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Jérémie 51:59

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59 C'est ici l'ordre que Jérémie le Prophète donna à Séraja, fils de Nérija, fils de Mahaséja, quand il alla de la part de Sédécias Roi de Juda en Babylone, la quatrième année de son Règne; or Séraja était principal Chambellan.

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Arcanes Célestes #9055

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9055. Brûlure pour brûlure, signifie si c'est quelque chose l'affection qui appartient à l'amour intérieurement dans volontaire : on le voit par la signification de la brûlure, en ce que c'est la lésion ou l'extinction du bien de l'amour ; s'il est dit dans le volontaire, c'est parce que le bien de l'amour appartient à volonté, et le vrai de la foi à l'entendement, numéros 9050, 9051 ; e ce soit intérieurement dans le volontaire, c'est parce que la blessure, dont il est parlé ensuite, signifie la lésion ou l'extinction de l’amour extérieurement dans le volontaire : en effet, ici, comme dans qui précède, il s'agit des lésions qui sont faites tant dans l'homme interne que dans l'homme externe, car la lésion de l'entendement intérieur est signifiée par l'œil, et celle de l'entendement extérieur, par la dent ; la lésion de la puissance du vrai interne de l'homme par la main, et celle de la puissance du vrai externe par le pied, ainsi qu'il a été montré ; ici donc la lésion du volontaire interne de l'homme par la brûlure, et celle de l'externe par la blessure : l'homme a un volontaire interne et un volontaire externe, de môme qu'il a un intellectuel interne et un intellectuel externe, numéros 9050, 9051 ; le volontaire interne est où il y a l'intellectuel interne, et le volontaire externe est où il y a l'intellectuel externe, car ils doivent être conjoints ; en effet, où est le vrai là est le bien, et où est le bien là est le vrai, car le vrai sans le bien n'est pas le vrai, et le bien sans le vrai n'est pas le bien, puisque le bien est l'Être du vrai, et que le vrai est l'exister du bien ; il en est de même de l'entendement et de la volonté de l'homme, car l'entendement a été destiné à la réception du vrai, et la volonté a été destinée à la réception du bien ; de là, il est évident que, quand l'homme est régénéré, le Seigneur lui donne un nouvel entendement par les vrais de la foi, et une nouvelle volonté par le bien de la charité, et qu'ils doivent être tous deux chez l'homme, et tous deux conjoints, pour que l'homme soit régénéré. Si la brûlure signifie la lésion du bien de l'amour, c'est parce que le feu signifie l'amour, numéros 934, 2446, 4906, 5071, 5215, 6314, 6832, 6834, 6849, 7324 (fin), 7575, 7852 ; et la lésion du bien de l'amour est la concupiscence provenant de l'amour de soi ; que cette concupiscence soit appelée brûlure, on le voit, numéros 1297, 5215 ; la concupiscence est signifiée aussi par le hale dans Ésaïe :

« Au lieu d'aromates, puanteur il y aura ; et au lieu de ceinture, débraillement ; et au lieu d'un ouvrage de frisure, chauveté ; et au lieu de toge, écharpe de sac ; le hâle au lieu de la beauté. " - Ésaïe 3:24.

Là, il s'agit de la fille de Sion, par laquelle est signifiée l'Église céleste, c'est-à-dire, l'Église qui est dans l'amour envers le Seigneur ; le hâle y est le mal de la concupiscence d'après l'amour de soi. Celui qui ne sait pas qu'il y a un sens interne dans la Parole, croit que les superbes atours des filles de Sion, mentionnés dans ce Chapitre depuis le Vers. 16 jusqu'au Vers. 24, signifient de telles parures, et que par rapport à ces parures chez les filles de Sion le peuple Juif et Israélite devait être puni el tomber par l'épée, comme il est dit, Vers. 25, 26 ; mais il en est tout autrement ; ce sont les spirituels et les célestes de cette Église qui sont signifiés par ces ornements : que par la fille de Sion dans la Parole, ce ne soit fille de Sion qui est entendue, c'est ce qui peut être évident pour quiconque lit la Parole, pourvu qu'il consulte et examine dans les êtes les passages où Sion et la fille de Sion sont nommées ; il a que la fille de Sion est l'Église.

