'innocence ; ils apparaissent aux autres comme des enfants, car l'état de paix et d'innocence présente cette apparence ; tout ce qui est là vit pour ainsi dire devant eux, car ce qui vient immédiatement du Seigneur est vivant ; tel est le Royaume céleste. L'autre Royaume, appelé spirituel, est constitué par les Anges qui sont appelés spirituels, et là sont ceux qui ont été dans le bien de la charité envers le prochain ; ils placent le plaisir de la vie à pouvoir faire du bien aux autres sans rétribution ; pour eux la rétribution, c'est qu'il leur soit permis de faire du bien aux autres ; plus ils le veulent et le désirent, plus ils sont dans l'intelligence et dans la félicité, car dans l'autre vie chacun est gratifié d'intelligence et de félicité par le Seigneur selon l'usage qu'il fait d'après l'affection de la volonté ; tel est le Royaume spirituel. Ceux qui sont dans le Royaume céleste du Seigneur appartiennent tous à la province du Cœur, et ceux qui sont dans le Royaume spirituel appartiennent tous à la province des Poumons. Il en est de l'influx provenant du Royaume céleste dans le Royaume spirituel absolument comme de l'influx du Cœur dans les Poumons, et comme de l'influx de toutes les choses qui appartiennent au Cœur dans celles qui appartiennent aux Poumons ; car le Cœur règne dans tout le corps et dans chacune de ses parties par les vaisseaux sanguins, et le Poumon règne aussi dans chaque partie du corps par la respiration ; d'où il résulte que partout dans le Corps il y a comme un influx du Cœur dans les Poumons, mais selon les formes des parties et selon les états ; par là existe toute sensation, et aussi toute action, choses qui sont les propres du corps ; c'est même ce qu'on peut voir par les embryons elles enfants nouveau-nés ; ils ne peuvent avoir aucune sensation corporelle, ni aucune action volontaire, avant que les poumons leur aient été ouverts, et que par là l'influx du cœur dans les poumons ait été donné. Il en est de même dans le monde spirituel, mais avec cette différence que là il y a non pas des corporels et des naturels, mais des célestes et des spirituels, qui sont le bien de l'amour et le bien de la foi ; de là les mouvements cardiaques chez eux sont selon les états de l'amour, et les mouvements respiratoires selon les états de la foi, l'influx de l'un dans l'autre fait qu'ils sentent spirituellement et qu'ils agissent spirituellement. Ces assertions ne peuvent paraître à l'homme que comme des paradoxes, parce qu'il n'a d'autre idée sur le bien de l'amour et sur le vrai de la foi, sinon que ce sont des sortes d'abstractions sans puissance pour effectuer quelque chose, lorsque cependant c'est le contraire, à savoir, que c'est de là que proviennent toute perception et sensation, et toute force et action, même celles qui sont dans l'homme.

  
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