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Jérémie 51:59

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59 C'est ici l'ordre que Jérémie le Prophète donna à Séraja, fils de Nérija, fils de Mahaséja, quand il alla de la part de Sédécias Roi de Juda en Babylone, la quatrième année de son Règne; or Séraja était principal Chambellan.

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Arcanes Célestes #9230

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9230. Et la chair dans le champ déchirée vous ne mangerez point, signifie que le bien de la foi falsifié ne sera pas conjoint : on le voit par la signification de la chair, en ce qu'elle est le bien, numéros 7850, 9127 ; par la signification du champ, en ce qu'il est l'Église quant au bien, ainsi le bien de l'Église, numéros 2971, 3766, 7502, 7571, 9139, 9141 ; par la signification du déchiré, en ce que c'est le détruit par les faux, par conséquent aussi le falsifié, numéro 5828 ; et par la signification de manger, en ce que c'est approprier et conjoindre, numéros 2187, 3168, 3513f., 3596, 4745, 5643, 8001 ; de là il est évident que ces paroles, « la chair dans le champ déchirée vous ne mangerez point, » signifient que le bien de l'Église ou le bien de la foi falsifié ne doit point être approprié ou conjoint. Ici, il sera dit en peu de mots ce que c'est que le bien de la foi, et ce que c'est que le vrai de la foi : Est appelé bien de la foi tout ce qui, appartenant à l'Église, concerne la vie et l'usage d'après les choses qu'enseigne la doctrine de la foi de l'Église ; en un mot, tout ce qui concerne vouloir ces choses et les faire par obéissance, car les vrais de la foi de l'Église, quand on les veut et qu'on les fait, deviennent des biens : est appelé vrai de la foi tout ce qui est encore sans fin d'usage ou sans fin pour la vie, par conséquent ce qui est su et tenu dans la mémoire, et par suite est saisi par l'entendement, et enseigné d'après l'entendement ; en effet, les vrais de la foi, tant qu'ils ne vont pas plus avant, sont seulement des connaissances et des scientifiques, et respectivement aux biens ils sont hors de l'homme lui-même ; car la mémoire et l'entendement de l'homme sont comme des vestibules, et la volonté est comme la chambre à coucher, puisque la volonté est l'homme lui-même : par là, on voit clairement ce que c'est que le vrai de la foi, et ce que c'est que le bien de la foi : le bien que l'homme fait dans le premier état, savoir, quand il est régénéré, est appelé bien de la foi ; mais le bien que l'homme fait dans le second état, savoir, quand il a été régénéré, est appelé bien de la charité ; lors donc que l'homme fait le bien d'après le bien de la foi, il fait le bien par obéissance, mais quand il fait le bien d'après le bien de la charité, il fait le bien par affection ; sur ces deux états chez l'homme qui est régénéré, voir numéros 7923, 7992, 8505, 8506, 8510, 8512, 8516, 8643, 8648, 8658, 8685, 8690, 8701, 9224, 9227.

  
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Arcanes Célestes #922

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922. Ces paroles : Il prit de toute bête pure et de tout oiseau pur, signifient les biens de la charité et les vérités de la foi.

C'est ce qui a déjà été expliqué ; on a vu, numéros 45, 46, 142, 143, 246, que la Bête signifie les biens de la charité ; et, numéros 40, 776, que l'Oiseau signifie les vérités de la foi. Les holocaustes se faisaient avec des bœufs, des agneaux et des chevreaux, et avec des tourterelles et de jeunes colombes ; -  ; ; .