  
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Arcanes Célestes #2446

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2446. Le soufre est l'enfer des maux de l'amour de soi, et le feu est l'enfer des faux qui pro-viennent de ces maux : on le voit par la signification du soufre et du feu provenant du soufre, dans la Parole, en ce que c'est l'amour de soi avec ses cupidités et les faussetés qui en proviennent, par conséquent en ce que c'est l'enfer, car c'est en cela que consiste l'enfer. Que le soufre et le feu aient cette signification, c'est ce qu'on voit dans David :

« Jéhovah fera pleuvoir sur les impies des pièges, du feu et du soufre. » - Psaumes 11:6.

Que dans ce passage le feu et le soufre signifient autre chose que du feu et du soufre, c'est ce qui est évident aussi en ce qu'il est dit que Jéhovah fera pleuvoir des pièges.

Dans Ézéchiel :

« Je disputerai avec lui par la peste et par le sang, et je ferai pleuvoir une pluie d'inondation, et des pierres de grêle, du fer et du soufre sur lui et sur ses bataillons et sur beaucoup de peuples qui (sont) avec lui, » - Ézéchiel 38:22.

Là, il s'agit de Gog, qui dévaste la terre d'Israël, c'est-à-dire l'Eglise ; on voit numéro 1151, ce que c'est que Gog ; le feu désigne les faux ; le soufre, les maux qui proviennent des faux ; et pris ensemble, ce sont les enfers de ceux qui dévastent.

Dans Jean :

« Ceux qui adoraient la bête furent jetés dans l'étang ardent de soufre ».

Apocalypse 19:20.

C’est l'enfer.

Dans le Même :

« Le Diable fut jeté dans l'étang de feu et de soufre, où (sont) la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit dans les siècles des siècles. » - Apocalypse 20:10.

C’est évidemment l'enfer.

Dans le Même :

« Pour les abominables, et les homicides, et les adultères, et les enchanteurs, et les idolâtres, et tous les menteurs, leur part (sera) dans l'étang ardent de feu et de soufre. » - Apocalypse 21:8.

Là le feu et le soufre signifent encore évidemment l'enfer. Que le soufre et le feu soient pris pour les maux de l'amour de soi et pour les cupidités qui en proviennent, c'est ce qu'on voit dans Ésaïe :

« Le jour de la vengeance de Jéhovah, l'année des rétributions pour le procès de Zion ; et ses fleuves seront changés en poix, et sa poussière en soufre, et sa terre sera en poix ardente. » - Ésaïe 34:8-9.

La poix ardente est employée là à la place du feu pour des faux obscurs et affreux, et le soufre pour des maux qui proviennent de l'amour de soi.

Dans le Même :

« Son bûcher, (c'est) du Feu et beaucoup de bois ; le souffle de Jéhovah (est) comme un fleuve de soufre ardent en elle. » - Ésaïe 30:33.

Là il s'agit de Topheth ; le fleuve de soufre ardent, ce sont les faux qui proviennent de l'amour de soi.

Dans Luc :

« Le jour que Loth sortit de Sodome, il plut du soufre et du feu du Ciel, et il les détruisit tous : il en sera de même le jour que le Fils de l'Homme sera révélé. » - Luc 17:29 ; 30.

Chacun peut voir qu'alors il ne pleuvra pas du feu ni du soufre, mais qu'alors doivent régner les faussetés et les cupidités de l'amour de soi, qui sont signifiés par le feu et le soufre, et ce sont elles qui font les enfers. On a vu, numéro 1861, que dans la Parole le Feu signifie les cupidités et en même temps les enfers, mais qu'alors la fumée qui sort du feu signifie le faux qui provient des cupidités, et qui est dans ces enfers ; c'est aussi ce qui est évident dans Jean :

« Je vis des chevaux en vision, et ceux qui étaient monté dessus ayant des cuirasses de feu et de soufre ; et les têtes des chevaux (étaient) comme des têtes de lions, et de leur bouche sortait du Feu, de la Fumée et du Soufre. Et la troisième partie des hommes fut tuée par ces trois choses, par le feu, par la Fumée et par le Soufre, » - Apocalypse 9:17-18.

Le feu, la fumée et le soufre signifient les maux et les faux de tout genre, qui constituent, comme il a été dit, les enfers.

  
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