Bibeln

 

Jérémie 51:58

Studie

       

58 Ainsi a dit l'Eternel des armées : Il n'y aura aucune muraille de Babylone, quelque large qu'elle soit, qui ne soit entièrement rasée; et ses portes, qui sont si hautes, seront brûlées au feu; ainsi les peuples auront travaillé inutilement, et les nations pour le feu, et elles s'y seront lassées.

Från Swedenborgs verk

 

Arcanes Célestes #1327

Studera detta avsnitt

  
/ 10837  
  

1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
/ 10837  
  

Från Swedenborgs verk

 

Arcana Coelestia #9596

Studera detta avsnitt

  
/ 10837  
  

9596. 'From fine twined linen and violet and purple and twice-dyed scarlet' means the spiritual and celestial realities from which those truths are derived. This is clear from the meaning of 'fine twined linen' as truth from a celestial origin, dealt with in 9469; from the meaning of 'violet' as the celestial love of truth, dealt with in 9466; from the meaning of 'purple' as the celestial love of good, dealt with in 9467; and from the meaning of 'twice-dyed scarlet' as spiritual good or the good of truth, dealt with in 9468. Such is the order in which the spiritual and celestial realities, or the truths and forms of good, present with a person or an angel who is in the middle or second heaven follow one another. For truth from a celestial origin, meant by 'fine twined linen' comes first; then the love of or affection for truth, meant by 'violet'; after that the resulting love of or affection for good, meant by 'purple'; and finally spiritual good, meant by 'twice-dyed scarlet'.

[2] Because this is the order in which the spiritual and celestial realities follow one another 'fine twined linen' is here mentioned first; but in the case of the veil that hung between the dwelling-place and the ark, or between the holy place and the holy of holies, dealt with in verse 31 of the present chapter, it is mentioned last. The reason why 'fine twined linen' is mentioned last in the case of the veil is that 'the veil' means the intermediary uniting the inmost heaven to the middle heaven, and therefore within this intermediary it must come last, in order that - to link the two heavens - it may then be first in the second of them.

[3] But properly 'fine twined linen' means the understanding part of the mind as it exists with the spiritual man or with an angel in the Lord's spiritual heaven. The reason why the understanding part is meant by 'fine twined linen' is that with the spiritual man a new will part is implanted by the Lord within the understanding part of his mind, see 863, 875, 895, 927, 1023, 1043, 1044, 1555, 2256, 4328, 4493, 5113; and since the understanding part in the spiritual man is meant by 'fine twined linen', so too is spiritual truth meant. This is because all truth belongs to the understanding part, and all good to the will part, 3623, 9300; for the understanding part is the receiver (subjectum) or container and the truth is what belongs to it, and these two make one. From these considerations also it may be seen that the actual understanding part of the mind with those who belong to the Lord's spiritual kingdom is in the strict sense 'the dwelling-place', 9296, 9297, and that the spreading out of the curtains serves to describe it.

[4] From all this what 'spreading and stretching out the heavens' means in the following places may be recognized, such as in Isaiah,

Jehovah is He who stretches out the heavens, spreads out the earth, gives breath 1 to the people on it, and spirit to those who walk on it. Isaiah 42:5.

In the same prophet,

I am Jehovah who makes all things, stretches out the heavens Alone, [and] spreads out the earth by Myself. Isaiah 44:24.

In the same prophet,

It was I that made the earth and created man on it. It was I - My hands - that stretched out the heavens. Isaiah 45:12.

In Jeremiah,

... He who makes the earth by His power, prepares the world by His wisdom, and stretches out the heavens by His intelligence. Jeremiah 51:15.

In Zechariah,

Jehovah is He who stretches out the heavens, and founds the earth, and forms the spirit of man within him. Zechariah 12:1.

[5] 'Stretching out the heavens and spreading out the earth' is plainly similar in meaning to stretching and spreading out a dwelling-place by the use of curtains. And by this is meant regenerating a person and thereby creating or forming a new understanding in which there is a new will, which is the spiritual person's actual heaven in which the Lord dwells with that person. The fact that the regeneration or the formation of a new understanding, and of a new will within it, and so of a new person, is what 'stretching out the heavens and spreading out the earth' means is evident from actual explanations provided in the places quoted above. For they speak of Him who gives breath to the people on the earth, and spirit to those who walk on it, and also of Him who forms the spirit of man within him. 'Heaven and earth' means the Church, internal and external, see 1733, 1850, 2117, 2118, 3355, 4535, and 'the earth' in general means the Lord's kingdom and the Church, 9334; and these meanings too are plainly apparent in those places. For if 'the earth' did not have that meaning what sense could be made of 'spreading out the earth' and 'founding the earth', or 'forming the spirit of man within him 2 '?

[6] The fact that 'stretching out the heavens and spreading out the earth' here is similar in meaning to stretching and spreading out a dwelling-place by the use of curtains is clear from other places where the same idea is stated even more plainly, as in Isaiah,

Jehovah is He who stretches out the heavens like a curtain, and spreads them out like a tent to dwell in. Isaiah 40:22.

In the same prophet,

Enlarge the place of your tent, and let them stretch out the curtains of your dwelling-places. Isaiah 54:2.

And in David,

Jehovah covers Himself with light, as if with a garment; He stretches out the heavens as a curtain. Psalms 104:2.

These places also show what 'the expanse' or that which is spread out means in the first chapter of Genesis,

God said, Let there be an expanse in the midst of the waters, and let there be a distinguishing of the waters from the waters. And God made the expanse and He made a distinction between the waters that were under the expanse and the waters that were above the expanse, And God called the expanse Heaven. Genesis 1:6-8.

That first chapter describes the regeneration of a member of the celestial Church, 'the expanse' describing his new will and understanding. 'The waters under the expanse and those above the expanse' are the truths of the external man and those of the internal man. For the meaning of 'waters' as truths, see 2702, 3058, 3424, 4976, 8568, 9323.

Fotnoter:

1. literally, soul

2. The Latin here is in ea (in it, i.e. in the earth). But in his rough draft Swedenborg has, as in other places, in medio ejus which is usually taken to mean within him but could possibly mean in the midst of it.

  
/ 10837  
  

Thanks to the Swedenborg Society for the permission to use this translation.