Ces bêtes étaient pures, et chacune d'elles représentait spécialement quelque chose de céleste ; et comme elles signifiaient les célestes dans l'Eglise Ancienne, et les représentaient dans les Eglises suivantes, il en résulte que les holocaustes et les sacrifices n'étaient autre chose que des représentatifs du culte interne, et qu'ils furent idolâtriques lorsqu'ils eurent été séparés du culte interne. C'est ce que chacun peut voir, pour peu qu'il soit doué d'une saine raison ; car, qu'est-ce qu'un autel, sinon un amas de pierres ? Qu'est-ce qu'un holocauste, qu'est-ce qu'un sacrifice, sinon l'immolation d'une bête ? Si le culte est Divin, il représentera le céleste dont on aura connaissance et qu'on reconnaîtra, et par lequel on adorera Celui que l'autel, l'holocauste et les sacrifices représentent. Personne ne peut ignorer que ces objets aient été les représentatifs du Seigneur, à moins qu'on ne veuille absolument rien comprendre de ce qui concerne le Seigneur. C'est par les internes, c'est-à-dire, par la charité et par la foi qui en procède, que l'on doit considérer et reconnaître Celui qui est représenté, et qu'on doit croire en Lui ; c'est ce qu'on voit clairement dans les prophètes, par exemple dans Jérémie :

« Jéhovah Zebaoth, » le Dieu d'Israël, a dit : Ajoutez vos holocaustes à vos sacrifices et mangez de la chair ; je n'ai point parlé avec vos pères, ni ne leur ai point donné d'ordre, au jour que je les ai tirés de la terre d'Egypte, au sujet des paroles de l'holocauste et du sacrifice ; » mais je leur ai donné comme un ordre cette parole : Obéissez à ma voix, et je serai votre Dieu. » - Jérémie 7:21, 22, 23.

« Ecouter la voix ou lui obéir, c'est obéir à la loi qui se rapporte dans tout son ensemble à ce précepte unique d'aimer Dieu par-dessus toutes choses et son prochain comme soi-même ; car c'est là la Loi et les Prophètes, » - ; Matthieu 7:12.

Dans David :

« tu n'as pas voulu le sacrifice, ni le présent ; lu n'as pas demandé l'holocauste ni le sacrifice du péché : j'ai désiré faire ta volonté, ô mon Dieu ! Et ta loi (est) dans le milieu de mes entrailles. » - Psaumes 11:7, .

Dans Samuel, on lit ces paroles qu'il adresse à Saül : Le plaisir de Jéhovah est-il dans les holocaustes et dans les sacrifices comme en ce qu'on obéisse à la voix de Jéhovah ? Voici, obéir (vaut mieux) que le sacrifice, écouter (vaut mieux) que la graisse des béliers. » - 1 Samuel 15:22.

Que signifie là obéir à la voix ?

Dans Michée :

« Préviendrai-je Jéhovah avec les holocaustes, avec les jeunes veaux de l'année ? Jéhovah se complaira-t-il dans des milliers de béliers et dans des myriades de torrents d'huile ? Il t'a indiqué, ô homme, ce que c'est que le bien ; et qu'est-ce que Jéhovah demande de toi, sinon de pratiquer le jugement et l'amour de la miséricorde, et de s'humilier en marchant avec son Dieu. » - Michée 6:6, 7, 8.

Voilà ce que signifient les holocaustes et les sacrifices de bêtes et d'oiseaux purs.

Dans Amos :

« Si vous m'offrez vos holocaustes et vos présents, je ne (les) accepterai pas, et je ne regarderai pas » (l'oblation) de paix de vos (bêtes) grasses ; que le jugement coule comme les eaux, et la justice comme un fort torrent. » - Amos 5:22, 24.

Le jugement est le vrai, et la justice est le bien ; l'un et l'autre viennent de la charité ; ce sont les holocaustes et les sacrifices de l'homme interne.

Dans Osée :

« Je veux la miséricorde et non le sacrifice, et la connaissance de Dieu plutôt que les holocaustes. » - Osée 6:6.

On voit par là quels sont les sacrifices et les holocaustes sans la charité et sans la foi. On voit encore par ces mêmes passages que les bêtes pures et les oiseaux purs ont représenté les biens de la charité et les vérités de la foi, parce qu'ils les signifiaient.

  
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